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Lun 6 Mai 2024 - 15:47


Ronan Adair
Ronan Adair

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Rone, l'apostrophe lancée par ses anciens comparses lorsque deux syllabes leur semblait infiniment trop long.
Age : trente-trois ans, barre symbolique franchie au moment même où tout commençait à dégringoler. Face à la débacle de sa propre vie, Ronan garde une ligne de conduite : il fait le type qui ne remarque rien de particulier, contemple les choses s'affaisser au ralenti, l’effondrement qui s’accélère petit à petit. Mais il ne cède ni sur l'indifférence, ni sur l'élégance, avec la paisibilité des ratés que le monde a dégueulé.
Adresse : bicoque étroite et bric à brac du côté de Holy Hills, héritage surprise d'un paternel jamais connu.
Labeur : il est cette voix sur la radio locale, cette nappe rauque à l’accent écorché qui serpente contre les ondes à partir de vingt heures. Il est ce ton de velours, cet humour caustique glissé entre les disques qu’il enchaine, cette façon de causer de chaque artiste comme s’il avait connu toutes les anecdotes que l’histoire avait pu porter ; la vocalise anonyme, le grain sans visage derrière l’émission nocturne qu’écoutent tous les oiseaux de nuits du coin.
Coeur : hétérosexuel, n’a jamais été de ceux qui collectionnaient les cœurs ou les corps, peu habile à l’art de se farder du détachement nécessaire aux séducteurs compulsifs.
Berceau : Rues pavées d’un Edimbourg troué de collines, ruelles où coule la bière locale, noyant les gosiers brailleurs.

ronan adair — cinabre.  1zjd
Pseudo : eigengrau.
Pronom : elle/she
Fc : matt hitt.
Crédits : self / av + gif

Multicompte : vera w. (millie brady)

Préférences rp : • 600 — 1500 mots en fonction du type de rp.
• troisième personne du singulier.
• dialogues en français.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t350-ronan-adair-cinabre https://peace-of-mind.forumactif.com/t363-ronan-adair-vitrail https://www.pinterest.fr/eigen_grau/ronan-adair/
tw. abandon parental, classisme, langage vulgaire, handicap à cause d'acouphènes, sexualité, décès d'un parent.


Ronan Adair


identité

Les racines écossaises cousues au patronyme tout autant qu’à la langue, l’humidité d’un pays kaléidoscopique aux cent nuances de gris qui se devinent dans la pâleur d’un teint privé de soleil ; Ronan porte en lui l’élégance moribonde des êtres élevés au creux des collines pluvieuses de son pays, devenus tolérants face aux grisailles de coutume. Le nom qu’il porte est celui de sa mère, puisque le paternel a eu le bon goût de se barrer une fois son coup tiré : une histoire presque trop banale pour être encore racontée avec chagrin, qu’on récite avec ennui lorsque la situation l’exige. Il connait le prénom du disparu, pour les rares fois où la matriarche parvient à l’évoquer sans l'appeler fils de pute – mais il en a rapidement fait quelque chose d’abstrait. Pas du genre à admirer un connard inconnu sous prétexte qu’il aurait pu avoir la liberté d’inventer n’importe quoi à son sujet : l’herbe a beau être plus verte dans le jardin d’à côté, son père n’a jamais représenté plus qu’un terrain de caillasse – qu’un putain de chien de la casse.

âge

Trente-trois ans, barre symbolique franchie au moment même où tout commençait à dégringoler. Face à la débacle de sa propre vie, Ronan garde une ligne de conduite : il fait le type qui ne remarque rien de particulier, contemple les choses s'affaisser au ralenti, l’effondrement qui s’accélère petit à petit. Mais il ne cède ni sur l'indifférence, ni sur l'élégance, avec la paisibilité des ratés que le monde a dégueulé.

berceau

Rues pavées d’un Edimbourg troué de collines, ruelles où coule la bière locale, noyant les gosiers brailleurs. Il nait dans l’étroitesse prolétaire d’un appartement de Salamander Street, connaît les problèmes de chauffage et la moisissure qu’on découvre derrière l’armoire, les gueulantes des proprios et les voisins prêts à tout pour trouver de nouvelles raisons de faire chier. Il connait la dévotion maladroite d’une mère qui charcute son temps entre différents jobs mal payés, qui essaie de maquiller le quotidien pour le rendre moins gris, plus stable ; qui pique de la peinture dans le local technique des bureaux où elle fait des ménages pour peindre de grosses étoiles sur le plafond de sa chambre, et en recouvrir les tâches noires. Elle pique les dosettes de sucre à la machine à café aussi, et puis les stylos bille qui trainent pour l’équiper à chaque rentrée. Ronan sait tout ça. Il le sait parce que les autres darons la regardent de travers quand elle vient le chercher à l’école, lorgnent le roux artificiel de ses cheveux péniblement coiffés. Ils trouvent que ça fait vulgaire, que ça fait pute, mais lui il sait que c’est sa manière à elle de combattre le gris qui menace toujours de les grignoter. Alors il les ignore et ensemble, à deux, ils continuent maladroitement de s’aimer. D’étoiles et de sucrettes volées.

besogne

Il a l’oreille musicale, la vraie : celle qui distingue un Mi d’un Sol, de ceux qui visualisent les notes en même temps qu’ils les entendent. La musique, il a pas trainé pour en faire un métier. D’abord le groupe avec Jamie et Rory, ses acolytes depuis l’adolescence, ceux avec lesquels il a grandi : le succès aussi brutal qu’un accident de bagnole, dont on peut difficilement sortir indemne, d’une façon ou d’une autre. Pour certains c’est la grosse tête – pour lui, six ans plus tard, ça sera les acouphènes. La peur viscérale de perdre ce qu’il lui reste d’audition, d’achever les tympans qu’il a déjà bousillés ; alors Ronan arrête tout. Le cœur qui s’émiette et le vide qui le perfore – il cherche la musique partout, la collectionne et la chérit, ne parvient pas à s’en détacher. Même dans le silence. Et dans ce Clifton nouvellement trouvé, il est cette voix sur la radio locale, cette nappe rauque à l’accent écorché qui serpente contre les ondes à partir de vingt heures. Il est ce ton de velours, cet humour caustique glissé entre les disques qu’il enchaine, cette façon de causer de chaque artiste comme s’il avait connu toutes les anecdotes que l’histoire avait pu porter ; la vocalise anonyme, le grain sans visage derrière l’émission nocturne qu’écoutent tous les oiseaux de nuits du coin. Ronan n’est plus qu’une voix solitaire, perchée sur des ondes qui se perdent en grésillements : mais c’est déjà mieux que rien.

cœur

Hétérosexuel, n’a jamais été de ceux qui collectionnaient les cœurs ou les corps, peu habile à l’art de se farder du détachement nécessaire aux séducteurs compulsifs. Il avait un jour été plus enclin aux étreintes sans lendemain, à l’époque d’une vingtaine où il écumait les villes et les rencontres ; mais il a fini par saisir que la frivolité des histoires avortées le marquaient plus durablement qu’il ne parvenait à l’affirmer – et ne trouvaient d’intérêt poétique que dans les chansons éparses qu’il réussissait à en tirer. Il se plait et se complait désormais dans les solitudes marquées, dans l’effacement d’un marché romantique dont il s’est lassé d’être faussaire. Et il se dit parfois qu’il ne saurait de toute façon plus comment faire, même s’il le souhaitait ; qu’il ne pourrait distiller son affection qu’avec une terrible maladresse, écorchant la moindre preuve de tendresse entre ses doigts serrés.

le clair - volonté de bien faire qu’il se trimballe avec encombrement, débris d’un détachement qu’il n’a jamais su correctement pratiquer face au monde qui l’entoure. Ronan est de ceux qui observent celui-ci courir à sa perte et pourrir avec patience, sans résister à la tentation d’y faire quelque chose, à sa mesure ; les récits des autres le transpercent et l’écorchent lorsqu’il se risque à les écouter – raison pour laquelle il se tient souvent à bonne distance de la foule. Taiseux intermittent, il est cependant de ceux qui ont le mot juste et tranchant, l’humour caustique lorsqu’il se doit d’être écouté : car il a fait de l’ambition d’être entendu l’aspiration ultime, celle à laquelle il ne peut se dérober.

l'obscur - fierté mal placée, qui se complait dans l’effacement nouveau tout autant qu’elle le rejette ; lui qui avait un jour connu l’ivresse d’être vu ne parvient pas tout à fait à composer avec l’indifférence des autres. Un paradoxe qui l’embarrasse et duquel il ne sait parfois que faire, qui le piège dans des mouvements d’égo qu’il ne peut parfois contrôler. Animé par la volonté féroce d’exister et de faire une différence, il ne supporte que peu le fait d’être ignoré – pas plus qu’on puisse être au fait de ses échecs de vie passés.

les entailles - Peu de cicatrices ou de marques visibles, si ce n'est les quelques discrets tatouages dispersés ça et là. Les ecchymoses réelles sont invisibles – ouïe devenue imparfaite et brouillée à l'occasion de vrombissements qui assassinent chaque silence.



"He was a voice with a body as afterthought."
((atmosphère sonore))


I. Ça a commencé par gratter des cordes dans le garage de Jaime, par griffonner des paroles d’adolescents aux hormones débordantes – chansons d’amour mièvres, brodées de riffs façon Red Hot qui puaient de manque d’originalité. D’abord, c’était plutôt une façon de se sortir de la merde de leur quotidien, de s’extirper de leur statut de fils de prolos et d’avoir un truc à dire devant les filles ; tu sais que je chante dans un groupe de musique ? Une excuse pour boire des bières tièdes et jouer aux grands, aux rock stars réchauffées, un truc pour booster leurs égos de mômes et se prendre pour le prochain Cobain. L'héro en moins.
Et puis c’est devenu sérieux, petit à petit. Avec Jaime et Rory, ils ont écrit des trucs un peu moins cons, ils se sont appliqués pour plus être les pâles copies de ceux qu’ils admiraient. Ils ont alignés les noms de groupe, The Chaft, Pale beginners, Shady Tam Tam, changeant dès que l’un d’entre eux avait une nouvelle idée, ont joué dans tous les bars qui voulaient bien les laisser défoncer les tympans de leurs habitués. Ça a fini par marcher : quand ils ont sorti Pink Nights, le succès est arrivé, et Tumblr s’est mis à les plébisciter, avec leurs dégaines de britishs gringalets. C'était à l'âge d'or de la musique indé, du partage de liens Soundcloud sensés prouver qu'on ne se contentait pas d'écouter ce dont les radios nationales nous abreuvaient. Lana Del Rey avait crevé la toile avec Video Games quelques mois auparavant, ce qui avait suffi à faire fleurir les cheveux de toutes les filles aux moues boudeuses qui cherchaient désormais à l'imiter, les lycéens dessinaient le logo de The Neighbourhood sur leurs trousses à stylos pour avoir l’air cool, et sur les blogs remplis de photos de bagnoles sous des ciels étoilés, on citait les paroles de leurs chansons. Les leurs.

« These pink nights
Will always fade
Even when it feels right
With all the sparkles in their head
They might regret what they done and said
But everybody knows that kings are always forgiven. »

Pendant un moment, ils ont tutoyé les étoiles qu’ils avaient toujours rêvé de décrocher – les nanas et les tournées, les grosses scènes et les foules gueulantes. Jouer trois fois trop fort, se croire invincibles, increvables, rêver de devenir les nouveaux Joy Division ou je sais pas quelle connerie. Parce que se contenter de plus être la bande de merdeux de Salamandre Street, ça leur suffisait pas : il fallait plus, alors ils sont devenus boulimiques de reconnaissance et de visibilité, accros à l’adrénaline que la scène leur procurait, à l’attention des foules, aux oreilles qui s’écorchent des amplis trop forts, aux solos hystériques de Jaime et aux éclats de rires qui suivaient. Aux baises rapides dans les loges, aux nuits blanches entre deux concerts, à ce respect nouveau qu’ils lisaient dans les yeux des journalistes spécialisés ; pour eux qui avaient jamais connu que le mépris de classe, croyez-bien que ça les a grisés. Jusqu’à l’excès.
Cinq ans, que ça a duré.

II. Et puis y’a eu cette visite à l’hôpital : un bête contrôle pour une acouphène qui veut pas dégager. Il a l’habitude des bruits résiduels, mais cette fois ça l’emmerde, parce que même après deux semaines à se foutre au vert, il a toujours l’impression qu’un voisin a laissé le climatiseur allumé. Le silence n’existe plus, même à la nuit tombée. Il n’existe plus, remplacé par ce vrombissement incessant qui manque de le faire dérailler ; un comble, pour un type qui avait toujours pris soin de combler son existence de bruit. Le médecin est formel, Ronan doit faire un truc, sinon il devra tout arrêter. Les amplis, les scènes, les concerts : alors on lui propose des bidules à se coller dans l’oreille, des genres d’oreillettes qui amenuisent les fréquences les plus hautes pour préserver ce qui lui reste de tympan. Jaime essaie de prendre le truc à la rigolade, en lui disant qu’il peut bien être la première rock-star cyborg ; mais Ronan se frustre, il ne supporte pas d’entendre à demi lorsqu’il est sur scène, d’entendre sa voix résonner dans sa tête – et pas autour de lui, avec eux. Y’a un soir comme ça, à Liverpool, où il arrache les appareils en plein milieu du concert pour les jeter à ses pieds : et lorsque la grosse caisse de Rory lui déglingue les oreilles, il se dit qu’il ne s’est jamais senti aussi vivant.

Il comprend, qu’il ne pourra jamais se contenter de jouer autrement.

Du jour au lendemain, il décide de tout arrêter. Les deux autres lui disent qu’il est trop con, qu’il va s’habituer ; mais au fond de leurs yeux, il voit bien qu’ils comprennent, qu’ils pourront pas y faire grand chose. Que c’est la fin de tout ça, de l’ascension fulgurante et des nuits roses.
S’il voulait retrouver le silence, il a gagné : un silence assourdissant, qu’il comble dès que l’occasion lui est présentée. Les disques ne cessent plus jamais de tourner dans son appartement, comme si ça pouvait s’avérer suffisant ; la vérité, c’est qu’un rideau est tombé en travers de sa vie. L’étonnant, c’est la facilité avec laquelle tout s’est écroulé. Un fondu au noir, d’une brièveté telle que pendant des années il garderait la certitude absurde et entêtante qu’il devait être possible de revenir en arrière – que c’était que péremptoire. Mais les tests réguliers à l’hôpital meurtrissent cette idée : on ne récupère pas l’ouïe qu’on a perdu, les cellules qu’on a grillé. On s’adapte, c’est tout.

III. Il avait fallu qu’il crève pour qu’il se décide à montrer signe de vie : tu parles d’une putain d’ironie.
Ronan avait reçu la lettre d’un notaire, genre de truc impersonnel qui évoquait un vague héritage de l’autre côté de l’Atlantique, dans un trou paumé du Texas. D’abord, il avait cru à une erreur, ou une blague vaseuse ; puis il avait vu le nom dont il était question. C’était étrange, comme truc, parce qu’il l’avait toujours fait que l’entendre, souvent précédé des formes que sa mère y mettait. Ton connard de père. L’enfoiré en question avait même pas eu l’originalité de se dégoter un prénom qui méritait d’être retenu, il s’appelait Jack. Tu parles d’un pseudonyme ; à croire que dès la naissance, il avait décidé de tout foirer, d’être un putain de raté, perdu dans une foule d’inconnus. Jack. Et il avait eu le bon goût de crever en lui laissant une baraque dans une petite ville paumée appelée Clifton – Ronan avait même dû chercher sur Google pour savoir où c’était situé.
Alors c’est là-bas, que t’étais planqué.
Les paysages lui avaient paru bizarrement familiers, lorsqu’il avait regardé à quoi le coin ressemblait ; sans doute parce que les gars et lui avaient déjà joué dans les environs – pas loin de Texas City, si sa mémoire était bonne. Ce soir-là, il avait passé la nuit entière à éplucher Google View pour explorer la ville, animé par la curiosité morbide d’enfin saisir une miette de ce paternel inconnu. À chaque rue, chaque boutique, il s’était demandé si le vieux con y était déjà rentré, si les commerçants le connaissaient. Quant à la maison en question, elle avait rien de dingue – ce qui était loin de l’étonner, le contraire l’aurait d’ailleurs sans doute rendu amer.
Au matin, il a décidé d’y aller. De voir par ses propres yeux, d’assouvir la soif à peine étanchée ; car peut-être là-bas aurait-il trouvé la réponse à la question qui le tenaillait : si t’es parti comme si j’existais pas, pourquoi tu m’as tout légué ?

Et puis de toute façon, il avait des clefs à récupérer.

IV. Ronan n’est pas reparti : ça fait deux ans, maintenant. Au début, il a été dérouté par cette ville fantôme, et il s’est demandé ce qu’il pourrait bien foutre d’une maison dans les environs. Surtout qu’à Clifton, on le lorgne de traviole, on retient des rictus devant son accent tranché ; là-bas, il n’est rien de plus que l’étranger. Et on aime pas beaucoup les gens qui débarquent, dans les parages – on s’en méfie un peu, parce qu’on se demande toujours un peu ce qu’ils sont venus foutre dans un coin pareil.
La vérité, c’est que lui même pourrait pas totalement répondre à cette question. Pas motivé par une quête de réponses vis-à-vis du passé de son paternel – il a compris en quelques semaines que le vieux était pas forcément apprécié, considéré comme un loup solitaire doublé d’un raté. Pas un gars du coin, lui non plus, qui n’avait jamais trop réussi à s’intégrer à la communauté. Ronan n’a pas vraiment envie d’en savoir plus, parce qu’il sait qu’il s’en a pas besoin. Il a vidé la maison de tous ses meubles et de toutes ses babioles, a tout offert à une œuvre de charité ; au moins pourra t-il peut-être se faire apprécier des paroissiens du coin, avec un geste pareil. Mais peut-être que c’est justement ça, qu’il a aimé là-bas : être un parfait étranger, celui qu’on ne regarde pas, qu’on ne remarque qu’à peine. Parce qu’à Edimbourg, il avait fini par se sentir infiniment encombré du regard qui pesait sur lui ; la plupart des gens craignent les vieux corps, les visages abîmés et le côté pathétique des splendeurs passées. Ils craignent ceux qui se sont écrasés, ils s’en tiennent à distance comme si leur échec avait risqué de les contaminer. Quand on se retrouve du côté des ratés, une fracture nette sépare votre monde de celui des épargnés. On ne veut ni charité, ni empathie. De chaque côté des frontières, les mots n'ont plus le même sens ; et sans doute n’en avait-il pris conscience qu’au moment où il avait regouté à cet anonymat cruel et rédempteur.

V. C’était rien qu’une offre d’emploi, trouvée dans le journal à côté des mots croisés. En soi, il avait pas vraiment besoin de bosser ; il avait la chance rare d’être propriétaire des murs et du toit au dessus de son crâne, et avait suffisamment de fric de côté pour vivre correctement pendant une bonne dizaine d’années. Mais à Clifton, il fallait trouver de quoi s’occuper pour pas crever d’ennui ; et gratouiller les cordes de sa Strat n’était pas une activité qui aurait pu remplir les sept journées que ses semaines solitaires comptaient.
Ils cherchaient un type pour le créneau de nuit à la radio locale, quelqu’un qui passerait des sons pour occuper les oreilles des types qui cravachaient jusqu’à trois heures du mat ; qui s’y connaissait un peu en blues et dans les vieux bazars du siècle précédent, parce que c’était ce que le public écoutait. Ils l’ont engagé avant même de le rencontrer – faut croire qu’ils devaient vraiment galérer pour recruter quelqu’un prêt à jouer les oiseaux de nuit. Et la première fois qu’ils se sont causés, ils lui ont demandé ce qu’il avait fait avant de débarquer ici ; ça aurait pu le faire marrer, que des chroniqueurs musicaux lui posent la question, mais ça l’a juste soulagé. Alors il a prétendu qu’il jouait un peu de musique, il est resté évasif. De toute façon, c’était pas comme s’ils avaient prévu de faire les difficiles. 
Au début, on lui a demandé de fermer sa gueule, de laisser le micro éteint et de se contenter de passer ses disques – de vrais disques en physique, l’avantage de bosser pour une petite radio locale d’une ville si traditionnelle qu’elle avait jamais voulu passer au numérique. Ils avaient peur qu’avec son accent de british à la con, il fasse fuir tout l’audimat. Mais peu à peu, ils ont été obligés de se rendre compte que les rares fois où il s’autorisait à parler, il s’en sortait bien ; qu’il avait la voix pour ça, le ton qui se modulait comme il le fallait, et puis le verbe habile. Alors ils lui ont lâché la grappe, et cette cabine de radio est devenu son nouveau royaume, à Ronan ; une bulle de noctambule, où la tendre compagnie des disques grésillants se couplait à la présence invisible d’auditeurs attentifs – là, quelque part. Peu à peu, il est devenu cette voix caractéristique, ce grain rauque déroulant récits et mélodies à l’ombre de la nuit. La compagnie sans visage des travailleurs solitaires et des couche-tard, l’ami anonyme des insomniaques, et de tous ceux que le jour méprisaient. Et dans ce royaume, enfin, il pouvait toucher du doigt la possibilité d’être de nouveau écouté ; le plus beau étant que pour le faire, face au micro, il n’avait qu’à chuchoter.



pseudo. eigengrau. âge. 26 ans. personnage. inventé, inspiré par l'archétype de personnage "la voix de clifton". fc. matthew hitt. crédits. self (avatar) altheazaaya (icon)


Elisabeth Saracen, Angel Medina, Theodore Zane et Willow Sutterland aiment ce message

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Lun 6 Mai 2024 - 15:54


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
ronan adair — cinabre.  2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

ronan adair — cinabre.  Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
Pauloooooo :2598138522:

Ronan est un plus joli prénom et cela fait plaisir de te voir te dédoubler <3
Quel début de fiche, ta plume est toujours aussi belle et je ne me lasse pas de te lire.

Je vais garder cette fiche à l'oeil si le gentil Ronan veut toujours se frotter à Angel. Nous pourrons même nous trouver quelque chose avec Evangeline, puisque les mélomanes ne courent pas les rues à Clifton star

Bon courage pour la rédaction <3


Ronan Adair aime ce message



the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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Lun 6 Mai 2024 - 15:55


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
ronan adair — cinabre.  8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

ronan adair — cinabre.  Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t109-alby-forsyth-takin-the https://peace-of-mind.forumactif.com/t116-alby-forsyth-gun-blast-in-the-background https://www.pinterest.fr/noemiekatinka/forsyth/ En ligne
Rebienvenue ! bheart

Meeeh je l'aime déjà tant ce petit gars **
La partie besogne est si touchante... J'ai vraiment très très hâte de lire son histoire !
Et au plaisir de se trouver des liens eyes


Ronan Adair aime ce message



DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Lun 6 Mai 2024 - 16:08


Willow Sutterland
Willow Sutterland

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : cielo sous la langue des Pobre qui l'adorent, parce qu'elle est arrivée comme l'ange qu'on a déchu. Entre leurs lèvres, le prénom de son ex fiancé sonne comme une insulte, quand son prénom résonne tendrement.
Age : virevolte autour du quart de siècle, willow se languit de vieillir. elle veut gommer le passé, s'établir comme une femme accomplie. self made woman, ses vingt-six ans rayonnent sur son visage de poupée, dont on demande encore la carte d'identité
Adresse : midtown pour pied à terre, son appartement à quelques minutes de la station service a beau être minuscule, il lui ressemble en tout point : mélangeant le clair et l'obscur avec application.
Labeur : il lui a au moins laissé ça en disparaissant : leg de la station service pour combler son coeur blessé. Si d'autres l'auraient démolis, willow en fait son empire romain, d'essence et de cigarette, au détour de quelques blanchiments d'argent pour son second foyer.
Coeur : émois adulescent, high school sweetheart, le fiancé l'a atrophié de l'organe le plus essentiel pour s'établir loin du gang qui l'étouffait. Pablo n'avait pas l'étoffe d'un Pobre, il n'en avait que la fiancée. Willow a été abandonné, pour le mieux, verrouillant l'accès à son palpitant, préférant se noyer dans la luxure à défaut de susurrer des mots doux. Qu'ils échouent à la faire toucher les étoiles, elle n'en aura plus les membres brisés.
Berceau : enfance dorée, tout s'est effondré quand les soupçons de fraude se sont abattus sur le paternel. fuite obligée de la grande ville, willow n'a pour seul souvenir de san francisco une carte postale oubliée dans une boite de ferraille. elle ne voit que le sable du désert pour avenir, sans craindre l'ennui.
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : dove cameron
Crédits : lumos solem (avatar)

Multicompte : nell barclay, la terrible (ft. angèle)

Préférences rp : 1ère ou 3ème personne, je m'adapte à mon partenaire, nombre de lignes variable, mais toujours quelques répliques pour faire réagir. Rythme assez rapide, tant que l'inspiration me frappe. Grosse tendance à oublier de répondre en pv, pas de méchanceté, j'ai juste un problème avec les notifications, je dois les retirer dès que je reçois un message et parfois j'oublie de répondre si je n'ai pas eu le temps en lisant le message, vous pouvez me relancer je suis jamais vexée !

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t330-willow-sutterland-seri En ligne
HÉTÉROSEXUEL, n’a jamais été de ceux qui collectionnaient les cœurs ou les corps, peu habile à l’art de se farder du détachement nécessaire aux séducteurs compulsifs. Il avait un jour été plus enclin aux étreintes sans lendemain, à l’époque d’une vingtaine où il écumait les villes et les rencontres ; mais il a fini par saisir que la frivolité des histoires avortées le marquaient plus durablement qu’il ne parvenait à l’affirmer – et ne trouvaient d’intérêt poétique que dans les chansons éparses qu’il réussissait à en tirer. Il se plait et se complait désormais dans les solitudes marquées, dans l’effacement d’un marché romantique dont il s’est lassé d’être faussaire. Et il se dit parfois qu’il ne saurait de toute façon plus comment faire, même s’il le souhaitait ; qu’il ne pourrait distiller son affection qu’avec une terrible maladresse, écorchant la moindre preuve de tendresse entre ses doigts serrés.

à ton musicien poétique, à nos échecs à venir et aux doux échanges qui en découleront, il est fabuleux, tout autant que ta plume heart
rebienvenue chez toi, que dire de plus ? star


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Lun 6 Mai 2024 - 17:47


Elisabeth Saracen
Elisabeth Saracen

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : beth qu'on apostrophe, eli qu'on apprivoise.
Age : 43 ans ; certains annoncent déjà d’automne quand d’autres évoquent la fin de l’été seulement.
Adresse : si elle est sortie du trailer park, elle reste à midtown.
Labeur : wrangler au lazy pines ranch ; elle y gère aujourd’hui l’écurie. "bien mieux qu’elle ne gère sa propre vie" siffleront les mauvaises langues.
Coeur : bat.
Berceau : clifton born and raised.
ronan adair — cinabre.  2
Pseudo : moonkey.
Pronom : elle.
Fc : annabelle wallis.
Crédits : avatar : mine + code sign : awona + ic sign : kawainekoj + profgif : adastra

Préférences rp : 300-1500 mots en fonction de l'inspiration
dialogues en français
expressions anglophones

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t210-elisabeth-saracen-like https://peace-of-mind.forumactif.com/t261-elisabeth-saracen-play-the-way-you-feel-it https://www.pinterest.fr/m00nk3y/beth/
cat-shok lazy-cat
moi à lire le début de cette fiche et à finir par terre devant ta plume (oui le 2e gif est un peu détourné mais bon, je voulais que ce soit un chat, passons)
bon ça suffit là
le perso est beaucoup beaucoup trop cool, ce background, le métier, les problèmes qui s'annoncent, les pl dont il fait partie et que j'ai repérés (ils déchirent), c'est un perfect encore fire
c'est le moment de dire qu'on veut la suite omg
rebienvenue chez toi, éclate-toi bien avec ce nouveau personnage et bonne rédaction bheart


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like a heartbeat drives you mad
“thunder only happens when it's rainin'. players only love you when they're playin'."
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Lun 6 Mai 2024 - 18:18


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
ronan adair — cinabre.  7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
Et rebienvenue avec ce nouveau personnage que j'ai hâte de lire fire


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that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Lun 6 Mai 2024 - 19:13


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
ronan adair — cinabre.  01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig
Toujours un pur plaisir que de te lire. ** Merci de nous régaler avec un nouveau personnage qui me plaît déjà énormément. Totalement fan du métier choisi, j'ai hâte de le voir en jeu  luve
Je repasserai par là, pour lire la suite avec avidité. puppyeyes Bienvenue, une nouvelle fois !


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I've been several miles and plenty more,
And I found myself face-first on the floor,
Searching for something
But never finding something,
And I don't know but I belong
I'm just trying to get myself back home.
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Lun 6 Mai 2024 - 20:30


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

ronan adair — cinabre.  Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

ronan adair — cinabre.  Sv7d

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t51-clyde-sarancen#72 https://peace-of-mind.forumactif.com/t54-clyde-sarancen#78 https://www.pinterest.fr/aadastraa/clyde/
Ce début de fiche est juste splendide. T'en as pas marre de nous pondre des pépites ? bheart Ronan est si touchant .. Je sais pas ce que vous nous préparez avec Willow mais je compte bien suivre ça te très près. sweeteyes T'es ici chez toi, amuse-toi avec ce nouveau perso star


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Lun 6 Mai 2024 - 20:43


Ronan Adair
Ronan Adair

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Rone, l'apostrophe lancée par ses anciens comparses lorsque deux syllabes leur semblait infiniment trop long.
Age : trente-trois ans, barre symbolique franchie au moment même où tout commençait à dégringoler. Face à la débacle de sa propre vie, Ronan garde une ligne de conduite : il fait le type qui ne remarque rien de particulier, contemple les choses s'affaisser au ralenti, l’effondrement qui s’accélère petit à petit. Mais il ne cède ni sur l'indifférence, ni sur l'élégance, avec la paisibilité des ratés que le monde a dégueulé.
Adresse : bicoque étroite et bric à brac du côté de Holy Hills, héritage surprise d'un paternel jamais connu.
Labeur : il est cette voix sur la radio locale, cette nappe rauque à l’accent écorché qui serpente contre les ondes à partir de vingt heures. Il est ce ton de velours, cet humour caustique glissé entre les disques qu’il enchaine, cette façon de causer de chaque artiste comme s’il avait connu toutes les anecdotes que l’histoire avait pu porter ; la vocalise anonyme, le grain sans visage derrière l’émission nocturne qu’écoutent tous les oiseaux de nuits du coin.
Coeur : hétérosexuel, n’a jamais été de ceux qui collectionnaient les cœurs ou les corps, peu habile à l’art de se farder du détachement nécessaire aux séducteurs compulsifs.
Berceau : Rues pavées d’un Edimbourg troué de collines, ruelles où coule la bière locale, noyant les gosiers brailleurs.

ronan adair — cinabre.  1zjd
Pseudo : eigengrau.
Pronom : elle/she
Fc : matt hitt.
Crédits : self / av + gif

Multicompte : vera w. (millie brady)

Préférences rp : • 600 — 1500 mots en fonction du type de rp.
• troisième personne du singulier.
• dialogues en français.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t350-ronan-adair-cinabre https://peace-of-mind.forumactif.com/t363-ronan-adair-vitrail https://www.pinterest.fr/eigen_grau/ronan-adair/
Vous êtes tellement des cœurs, merci pour vos mots à tous·tes, j'suis ravie que Ronan puisse vous plaire loved


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Mar 7 Mai 2024 - 1:52


Jayson Novak
Jayson Novak

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Jay ou Novak... Parfois, Asshole. As you wish !
Age : 44 ans, et c'est plutôt étonnant qu'il soit encore en vie et en un morceau.
Labeur : Sans emploi. En cherche un. Pas certain qu'un emploi le cherche, lui.
Coeur : Veuf depuis deux années. Son cœur est en charpie. Il ne veut plus jamais aimer, ne veut plus souffrir.
Berceau : Américain, né à New York. Il aurait préféré naître à Disneyland, mais puisqu'il a un karma de chiotte...
Pseudo : Jumpinjack
Pronom : Il
Fc : Jensen Ackles
Crédits : Avatar (C) Lux

Multicompte : Aucun

Préférences rp : La longueur n'a aucune importance, en autant qu'on me donne de quoi répondre.
- Je peux écrire de 500 à 1000+.
- J'avoue que j'ai un peu de mal à lire l'écriture en "Tu", mais je peux faire un effort.
- De préférence en rp, les textes en français. Ceci dit, les expressions et/ou dialogues en anglais, je n'ai rien contre.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t180-jayson-novak-one-bourb https://peace-of-mind.forumactif.com/t183-jayson-novak-i-hate-me-too
Re-bienvenue avec ce tout nouveau personnage !

Have fun ! gangnam



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Hang my head. Drown my fear, till you all just disappear. Black hole sun, won't you come, and wash away the rain? Won't you come.
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Mar 7 Mai 2024 - 18:46


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
ronan adair — cinabre.  7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
Bienvenue à Clifton
ronan adair — cinabre.  Texas-498-x-280-gif-j08azgkp0inqkc6i

Ronan, avec son passé empreint de tragédie et de résilience, incarne l'essence même de la lutte et de la persévérance. Son récit poignant et ses cicatrices invisibles captivent l'imagination, suscitant une empathie profonde chez ceux qui l'entendent. Son aura empreinte de dignité et de détermination suscite une impatience fébrile à l'idée de le suivre dans ses pérégrinations à travers les rues de Clifton, où chaque pas semble être une victoire sur ce destin impitoyable.

✪ Se recenser : La première étape et sans doute la plus essentielle sera de te recenser pour le mois en cours grâce à ta fiche de présentation.
✪ Remplir son profil : Nous te conseillons de bien compléter ton profil et ajouter les liens menant vers ta fiche de présentation, moodboard, suivi personnage etc.
✪ Créer des liens : Tu peux ensuite créer ton casier judiciaire qui va te permettre de suivre l'évolution de ton personnage et créer des liens.
✪ Les petits plus du forum : Pour finir, nous t'invitons à te pencher sur le système de points du forum qui offre quelques petites choses qui pourront peut-être t'intéresser.

Bon jeu.


Ronan Adair aime ce message



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