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Mar 9 Avr 2024 - 22:18


Vera Whitaker
Vera Whitaker

fangs out

le clair
Age : vingt-sept ans, fille du printemps – née au milieu du mois d’avril.
Labeur : Avocate fraichement adoubée du droit d’exercer, classes menées dans la fourmilière d’un New-York aux magnats dotés de dents longues, pour finalement rentrer s'occuper des affaires du ranch familial. Derrière le dos du patriarche trop confiant, c’est à de plus sombres affaires qu’elle s’allie – prenant le risque détestable d’un jour tâcher leur nom de sang.
Coeur : De désirs interdits, elle se berce depuis les premières heures ; douée à l’art de convoiter l’inconvenant et l’inapproprié, avec en tête de file, un penchant marqué pour ses homologues féminines. Bisexualité cachée depuis toujours, puisqu’elle sait qu’elle ne se ramassera à la gueule qu’une flopée de conneries bibliques de la part de sa famille.
Berceau : Les plaines arides d’un Texas qu’elle juge souvent arriéré – mais qu’elle n’a pu résister à l’idée de retrouver, même après tant d’années. L’accent jadis coincé entre ses dents s’est effacé, comme le signe du détachement qu’elle avait toujours voulu acquérir, en s’éloignant.
vera whitaker — ivory. A6abfb58901ad781c296ade663ad04550ff73191
Pseudo : eigengrau.
Pronom : elle/she
Fc : millie brady.
Crédits : kidd / avatar

Multicompte : ronan a. (matt hitt)

Préférences rp : • 600 — 1500 mots en fonction du type de rp.
• troisième personne du singulier.
• dialogues en français.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t206-vera-whitaker-ivory https://peace-of-mind.forumactif.com/t220-vera-whitaker-rust-and-stardust https://www.pinterest.fr/eigen_grau/vera-whitaker/
tw. évocation critique de la religion, langage vulgaire, insultes homophobes, mention d'accident, de meurtre, sexualité.


Vera Jane Whitaker


identité

Le Texas natal, berceau de l’ascension des Whitaker ; on les érige sur le même piédestal que celui des noblesses anglaises, et les arrogants se font petits lords des terres ainsi appropriées. On mime les codes, les étiquettes et les modes d’une bourgeoisie surannée, les traditions coquettes qui consistent à se faire conservateurs de tout ce que la terre avait pu enfanter ; en tête de liste, les pires conneries idéologiques – tant que ça peut leur permettre de garder leur fric et leur notoriété. On vote Trump sans s’en cacher, on érige le patriarche en porte-parole de Dieu comme s’il lui tenait le crachoir tous les soirs, et puis surtout on continue de croire, de confesser, de jurer qu’on ne vit, insulte, crache et n’écrase qu’en Son nom. Halle-fucking-lujah : que le beau nom de Whitaker soit sanctifié, mais Vera a cessé depuis longtemps d’en faire une fierté. De son point de vue, il n’est que d’une banale utilité, parce que y’a encore quelques abrutis dans le coin qui ont l’idée de le craindre – ou de le respecter, pour la différence que ça peut faire. Elle s’en sert alors qu’il l’enserre, symbole mortifère de tout ce dont elle voudrait s’éloigner : et elle continue à jouer la comédie, tant bien que mal. Bourgeoise à la con, altesse désabusée. Marquise des manières qu’elle envenime à son gré.

âge

Vingt-sept ans, fille du printemps – née au milieu du mois d’avril.

berceau

Les plaines arides d’un Texas qu’elle juge souvent arriéré – mais qu’elle n’a pu résister à l’idée de retrouver, même après tant d’années. L’accent jadis coincé entre ses dents s’est effacé, comme le signe du détachement qu’elle avait toujours voulu acquérir, en s’éloignant. Mais le cœur brûle encore de la proximité avec les paysages en question, et il est probable qu’elle ne se sente vraiment chez elle qu’à l’étroit entre les vallons de cette immense prison. Un comble, certainement. Paradoxalement, Vera rejette la tradition sans être foutue de s’éviter le mal du pays, lorsqu’elle vire de bord et s’imagine ailleurs ; oscillation qui l’aura toujours ramenée dans le coin, sorte d’enfant prodigue toujours accueillie à bras ouverts. Mais sans doute pas par tout le monde.

besogne

Avocate fraichement adoubée du droit d’exercer, classes menées dans la fourmilière d’un New-York aux magnats dotés de dents longues : elle a appris beaucoup, à force de côtoyer ces enfoirés. Appris à devenir une merde elle-même, lorsqu’il le fallait – puisque seule la victoire compte dans ce monde. Et si l’ambition aurait dû lui murmurer de continuer dans la ville de tous les rêves, elle choisit de retourner au ranch pour s’occuper des affaires juridiques de celui-ci ; mais songer qu’elle s’arrêterait là serait assez mal la connaître. Car derrière le dos du patriarche trop confiant, c’est à de plus sombres affaires qu’elle s’allie et se salit – prenant le risque détestable d’un jour tâcher leur nom de sang. Tant mieux : elle a toujours été curieuse de voir ce que donnerait un peu de rouge, sur tout ce putain de blanc.

cœur

De désirs interdits, elle se berce depuis les premières heures ; douée à l’art de convoiter l’inconvenant et l’inapproprié, avec en tête de file, un penchant marqué pour ses homologues féminines. Bisexualité cachée depuis toujours, puisqu’elle sait qu’elle ne se ramassera à la gueule qu’une flopée de conneries bibliques de la part de sa famille, sensée la convaincre qu’elle devrait éviter de baiser des femmes, si elle veut garantir sa place au paradis. Entendre ses frères plaisanter sur la pédale du coin pendant toute son adolescence l’a pas franchement aidée à sortir du placard ; mais de toute façon, Vera est pas vraiment du genre causante, sur le sujet. Les étreintes, elle les aime tatouées du sceau du secret, les chérit lorsqu’elles ne dépassent pas les premières aurores – lorsque les draps sont déjà vides, à l’heure où ils se teintent de jour et d’or. Le cœur qui s’incline parfois face aux bribes de sentiments, mais qui s’avère souvent trop méfiant pour s’adonner tout à fait à la tendresse des fidèles amants. N’en a jamais fait sa priorité, tout simplement : sans pour autant nier être tentée par les rencontres charnelles que la nuit peut enfanter.


le clair — Loyauté féroce offerte aux âmes présentes depuis longtemps, indéfectible soutien pour celles et ceux qu’elle juge dignes de son précieux temps. D’un calme tangible offert lorsqu’il est nécessaire, elle s’engage bec et ongles dans les combats dont elle fait sa besogne.

l'obscur — Fausse sainte aux allures de madone écorchée, sorte de Marie-Madeleine aux ambitions trop lourdes pour que les intentions se targuent d’être toujours pures. Moralité modelée au fil des années par la compagnie d’avocats qui se fichaient bien de la veuve et de l’orphelin, tant que la victoire restait en ligne de mire. Vera s’est parfois faite proxénète de vérité, transformant cette dernière en putain pour arranger ses intérêts. Car réussir dans un milieu d’hommes est peine perdue pour celles qui ne se font pas carnivores : Vera l’a compris depuis longtemps, ne rechignant plus à la vue du sang.

les entailles — Tableau virginal, souillé d’une balafre au genou – souvenir douloureux d’une chute équestre adolescente. Le péché de lignes noires tracées sur la côte droite, dans le creux secret d’une peau qu’aucun de ceux qui plébiscitent l’idée du corps immaculé ne pourra apercevoir. Sainte en carton qui dissimule le fléau de ses petites rebellions.




"She had stars in her eyes and mercury on her hips."
((atmosphère sonore))

i. Elle est la dernière. Celle qui arrive en fin de peloton, alors que la fratrie est déjà si grande, que ça braille déjà dans tous les coins de la maison. Mais god bless her ; une grossesse, paraît qu’on y dit jamais non. Puis chez les Whitaker, on veut pas entendre parler de contraception.
On essaie de faire croire à une ribambelle de mômes bien rangés, bien éduqués ; on les aligne le matin pour vérifier que les cols sont droit et les ongles propres — foutue Laurel et sa sale habitude de les ronger – puis qu’ils ont pas eu l’idée d’aller froisser leurs sapes, avant le départ à l’école. C’est qu’ils ont une image à tenir, devant les autres peut-être, mais surtout devant Dieu.
Dieu, c’est l’œil invisible qui les lorgne à chaque instant, celui qu’on invoque dès qu’ils débordent ou se comportent mal – pardon, juste comme des enfants. C’est la menace suprême, qui s’incarne dans le visage fermé de leur patriarche et puis de la croix au dessus de la cheminée du salon. Devant Dieu ou devant lui – pour ce que ça change –  je vous jure qu’ils ont intérêt à se tenir à carreau, à jouer les parfaits petits angelots. Ils y arrivent plus ou moins bien, selon les caractères ; et même si elle pige pas bien le pourquoi du comment, Vera s’y emploie avec assiduité, pendant des années. De quoi se payer la place de préférée, sûrement aussi parce qu’elle a cette frimousse de sainte, avec ses grands cils battants. Façon dessin animé.
C’est pourtant pas rare que ça s’écharpe, entre frères et sœurs ; mais à l’abri des regards, et des sévères corrections qu’on pourrait leur filer, s’ils se faisaient chopper. Vera est forte, à ce jeu là : celui de la dissimulation, des secrets dissimulés derrière son joli minois. Elle en fait un talent, un truc qui agace ses adelphes et qui finit par les décourager de lui chercher des poux ; enfin, Vera est tranquille. Un peu seule peut-être – le lot des petites dernières. Mais au moins, elle apprend la première de ses leçons, la plus essentielle : fais ce que tu veux, tant que c’est par derrière.  

II. Elle a cette gueule de miss parfaite, croix qui pendouille autour du cou et à laquelle elle fait mine de croire. C’est son passe-droit  privilégié, celui qui lui permet de glisser entre les mailles du filet. High grades alignées sur les papelards et les bulletins, plébiscitée par les professeurs, Vera est déjà vorace de réussite. Les petites querelles des ados de son âge ne l’intéressent que peu, une distance qu’elle modèle à son avantage pour lui coller l’étiquette de petite conne méprisante. Semblent glisser sur le coin de son minois les remontrances des autres, l’injustice de l’écosystème cruel que constituent les couloirs de l’école ; il y a les puissants et les opprimés, et Whitaker est déjà assez cynique pour s’en accommoder. Peut-être parce qu’elle se demerde toujours pour être du bon côté, enroulée dans la ribambelle de privilèges collectionnés. Et lorsqu’elle aperçoit la menace d’un truc qui pourrait lui faire perdre la face, Vera l’élimine ; hier, les jumeaux ont cogné le gamin Weber parce qu’il avait tenu la main de son copain en public. Alors c’est décidé, elle n’avouera jamais la fois où elle a bécoté Suzie Cohen dans les vestiaires, parce qu’il est inacceptable qu’une amourette à la con vienne la faire tomber de son piédestal sacré.
L’époque plébiscite le mensonge et la brutalité, je sais pas ce qu’on a pu vous raconter.

III. La première fois qu’elle a croisé le chemin de Clyde, elle l’a à peine regardé ; parce que ça se voyait en un seul coup d’œil, que c’était le genre de type infréquentable qu’il faudrait surtout pas se risquer à garder dans les parages, dont la seule présence pourrait foutre en l’air sa parfaite petite image. Elle avait le flair, Vera, pour repérer celles et ceux qu’il était urgent de tenir à distance ; sauf que la seconde fois, il lui a parlé. Et y’avait tant d’arrogance dans sa manière de causer, qu’elle a pas résisté à la tentation de l’envoyer se faire foutre. Façon Whitaker, évidemment : glace et sarcasmes coincés entre les crocs.

Elle a cette gueule de miss parfaite lorsqu’elle glisse dans ses draps, croix qui pendouille autour du cou et qu’il attrape parfois entre ses dents, entre deux feulements. Comme le symbole de cette foi qu’ils prennent un malin plaisir à bafouer, de ces péchés sacrifiés sur l’autel des doigts agrippés. Entre les quatre murs de sa chambre, Vera devient Marie-Madeleine, écorne son icône de sainte pour lui donner la couleur du vice. Elle cloue chaque éclat de pureté au piloris, crucifie l’immaculée vertu qu’elle s’est employée à modeler, joue en dehors des lignes et des carcans, ressuscite à chaque nouvelle nuit blanche écartelée.
Entre ses bras elle respire, s’enivre des vapeurs venimeuses de leurs étreintes ; nulle promesse n’est nouée cependant, âmes tachées d’orgueil et de secret. C’est en égoïstes, qu’ils s’écorchent et qu’ils s’étreignent.
Et c’est en arrogants, qu’au matin ils s’éteignent.

IV. New York est vorace. La première fois qu’elle y a foutu les pieds, elle a cru qu’elle allait l’aspirer. Si large, si haute, métropole d'acier aux bouches de métro béantes, aux routes grises et aux artères immenses. Du haut de ses dix-huit années, elle n'avait connu que les étendues vertes autour du ranch, les visages que l'on reconnaît, la familiarité d'une ville ramassée sur elle-même aux recoins solitaires. Elle avait eu le vertige à l'aéroport déjà, étourdie par la vitesse des pas qui résonnaient autour d’elle, par la hauteur des plafonds, des immeubles, gloire de démesure. Tout était plus rapide, plus électrique, comme un amas de flux impossible à stopper, sorte de folie étrange qui, bizarrement, l'avait immédiatement enivrée.

Il paraît qu’elle avait juste ce qu’il fallait d’arrogance pour passer pour une vraie new-yorkaise. Comme un caméléon, Vera coud les coutumes et les coutures locales a sa silhouette ; hors de question pour elle de passer pour la péquenaude du coin, alors elle gomme sans tarder l’accent texan qui lui mord les gencives. Les autres y voient que du feu ; et dans ce petit monde d’acier aux allures cannibales, elle se fond comme un poisson dans l’eau. L’université est une formalité, le barreau aussi : Vera rêve, elle aspire déjà à plus. Aux gratte-ciels qui lèchent les nuages, aux bureaux vitrés où déambulent des types aux costumes trop chers ; elle veut en être, et elle le sait. De ce monde de cruauté, sans vergogne et sans pitié. Pour effacer définitivement la gamine au col trop droit, l’assassiner sans sourciller. Alors elle bûche ses affaires à s’en creuser les cernes, décroche les stages qu’il faut – Paulsen & Sons, putain de référence sur le CV. Là bas, on la traite comme de la merde mais elle s’en fout : elle sait qu’elle n’est qu’un putain de quota, une astérisque à côté d’un nom pour indiquer qu’elle a l’insolence d’être une femme. Elle s’en fout ; un jour ou l’autre, elle les bouffera tous, comme le requin qu’elle deviendra.

V. Le stylo clique contre son pouce, machinalement. La pointe sort, puis rentre, pour ressortir de nouveau ; un geste frénétique qu’elle effectue sans même en avoir conscience, l’œil balayant une série de photos horrifiques au flash aveuglant, caressant la peau blafarde d’un cadavre sans vie. Différents angles de vue selon les clichés, mais toujours le même putain de regard fixe, à vous glacer le sang. Elle s’appelait Betty – Elizabeth Davinson pour être exacte, mais il parait que plus personne utilisait ce nom-là pour la désigner depuis des années. Une pute, qu’ils disaient. Et une pute, ça sert à rien qu’on s’y attarde : c’est comme les SDF, les fous ou les camés. On les fout dans un coin, le recoin le plus sombre possible pour essayer de les oublier ; et puis quand ils ont l’audace de faire un peu trop de bruit en crevant, on se contente de pas écouter. Même leur mort, on la fait taire : foutue dérive sectaire de nantis. À Vera, on lui a dit ; c’est pas avec ce genre d’affaire que tu te construiras une carrière. Laisse tomber tu veux ? T’obtiendras rien de ces conneries. Oui, mais. Elle a un instinct, une sale impression vis-à-vis du suspect principal de l’affaire – celui contre lequel les flics galèrent à trouver des preuves, et qu’elle voudrait faire condamner. Elle sait déjà que ce type est un dealer de seconde zone, et qu’il est du genre violent ; y’a qu’à voir la gueule de ses jointures pour comprendre qu’il est du genre à les faire claquer pour un oui ou pour un non. Elle le sait : y’a des types du côté de chez elle, chez les bikers, qui avaient les mêmes. Mais c’est même pas ça qui l’a fait tiquer, c’est plutôt la manière qu’il avait de répondre, dans l’interrogatoire qu’elle a visionné. Les autres avaient la décence de s’impatienter, ou même de s’énerver pour se tirer plus vite ; lui ne semblait même pas atteint par ce qui se passait, ni par l’aura putride de mort qui flottait autour d’eux, ni par le regard scrutateur qu’on fixait sur lui. Il semblait endurer avec un ennui paisible la longueur de son interrogatoire, l’œil écorché d’une distance méprisante. Vera, ça lui avait flanqué les jetons, directement ; sauf que c’était impossible de tirer quoi que ce soit de ceux qui trainaient autour de Betty, alors l’affaire s’est mise à stagner. Elle sait qu’un truc cloche, mais elle stagne. Et ça la rend dingue.

Entre ses doigts, y’a une cigarette qui fume toute seule, qui se consume lentement sans qu’elle semble en prendre conscience ; une combustion interrompue par une main étrangère qui se saisit vivement de la cibiche, pour l’écraser contre le cendrier déjà plein, sur le bureau. Tirée de ses pensées, Vera relève le menton de sa paperasse, et c’est des doigts chauds qu’elle sent courir contre son épaule en une caresse tendre. Elle exhale lentement, le cœur las ; des lèvres s’appuient contre la courbure de sa nuque, et à son oreille murmure une voix.

— Tu pues la clope.
— Je t’emmerde.

Elle s’est retournée, Vera. Le sourire qui perle contre le pli des lèvres, à deux doigts de surgir. Peut-être ceux qu’il glisse sur son bras : ça y est, il a réussi à la dérider. L’insolent. Manquerait plus qu’il la déconcentre d’un baiser, ou bien… Trop tard. Il l’embrasse, et elle a l’esprit qui s’égare, mais pas si loin ; dans un coin de sa tête subsistent encore les songes obsessionnels d’une affaire irrésolue, les paroles récoltées, les yeux vides de Betty. Et il le sait bien, Caleb, depuis le temps il a appris à reconnaitre les moments où elle était pas tout à fait là, un peu ailleurs. L’attention encore capturée par des histoires de trafiquants et de tueurs. Alors il essaie vainement de la rattraper, frôle son menton du bout des doigts pour essayer de la ramener à lui, de substituer l’amour à la mort. L’image d’une tendresse à celle, gisante, des corps. Et il perd. Toujours. 



— Va te coucher. 

— Va au diable. 

— J’y travaille. 



Et contre ses lèvres, elle sourit. On pourrait croire qu’elle capitule, mais au fond, il sait déjà que son regard est déjà trop absent.
Au fond, Vera n’a qu’un seul amant, et ce n’est pas lui. Seulement les tribunaux, pour lesquels elle vit.

VI. Son retour avait eu tout de l’image biblique : le pas contre les graviers, chemin situant vers le paradis perdu de son enfance. Son père qui l’embrasse sur le front – berger miséricordieux devant la brebis égarée, offrant à la fille prodigue sa plus tendre absolution. Là bas rien n’a changé : Clifford joue les petits chefs dans son rôle rutilant d’aîné, mais écrase dès que le paternel ouvre la bouche ; sa mère met toujours un point d’honneur à servir le rosbif grillé au repas dominical, devant lequel on joint les paumes pour prier le connard d’en haut, et les engueule dès qu’ils ont l’insolence de pas paraître émerveillés. Laurel a pondu deux mômes avec leur trou du cul de voisin, a même pas été foutue d’aller chercher plus loin que dans la baraque d’à côté pour trouver celui qui l’engrosserait à répétition pour les quinze prochaines années. Elle ronge toujours ses ongles lorsque les petits font de la fièvre, mais tout le monde lui dit qu’elle a l’air resplendissante, que le rôle de mère lui va à ravir – comme s’il s’était agi d’un putain de sac Chloé. Et puis les jumeaux, ils ont pas perdu l’habitude de parler plus fort que les autres, de préférence pour rien dire, étalant pendant des heures des opinions vaseuses et consensuelles auxquelles personne n'en a rien à carrer. Surtout que s’ils avaient eu une quelconque conscience politique ou rien qu'un gramme de libre-pensée, ça se saurait, et ils se contenteraient pas de ressasser en boucle les conneries qu'ils entendent au JT.
Et malgré tout ça, Vera est revenue. Elle a beau se prétendre critique de leur mode de pensée, se croire mieux que tout le monde, elle a pas attendu un an après avoir décroché le concours du barreau pour retrouver ce Texas poussiéreux et rétrograde sur lequel elle aime tant cracher. Peut-être parce que malgré toutes ces années, elle a jamais été foutue de se sentir tant chez elle que là-bas, au milieu des étendues vertes du ranch et des esprits étriqués. Foutu mal du pays qui l’humilie ; à croire que même le syndrome du caméléon a un prix.
Mais elle ne sera pas comme eux. Elle ne fera pas comme eux, parce que dans le monde de l’acier et du sang versé, elle a appris à grimper toutes les échelles à l’abri des regards.

L’époque plébiscite le mensonge et la brutalité, je sais pas ce qu’on a pu vous raconter.



pseudo. eigengrau. âge. 26. personnage. prélien de @Clyde Saracen.fc. Millie Brady. crédits. kidd — avatar, foundfilms — icons.


Clyde Saracen et Jean Lowe aiment ce message

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Mar 9 Avr 2024 - 22:20


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
vera whitaker — ivory. 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
Bienvenue par ici avec ce magnifique scénario :2598138522:
Quelle plume flirt
Bonne fin de rédaction bheart


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that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Mar 9 Avr 2024 - 22:30


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

vera whitaker — ivory. Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

vera whitaker — ivory. Sv7d

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t51-clyde-sarancen#72 https://peace-of-mind.forumactif.com/t54-clyde-sarancen#78 https://www.pinterest.fr/aadastraa/clyde/
Je suis sous le charme de cette fiche déjà bien remplie. ** L'esquisse que j'ai faite de Vera prend vie avec finesse.  bheart Cette plume à la fois douce et acerée.. Un véritable bonheur de la savoir entre de si bonnes mains. star doublecoeurs


Vera Whitaker aime ce message

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Mar 9 Avr 2024 - 22:31


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
vera whitaker — ivory. N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


vera whitaker — ivory. T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
Bienvenue par ici ! emu1
Cette plume ... Je vais adorer te détester ! siffle <3 <3

Ce que tu fais de Vera va être magnifique, j'ai hâte pas pas hâte à la fois de vous suivre ! bounce bheart


Vera Whitaker aime ce message




White's not your colorand my feelings haven't changed
©️️ EXORDIUM.


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Jeu 11 Avr 2024 - 11:38


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
vera whitaker — ivory. 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig
Bienvenue parmi nous ! bheart
Excellent choix de scénario de notre Clyde national, pour un personnage tout en nuances que tu sembles déjà maitriser à la perfection ** Cette fiche est tout simplement sublime, je me suis régalée en la parcourant.
Hâte d'en lire la fin et de voir la belle Vera en jeu, je sens qu'elle va faire des étincelles dans les parages fire


Vera Whitaker aime ce message



I've been several miles and plenty more,
And I found myself face-first on the floor,
Searching for something
But never finding something,
And I don't know but I belong
I'm just trying to get myself back home.
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Jeu 11 Avr 2024 - 13:45


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
vera whitaker — ivory. 8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

vera whitaker — ivory. Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t109-alby-forsyth-takin-the https://peace-of-mind.forumactif.com/t116-alby-forsyth-gun-blast-in-the-background https://www.pinterest.fr/noemiekatinka/forsyth/ En ligne
Bienvenue ! On l'attendait tant cette Vera... (surtout Alby qui sera absolument RAVI de voir quelqu'un distraire Clyde moustachu)
Ta plume est magnifique, ça en fiche presque les jetons tellement c'est parfait ** **


Vera Whitaker aime ce message



DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Jeu 11 Avr 2024 - 17:01


Vera Whitaker
Vera Whitaker

fangs out

le clair
Age : vingt-sept ans, fille du printemps – née au milieu du mois d’avril.
Labeur : Avocate fraichement adoubée du droit d’exercer, classes menées dans la fourmilière d’un New-York aux magnats dotés de dents longues, pour finalement rentrer s'occuper des affaires du ranch familial. Derrière le dos du patriarche trop confiant, c’est à de plus sombres affaires qu’elle s’allie – prenant le risque détestable d’un jour tâcher leur nom de sang.
Coeur : De désirs interdits, elle se berce depuis les premières heures ; douée à l’art de convoiter l’inconvenant et l’inapproprié, avec en tête de file, un penchant marqué pour ses homologues féminines. Bisexualité cachée depuis toujours, puisqu’elle sait qu’elle ne se ramassera à la gueule qu’une flopée de conneries bibliques de la part de sa famille.
Berceau : Les plaines arides d’un Texas qu’elle juge souvent arriéré – mais qu’elle n’a pu résister à l’idée de retrouver, même après tant d’années. L’accent jadis coincé entre ses dents s’est effacé, comme le signe du détachement qu’elle avait toujours voulu acquérir, en s’éloignant.
vera whitaker — ivory. A6abfb58901ad781c296ade663ad04550ff73191
Pseudo : eigengrau.
Pronom : elle/she
Fc : millie brady.
Crédits : kidd / avatar

Multicompte : ronan a. (matt hitt)

Préférences rp : • 600 — 1500 mots en fonction du type de rp.
• troisième personne du singulier.
• dialogues en français.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t206-vera-whitaker-ivory https://peace-of-mind.forumactif.com/t220-vera-whitaker-rust-and-stardust https://www.pinterest.fr/eigen_grau/vera-whitaker/
Un grand merci à tout le monde pour l’accueil, vos petits mots sont adorables <3


Sierra Moore aime ce message

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Jeu 11 Avr 2024 - 18:43


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
vera whitaker — ivory. 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
Bienvenue à Clifton

On m'a dit dans le creux de l'oreille que Vera était parfaite 2444544690
Et je dois dire que je ne peux que confirmer, cette fiche a été un bonheur à lire et j'ai tellement hâte de voir Vera s'épanouir à Clifton et de vous lire j'avoue avec Clyde smug


" Pour commencer, nous te conseillons de bien compléter ton profil, ainsi qu'à ajouter les liens vers ta fiche de présentation, moodboard, suivi personnage etc. afin de faciliter les choses pour les autres joueurs.
" Tu peux ensuite créer ton casier judiciaire qui va te permettre de suivre l'évolution de ton personnage et créer des liens.
" Pour finir, nous t'invitons à te pencher sur le système de points du forum qui offre quelques petites choses qui pourront peut-être t'intéresser.

Bon jeu.




that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Ven 12 Avr 2024 - 2:58


Jayson Novak
Jayson Novak

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Jay ou Novak... Parfois, Asshole. As you wish !
Age : 44 ans, et c'est plutôt étonnant qu'il soit encore en vie et en un morceau.
Labeur : Sans emploi. En cherche un. Pas certain qu'un emploi le cherche, lui.
Coeur : Veuf depuis deux années. Son cœur est en charpie. Il ne veut plus jamais aimer, ne veut plus souffrir.
Berceau : Américain, né à New York. Il aurait préféré naître à Disneyland, mais puisqu'il a un karma de chiotte...
Pseudo : Jumpinjack
Pronom : Il
Fc : Jensen Ackles
Crédits : Avatar (C) Lux

Multicompte : Aucun

Préférences rp : La longueur n'a aucune importance, en autant qu'on me donne de quoi répondre.
- Je peux écrire de 500 à 1000+.
- J'avoue que j'ai un peu de mal à lire l'écriture en "Tu", mais je peux faire un effort.
- De préférence en rp, les textes en français. Ceci dit, les expressions et/ou dialogues en anglais, je n'ai rien contre.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t180-jayson-novak-one-bourb https://peace-of-mind.forumactif.com/t183-jayson-novak-i-hate-me-too
Bienvenue sur le forum, Vera !
Amuse-toi bien ! smile


Vera Whitaker aime ce message




Hang my head. Drown my fear, till you all just disappear. Black hole sun, won't you come, and wash away the rain? Won't you come.
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