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Out of control (nicola)

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Ven 31 Mai 2024 - 0:10


Austin Reid
Austin Reid

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Reid, seul diminutif à caresser les lèvres lorsque son prénom reste tapi dans l'ombre.
Age : 45 ans, les premiers frissons de novembre ont accueilli sa venue, comme une promesse de renouveau (5 novembre 1979 - scorpion ascendant balance).
Adresse : Trailer park de Midtown ; il a récemment élu domicile dans un mobil-home rustique, aux parois de bois patiné par le temps. Son toit de tôle ondulée se dresse fièrement sous le ciel texan, témoin discret des histoires et des rêves qui s'y tissent.
Labeur : Vice-président des Bloody Eagles ayant naguère servi dans les rangs militaires ; épopée gravée dans le fer de son être.
Coeur : Divorcé. Il porte en lui le poids des années écoulées ; douze saisons d'amour et de peine entrelacées avec Dakota, désormais étoile fugace dans le ciel de son passé conjugal.
Berceau : Clifton ; dans le doux murmure des eaux du lac Whitney, baigné par la lueur dorée de l'aube texane, là où les secrets de l'âme se mêlent aux reflets chatoyants de l'onde.
Out of control (nicola) A3ec92c55df2a88e149fecdd8d793a360cdcaeab

Sujets en cours : (5)


Pseudo : céline ; reveastral_
Pronom : elle.
Fc : charlie hunnam.
Crédits : mars (avatar) ; keetika (gifs signature).

Multicompte : bliss llewelyn (ft. lily-rose depp).

Préférences rp : - rédaction en français et à la troisième personne du singulier.
- entre 700 & 2000 mots par post (plus s'il m'arrive de glisser).
- dialogues en saddlebrown.
- pas fan des dialogues en anglais.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t359-austin-reid-two-graves https://peace-of-mind.forumactif.com/t402-austin-reid-road-scars-tell-the-best-stories#5395
tw. Violence physique, langage cru.




Out of control
((atmosphere))

from : Austin
at : 02:03

Je suis en route pour la clinique, j’y serai dans 30 minutes.
Prépare-toi, c’est urgent.
A-

La nuit était de jais et de murmures. Les ténèbres drapaient les rues asphaltées de Clifton d’une somptueuse étoffe de velours noir tandis que, les étoiles, éparses et lointaines, scintillaient timidement sous la pâleur de l'astre lunaire. Seul l'écran de son smartphone projetait un halo délicat sur les traits marqués de son visage. Un mélange de rage et de répulsion frappait ses os et ses nerfs dans une rythmique démente, brouillant sa vision qui sinuait entre le bitume et son message texte resté sans réponse. L’espoir de voir surgir trois points ondoyants dans le fil de discussion, - signe que la texane laissait danser ses doigts sur le clavier -, se dissipa comme une brume matinale. Nicola était connue pour sa discrétion, une qualité qui avait sûrement motivé celui qu'il considérait comme son frère à lui confier cette mission.  Celle de préserver l'essence des Bloody Eagles, pour qu'ils ne se métamorphosent pas en vestiges égarés sur le sol. Le quadragénaire rejeta la tête en arrière, aspirant une bouffée d’air dans un râle, avant d’envoyer son téléphone valser sur l'assise en cuir sombre du siège passager. Puis, d’un geste bref, fit rugir le moteur en pressant le pied sur l’accélérateur. Depuis sa libération de prison, la carapace du vice-président se trouait d’espaces à vif et le rendait vulnérable ; ce qu’il ne pouvait permettre ni désirer. Un soupir chargé d'apathie glissa de ses lèvres au moment où ses yeux plongeaient dans le rétroviseur central.

La silhouette inerte de Kurt Faulkner, étendue sur la banquette arrière, exhalait des plaintes ténues lorsque les roues de la Cadillac heurtaient les rugosités de la chaussée. Même dans cette situation, Austin devait faire appel à toute sa maîtrise pour ne pas craquer, s’écrouler et s’abattre sur lui jusqu’à ce qu’il n’en demeure qu’une bouillie informe et sanglante. Ses iris brillaient d’une rage froide, comme si toute la colère qu’il contenait depuis des années venait de s’y cristalliser. Au fond de lui gisait un recoin sombre, une enclave noire et sirupeuse que l'amant d'Harper avait bravement ranimée. Une haine pure, terrifiante et effroyable, impossible à supporter ou à contenir. Austin avait éprouvé ce besoin viscéral de lui faire du mal, de le blesser autant qu’il s’était senti trahit ; voire davantage. Le texan avait été surpris lorsqu'il avait plongé les doigts dedans pour la première fois, mais mon Dieu, quelle extase. Il avait savouré l'expiation de cette colère sourde qui ne cessait de ressurgir, encore et toujours. Cette pulsion de déchaîner sa fureur dépassait largement la simple notion de besoin ; il s’agissait d’une nécessité cruciale. Lorsque la colère le submergeait, le vice-président sentait son contrôle s'effriter, à l’instar d’un feu ardent ravageant son être intérieur et menaçant de tout détruire sur son chemin.

Ses phalanges se contractèrent autour du volant, leurs jointures blanchissant sous la pression. Cette fois encore, marteler le corps de son acolyte avait apaisé son esprit, tout comme contempler les explosions grisâtres qui labouraient le blanc de ses yeux. Le texan avait joué cette scène maintes et maintes fois dans l'enceinte glaciale et austère de -Beto Unit-, mais jamais il n'avait envisagé qu'il franchirait une telle limite, si près de faire chuter l'ultime rempart qui le séparait encore de la paix intérieure. Le son de la radio enflait, vibrant comme une succession de coups de tonnerre, tandis que son sang semblait pulser à l'unisson. Harper le maudirait d’avoir marqué la peau de son Apollon, d’avoir presque ôté la vie de Faulkner pour une simple étreinte charnelle. Mais il n'avait jamais consenti qu'un membre du club daigne s’emparer du joyau précieusement gardé entre les cuisses de sa demi-sœur ; principalement à son insu, tandis qu’il dépérissait dans l’enceinte sordide d’une cellule minuscule. « Ferme-la Kurt, sinon je te largue dans le caniveau ! » cracha-t-il en effectuant un virage sur la gauche.

D'un geste instinctif, Austin fit descendre la vitre conducteur à mi-hauteur, et la brise nocturne vint effleurer son visage. Il parcourut encore trois kilomètres avant de s'immobiliser devant la silhouette sombre de la clinique vétérinaire. Ses prunelles explorèrent les vitres du bâtiment, espérant discerner une ombre, un indice de la présence de Nicola qu'il n'avait plus vue depuis le jour de son incarcération, en vain. Le texan ferma les paupières, rejetant la tête en arrière pour offrir son visage aux rayons de la lune ronde et brillante. Il ne pouvait plus se permettre d'attendre. Un filet de sang perlait encore des lèvres de son compagnon, laissant place à toutes les interprétations. Les portes de la Cadillac se refermèrent avec un claquement distinctif, tandis que le vice-président avançait vers la clinique d'une démarche mécanique. Le corps endolori de Kurt semblait peser une tonne dans ses bras pourtant robustes.

Contre toute attente, la porte s'ouvrit dès qu'il l'atteignit, ce qui lui facilita l'accès pour déposer le corps de Faulkner sur la table d'examen. « Bonsoir Nicola. » commença-t-il, son ton empreint d'une solennité qu'il aurait aimé adoucir. « C’est le moment de prouver ta valeur. » Le bourdonnement insistant de son téléphone le fit tressaillir. Il n'avait même pas remarqué l'avoir glissé dans sa poche avant de porter le corps de Kurt contre lui. D'un geste automatique, le quadragénaire déclina l'appel de Marcus, puis replaça soigneusement son téléphone dans sa poche. Un soucis après l’autre. « J’veux pas avoir sa mort sur la conscience. Dis-moi qu’il va se remettre. » Sur le visage de la texane, l’implacabilité avait cédé la place à une autre émotion, plus rude, mais plus humaine. Derrière son prisme cristallin, elle retrouvait l’audace de l’adolescente effrontée qu’il avait croisée trente ans plus tôt. Austin garda le silence quelques secondes, sans cesser de lui faire face. « Arrête de me fixer comme ça. S’il te plaît. »

avec @Nicola Atkins


Clyde Saracen et Nicola Atkins aiment ce message



but you awaken with dread, pounding nails in your head, but i’ve read this one where come undone, i’ve chose this cyclone with you. sometimes I wonder if you’re gonna screw this up with me. everyone we know understands why it’s meant to be. ‘cause we’re crazy. you left your typewriter at the apartment, straight from the tortured poets department.
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Sam 15 Juin 2024 - 18:11


Nicola Atkins
Nicola Atkins

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : La jeunesse sur le déclin, quelques aspérités pour souligner le temps qui file entre ses doigts. Quarante-quatre ans, née le 28 avril 1980.
Adresse : un mobil home sordide, à Midtown.
Labeur : Côté pile, le présentable. Vétérinaire à l’instinct efficace, qui voit défiler sous ses mains habiles toute l’arche de Noé. Côté face, l’immoral. La guérisseuse aux abois, à l’appât du gain évident, aux méthodes expéditives et au tact inexistant. Au service des Bloody Eagles depuis que les dettes se sont accumulées, elle prend le pognon et soigne les plaies sans rechigner.
Coeur : Mariée. L’époux fantôme, aux abonnés absents, barré très loin, planqué dans les bras d'une maitresse à la moitié de son âge. L’humiliation d’un divorce impossible, d’un nom qu’elle ne cédera qu’à ses propres conditions. L’ultime coup d’éclat d’un orgueil piqué à vif.
Berceau : Clifton, enfant du pays, jamais partie.
Pseudo : tiamat
Pronom : elle
Fc : laetitia casta
Crédits : mars

Préférences rp : +/- 1000 mots en RP à la troisième personne. Pas gênée par les dialogues en anglais, je m'adapte au joueur en face. Mes paroles sont colorées en #cc6666.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t343-nicola-atkins-dust-in-
tw. sang




Un premier sourire et ses joues deviennent flammes. Un second, et son palpitant s’élance dans une folle cavalcade. Drapée dans une robe fourreau, elle fend la foule. Bar moins sordide qu’à l'accoutumée, compagnie élégante, loin des rustres qui peuplent d’ordinaire son champ de vision. Loin d’être critique à l’égard de ses amis, Nicola apprécie pourtant le changement. Plus encore, le désir qu’elle voit naître dans les yeux d’inconnus, qui ravive doucement son ego fragile. Aucune relation ne sortira d’ici. Aucun homme ne viendra flatter ses courbes dans l’intimité d’un lit. Elle ne cherche qu’à se prouver qu’elle peut encore séduire, que ce qui reste de sa jeunesse n’a pas totalement fané. Quatre ans d’une quasi-solitude, à n’accorder sa confiance à personne, à jouir des malheurs amoureux des autres en secret. Jalouse du bonheur conjugal, ce soir, elle capte un peu de ce qu’elle désire tant. Non pas quelqu’un avec qui vivre au quotidien, mais l’illusion que la quadragénaire vaut mieux que quelques dettes et un mariage raté. Ce soir, c’est l’égoïsme qui s’exprime. Lui, juché sur ses talons, qui déambule avec fierté.

Une sonnerie de téléphone, pour l’enfermer dans sa cage à nouveau. Le devoir l’appelle. Le sourire sur ses lèvres s’estompe un peu. En face, on l’interroge. Jolie poupée n’a pas le droit de faire grise mine, pas en ces lieux, pas en si bonne compagnie. Elle invente une excuse, déjà partie, les talons claquent vers l’extérieur. On la suit, pour la dissuader de disparaître, on supplie pour un numéro, un nouveau verre, une nouvelle chance. Cendrillon a passé l’heure et passé l’âge, elle décline, pudiquement. Elle a eu ce qu’elle attendait de cette soirée. Son prétendant congédié, elle quitte les lieux, l’œil attentif. Droite, gauche, elle s’assure de ne pas être suivie. Non pas qu’en cette heure tardive, elle craigne les rencontres hasardeuses. C’est l’embarras qui fait des siennes. Elle navigue dans les rues sombres, seul le bruit de ses pas pour raisonner dans les ténèbres. La nuit est fraîche, les étoiles noyées dans la lumière blafarde des lampadaires. Elle traverse le pâté de maison comme un fantôme, fend l’air d’un pas rapide. Le club n’est plus en vue quand l’ombre de sa voiture se dessine. Son vieux tacot fait tache avec sa tenue apprêtée. Il est là, l’embarras. Toucher du doigt un autre monde pour redevenir celle qui n’est rien.

La radio beugle une musique qu’elle écoute à peine. Ses pensées sont ailleurs, déjà rendues à la clinique. Le message est lapidaire, presque énigmatique. Comme souvent, elle sait ce qu’on attend d’elle sans savoir ce qui l’attend. Pas de question dont elle ne souhaite pas les réponses. Quelques kilomètres plus loin, la clinique se dresse au milieu des ombres. Elle se gare à la hâte, rentre par une porte secondaire. Par habitude, elle navigue jusqu’à son vestiaire sans prendre le temps d’allumer la lumière. Là, elle enfile sa blouse et troque ses talons contre une paire de crocs. Par la fenêtre, les phares jaunis d’une vieille américaine viennent dessiner des ombres chinoises sur le mur. D’un soupir, elle s’active, nouant sa longue tignasse dans un chignon fait à la hâte.

À peine le temps d’allumer la lumière, ou d’ouvrir la porte. La grande carcasse d’Austin est suivie d’une autre, ramassée sur elle-même. Un amas de chair, de sang et de larmes. “Kurt ? ”Il n'acquiesce pas, mais sert faiblement la main qu’elle glisse dans la sienne. Se libérant de sa fragile emprise, elle saisit une lampe de poche et ouvre ses paupières pour vérifier ses pupilles. “Pas de trauma, c’est déjà ça.” Elle dit ça à elle-même davantage qu’à Austin, dont elle a oublié la présence jusqu’à ce qu’il se rappelle à elle. Quoi ? Déjà affairée à nettoyer les plaies à l’aide d’une gaze et de désinfectant, elle relève la tête, toujours occupée par sa besogne. Son regard, en revanche, se plante sur celui d’Austin. L’air est grave, sévère. Et n’acceptera ni mensonge, ni réponse évasive. Elle n’est pas là pour juger - quand bien même sa proximité avec les membres du club lui fait parfois oublier ce détail - mais pour soigner les maux qui les affligent. “Quelle conscience ? T’es en train de dire que c’est ton œuvre, ça ?” Un coup de tête vers Kurt, pour illustrer ses propos. Après plusieurs années de cabane, elle avait espéré des retrouvailles plus chaleureuses. Autour d’un verre, pourquoi pas. Pas un mot, pas une visite. Rien, sinon ce soir. Un homme aux portes de la mort et son bourreau, son frère, à supplier pour une vie qu’il a lui-même mise à mal. Nicola n’a pas à s’émouvoir. Pas le temps. Elle le fixe un instant, incertaine de reconnaître l’homme face à elle. Bien sûr que ni lui ni les autres ne sont des anges. Le sang sur leurs mains, qu’elle a plus d’une fois essuyé, ne laisse aucun doute là-dessus. Mais Austin… d’entre tous, à peine libre, déjà là. Un frère passé à tabac, et il s’étonne qu’elle l’observe, incrédule. “C’est pas toi, la priorité du moment. Tu veux qu’il vive ? Va chercher un sédatif. Premier placard du haut sur ta droite.” Sous ses doigts, Kurt commence à trembler. Elle examine les plaies et entreprend de découper la chemise du blessé. Sur sa poitrine, elle laisse courir un stéthoscope, à l’écoute de son souffle saccadé. “Et ce sédatif, ça vient ? ” La patience s’effrite à mesure que le patient s’enfonce dans le mal. Et pour la première fois, malgré les balles, les coups et tout ce qu’elle a connu depuis son arrivée auprès des aigles, une question s’invite dans un coin de sa tête : et si, celui-ci, elle ne peut déjà plus rien faire pour lui ?

avec @Austin Reid


Clyde Saracen, Evangeline Bird et Austin Reid aiment ce message

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