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bad blood - austin & boyd

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Dim 16 Juin 2024 - 1:07


Jackson Graves
Jackson Graves

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Jax, la plupart du temps. Graves ou Sergent quand il est au boulot. Dans une autre vie et un uniforme kaki, on lui donnait du Caporal. Les civils se contentent de monsieur ou flic de mes deux.
Age : Quelques années de plus qu'il n'y paraît, gueule figée dans le temps. 47 ans et l'expérience en bagages, lourde sur ses épaules. Deux vies déjà remplies, il attend le coup de feu qui lancera la troisième.
Adresse : Une baraque qui ne paye pas de mine, à White Oak. Il l'a achetée avec les meubles et l'électroménager, n'a jamais pris la peine de vraiment la décorer. Il n'y a que son garage qui abrite les cartons d'une vie passée, un sac dans lequel frapper et quelques altères pour se maintenir en forme.
Labeur : Fils de pute. Enfoiré. Poulet. Flic et les civils ne manquent pas de surnoms plus imagés. Presque vingt ans de boutique, à user l'uniforme et les sièges de voiture de patrouille. Son ancienne hiérarchie le poussait à devenir inspecteur - plutôt crever que de devenir un planqué. Constamment en patrouille, horaires à rallonge, et il est le connard qui vous fout des PV ou le héros qui débarque sur les lieux sirènes hurlantes.
Coeur : Pas le temps. Pas l'envie, non plus. Les relations sérieuses demandent des efforts, de l'implication et de l'honnêteté. Trois points pour lesquels Jackson ne se sent pas prêt et il préfère pioncer dans sa voiture de patrouille que de rentrer retrouver une femme qui lui reprochera de ne jamais être à la maison. Célibataire depuis son divorce et c'est mieux ainsi. Vieux garçon, bien qu'il fréquente une certaine Chrissy depuis quelques semaines. Chacun chez soi et la demoiselle commence à penser que c'est du sérieux - mauvaise idée.
Berceau : Fils du soleil, bercé par le soleil de Californie et les vagues de l'océan Pacifique. San José l'a vu naître et a accueilli ses premiers pas et ses premières chutes. Les autres égratignures ont disséminé des lambeaux de son âme dans tous les endroits qui ont compté : le camp de Marines d'El Toro, près de San Diego, ou la province d'Al-Anbar en Iraq.
bad blood - austin & boyd Xkb0

dream team

Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : eric winter
Crédits : adastra

Multicompte : le méchant Angel et la douce Evangeline

Préférences rp : Troisième personne
✺ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t460-jackson-there-s-no-mor https://peace-of-mind.forumactif.com/t472-jackson-graves-with-you-i-serve-with-you-i-fall-down https://www.pinterest.fr/irenesmilau/jackson/
tw. catastrophe naturelle. tornade. mention de meurtre. langage grossier.



bad blood
- atmosphere -


« Suivez le stylo des yeux. » La blouse blanche agite le crayon en question juste sous le nez de son patient, qui émet un grognement peu coopératif. « Ce serait plus simple si vous ne m’aveugliez pas en même temps. » La lumière en plein dans la pupille est agressive et ne fait qu’ajouter à la migraine que Jackson se traîne depuis plus d’une heure. Il est inutile de prendre de l’aspirine et, pour une fois, ce ne sont pas ses insomnies ou sa consommation de café qui en sont la cause. « J’écarte les risques de commotion. Il va falloir recoudre. » Non, sans blague ? Pourquoi pense-t-il qu’un flic se déplace en pleine tempête, ce gros malin ? Graves ravale son sarcasme dans un soupir. Il y a plus important que lui, sur ces lits d’hôpital, mais on lui promet un infirmier dans les meilleurs délais. Il faut dire que cette branche ne l’a pas raté. Lancée à pleine vitesse, perchée d’un bon mètre quatre-vingt, elle lui a éclaté l’arcade et l’a envoyé au tapis en un battement de cil. Jax peut s’estimer heureux d’avoir toujours ses deux yeux et une arcade éclatée. Ce n’est pas la première fois qu’il se fait recoudre et, même si la quantité de sang peut paraître impressionnante, la plaie n’est que superficielle. La compresse imbibée est bazardée au fond d’une poubelle et il s’empare de la gaze propre, déjà perché sur ses jambes. Trois minutes qu’il patiente et ses limites sont dépassées depuis trente secondes. L’immobilité scie ses nerfs, son inutilité l’angoisse. Il devrait déjà être dehors, sur le terrain, dans le vent et la tempête, plutôt qu’au chaud et au sec. A moins que…

Bingo. Jour de chance, éclaircie au milieu du ciel noir charbon. Jackson n’est pas croyant mais le ciel a répondu à quelques prières en envoyant au tapis le numéro deux des Bloody Eagles. Vautré sur un lit inconfortable, dans un des boxes des urgences, Austin Reid ne paraît pas au meilleur de sa forme. Les situations de crise mettent en pause les affaires courantes mais, coincé pour coincé, Jackson ne tient pas à laisser passer sa chance. L’absence languissante de Kale au sommet de la pyramide propulse Reid sur le trône et dans le radar d’un flic revanchard; de ces clébards affamés qui ne lâchent pas leur os. Ces connards de motards protègent leur hiérarchie comme des mères poules et ce n’est pas demain la veille que Jackson aura à nouveau la chance de l’attraper seul, sans risquer une dérouillée à un contre dix. « Graves pour le central, vous me recevez ? » qu’il demande à sa radio et il contourne soigneusement sa cible, amateur de l’effet de surprise. La réponse grésille après une poignée de secondes et il n’y a plus qu’à espérer qu’un certain inspecteur ait eu la présence d’esprit de s’armer d’une radio, quand les téléphones sont en rade. « Il me faut Doherty à l’hôpital, entrée des urgences. Dites-lui que j’ai Reid, sans escorte. Et qu’il se bouge. »

*
*         *

La route ne doit pas être simple et les abords de l’hôpital ne sont qu’un énorme embouteillage d’ambulances et de civils en quête d’un abri. Jackson l’envisage et le comprend, mais ne le cautionne pas. Un pansement ridicule empêche les écoulements carmins de supprimer la vision de son oeil droit et il a figure humaine, si on en oublie son uniforme taché de boue et d’hémoglobine. Il ferait un tabac un 31 octobre. « Encore Graves. Vous avez des nouvelles de Doherty ? » crache-t-il dans sa radio, lassé de faire le pied de grue devant les portes de l’hôpital. Cet idiot serait capable de s’être foutu dans un platane, à moins qu’il ne roucoule avec Alston. Aussi divertissante cette idylle soit-elle, Jax n’a pas le coeur à suivre les nouvelles aventures de cette telenovela aujourd’hui. Une chance pour lui, Boyd n’est ni mort, ni avec une femme qui n’est pas la sienne, puisqu’il traîne sa carcasse détrempée dans le couloir aseptisé. « Laissez tomber, il est là. » La radio est replacée sur sa hanche, fixée à une ceinture garnie d’équipement. La politesse voudrait que les deux hommes se serrent la main, mais l’heure n’est pas aux bisouillages, et Jackson se contente d’un hochement de tête. « Rien de cassé ? » Visiblement non. « Et Alston ? » Il doit bien être au courant, Boyd. Jax entend, à défaut d’écouter la réponse, et lui emboîte le pas, pour le guider dans le couloir. « J’ai discuté avec une infirmière : ce connard ne va pas crever ce soir. » Malheureusement. Mère Nature n’est pas disposée à leur rendre ce service et même si l’idée de balancer Reid par la fenêtre est tentante, la police fait encore preuve d’une droiture morale écoeurante. « Mais il est en état de parler et j’ai fait un petit tour dans l’étage, je n’ai reconnu personne. Donc on devrait être tranquille. » L’état des lieux de la situation meuble la trentaine de mètres qui les séparent de la salle des urgences et, d’un coup d’oeil, Jackson s’assure une dernière fois de ne pas apercevoir la frimousse blonde de Daisy. Elle serait capable de prendre la défense de cet enfoiré, toujours prompte à tendre la main au premier estropié venu, et Graves n’aurait pas le coeur de lui expliquer pourquoi un homme comme Reid ne mérite rien de plus qu’une balle entre les deux yeux. Un rideau offre une ébauche d’intimité et le sergent le tire, d’un coup sec. « Reid. » Un nom aboyé, comme on appelle un chien pour attirer son attention. Le voilage est refermé dans le dos des deux flics, et Jax repose les paumes sur sa ceinture - il doit s’occuper les mains, à défaut de l’étrangler. « T’es pas facile à trouver, depuis que t’es sorti de taule. » Derrière les barreaux, quand l’un de ces clébards a descendu Crystal et si son alibi est parfait, Graves tient chaque blouson de cuir responsable, autant que le fils de pute qui a pressé la détente.


avec @austin reid & @boyd doherty


Austin Reid, Hailey Alston et Boyd Doherty aiment ce message

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Dim 23 Juin 2024 - 19:05


Boyd Doherty
Boyd Doherty

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Dans la vie de tous les jours, au job, c'est Doherty. Inspecteur Doherty quand ce ne sont pas ses collègues. Et son seul prénom quand l'insigne est posée dans un coin.
Age : Plein milieu de la trentaine, légère bascule vers la quarantaine à la veille de l'Hiver.
Adresse : Il loue un appartement en plein centre-ville.
Labeur : Inspecteur de police.
Coeur : Fiancé à Emma depuis quelques mois. Mais le temps est à l'orage et il ne faudrait pas qu'une éclaircie vienne d'ailleurs.
Berceau : Portland, OREGON.
DREAM TEAM

bad blood - austin & boyd Xkb0

Pseudo : Revenge.
Pronom : elle
Fc : Aaron Taylor Johnson
Crédits : adastra

Multicompte : Jean

Préférences rp : * rp à la 3e personne du singulier
* 600-1500 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t462-boyd-fire-walk-with-me https://pin.it/5vgFFqQX2
tw. catastrophe naturelle. mention de meurtre. vulgarités. mention de racisme.



bad blood
- atmosphere -


Par chance, les portières du pick-up tamponné dans tous les sens arrivent encore à s’ouvrir après quelques coups de pieds bien sentis. Le type appuyé contre le plateau du véhicule continue de geindre, la douleur provoquée par la blessure à sa jambe ne faisant que s’intensifier. La fracture ouverte est vilaine, du sang s’écoule suffisamment pour faire craindre à l’inspecteur qu’ils ne sont pas très loin de la catastrophe. Boyd l'agrippe par le bras, l’aidant à prendre appui sur lui, avant de le laisser s’installer sur la banquette arrière recouverte de débris de verre. Il ne pourra pas lui proposer mieux et l’idée est de lui faire profiter de son trajet vers l’hôpital pour qu’il puisse être pris en charge dans les meilleurs délais.
Il lui faut de multiples tentatives pour ouvrir la portière côté conducteur avant qu’elle ne cède, pour ne plus vouloir totalement se refermer une fois qu’il démarre; les clés étaient bien restées sur le contact, signe que le véhicule a été abandonné dans l'urgence de trouver un abri. “Tiens bon, mon pote.

Il vient de quitter Hailey, après avoir passé du temps au milieu des débris, et surtout, après avoir essuyé les deux tornades avec elle. Deux foutues tornades et ils sont entiers, un brin miraculés, même si demain il n’arrivera probablement plus à arquer. Et d’après le dernier message reçu par le Central, quelques minutes avant de la laisser gérer sur place, Graves semble être suffisamment en forme pour saisir une occasion à ne pas louper. Un foutu biker semble s’être trouvé une place de choix à l’hôpital et évidemment, le flic n’a pas raté  l’information. “Faut que tu te bouges, Doherty.” La phrase lancée par le Central est sûrement la retranscription quasi exacte des paroles de celui qui a l’uniforme impeccable chaque matin au commissariat.

Le trajet est insupportable, les râles de douleur ponctuent le chemin et bien content que le pick-up soit dans un état pitoyable, Boyd ne se prive pas pour poursuivre l’oeuvre et pousser les débris qui entravent sa route, grâce au pare-buffle qui joue encore son rôle. Seul un feu, qui fonctionne encore, éclaire partiellement la route qui s’étire devant lui. Le peu qu’il arrive à discerner dresse un portrait tragique de la ville, la rendant méconnaissable. Il déglutit péniblement en apercevant des silhouettes qui remuent des décombres, qui font ce qu’il faisait il y a encore quelques minutes, à la recherche de survivants et de blessés.

Le temps s’étire et enfin, l’hôpital est en vue, le bâtiment se dessine sous les lumières des gyrophares bleus et rouges; un brouhaha de voix qui s’entremêlent lui parvient aux oreilles. Boyd choisit de laisser le pick-up sur le côté, afin qu’il ne gêne aucun aller-retour des secours. “Toi tu restes là, je vais leur dire de venir te chercher.”. Il s’extirpe du véhicule, trempé jusqu’aux os, des coupures plein les mains et sans doute quelques débris de verre bien planqués sous la peau. En se dirigeant vers l’entrée, il intercepte du personnel de l’hôpital et leur indique que dans la carcasse qu’il pointe du doigt, se trouve un blessé qui aura rapidement besoin de soins. Lui, il a un autre programme qui l’attend maintenant. La fatigue et les émotions accumulées pèsent le poids d’un âne mort sur ses épaules tandis qu’il passe l’entrée dont les portes automatiques gisent en petits morceaux au sol. Ses yeux se mettent à chercher des visages familiers : Suzie, par pur réflexe, puis Jax, puisque c’est lui qui l’a fait venir ici. Il le repère rapidement, et va dans sa direction, ne répondant que par une moue qui signifie la négation, accompagnée d’un haussement d’épaules. A la mention de Hailey, il fait un peu plus d’efforts pour fournir une réponse. “Voight va bien. Elle est en un seul morceau.” Et en son for intérieur, c’est une satisfaction plus grande que ce qu’il laisse paraître face à Graves. Il enchaîne, puisque les messages lancés par le central annonçaient une certaine urgence. “Bon, raconte.” Il suit sa cadence dans les couloirs, écoute les informations données quant à l’état de santé de la cible. Boyd a la sensation de se trouver dans une ruche avec les équipes médicales qui hurlent des consignes, les patients qui s’agacent, souffrent, et le ballet des déplacements de personnes, de matériels… Il l’a repéré et ils se dirigent droit sur lui, duo qui s’étripe dans les bureaux, mais qui fait le taff une fois sur le terrain.

Reid est sur son brancard de fortune, parqué au milieu des autres blessés, aucun de ses copains dans les parages, totalement isolé. L’inspecteur comprend que la tentation de l’intercepter était bien trop tentante pour celui qui a vu ses dents pousser un peu plus en apercevant le faciès du Vice-Président des Aigles. C’est bien parce qu’il connait la teneur du dossier, auquel sont mêlés Reid et ses petits copains, affaire laissée entre les mains de cet incapable de Garcia, qu’il n’a pas répondu par la négative à l’appel du central. L’histoire est beaucoup trop sensible pour Graves, le contexte actuel plus que compliqué, et la tension palpable. Un drap est tiré, le mur jouxtant le lit de fortune délimitant l’autre côté, le voilà à leur merci. Auscultant la silhouette de l’ex-taulard avec le bras en écharpe plaqué contre le torse, une moue tressaille aux lèvres de Doherty. “Qu’est-ce qui t’arrive, Reid ? Tu sors de taule en bon état, un coup de vent à Clifton et te voilà dans un brancard. Paraît qu’aller faire un tour en cabane, ça change les bonhommes. Je pensais pas que ça se vérifiait aussi bien.” Il se déplace, contourne son collègue, et attrape la veste en cuir du motard posé au pied du brancard; il la déplie, et observe le patch cousu indiquant vice président, à gauche, côté coeur. Le détail lui arrache un sourire en coin un brin moqueur. “Puisqu’on a le Vice-Président pour nous tenir compagnie… Et comme t’as pas grand chose de mieux à faire, on va discuter de deux-trois bricoles. Trois fois rien.” Appuyant une épaule contre le mur couleur papier toilette, son attention se tourne sur un bout de verre planté dans le creux de sa paume; il commence à agacer les chairs. “Je croyais que votre truc c’était de tabasser des types basanés, de vous en prendre à des gars qui correspondent pas à vos idéaux. Pas les femmes. Pas les mères de famille.” La mâchoire se serre. Il connait Daisy maintenant, elle a déjà fait quelques allers-retours au commissariat. Et c'est de sa mère qu'il parle. Il plante son regard dans les iris dont il partage la couleur, et c’est bien là leur seul point commun. “Alors, VP, qu’est-ce qu’ils fabriquaient tes merdeux en cuir pendant que tu passais du bon temps à l’ombre ?” Sans jeter un coup d'oeil à Graves, il devine son expression. On va pas y passer le reste de la nuit.


avec @austin reid & @jackson graves


Austin Reid, Hailey Alston et Jackson Graves aiment ce message

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