austin reid - two graves, one gun.

"Go across the tracks, where secrets lie in the border fires."
((atmosphère sonore))


(octobre 1986) — Une mèche de cheveux récalcitrante effleurait les cils sombres et ourlés de khôl noir de Trinity, qui, fatiguée de lutter, lui céda une parcelle de son visage. Des torrents de ténèbres se déroulaient le long de ses joues creuses comme des ruisseaux d'encre sur une toile vierge, et ses iris, d’une obscurité abyssale, reflétaient une profondeur infinie. Les lèvres de la texane, parées d'un voile chatoyant, s’entrouvraient au rythme des sanglots qui ébranlaient sa silhouette par à-coups, sans qu’aucun son ne parvienne toutefois à en franchir le seuil. Jadis rayonnante de joie et d'éclat, sa figure s'était métamorphosée sous les ombres de la tristesse et du désespoir, sculptant de nouvelles expressions si marquées qu'elles ne pouvaient échapper à quiconque, même à l'œil aiguisé d'un enfant. Austin aurait souhaité pouvoir peindre le portrait de sa mère avec des couleurs vives, mais restait prisonnier d’un regard qui ne discernait le monde qu’au travers de subtils jeux de lumière, de nuances allant du pâle au plus profond des noirs. « On parle de tes gosses Tri’, pas d’une paire de chaussures que tu peux jeter parce que t’en veux plus ! » Ses cheveux courts, d’un brun sombre ou d’un noir éteint, étaient en désordre, à l’instar d’un champ de bataille délaissé depuis des éons. Chaque mèche indomptée évoquait avec intensité le désordre intérieur qui régnait en maître dans leur foyer depuis qu’elle avait ostensiblement baissé les bras. « Qu’est-ce que t’as ? T’en perds tes mots ? » En retrait derrière la porte entrouverte, Austin contemplait alternativement les traits de sa génitrice et ceux de Gage, qui, aussi loin que remontaient ses souvenirs, s'était élevé en véritable figure paternelle, comblant le vide laissé par l'absence de son propre père. « Tu vas juste te tirer ? Sans eux ?! » Les larmes d'Harper, qui venait tout juste de fêter ses deux ans, déchiraient l'atmosphère de leurs lamentations stridentes, presque irréelles ; comme si, dans les replis de son être, la fillette sentait que leur mère s'apprêtait à s'éclipser sans un souffle d'adieu. « Tu vaux pas mieux que lui Tri’ si t’es capable de me laisser tes gosses sur les bras. » Le sac, chargé d'affaires, qu’elle portait avec effort semblait répondre en écho à chacune des paroles de son beau-père. S'en allait-elle, véritablement ? L'enfant eut l’impression que l'univers absorbait chaque particule d'air logée dans ses poumons. « Pardonne-moi, Gage. » Un torrent de rage distordait radicalement les traits du trentenaire ; son poing s'écrasa avec violence contre la paroi immuable de l’entrée. La collision provoqua un frisson chez le garçon, tout comme le cri de douleur, d'une puissance inattendue pour Austin, qui jaillit de la gorge de Gage Reid, autrefois symbole de force et d'intrépidité, mais qui à présent semblait si vulnérable. Son être tout entier sembla d'ailleurs s'incliner devant la vision de Trinity, qui, sans un mot de plus, se dissipa dans l'étendue aride des plaines texanes.


(avril 1997) — Les cils aux coins des yeux de l’adolescente brillaient telles de minuscules étoiles noires. « Pleure pas, Harper. » Comme une aquarelle où la tristesse se reflétait sur le visage de sa cadette, l’étoffe plombée du firmament semblait vouloir tisser les fils de sa mélancolie tout autour d’eux. « J’vais revenir. » Comme des égarés retrouvant leur chemin, les prunelles de la jeune fille se fixèrent aux siennes, capturant un instant de détresse. Bien qu'il lui soit impossible de plonger dans le bleu cristallin de ses yeux, le jeune texan déchiffrait avec une clairvoyance étonnante chacune des expressions de sa frangine. « Quand ? » – « J’sais pas Harp’. Quand j’aurais une permission. C’est l’armée pas la prison. » Les mains de sa sœur, fermement agrippées à son tee-shirt, refusaient de le lâcher, comme si elle craignait qu'il ne s'évapore dès qu'il ferait un pas en direction du bus où l'attendait Tig Welch. L’adolescente semblait vouloir le préserver à tout prix de l'ombre de son prétendu meilleur ami, sans savoir que l'initiative de s'enrôler venait en réalité de son frère aîné. Gage déposa alors ses larges mains sur les épaules de sa fille, l'incitant à relâcher son étreinte. Son toucher combinait réconfort et autorité, rappelant sa présence constante et rassurante dans leur existence. Fort de son expérience de vétéran des forces armées, il avait une connaissance approfondie du monde dans lequel Austin avait choisi d'évoluer, avec ses défis, ses périls et ses sacrifices. Ses yeux reflétaient une compréhension empreinte de fierté face à l'avenir incertain qui se dressait devant le jeune homme. « Fais attention à toi, fiston. » Un océan d'émotions submergea Austin alors qu'il se libérait de l'étreinte de sa sœur pour rejoindre Gage, qui avait toujours été son pilier, son roc, mais qu'il n'avait jamais osé nommer père. Le sien s'était éclipsé sans même le reconnaître et le jeune texan doutait qu'il ait eu vent de son existence. Ce n'était qu'un étranger de passage, un vagabond des cœurs qui avait égayé sa nuit avec celle que tous nommaient Tri' avant de reprendre sa route. « Je vous donnerai des nouvelles. C’est promis. » Gage donna une tape chaleureuse sur le dos d'Austin, témoignant ainsi de son soutien indéfectible avant que celui-ci ne s'éloigne en direction du bus. En se faufilant à travers la marée humaine, le jeune homme heurta la silhouette d'Elisabeth Welch, présente elle aussi pour assister au départ de son frère. Elle était légèrement plus âgée qu'Harper, mais dégageait une fragilité et une innocence tout aussi poignantes. Sa chevelure et ses yeux clairs, baignés dans de douces nuances de blancs, lui évoquaient ceux de sa cadette. « Tire pas la tronche Beth, je botterai les fesses de Tig pour toi. »


(juin 2003) — « Vous pouvez embrasser la mariée. » Leurs lèvres se joignirent dans un ballet de sifflements et d'applaudissements. Aussi étonnant que cela puisse sembler, ils avaient décidé de sceller leur union au cœur du régiment, sans témoins hormis Tig, qui avait accepté de porter leur flambeau. L'anneau au doigt du texan étincelait en écho avec le diamant qui illuminait l'annulaire de celle qu'il avait choisi d'aimer comme sienne. « Je t’aime Austin Reid, pour toujours et même après. » Bien que les paroles de Dakota aient touché son âme en plein vol, le jeune homme ne put réprimer ses doutes quant à la pérennité de l'amour ; à ses yeux, les sentiments étaient aussi fugaces que la lueur d'une étoile filante dans la nuit. S'il avait consenti à formuler sa demande, c'était probablement parce qu'il sentait que c'était ce que la missourienne attendait de lui. Une vie réglée comme une horloge, un foyer accueillant, un compagnon à quatre pattes, des rires d’enfants… Tandis que Dakota aspirait à construire leur nid douillet, Austin se sentait irrémédiablement attiré vers les frissons de l'inconnu, là où chaque instant était une toile blanche à colorer. Leurs perceptions du monde divergeaient, cela ne faisait aucun doute, mais Dakota avait le don de faire naître en lui des émotions que nulle autre femme n'avait été en mesure d'éveiller auparavant. « Je t’aime. »

(août 2004) — Il s’allongea à ses côtés, calé sur son coude pour pouvoir mieux la contempler. C’était la première fois qu’il pouvait vraiment la regarder, étudier chaque détail de son visage, respirer son odeur, sans que le poids de la culpabilité ne l'enserre. Austin fit planer sa main au-dessus de sa figure, jouant avec les ombres sur sa peau, avant de poser son index au sommet de son front. Il descendit doucement, glissant jusqu’à l’arrête de son nez, suivant son profil, dessinant ses lèvres du bout de son doigt, s’attardant sur les petites imperfections, traçant l’ovale de son visage. Rose était aussi éblouissante que les quatre pétales de son prénom, aussi exquise que délicate. Elle avait su lui offrir la sérénité dont il avait tant besoin à un moment où les trente-six appels manqués de Dakota semblaient être des échos lointains. Une brèche sensuelle, une ombre sur l'alliance qu'il avait gravée un an auparavant. Peut-être n'était-il pas fait pour l'engagement, peut-être que les échos de la couardise maternelle se réveillaient en lui. Le doute avait envahi son esprit, mais le mutisme régnait, celui qui garderait sa faute et préserverait son secret de l'oreille de son épouse, de Tig, et de toute autre être.


(février 2007) — « Dis-moi que c’est une plaisanterie Austin ! » Comme un papillon frappé en plein vol, Dakota se retrouva plaquée au sol. Les deux époux luttèrent quelques instants, à bout de souffle, avant que la missourienne ne le laisse involontairement gagner du terrain. « On parle d’un gang putain, pas d’un club de vacances ! » Ils se faisaient face à présent. Elle, étendue sur le dos, lui au-dessus, exerçant une pression délibérée pour la maintenir captive. « Tu cherches à te faire tuer, c’est ça ?! » Le Texan relâcha lentement son étreinte, permettant qu'ils se confrontent, yeux dans les yeux, dans un silence chargé de significations. « T’as pensé à nos futurs enfants ? » Les larmes qu’elle s’efforçait de retenir faisaient briller ses yeux. « Arrête de faire ça, putain. » Il libéra entièrement ses poignets, se redressant majestueusement sur ses genoux. « Arrête de vouloir me changer à tout prix. » Il sentit le regard de sa femme le transpercer. Elle refusait d'accueillir les secrets qu'il portait depuis des années. « Tu voulais te marier, c’est fait. Tu voulais que je quitte le front, c’est fait. Mais tu m’empêcheras pas d’entrer chez les Bloody Eagles. D’ailleurs, c’est déjà fait. » Lorsqu'elle perçut ces paroles, Dakota fondit en larmes, son corps secoué par des sanglots irrépressibles. Elle usa de ses bras libres pour marteler son torse avec une force implacable, libérant ainsi toute sa haine et sa détresse. Chaque coup sonnait comme une tentative désespérée de soulager son cœur du fardeau qui l’accablait. « Je suis pas le genre de mec qui rentre à cinq heures le soir pour s’occuper de ses gosses. Je pensais que t’avais compris. »    


(février 2015) — Son poignet pivotait pour faire vrombir le puissant moteur de sa Harley-Davidson -Road King-, rugissant tel un fauve libéré de sa cage. Il avait été promu vice-président des Bloody Eagles, une position qui méritait d'être célébrée. À chaque coup de gaz, des vibrations parcouraient son corps, accueillies par les rires et les sifflements exaltés des autres membres du club. Enveloppés dans leurs vestes de cuir, fièrement estampillées du sceau des -BE-, ils naviguaient à travers les rues de Clifton, se dirigeant vers la petite demeure que partageaient Austin et Dakota. Chaque grondement de moteur résonnait tel un hymne à leur fraternité, pulsant dans les ruelles comme le battement synchronisé d'un cœur collectif. Tel un présage du destin, l'épouse d'Austin attendait sur le perron, son regard attentif incitant silencieusement les membres à prendre congé. Son visage, empreint de détermination, exprimait une volonté claire de mettre fin aux festivités et de retrouver une certaine intimité. Le trentenaire fit un geste à peine perceptible à ses frères d'armes, indiquant qu'il était l'heure de le laisser. Descendant de sa monture, il rejoignit Dakota qui, pendant ce temps, avait franchi le seuil de la maison. « Ça dure depuis combien de temps exactement ? » – « De quoi tu parles ? » Si le regard de la missourienne avait été un revolver, il l’aurait probablement criblé de balles. « Depuis combien de temps tu te tapes Elisabeth Saracen ? » Austin sentit un nœud se former dans sa gorge, comme une corde se nouant autour de son cou. « Je vais t’expliquer. » Dakota n'était pas le reflet parfait de ses désirs, ni la compagne qu'il avait imaginée, mais pour une raison mystérieuse, le texan se sentait profondément attaché à elle. Au fil du temps, ses sentiments avaient évolué, mais il ne voulait en aucun cas la perdre. « Mais qu’est-ce que tu veux m’expliquer Austin ? Que tu jouais aux cartes avec elle ? Que c’était qu’une passade ? Qu’elle te satisfait mieux que moi ? » Il tenta de saisir sa main dans la sienne, mais elle glissa hors de son emprise comme une feuille emportée par le vent. « Les papiers du divorce sont sur la table. »


(mars 2019) — Occulté par un mur, le vice-président des Bloody Eagles essuyait les tirs en rafale des forces armées américaines. Son dos épousait parfaitement la froideur du béton, ses bras repliés contre son torse comme un bouclier improvisé. Les éclats des grenades résonnaient autour de lui, tandis qu'il se protégeait, les doigts fermement enroulés autour de la crosse de son arme. Chaque détonation était une note discordante dans le concert chaotique de la bataille, mais il restait immobile, résolu à ne pas flancher. « On nous a vendus, Austin ! » – « C’est un peu tard pour me donner l’info, tu crois pas ?! » Derrière son refuge improvisé, le texan serrait les dents, les yeux mis-clos et les sourcils froncés. La fumée l'entourait, voilant ses pensées autant que sa vue. Seules les paroles de l'un de ses frères d'armes lui parvenaient à travers le tumulte de l’assaut. « Austin ! » – « Dégage de là Grant ou je te colle moi-même une balle dans le crâne ! Préviens Kale qu’on a une taupe dans les rangs ! » Dans cet enfer, il se remémora la soirée précédente, lorsqu'il avait cédé à la demande de sa cadette de l'accompagner chez Big Wanda, la tireuse de cartes de Clifton. S'il n'accordait aucune crédibilité à de telles divinations, la situation actuelle pourrait bien le forcer à reconsidérer son jugement. La voyante avait jeté les cartes, révélant pour lui l'arcane de la Tour, souvent nommée la Maison-Dieu. Cette carte symbolisait la remise en question des croyances et des structures existantes, ainsi que la nécessité de reconstruire sur des fondations plus solides après un effondrement. Et là, en plein cœur de l'action, Austin se rendait compte qu’elle avait peut-être raison. « Fais chier ! » Au vu des tactiques déployées par les forces armées du pays, il n'était pas difficile de deviner qu'ils avaient l'intention de le capturer vivant plutôt que mort. Du moins, c'était ce à quoi le trentenaire croyait fermement. Il émergea de son refuge pour se frayer un chemin vers l'une des issues qu'il avait repérées, mais une balle atteignit son flanc, le faisant tomber à genoux. Un cri rauque s'échappa de ses lèvres. Austin ne parvenait pas à se relever, la douleur lancinante irradiait depuis son flanc blessé, tandis que le sang tachait ses vêtements et maculait le sol. Sa vue devenait floue, ses oreilles bourdonnaient. Il se sentait sombrer dans un abîme de noirceur, incapable de résister à la perte de conscience qui le guettait. Sa main, autrefois solide et assurée, devenait rouge sous le flot écarlate qui s'en échappait. Tout autour de lui s'effaçait dans un voile sombre, jusqu'à ce que finalement, le néant l'engloutisse.


(juillet 2022) — Un sourire ironique se dessina au coin de ses lèvres lorsqu'il aperçut la silhouette d'Harper à travers les barreaux du parloir. Avec le temps, elle avait gagné en grâce et en féminité, une évolution qui le remplissait à la fois de fierté et d'angoisse. Les routes menant vers la prison n'étaient guère sûres, encore moins pour une créature aussi délicate et ravissante qu'elle. Chaque visite était comme un pincement au cœur, le rappel d'une sentence trop lourde à porter, même pour lui. Cinq ans d'incarcération semblaient s'étirer indéfiniment, malgré le fait qu'il ait déjà survécu à plus de la moitié. Gage, Tig, Beth et Clyde demeuraient des piliers constants, toujours présents pour lui. Dakota, en revanche, avait gardé le silence, laissant un vide douloureux et l'amenant à prendre conscience de la profondeur des blessures qu'il lui avait infligées. « Pourquoi tu laisses pas les autres voir le bien qui est en toi ? » Les yeux ternis d'Austin se plongèrent dans le regard de sa sœur. « Parce que j’ai pas envie de décevoir qui que ce soit. » Le corps d’Harper se raidit, révélant sa dissension à travers chaque fibre de son être. « Un membre du club s’en est sorti grâce à toi. T’es le seul à avoir été inculpé pour complicité de trafic d’armes et possession illégale d’armes à feu. » Sa jambe vibrait sous la table. Il abhorrait l'ingérence de la jeune femme dans les affaires des Bloody Eagles. Et il répudiait encore plus l'idée que ledit membre ait exploré la cavité située entre ses cuisses. Grant allait payer le prix fort le jour où il recouvrerait sa liberté. « Ça fait partie du job, Harper. J’ai pas de mérite à avoir. » – « Pourquoi tu te fermes ? T’es pas si dur que tu veux en avoir l’air. » Un soupir chargé de lassitude s'échappa des lèvres d'Austin. Sa cadette commençait à l’exaspérer. « Tu veux que je te dise ? T’es qu’un sale con qui pense comme un sale con ! » – « Je t’aime aussi petite sœur. On se revoit dans deux semaines. »

(mai 2024) — Revenir à la maison après cinq ans d'absence était à la fois un retour aux sources et une redécouverte. Malgré les odeurs familières, les sons réconfortants et l'ambiance immuable du Trailer Park de Midtown, Austin ne pouvait s'empêcher de ressentir un léger décalage, comme s'il n'était plus tout à fait en phase avec son environnement. Il brûlait d'impatience de retrouver la peau veloutée de Beth et son parfum enivrant. Elle avait toujours été présente dans sa vie, mais au fil des années, il avait eu du mal à la définir. Elle était devenue l'un de ses rares points de repère, surtout depuis que Tig avait découvert leur liaison et manifestait un certain ressentiment envers lui. C'était une vérité douloureuse qu'il reconnaissait sans réserve. Il avait violé le serment sacré qu'ils avaient échangé à l'aube de leur adolescence. Aucun d'eux n'avait le droit de franchir la ligne interdite qui protégeait la sœur de l'autre. Pourtant, lorsqu'Austin y repensait, il se perdait dans les méandres du temps, incapable de déterminer quand sa relation avec Beth avait changé. Même aujourd'hui, le quadragénaire se débattait avec ses sentiments, cherchant désespérément à les définir. Il aimait sa présence, il se consumait dans son étreinte, mais était-il réellement amoureux d'elle ? Un léger bruit de frappe sur la porte interrompit le calme de son mobil-home. Lorsqu’il l’ouvrit, il découvrit un jeune homme au regard vibrant de détermination, fier de se tenir devant lui. « Austin Reid ? » – « Ouais ? »  Une arche énigmatique se forma au-dessus de ses sourcils, comme s'il cherchait à déchiffrer le mystère qui se tenait devant lui. « Je suis le fils de Rose. » Était-ce supposé avoir un sens ? « Connais pas. » – « Août 2004 » lâcha-t-il, comme un éclair fendrait la nuit.

Bienvenue à Clifton

C'est le genre de lecture qui vaut le coup d'attendre
J'ai adoré plonger dans le passé de Austin, étapes après étapes. C'était un bonheur à lire, et j'ai bien hâte de le découvrir au fil des RPs

✪ Se recenser : La première étape et sans doute la plus essentielle sera de te recenser pour le mois en cours grâce à ta fiche de présentation.
✪ Remplir son profil : Nous te conseillons de bien compléter ton profil et ajouter les liens menant vers ta fiche de présentation, moodboard, suivi personnage etc.
✪ Créer des liens : Tu peux ensuite créer ton casier judiciaire qui va te permettre de suivre l'évolution de ton personnage et créer des liens.
✪ Les petits plus du forum : Pour finir, nous t'invitons à te pencher sur le système de points du forum qui offre quelques petites choses qui pourront peut-être t'intéresser.

Bon jeu.