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queen of the highway (( janis ))

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Mar 13 Aoû 2024 - 11:19


Janis Durden
Janis Durden

T U M B L E W E E D SOUL

le clair
Age : la quarantaine fleurissante dans les premières ridules au coin des yeux, étouffées sous une épaisse couche d'eye-liner pour faire mentir le temps qui passe et les regrets d'une vie à la fois trop vide et trop chargée, marquée par l'incertitude et l'absence d'accomplissements. la quarantaine à l'aube, dans les premiers rayons du reste de sa vie.
Adresse : quatre murs qu'on aura peint en rose pour effacer les taches du papier peint et une toiture mal isolée qu'il faut bâcher quand il pleut. ce n'est pas grand-chose, son petit taudis couvert de gribouillis comme s'il manquait de papier, mais c'est un foyer, un refuge dont on possède seuls les clefs : le premier depuis des années. un foyer plus sûr que la vielle camaro ss garée devant le perron délabré d'une vielle bicoque laissé dix-sept ans à l'abandon. Un refuge encore hanté par les fantômes du passé, le berceau de l'enfance, retour à la case départ.
Labeur : cli-clac des ciseaux dans les bandes de gaze blanches qui sentent le sang et le désinfectant, bipbip réguliers des moniteurs patients, plic-ploc du goutte-à-goutte des perfusions qui suivent la danse de la trotteuse sur le cadran accroché au mur aseptisé d'une salle d'urgence improvisé dans un local pourri. depuis son retour en ville, Janis a repris le poste du doc de Bloody Eagles, raccommoder le corps des autres pour oublier son cœur meurtri, le syndrome du sauveur trouve son utilité dans les instants suspendus entre vie et décès.
Coeur : le Grand Amour en étendard, le rêve criant de naïveté, mais l'affiche perds ses couleurs, usées comme les lèvres peintes en rouge d'une femme qui en a trop vu, trop connus, et tellement peu gardé. la princesse en haillons perd son chausson à répétition, dans l'éternelle attente d'un prince qui semble avoir oublié le rendez-vous. la rêveuse au cœur d'artichaut compte les secondes, les jours et les saisons pour oublier l'absence d'anneau sur son doigt menu, la main disposée patiemment sur le pas de sa porte, à la portée du premier venu.
Berceau : Clifton et sa poussière rouge qui s'incruste dans toutes les fissures, ses odeurs de gasoil et de fumier sous le soleil écrasant de l'ouest texans. Midtown, une petite maison de briques et de bois dont les murs ne sont pas droits, berceau d'une enfance chérie, dont on aura jeté la clef après y avoir emprisonné un à un les fantômes du passé, étouffés derrière dix-sept longues et silencieuses années d'absence.
TAKE A WALK ON THE WILD SIDE

queen of the highway (( janis )) Tumblr_oi5psiLazX1r2aobgo3_500

i'm tired of feeling like I'm fucking crazy
i'm tired of driving 'til I see stars in my eyes
all i've got to keep myself sane, baby
so i just ride, i just ride


queen of the highway (( janis )) 1e6eef6e4a71b66646ed3af209786fe5
Pseudo : RASCAL
Pronom : elle
Fc : astrid berges frisbey
Crédits : (avatar) kidd ; (gif) self

Multicompte : Grayson Loving, le trou du cul des rodéos.

Préférences rp : je viens juste de me remettre au rp, alors soyez indulgents (a)
je tourne généralement autour des 800 à 2000 mots (c'est une échelle télescopique) mais ça peut varier d'une réponse à l'autre selon l'inspiration et les besoins de l'action en cours. j'écris à la 1ère et/ou 3eme personne. je peux faire mes dialogues en français ou en anglais selon les préférences et possibilités de mes partenaires rp. & j'écris mes dialogues en LightCoral.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t967-queen-of-the-highway-j https://peace-of-mind.forumactif.com/t1010-janis-second-hand-cinderella https://www.pinterest.fr/bootleg_rascal_rpg/janis-pom/ https://open.spotify.com/playlist/1exR3jKpS7G1tm4Qjekdf1?si=0f2966345124480f
tw. deuil, meurtre, suicide ; dépression, relations toxiques, ruptures amoureuse, traumatismes passés ; usage de substance : cannabis et opium (joints), description sanglantes ; pauvreté/ sans-abrisme ; violence domestique ; conséquence de crime : incarcération à perpétuité ; prostitution.



janis durden
moodboard ♦ playlist

what you see is what you get, my friend
'cause that girl right there won't change
she's a daughter of an outlaw
daddy's blood runs through her veins.


☼   ☼   ☼

identité
Janis choix maternel, héritage offert depuis la couverture d'un vieux disque sur lequel sourit une femme vibrante d'émotions qui s'est saoulée à mort avant d'avoir trente ans, prénom-indice, rayonnant d'amours tristes comme une malédiction. Durden la marque du père, le héros sombre au bras gonflés couturé de cicatrices sous le cuir aux couleurs locales qui prend la poussière sur la photo pliée dans le portefeuille. Le père absent sans l'être depuis dix-sept ans, loin du regard aimant d'une gamine réduite au silence par la femme qu'elle est devenue en grandissant. Elle a toujours gardé le nom, Janis, le nom du traître héros tant adulé qu'elle refuse de voir moisir au parloir, entre les murs de sa perpétuité.

âge
treize mars 1984, l'éclosion d'une petite fille sous l'œil omniprésent de George Orwell et ses foutues prédictions ; gamine incrédule devient femme-enfant faute d'en avoir eu, des gosses. la quarantaine fleurissante dans les premières ridules au coin des yeux, étouffées sous une épaisse couche d'eye-liner pour faire mentir le temps qui passe et les regrets d'une vie à la fois trop vide et trop chargée, marquée par l'incertitude et l'absence d'accomplissements. la quarantaine à l'aube, dans les premiers rayons du reste de sa vie comme un poisson dans l'eau.

berceau
Clifton et sa poussière rouge qui s'incruste dans toutes les fissures, ses odeurs de gasoil et de fumier sous le soleil écrasant de l'ouest texans. Midtown, une petite maison de briques et de bois dont les murs ne sont pas droits, berceau d'une enfance chérie, dont on aura jeté la clef après y avoir emprisonné un à un les souvenirs d'un passé trop douloureux à supporter, étouffés derrière dix-sept longues et silencieuses années d'absence.

Clifton toujours, rattrapée la queue entre les jambes, quand le besoin de sécurité dévore le vœu de liberté : un mobile-home un peu délabré dans le trailer park de midtown. quatre murs de bois compressé qu'on aura peint en rose pour effacer les taches du papier peint et un toit de tôle mal isolé veillant d'un œil mal avisé sur les trois pièces minuscules d'un mobile-home qu'il faut bâcher quand il pleut. ce n'est pas grand-chose, son petit taudis couvert de gribouillis comme s'il manquait de papier, mais c'est un foyer, un refuge dont on possède seul les clefs : le premier depuis des années. un foyer plus sûr que la vielle camaro ss garée devant le perron qu'il va falloir repeindre, un refuge à elle, vide d'histoires et de souvenirs, loin des fantômes d'une pauvre bicoque, berceau de l'enfance, trois blocs plus loin.

besogne
clic-clac des ciseaux dans les bandes de gaze blanches qui sentent le sang et le désinfectant, bipbip réguliers du moniteur-patient, plic-ploc du goutte-à-goutte des perfusions qui suivent la danse de la trotteuse sur le cadran accroché au mur aseptisé d'une salle d'urgence improvisé dans un local pourri. depuis son retour en ville, Janis a repris le poste du doc de Bloody Eagles ; raccommoder le corps des autres pour oublier son cœur à elle couvert de cicatrices, celles qu'on aura laissé pourrir, dévorées par la gangrène. celles qu'on aura laissé blanchir aussi, usées par le temps qui passe sur l'été déclinant d'une vie, succédant à son printemps dépensé dans les services d'urgence d'innombrables couloirs d'hôpitaux sans âme, là où les cris prennent la couleur du silence, quand le syndrome du sauveur trouve son utilité dans les instants frénétiques suspendus entre vie et décès.

cœur
le Grand Amour en étendard, le rêve criant de naïveté, mais l'affiche perds ses couleurs, usées comme les lèvres peintes en rouge d'une femme qui en a trop vu, trop connus, et tellement peu gardé. la princesse en haillons perd son chausson à répétition, dans l'éternelle attente d'un prince qui semble avoir oublié le rendez-vous. la rêveuse au cœur d'artichaut compte les secondes, les jours et les saisons pour oublier l'absence d'anneau sur son doigt menu, la main disposée patiemment sur le pas de sa porte, à la portée du premier venu. le cœur à l'amer qui borde les paupières de son voile d'argent sitôt les rideaux tirés, le cœur en bandoulière offert sans concession au premier joli garçon capable d'une miette d'attention, le cœur usé, ouvert, rapiécé, ballotté par les hommes qui leur ont succédé. le cœur impertinent qui bat toujours, désespérément.

le clair
Soigner, recoudre, réparer les corps, les épaves des Hommes, les chairs meurtries, les sourires malades, les esprits qui perdent le nord.
Sauver, sauver les uns et sauver les autres, les pauvres et les rejetés, les faibles et les cassés, sauver toute la misère du monde avec ses petites mains, ses petits bras.
Réparer les pièces brisées à s’en rendre malade, soigner quoi qu’il arrive, sans faiblir, sans jamais défaillir, sauver toutes les gueules cassées, les pièces rapportées sur l’Autel de l’Espoir.
Protéger la vie à tout prix pour oublier le poids de la mort, protéger la vie pour lui donner un sens, parce que ce monde est fou, mais qu’il n’y a rien de plus beau que la folie, sauf peut-être la son de la musique qui déchire l'étreinte glaciale du silence.
l'obscur
Le silence justement, le silence qui s’insinue par les fissures des fondations, le silence hurlant qui déverse son avalanche de chaos, le silence qui tourne la tête avec son lot de secrets, de souvenirs, d'émotions mal rangés, toujours prête à exploser juste là, frémissante sous la surface fragile des apparences.

les entailles
Les lignes noires des erreurs de jeunesse qui croisent les lignes du temps éparpillées sur le corps qu'on peut lire comme une carte, un tableau de maître, l'œuvre d'une vie qui s'écoule au goutte-à-goutte, le parchemin d'une existence passée à fuir. Ici une cicatrice blanche, là un bleu qui n'a jamais vraiment disparu, la forme d'un sein usé par les caresses du temps, la jeunesse qui fane tout doucement sur l'arrondi doux du corps d'une femme qui a vécu sa vie comme elle l'entends.

pseudo. rascal / louise . âge. 30+ personnage. prélien des bloody (le Doc) et archétype de Thelma & Louise. fc. astrid berges frisbey multicomptes. grayson loving. crédits. avatar de Lux, icons @pinterest et textes de chansons : daughter of an outlaw creed fisher -- help the beatles -- johnny tu n'est pas un ange edith piaf -- she's got her ticket tracy chapman -- bang bang nancy sinatra -- bad moon rising creedence clearwwater revival -- country roads john denver




THE ABSENCE OF CHAOS



when i was younger, so much younger than today
(i never needed)
i never needed anybody's help in any way

mars 1990.
Assise bien droite sur le rebord du bout de mur qui sépare son jardin de celui des voisins, la petite fille fixe avec insistance la fenêtre aux rideaux tirés de la maison d’en face en balançant ses jambes dans le vide au rythme d’une chanson de Selena crachotée par le petit poste radio posée à côté d’elle. Elle a pris soin de choisir la partie encore stable de la construction, elle fait toujours attention depuis qu’elle s’est cassé le bras en tombant avec les briques mal soudées de l’autre côté du jardin. Papa a promis qu’il s’en occuperait, mais comme beaucoup de choses que papa promet, le projet a fini par être abandonné à mi-chemin, le sac de ciment toujours posé à côté de la murette effondré s’est solidifié quand il a plu dedans. Janis ne s’en formalise pas, Papa n’a pas le temps pour ces choses-là, Papa est un homme important, c’est ce que dit Maman. Puis c’est pas comme si c’était sa faute de toute façon, tout le quartier est dans cet état, elle a entendu les voisines en parler quelques jours plus tôt, ça manque de ressources à midtown, et si tous les papas sont comme le sien, c’est bien normal que personne ne rebouche les trous, ce sont des gens importants, ils ont des occupations. La petite fille tire un peu sur le bout de sa queue-de-cheval qui est de travers, elle aurait bien voulu demander à Maman de la coiffer ce matin, comme quand elle était petite, mais ces jours-ci Maman est fatiguée, elle dort beaucoup et ne sort plus de sa chambre pendant que le soleil est levé, Papa à dit qu’il ne fallait pas la déranger. (Janis a cru un moment que maman était devenue un vampire, comme dans les séries à la télé, mais papa a rigolé en lui disant d'arrêter de rêver).
Maman est souvent fatiguée en ce moment, elle a les yeux rouges et les traits tirés, alors Janis préfère ne pas protester, même si c’est son anniversaire aujourd'hui et que tout le monde semble l'avoir oublié. Elle s’est habillée toute seule avec sa jolie robe de princesse rose, celle avec des perles et des strass sur le col, elle a un peu de mal à rentrer dedans maintenant, mais en se tortillant un peu elle peut la zipper jusqu’en haut depuis que l’épaule droite a craqué. Ça aussi, maman n’a pas le temps de s’en occuper. C’est pas très grave du moment qu’elle se repose, avec un peu de chance elle sera levée pour la fête de l’école en mai.

Janis ne se plaint pas, elle a toujours appris qu’il ne fallait pas se plaindre, que les autres enfants n’ont pas toujours autant de chance qu’elle, elle préfère voir maman dormir pendant des jours et des jours plutôt que crier fort dans la nuit comme Mary Welch dans la maison d’en face. Mais elle ne l’a jamais dit à haute voix parce que ce ne serait pas sympa pour Beth de dire du mal de sa maman. (Mais Mary Welch la terrifie depuis qu’elle l’entend crier la nuit.)
Elle n'ose pas frapper de peur de la faire crier, alors elle attend sagement de voir le rideau se lever sur la tignasse blonde de son amie, parce que s’il y en a une qui n'aura pas oublié son anniversaire, c’est forcément elle.
Elles iront jouer dans le bois derrière la ville, là où les Grands ont construit une cabane il y a quelques années, là où elles peuvent jouer sans être dérangées par les voisines bavardes et les vieilles qui n’ont rien de mieux à faire que de critiquer les familles des deux enfants. Avec un peu de chance Tig, le Grand-Frère de Beth sera là aussi, Janis espère très très fort, parce que Tig est parfait et qu’elle se mariera avec lui quand elle sera grande. Même si tout le monde rigole quand elle l’affirme avec toute la conviction de son jeune âge, ils verront bien, parce que quand elle sera grande, Janis sera la reine de Clifton. La reine du Texas même, parce que c’est ce que deviennent les princesses quand elles sont grandes.

En attendant, aujourd’hui, c’est son anniversaire alors elle a pris en douce le colt double eagle de Papa posé sur la table de la cuisine à côté de la boite de frosties entamée, elles iront jouer aux cow-boys et aux indiens, ou alors au gang de Jesse James et aux voleurs de diligences. Le colt, c’est le nouveau pistolet de papa, un calibre 45 sans silencieux (c'est pour ça qu'elle vont aller jouer dans la forêt, là où le bruit ne dérange personne). Il ne faut quand même pas réveiller tout le quartier, surtout pas maman qui a besoin de se reposer, parce que si Papa ne dira sûrement rien pour le pistolet (il est chouette papa, il prête toujours ses jouets à Janis, il lui a même appris à tirer avec il y a quelques mois avec des vraies balles qui pètent et tout et tout), il sera furieux si maman pleure encore à cause des bêtises de Janis. Alors Janis ne fait plus de bêtises, elle va jouer loin, là où Maman ne l'entend pas, parce qu'elle a promis qu'elle serait sage, et que les promesses c'est important.
Heureusement qu’il y a Beth quand même, parce que sinon il serait bien triste son anniversaire cette année.

(now…)
but, now these days are gone i’m not so self assured
(and now i find)
now i find i’ve changed my mind
and open up the doors


Octobre 1995.
Les grosses gouttes de pluie glacées s’écrasent sur les joues de la toute jeune fille vêtue de noir en se mêlant aux grosses larmes salées qui creusent des sillons invisibles dans sa peau pâlotte sous les cernes violets foncé qui soulignent son regard vide. Un pas après l’autre, elle avance comme un automate parce que penser demande trop d'effort. Penser la pousserait à ressentir et à ressentir, aujourd'hui, c’est une très mauvaise idée. Alors Janis avance en pilote automatique, elle sourit poliment aux voisines curieuses qui viennent lui porter leur condoléance en glissant un coup d'œil sur le cercueil pourtant déjà bien fermé, sûrement dans l’espoir d'apercevoir quelque chose. Janis sait bien que c’est le grand sujet de conversation dans le quartier, chacun y va de son commentaire sur la question.

"Une si jeune femme tout de même, si jolie, quel dommage. Elle était très discrète ces derniers temps. Je l’ai vu sortir toute nue au milieu de la nuit. Madame Roy a dit qu’elle l’avait surprise à pleurer derrière le local poubelle. Une si jeune femme tout de même. Et avec un enfant, qui fait ça avec un enfant. Pauvre petite. Elle avait pété les plombs la pauvre, sûrement la faute du mari. C’est toujours la faute des maris de toute façon. C’était pas des gens très fréquentables tout de même... vous avez vu comment elle est habillée la petite, c’est quoi cette tenue pour un enterrement franchement ?

Janis serre les dents parce qu'elle a envie de leur sauter à la gorge, de leur enfoncer son poing dans la figure encore et encore jusqu'à ce que les os craquent, à ces vieilles morues qui n’ont rien de mieux à faire. Parce que personne ne comprend et personne ne comprendra jamais. Parce que ça fait un mal de chien de perdre sa maman, parce que le monde lui apparaît depuis en noir et blanc. Parce que c’est sûrement un peu sa faute à elle, de ne pas avoir vu, de ne pas avoir su. De ne pas avoir pu l'empêcher, la retenir, la sauver. C’est sûrement de sa faute parce que peut-être que si elle avait été plus sage, plus douce, plus attentive, peut-être que si au lien d’aller jouer avec Beth et les Grands, elle était restée auprès de sa maman, Maman aurait choisi elle aussi de rester ? Parce que peut-être que si elle avait été là, ce soir-là, elle aurait pu la convaincre de ne pas sauter ?
Parce que si sa maman s’était jetée du toit de l’immeuble du coin de la rue, c’était forcément un peu de sa faute à elle, non ? Parce qu'on n'abandonne pas un enfant qui nous plaît. Parce qu'il faut bien un coupable pour justifier la mort de la femme qui nous a donné la vie. Parce que le suicide a besoin d'une explication, parce que ce n'est pas possible de l'accepter sinon.

Et chaque pas de plus qui la rapproche du trou béant dans la terre humide du cimetière lui paraît un pas-de-géant. Chaque seconde, une éternité, suspendue hors du temps, quand rien d’autre ne compte que la boîte de bois vernie qu’elle ne lâche pas du regard, emportant le corps sans vie de sa maman dans un au-delà qu'elle n'est pas sûre de comprendre.
Janis adresse une prière silencieuse au ciel pour le remercier de pleurer avec elle, parce que ses grosses larmes glaciales cachent les siennes dans leurs robes translucides. Elle tire un peu sur la jupe de son costume d’halloween, un jupon un peu court pour ses longues jambes de préadolescente, mais c’est tout ce qu’elle avait de noir à porter pour l’occasion, et garde sa colère bien enfermée à l’intérieur, avec son chagrin et son désespoir qu’elle ne laissera pas enflammer son petit visage tout chiffonné.
Elle pleure silencieusement, en s'efforçant de contrôler les soubresauts de ses épaules, parce que quelques pas devant se trouve son Papa, ou l’ombre de l’homme qu’il a été. On dit toujours que les gens paraissent plus petits quand ils sont morts. Papa, c’est la mort de Maman qu’il l’a rétréci, avec ses épaules voûtées et son désespoir infini, comme un immense trou noir dans son regard, un trou noir qui a avalé tout ce qu’il avait été. Ne reste que l’enveloppe d’un homme brisé, son petit Papa. Le géant de son enfance lui paraît tellement fragile er minuscule aujourd’hui... Alors Janis avale ses larmes en silence, sans renifler, parce qu’il faut protéger Papa. Parce qu’elle ne peut pas ajouter sa propre détresse dans tout ça, parce que c’est déjà assez dur pour lui, assez triste comme ça.
Janis sera la grande aujourd’hui.
Alors elle ne regarde pas les voisines qu’elle voudrait voir éventrées sur les pavés, et continue d’avancer la tête haute pour enterrer la Maman qu’elle n’a pas pu sauver.

help me if you can, i'm feeling down
and i do appreciate you being 'round
help me get my feet back on the ground
won't you please, please help me ?


◈    ◈    ◈


johnny tu n'es pas un ange
ne crois pas que ça m'dérange

janvier 2000.
Allongée nue sur le sable froid, la peau frissonnante sous les caresses de la nuit, Janis fixe la petite pierre rose sertie dans une bague en argent bon marché. Elle a levé la main au-dessus de sa tête pour y capturer un rayon de lune coincé dans les angles polis du quartz. D’ici, à cet instant, et observé depuis le bon angle, la pierre brille presque autant que les étoiles qui semblent sourire à l’insomnie d’une adolescente.
Elle a les joues presque aussi roses que la pierre quand la main de Johnny frôle son sein avant d'agripper son flanc pour la tirer un peu plus contre lui dans un grognement ensommeillé, lui arrachant un gloussement, et c’est avec une infinie tendresse qu’elle prend grand soin d’éviter les bleus et les coupures sur son nez quand elle l’embrasse tout doucement sur la bouche, avec son cœur qui tambourine comme un fou dans sa poitrine.
Le garçon grimace quand une mèche de cheveux vient lui chatouiller le coin des yeux, mais ne bouge pas vraiment, assommé par le plaisir qui couve son lourd sommeil. Janis sourit de toutes ses dents : il paraît que les garçons sont tous comme ça, ce sont ses copines qui le lui ont dit. Les garçons dorment toujours comme des ours après l’amour.  L’Amour même, avec un grand -A- qui défie les lois de la gravité, l’amour comme dans les livres, comme dans les films, comme -presques comme- dans les contes de fées.
Sans perdre une miette de cet instant qu’elle dévore de toute son âme avide d’aimer, elle se blottit un peu plus profondément dans l’enceinte de ses larges épaules. C’est fou ce que son corps a changé depuis les premiers baisers échangés derrière les toilettes de la cour de récré.

Elle l’avait tout de suite remarqué, ce grand garçon sombre avec des bleus aux coins des yeux et des poings tout plein de rage. Il tirait toujours la tronche, tout seul dans son coin avec ses t-shirts plein de taches et ses jeans trop grands (mais pas trop grands comme les popstars sur les magazines, non, trop grands comme les jeans usés par trois ou quatre grands frères avant lui).
Elle avait vite compris qu’il séchait au moins la moitié des cours et qu’il passait ses soirées en détention et ça lui avait fait quelque chose de doux dans le ventre. Parce que ce voyou en herbe avait quelque chose d’incroyablement romantique dans sa stature, quelque chose d’incroyablement poétique même, dans le sang qui tachait les phalanges de ses doigts toujours un peu crasseux.

Il avait des lèvres douces, Johnny, malgré la rudesse de ses mots.

Il avait de grands yeux verts plein de malice qu’il cachait derrière des cheveux trop longs, et Janis pensait qu’il jetait des coups-de-poing autour de lui comme les miettes de pain du petit poucet.
(en suivant les gouttes de sang ou les nez cassés, Janis savait toujours où le trouver.)
Quand il avait glissé sa grande main dans la petite poche arrière de son jeans taille basse en tirant sur le bout de culotte en dentelle rose bonbon qui dépassait toujours comme par accident, il ne lui avait jamais demandé ce qu’elle attendait de lui. Il ne lui avait jamais dit non plus ce qu’il attendait d’elle, il avait simplement acté ce dont elle rêvait depuis qu’elle s’était assise à côté de lui en cours de mathématiques. (et elle avait remercié mille fois la vie pour cette classe qu'elle avait sautée). Il n’avait jamais rien demandé, Johnny, de toute façon, ce n'était pas son genre de demander, et Janis n’y voyait pas d’inconvénients. Les garçons font ce qu’ils font.

Deux ans plus tard, la voilà allongée toute nue sur le sable qui borde le lac Mackenzie. Les autres pouvaient bien dire ce qu’ils voulaient, Johnny avait été parfait.
Alors bien sûr, il n’avait pas mis un genou à terre, n'avait acheté ni fleurs ni chocolats et n’avait même pas fait l’effort de mettre un t-shirt propre, mais Janis s’en fichait bien, du t-shirt et du genou. C’était pas son genre de toute façon, mais c’est toujours comme ça avec les garçons, puis Johnny était un vrai gentleman, du genre qui n'existe plus aujourd'hui : il avait mis un préservatif (et c’était quand même quelque chose d'exceptionnel dans un coin de campagne comme le leur, ‘y a qu’à regarder le ventre arrondi des filles qui quittent les unes après les autres les couloirs du lycée), mais surtout, il avait sorti cette bague, cette petite bague bon marché qui n’avait rien des diamants de ses rêves d’enfant, mais tellement plus à la fois… La promesse d’une vie, la promesse d’un nous pour remplacer le toi et moi.
Alors bien sur le garçon tient plus d’Anakin Skywalker que du prince de Cendrillon, avec son sourire en biais et ses remarques acerbes, mais quand on pense que les crapauds deviennent des princes sous les baisers des princesses, ça remet en perspective leur légitimité. C’est ce qu’elle avait sorti à son père, quelques jours plus tôt, et elle n’était pas peu fière de son trait d’esprit qui avait fait rire Ray Durden sous sa barbe en broussaille.
Et puis après tout, elle pourrait le sauver, si elle y croyait assez fort, même si le monde entier lui avait tourné le dos, à son Johnny. Et puis Anakin faisait bien rêver les filles, de toute façon, hayden christensen ayant quand même vachement plus de sex-appeal qu’un prince en 2D sur une cassette de dessin animé.
Alors elle avait dit OUI Janis, un grand, grand oui, mille fois oui. Du haut de ses seize ans, elle avait dit oui sans hésiter une seule seconde, même s’il faudrait sûrement patienter, un an, deux ans, dix ans… Parce que le Grand Amour le Vrai, ça ne se refuse pas, même s’il oublie les chocolats. Elle avait dit oui à la bague en argent bon marché avec sa pierre aussi rose que ses joues dans la dernière nuit de l’année. (Et sa petite culotte dans les buissons).
Oui à la promesse d’une vie ensemble, le cœur tambourinant dans sa poitrine tellement fort qu’elle s’était presque attendue à ce qu’ils lui défoncent les côtes.

L’adolescente glousse à nouveau en tirant un coin de couverture sur sa peau glacée, incapable de dormir dans l’excitation du futur qu'elle dessine du bout des rêves.
Elle attend les premières lumières du jour, en fumant son joint tout contre lui, le garçon mal rasé qui lui avait demandé de l'épouser. Alors bien sûr les mots n’étaient pas aussi poétiques que dans les fantasmes de son imagination, mais que valent les mots quand on aime ?
Et bien sûr Johnny n’était pas vraiment le prince charmant qu’elle avait imaginé gamine, il n’avait pas des yeux doux comme le duvet des oies sauvages, ou les mots galants du Prince Eric (mais de toute façon, lui, il finissait pas tromper Arielle), il n'avait pas non plus de Blanc Destrier ni de Château dans la Brume, mais il avait une moto rouge qui filait en pétaradant et c’était presque aussi bien.
Alors les yeux plus brillants que la lune et tous ses rayons, dans le silence des dernières minutes de la nuit, Janis souriait comme une folle aux étoiles pour saluer la fin du siècle et le début de sa vie à elle.

jour et nuit, je pense à toi
toi te souviens-tu de moi
qu'au moment où ça t'arrange ?

février 2001.
" - Vas te faire foutre Johnny !! "
Les mots claquent dans l’air comme un coup de feu avant de percer le jeune homme droit au cœur en faisant vaciller le colosse dans l'embrasure de la porte quand Janis lui lance son sac de classe à la figure.
" - Bébé, écoutes deux minutes s’il te plaît…"
Mais Janis n’écoute pas, Janis en a vraiment assez d’écouter, assez de dire oui, bonjour, au revoir et puis merci. Assez de fermer sa gueule en souriant quand tout part en couille dans sa vie. Assez d’écouter Johnny justifier les choix qu’il fait pour eux sans jamais lui demander son avis à elle. Elle aurait pu supporter beaucoup pourtant, mais ça, ça !
Elle lance un regard venimeux au blouson de cuir noir brodé du mot PROSPECT.
Huit lettres qui à elles seules mettent en péril tous ses grands rêves d’évasion.
Elle n’a jamais rien eu contre les Bloody Eagles, Janis, elle les aime beaucoup pour la plupart même, parce qu’elle les connaît depuis toujours, parce que ce sont eux qui l’ont aidé à grandir … (Enfin eux, et les Welch et Jean et ce pretty boy de Reid).
Mais là, c’est autre chose, et Johnny la regarde sans comprendre. Sans comprendre qu’en endossant ces couleurs, ils les clouent tous les deux à Clifton, cette petite ville poussière à l’ouest du Texas dans laquelle il ne se passe jamais rien. Et ça, c’est insupportable.
Et peu importe qu’il y gagne plus de fric qu’à la casse de démolition automobile, de toute façon, il faudra encore attendre des années avant qu’il ne puisse lui payer une belle maison dans un beau quartier. Si ce ne sont des décénnies. Furieuse, la jeune femme jette encore un regard mauvais au grand dadais dépité qui la regarde sans trop savoir quoi faire. Un an après la bague, et toujours aucun avenir radiateur en perspective !!
Et maintenant ça.
" - Souffle un coup, pète un peu, ton père a dit qu’il allait nous aider, j'vais taffer dur et tu verras il nous aidera à trouver une baraque juste pour toi et moi… Tu sais bien que c'est c'que tu veux mon chat…C'est pour nous que j'fais ça."
Et c’est un déchirement dans le cœur de Janis de voir son air piteux quand il la regarde par en dessous malgré sa taille. Il le sait évidemment, et elle sait qu’il le sait, et sans aucun doute, comme à chaque fois, Johnny aura le dernier mot de toute façon, parce que c'est toujours comme ça.
Comme à chaque fois, elle finira par lui pardonner, se blottir contre son torse qui sent la sueur, l’essence et le tabac, et oublier ses rêves à elle, le temps qu’il faudra… Le temps de réparer l’homme qu’elle a choisi avant même de savoir qu’on pouvait choisir un homme.
Janis fulmine alors qu'elle sent déjà sa résistance fondre quand un sourire perce les yeux du grand brun qui l’attrape par le bout des doigts.
" - T’es tellement sexy quand tu t'énerves comme ça."

et quand reviens le matin
tu t'endors sur mon chagrin
johnny, tu n'es pas un ange

décembre 2006.
-  C Reid c ça ?
-  De quoi tu parles babe ?
-  celui qu'tu baise en scred
-  nan mais t'es sérieux ?!  malade  malade
-  ...
-  bébé faut vraiment que tu décroche un peu
-  c qui alors ?
-  Qui quoi ?
-  Tu crois ke jte vois pas faire ta salope avec tes gros yeux
-  Johnny, décroche un peu ! Tu t'fais des films et tu m'empêche de bosser.
-  J'te vois jamais et j'me casse le cul pour toi
-  Fallait pas choisir le club à la place de ton diplôme babe, tu serais venu avec moi
-  VTF



-  JTM
-  …


-  tu sais que je l'pensais pas

-  Je sais. je t’aime aussi.


johnny, johnny
si tu étais plus galant
johnny , johnny
je t'aimerai tout autant.


◈    ◈    ◈


why not leave why not go away
too much hatred
corruption and greed
give your life
and invariably they leave you with nothing

octobre 2007.
Joan Baez chante sa mélancolie dans l’enceinte du vieux tourne-disque sur la commode du salon plongé dans l’obscurité. Rien ne bouge, ne le vent dans le pommier du jardin, ni les rideaux en moustiquaire suspendus devant les fenêtres à coulisse de la vieille bâtisse qui semble suspendue dans le temps, ni Janis, allongée en position fœtale sur le tapis à grosses fleurs oranges de sa maman.
Elle a éteint une à une toutes les lumières de la maison, débranchée chaque prise, couvert chaque meuble d’un drap plus ou moins blanc pour les protéger des défi du temps.
Elle a arrosé les fleurs qu’elle a replantées dans le jardin en liberté et ouvert la porte du poulailler en espérant que ses habitantes trouveront vite un nouveau foyer, plutôt que le ventre d’un prédateur quelconque.
Elle a vidé le frigidaire et le placard de la cuisine en disposant leurs contenus sur la véranda devant la maison, pour que les badauds les trouvent au matin.
Elle a rangé ses robes et ses jupons dans l’armoire de sa chambre avant d’en tourner la clé pour protéger ses secrets. Elle a rempli une valise avec deux paires de jeans et deux robes d’été, puis une bonne dizaine de bouquins parce que c’est toujours difficile de choisir.
Elle a choisi méthodiquement les cds qu’elle a placés sur le siège passager de la vieille camaro SS de son père garée sur l'allée.
Elle n’a rien pris d’autre, parce que ce serait trop dur, mais aussi parce que s’il reste de morceaux d’elle ici, ça lui permettra toujours de revenir si elle le voulait.
Allongée sur le tapis râpé par les années, Janis laisse les larmes couler à flots continue sur ses joues sans couleurs.
Quelques heures plus tôt, le monde entier s’est effondré.
Un, les mâchoires serrées de son père, qui n’a pas pu la serrer dans ses bras retenus par des menottes.
Deux, les yeux durs et humides de Johnny qu’elle n’a pas su regarder, parce qu’il n’y avait rien de pire qu’un j’te l’avais bien dit qui se réalise quand on pensait vraiment y échapper.
Trois, la foule de badauds, les curieux, les vengeurs, les idiots, venus assister à la démise de Ray Durden, le tueur de flics, et la condamnation pour complicité de son Johnny.
Quatre, les mots sans pitié du juge et sa sentence sans appel qui lui ont arraché son père pour le restant de son existence.

Son père, l’insurmontable montagne, l’ours des cavernes au sourire complice, le gangster au grand cœur… l'assassin.

Son père, le traître, qu’elle ne pouvait pardonner, non pas pour les meurtres, mais pour sa stupidité, parce qu’il s’était laissé attraper. Son père qu’elle ne verrait plus jamais rire aux éclats sur sa grosse bécane qui prendrait la poussière dans le cabanon derrière la maison.
Son père… retiré de la circulation, enfermé à perpétuité pour un crime qu’il n'avait pas pensé à camoufler.
Et Johnny… le coeur au borde des lèvres, le ventre béant comme un trou noir. Johnny qui n’avait rien fait, rien fait pour l'empêcher, rien fait pour l'arrêter, rien fait pour le sauver, ce père qu’elle lui avait confié.
Johnny qu’elle n’avait pas pu regarder de peur d’en perdre pied, parce que la colère et la haine brûlent presque aussi fort que l’amour dans le désespoir d’une jeune femme qui regarde son monde entier partir en fumée.
Johnny qu’elle avait eu peur d’approcher parce qu’elle n’aurait jamais pu faire ce qu’elle avait à faire s’il l’avait regardé, parce qu’elle ne saurait jamais comment le quitter, cet homme qu’elle avait appris à aimer avant même de savoir ce que l’amour voulait dire.
Alors Janis avait silencieusement tourné les talons, en abandonnant la salle d'audience avec ses yeux bordés de rivières d'argent, prêtes à déborder comme des puis trop plein de misère et de pluie.
Sans un mot, elle était rentrée seule dans cette maison vide qui ressemblait à un fantôme.
Parce qu’elle n’aurait pas le courage d’attendre dix ans, avec sa vie en suspens, dans ce coin de rue minable à pleurer dans le vent, elle avait tiré les rideaux et étaient une à une les lumières de la maison.

En serrant la carte de tarot qu’elle avait tirée en passant voir Big Wanda ce matin pour lui porter chance, elle avait allumé une dernière fois la petite cheminée et regardé ses lettres d’amour brûler une à une.
L’Amoureux n’avait rien pu faire pour l’amour, abandonné sur l’autel des choix et de leurs conséquences, peu importe le désir et la passion, peu importe quand le temps s’écoule si lentement… Sans prononcer un mot, sans faire un bruit, Janis avait laissé les larmes couler sur ses joues et dans son cœur quand elle avait pris la décision qui lui trouait le palpitant jusqu'au creux du ventre, la seule qui lui semblait juste à elle,de décision, malgré le désespoir qui dérobe le sol sous ses pas.

Janis laisse les dernières notes de la chanson voler dans le silence comme une prière au creux de la nuit, puis sans un bruit toujours, elle se lève, tout doucement, comme pour prolonger les derniers instants. Elle embrasse le portrait de sa mère posé sur la commode du bout des lèvres en caressant doucement le cadre peint en rouge avec du vernis à ongle d’enfant. Puis elle tourne les talons et sans un regard de plus, verrouille la porte d’entrée avant de s’installer au volant de la voiture qui démarre en ronronnant.
Elle a une pensée pour ses amis, pour Beth surtout, et son adorable petit garçon qu’elle ne verra pas grandir. Pour Jean, aussi, qui l’attendra sûrement dans leur petit appartement en ville sans savoir que Janis ne viendra plus fleurir les murs de leur colocation.
Elle pense aux deux grands frères que la vie a jetés sur son chemin, le colérique blond et le brun bougon. Elle pense aussi au jeune Forsyth et à sa lettre à laquelle elle n’a pas pris le temps de répondre avant de fermer sa porte à clefs.
Elle pense à Johnny, à cette vie à deux qu’ils n’auront pas.
Elle pense à son père qui verra la sienne, de vie, défiler derrière les barreaux de sa cellule jusqu’à ce que la mort veuille bien de lui.
Janis pense à tous ceux qu’elle laisse derrière elle sans explications quand elle regarde les lumières de Clifton disparaître au coin de son rétroviseur.
Janis n’a plus la force d’être celle qui répare les autres ce soir, parce que Janis n’a plus rien à perdre d’autres qu’elle-même, quand sans un mot, elle s’enfonce dans le silence et toute sa violence.

young girl ain't got no chance no roots te keep her strong
she's shed all pretenses
that someday she'll belong

juin 2015.
Un, deux, trois…
Janis compte les moutons sauter au dessu des fissures du plafond d’un motel miteux.
Quatre, cinq , six…
Elle tente d’ignorer les secousses du lit qui sous les assaut sans tendresse de son compagnon de la nuit.
Sept, huit, neuf…
Grondement satisfait du trucker qui se lève en s'essuyant vaguement.
Dix, onze, douze...
Un poignée de billet vert jetés sur la table de chevet.
Treize, quatorze, quinze...
La porte qu’il claque derrière lui.
Seize, dix-sept, dix-huit...
Surtout, surtout ne pas penser, rouler un joint, l’allumer, le fumer.
Rester vide, rester déconnectée.

some folks call her a runaway
a failure in the race
she knows where her ticket takes her
she will find her place in the sun.


◈    ◈    ◈


bang bang
he shot me down
bang bang
i hit the ground
bang bang
that awfull sound
bang bang
my baby shot me down

mars 2020.
La violence ne débarque jamais dans une vie de couple en s'annoncent en fanfare. Elle se faufile par les fissures, derrière les volets clos. Elle s'immisce dans les faux sourires et les regards juste un peu trop sombres. Elle se cache sous une couche de fond de teint, une touche de blush, un trait d’eye-liner juste un peu plus épais que d’habitude. Et puis de toute façon l’habitude, qu’est ce que c’est ?
La femme au sourire rayé de rouge regarde l’orage tomber par la fenêtre de la petite chambre d’appartement surplombant la ville en bas.
Elle se laisse doucement bercer par la voix tendre d’Elvis Presley qui ne peut s'empêcher de l’aimer.
Il y a peu de choses qui soient aussi belles dans cette vie, que la voix d’un homme mort et enterré, et l’odeur de la terre chaude sous la pluie. Dans l'étreinte de la lune, Janis regarde ses chagrins s’envoler dans le dragon de fumée qu’elle crache aux étoiles.
La sève du pavot pour combler les fissures de son cœur, quelques grains travaillés à la main dispersés dans le berceau de son joint pour caresser les bleus de son corps meurtris.
Elle a les mains qui tremblent un peu, les phalanges qui piquent, les tendons qui brûlent.
Elle pose son œil, celui qui n’est pas étouffé par sa paupière gonflée, sur le corps de l’homme endormi à côté d’elle sur le lit. Sur les traits fins de son visage doré, les longs cils noirs, plus longs que ceux d’une fille. Le nez droit, les pommettes saillantes, les cheveux courts et bien taillés ébouriffés par la nuit, par l’amour et le désamour dont il fait preuve quand il vient la retrouver.
Il est beau comme le Christ, endormis dans les draps défaits. Il a les poings aussi gonflés que son visage à elle, les mains aussi larges que les bleus autour de ses poignets.
Il est beau quand il dort, calme, paisible, il sourit presque.
Et Janis ne peut s'empêcher de sourire quand elle se laisse glisser le long de son dos.
Il ne vient pas souvent, peut être deux ou trois soirs par semaine, toujours la nuit, toujours fatigué, souvent énervé. Il a tellement peu de liberté.
C’est sa faute à elle, s’il devient fou. Parce qu’elle ne peut pas s'empêcher de lui demander plus, de lui demander encore. Elle sait bien pourtant qu’il est fatigué, qu’il a besoin de tendresse et de se reposer. C’est sa faute à elle s’il finit par exploser. Parce qu’elle ne sait plus toujours comment faire pour être une bonne fille.
Il l’aime, il le lui dit, donc ça doit être vrai. Elle aime l’entendre murmurer des mots d’amour en espagnol dans son oreille, elle aime aussi son accent qui roule sur sa peau et sa langue qui roule entre ses lèvres, entre toutes ses lèvres.
Les Autres peuvent bien dire ce qu’ils veulent, l’Amour vaut bien quelques bleus sur la face, quelques blessures au cœur.
Janis n’a rien à perdre d’autre de toute façon. L’Amour c’est tout ce qui lui reste, l’Amour d’un homme dont elle ne connaît pas le prénom.
“ - comment tu t’appelles ?
lui a-t-elle demandé la première nuit
“ - comment tu veux m'appeler ?
lui avait il répondu
“ - Johnny.
L’aveu ultime, le secret du fond du cœur, attaché à un autre visage, une paire d’yeux verts qui brillent sous le soleil Texan. Elle ne le lui a jamais dit, à Lui, qu’elle lui avait offert le prénom d’un autre homme. Il ne lui avait pas demandé ses raisons de toute façon.
Elle l’a choisi pour ça, le beau Mexicain, parce qu’il ne posait pas trop de questions, parce qu’il s’en fichait sûrement, mais qu’elle préférait croire qu’il respectait son intimité.
Elle l’avait choisi pour son silence, et pour la grâce dangereuse qui suintait par tous les pores de sa peau, l’assurance d’un homme qui n’a rien à prouver à personne. Elle n’avait jamais eu peur des liasses et des pistolets qu’il laissait sur sa table de chevet quand il se déshabillait, elle n’avait jamais non plus tenté d’y toucher. Elle n’avait pas cherché à savoir précisément qui il était, certaines choses étaient évidentes, et le reste elle préférait l'ignorer.
Il l’aimait, il le lui avait promis. Alors elle l’avait choisi, son Johnny de remplacement, avec ses armes et cadeaux toujours un peu trop extravagant, avec les coups qu’il faisait pleuvoir aussi, avec les coups et avec son bon goût. Elle l’avait choisi, alors elle remplirait son rôle, elle pardonnait, toujours, elle pardonnait tout. C'est ce que font les femmes quand elles aiment non ?
Elle n’avait rien d’autre à perdre de toute façon, rien d’autre que l’Amour, ou peut-être la raison.

bang bang
you hit the ground
bang bang
i shot you down
bang bang
you hit the ground
bang bang
that awfull wsound
bang bang
i used to shoot you down.

mars 2023
Du sang, beaucoup beaucoup de sang. Sur l’oreiller, sur les draps qui ne sont plus du tout blanc, sur le mur et sur la tête de lit en bois compressé. Du sang sur le torse de l’homme qui se soulève péniblement malgré le trou sur le côté gauche.
Du sang au coin de sa bouche quand il articule des mots silencieux, déversant haine et injures à travers son regard venimeux.
Du sang au bout du canon d’un calibre 45, l’ami de toujours, tiré à bout portant.
Du sang toujours, sur les mains de Janis, qui ne tremblent pas du tout.
La chambre est teintée de rouge, comme les pétales des roses qu’il avait posés sur la table quelques heures plus tôt. Comme les rideaux de velours carmin qu’elle a achetés au marché le mois dernier, pour tenir le soleil à distance de leurs minuits en plein milieu de la journée.
Le rouge riche et froid, froid comme le sang qui coule dans ses veines à elles, glacées comme sa colère.

"  BANG "

Un second coup de feu éclate au creux de sa gorge.
Janis regarde sans la voir la scène écarlate qui danse sous ses yeux. Il vacille son faux Johnny, avec ses yeux exorbités et sa bouche qui gobe de l’air comme un poisson tombé du bocal. Il a les muscles tendus et les mains crispées sur le second trou qui vient fleurir le doré de sa peau qui sent bon le soleil et l’air frais.
Il est toujours aussi beau, malgré les larmes et la colère qu'elle a dans les yeux, il est toujours aussi beau avec son sang qui fleurit les draps comme autant de pétales sur leurs amours déchus.
Si beau, dans son agonie.
Janis le regarde droit dans les yeux, sans rien entendre d’autre que la voix de Nancy Sinatra qui chausse ses bottes. Il tremble, convulse presque, et les secondes s’allongent quand ses yeux injectés de rouge la fixent furieusement.
Janis ne ressent rien d’autre qu’une infinie gratitude pour la beauté de la vie qui fait fleurir les roses dans un lit de mensonges.
C’est seulement quand elle s’assoit au volant de sa voiture qu’elle réalise la gravité de la chose. De cet homme qui se vide de son sang dans le lit de cet appartement qu’il loue pour elle.
Elle a prêté serment, il y a des années, de sauver des vies, pas de les achever.
Enfin, la réalité la percute, de plein fouet et sans aucune retenue : elle l’a tué. L’homme dont elle ne connaît pas le nom, son Johnny de remplacement.
Et avec lui, elle a tué sa liberté à elle, son amour un peu, aussi, et la colère qu’elle ressentait, la trahison, les mensonges, les secrets.
Elle l’a tué, et si quelqu’un le découvre, elle va devoir payer un prix qu’elle ne veut pas, ne peut pas envisager. Ce fils de pute, ce chien de menteur marié.
Et sa liberté ? Sa vie, à elle qu’est-ce qu’elle en fait ?
Fébrile, Janis tourne les clefs dans le neiman de la vieille Chevrolet en faisant crisser les pneus sur le goudron déjà tiède aux premières heures du jour et sans un seul regard en arrière, elle file déjà vers l’horizon, vers la frontière lointaine qui la ramène à la maison.

music played and people sang
just for me the church bells rang.


◈    ◈    ◈


i hear hurricanes a-blowin'
i know the end is comin' soon
i fear rivers over flowin'
i hear the voice of rage and ruin

juillet 2023.
“ -  Tu vas où ?
- Loin d’ici.

Vous est-il déjà arrivé de repenser à un endroit, un moment précis, une rencontre, et avec le recul, cet instant précis qui paraissait tellement insignifiant quand il est arrivé, devient l’une des plus solides charnières de votre vie ? Quand quelques jours, mois, années plus tard, vous repensez à ces choix infimes, ces moments de rien qui ont tout construit. Ces croisements qu'on n'avait pas devinés, ces choix qui ont tout changé.

Le jour où Janis Durden s’est arrêtée sur le bas-côté d’une petite route de campagne en Louisiane pour prendre une auto-stoppeuse nommée Wilma Holden, c’était l’un de ces moments-là.
Il faisait une chaleur à étouffer les caïmans qui peuplent les marais de ce coin reculé des bayous quand la vieille camaro ss rouge de Janis a failli renverser la femme qui déboulait comme une fusée sur son coin de route.
Crissement de pneus par-dessus la voix de Leonard Cohen qui fait grésiller l’autoradio, sueur froide qui se glisse sous les lunettes de soleil en forme de cœur rouge et glisse le long de l’arête du nez, gravillons qui volent.
Il avait suffi d’un regard, l’histoire de quelques secondes entre deux femmes en fuite, deux femmes qui ne se connaissent pas, mais qui se comprennent sans le moindre mot, l’urgence, la peur, le défi farouche qui brille dans l’éclat des yeux qui se croisent. Une lueur sauvage qui se reconnaît en sa jumelle.
Il n'en a pas fallu plus pour que la première invite à son bord la seconde, dans la chaleur moite qui dessine des auréoles sous les aisselles.
Quand Wilma Holden est monté dans la vieille décapotable rouillée de Janis Durden, elle n’a lancé qu’un seul regard en arrière, un regard d’un instant, rien de plus, un instant pendant lequel s’est déchaîné toute la force des océans.

Elles n’ont jamais parlé de ce qui les avait liées ce jour-là, de cette fébrilité cruelle. Elles n’ont jamais évoqué le pourquoi du comment, peut-être qu’après tant d’années d'errance, quelqu’un avait enfin répondu à leurs prières et les avait placées sur le chemin l’une de l’autre.
Pour le meilleur, mais aussi pour le pire, jusqu’au bout du monde et plus loin encore.

don't go around tonight
well it's bound to take your life
there's a bad moon on the rise, alright

janvier 2024.
Bonjour mesdames et messieurs ceci est un braquage
Si personne ne perd la tête, chacun gardera la sienne.

Jacques a dit, tout le monde parterre s’il vous plaît; merci bien
Non pas vous monsieur, je vais avoir besoin de vos mimines,
On va jouer au jeu de la statue, le dernier qui bouge a gagné !
Monsieur, après vous, sortez-moi tout le liquide de la caisse et fourrez-le-moi dans cette sacoche, attention mon amie vous garde à l'œil, ce n'est pas le moment de jouer les héros, si tout le monde reste bien sage ça vous fera une bonne histoire à raconter au barbecue du week-end, sinon vous trouverez votre histoire sur la rubrique mortuaire du votre journal local et ce serait bien dommage.
Allez allez, on se dépêche nous ne voudrions pas nous imposer trop longtemps parmi vous !
Madame un peu de silence, je vous pris, ma copine ici présente n’aime pas trop les gestes brusques ça la rend chatouilleuse si vous voyez ce que je veux dire, restez donc là où vous êtes mettez-vous à l’aise
Je veux tout le monde à plat ventre les mains sur la tête et je vous laisse compter jusqu’à 30,
Un , deux , trois…
Les mots fusent et se répondent comme un machine bien huilé, un discours mille fois répétés devant le miroir d'une salle de bain d'un motel miteux ici où là.
Quelques secondes plus tard, les deux femmes sautent dans l’habitacle de la vieille camaro ss aux plaques floutées dont elles ont laissé le moteur tourner, feux éteints, deux blocs plus loin. Avant que qui-que-ce-soit n’ose regarder par la fenêtre de la petite station service, le Chevrolet disparaît déjà en trombe dans l’allée sous le rire hystérique de Wilma Holden et janis Durden, qui viennent de commettre leur troisième braquage à main armée dans l’état de Louisiane qu’elles quitteront à toute allure et les poches presque pleines avant le petit matin.
Une énième dernière fois... Jusqu'à la prochaine.

hope you got your things together
hope you are quite prepared to die
looks like we're in for nasty weather
one eye is taken for an eye.


◈    ◈    ◈


all my memories  gather 'round her
miner's lady, stranger to blue water
dark and dusty painted on blue sky
misty taste of moonshine
teardrops in me eye.

début août 2024.
Janis regarde la silhouette en blouson noir disparaître en pétaradant à l’horizon dans un nuage de poussière ocre. Elle clique un peu des yeux pour retenir les larmes qui bordent sa vision quand Velma vient poser sa tête sur son épaule. La brune laisse enfin un pneu aller dans l’étreinte de son amie.
- Il s’en va ?
- Ouais…
- Et nous, on fait quoi ?
- T’as déjà mis les pieds dans le trou du cul du fin fond du Texas ?
- Tu veux vraiment y aller ?
- Tu veux que je te présente ma famille ?
- Je croyais que t'en avait pas, de famille.
- Moi aussi… Mais faut croire qu’ils m’ont pas tous oubliée. Tu viens avec moi ?
- Où ça ?
- Clifton. À la maison.

country road
take me home
to the place
i belong

fin août 2024.
La nuit glisse sur les cheveux défaits de la femme brune qui serre son volant comme on s’agrippe à une bouée de sauvetage jusqu'à s’en blanchir les jointures des doigts.
La chaleur de la terre enveloppe toujours le bitume odorant qui file en longue ligne droite derrière l’horizon.
Derrière elle, l’infini et son passé avalé par l'obscurité ;
Devant elle, un monde qu'elle n’a pas osé évoquer depuis dix-sept longues années. Une foule de souvenirs, de rires, de joies, de larmes, d’amours et de regrets. Devant elle l'inconnu inconfortable du retour au bercail, la ligne d’arrivée aux couleurs de la case départ.
A sa droite, Wilma, l’amie, la sœur, l’équilibre, l'âme-jumelle trouvée comme un trouve un chaton malmené sur le bord de la route, avant de réaliser qu’il s’agit d’un lion des montagnes.
Au-dessus, le ciel qui la couve comme toujours avec sa couronne d’étoiles.
En dessous, toujours cette langue d’asphalte collante qui file toujours plus vite vers les lumières lointaines d’une ville qui ne tardera pas à s’éveiller.
Dans le secret de la nuit, Janis savoure avec délice ses derniers instants de liberté, elle serre contre son cœur ce fantôme de vie qu’elle abandonne un peu plus avec chaque kilomètre avalé, le cœur battant partagé entre excitation et appréhension.
Au loin, le chant d’un coyote déchire la nuit.

i hear her voice in the mornin' hour, she calls me
the radio reminds me of my home far away
drivin' down the road, i get a feelin'
that I should've been home yesterday, yesterday.


◈    ◈    ◈


" - hey Janis, can i ask you another question  ?
- yeah ?
- why do you listen to music all the time ? like, all the time, i mean... no silence, ever
- 'cause music brings me peace
- what do you mean peace ?
- i dont know... the absence of chaos, i guess."


Jean Lowe, Tig Welch, Elisabeth Saracen, Amala Sinha et Colt Loving aiment ce message

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Mar 13 Aoû 2024 - 11:35


Elisabeth Saracen
Elisabeth Saracen

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Beth. Juste Beth. Il n'y a guère que sa mère pour s'obstiner à aligner toutes les syllabes, les rares fois où elles se parlent, dans un besoin d'autorité un peu burlesque, de solennité ridicule.
Age : 43 ans. Une vie tout à la fois très vide et riche d'un tas de choses dont on ne se vante pas.
Adresse : Midtown. Elle a trouvé un petit appartement un peu miteux dans un immeuble effrité aux abords de la ville, qu'elle fait de son mieux pour rendre charmant - une entreprise que sa fibre artistique rend assez florissante malgré les murs ébréchés et les températures accablantes.
Labeur : Girouette. Elle assiste depuis deux ans un vieil horloger qui perd la vue, dans une minuscule et irréductible boutique au milieu des magasins d'électronique.
Coeur : Célibataire. Les restrictions sanitaires de Beth ne facilitent pas les rencontres ; le pathétisme confondant de sa vie n'aide pas les conversations badines. Elle garde de toute manière de son mariage une angoisse cuisante à l'idée d'inviter un homme dans son cadre intime.
Berceau : Clifton. Comme des milliers d'autres, le monde de Beth est extrêmement petit, réduit au décor de théâtre de quelques pièces tournantes.
queen of the highway (( janis )) 8vlq

Tu ne parles qu'une langue, aucun mot déçu
Celle qui fait de toi mon autre, l’être reconnu
Il n'y a rien à comprendre
Et que passe l'intrus
Qui n'en pourra rien attendre

queen of the highway (( janis )) Tout-le-monde

Du ciel dévale
Un désir qui nous emballe
Pour demain nos enfants pâles
Un mieux, un rêve, un cheval

queen of the highway (( janis )) 17206368981685535485

Et chaque fois, les feuilles mortes
Te rappellent à mon souvenir
Jour après jour, les amours mortes
N'en finissent pas de mourir

queen of the highway (( janis )) GEHjB38H_o

De mon village capital
Où l'air chaud peut être glacial
Où des millions de gens se connaissent si mal
Je t'envoie comme un papillon à une étoile
Quelques mots d'amour
Pseudo : Zion
Pronom : Elle
Fc : Annabelle Wallis
Crédits : @unknown (ava) ; sfs & kacsa (gifs)

Multicompte : Carlotta Valarese & Ciro Castillo

Préférences rp : Venez comme vous êtes

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t685-beth-bury-that-horse-i https://peace-of-mind.forumactif.com/t701-elisabeth-saracen-les-gens-qui-doutent https://open.spotify.com/playlist/3etJBUw6te8oa6OzPbLtPf?si=b8d0d719c6a94202 En ligne
Elle est lààààààààààà <3
Je suis si heureuse c'est un vrai cadeau que tu nous fais à tous nos persos.
Et ce début de fiche mondieu que ça me touche.
Ca va être mélancolique et délicieux tout ça omg


Janis Durden aime ce message



Un petit poisson, un petit oiseau


S'aimaient d'amour tendre
Mais comment s'y prendre
Quand on est dans l'eau
Revenir en haut Aller en bas
Mar 13 Aoû 2024 - 11:46


Janis Durden
Janis Durden

T U M B L E W E E D SOUL

le clair
Age : la quarantaine fleurissante dans les premières ridules au coin des yeux, étouffées sous une épaisse couche d'eye-liner pour faire mentir le temps qui passe et les regrets d'une vie à la fois trop vide et trop chargée, marquée par l'incertitude et l'absence d'accomplissements. la quarantaine à l'aube, dans les premiers rayons du reste de sa vie.
Adresse : quatre murs qu'on aura peint en rose pour effacer les taches du papier peint et une toiture mal isolée qu'il faut bâcher quand il pleut. ce n'est pas grand-chose, son petit taudis couvert de gribouillis comme s'il manquait de papier, mais c'est un foyer, un refuge dont on possède seuls les clefs : le premier depuis des années. un foyer plus sûr que la vielle camaro ss garée devant le perron délabré d'une vielle bicoque laissé dix-sept ans à l'abandon. Un refuge encore hanté par les fantômes du passé, le berceau de l'enfance, retour à la case départ.
Labeur : cli-clac des ciseaux dans les bandes de gaze blanches qui sentent le sang et le désinfectant, bipbip réguliers des moniteurs patients, plic-ploc du goutte-à-goutte des perfusions qui suivent la danse de la trotteuse sur le cadran accroché au mur aseptisé d'une salle d'urgence improvisé dans un local pourri. depuis son retour en ville, Janis a repris le poste du doc de Bloody Eagles, raccommoder le corps des autres pour oublier son cœur meurtri, le syndrome du sauveur trouve son utilité dans les instants suspendus entre vie et décès.
Coeur : le Grand Amour en étendard, le rêve criant de naïveté, mais l'affiche perds ses couleurs, usées comme les lèvres peintes en rouge d'une femme qui en a trop vu, trop connus, et tellement peu gardé. la princesse en haillons perd son chausson à répétition, dans l'éternelle attente d'un prince qui semble avoir oublié le rendez-vous. la rêveuse au cœur d'artichaut compte les secondes, les jours et les saisons pour oublier l'absence d'anneau sur son doigt menu, la main disposée patiemment sur le pas de sa porte, à la portée du premier venu.
Berceau : Clifton et sa poussière rouge qui s'incruste dans toutes les fissures, ses odeurs de gasoil et de fumier sous le soleil écrasant de l'ouest texans. Midtown, une petite maison de briques et de bois dont les murs ne sont pas droits, berceau d'une enfance chérie, dont on aura jeté la clef après y avoir emprisonné un à un les fantômes du passé, étouffés derrière dix-sept longues et silencieuses années d'absence.
TAKE A WALK ON THE WILD SIDE

queen of the highway (( janis )) Tumblr_oi5psiLazX1r2aobgo3_500

i'm tired of feeling like I'm fucking crazy
i'm tired of driving 'til I see stars in my eyes
all i've got to keep myself sane, baby
so i just ride, i just ride


queen of the highway (( janis )) 1e6eef6e4a71b66646ed3af209786fe5
Pseudo : RASCAL
Pronom : elle
Fc : astrid berges frisbey
Crédits : (avatar) kidd ; (gif) self

Multicompte : Grayson Loving, le trou du cul des rodéos.

Préférences rp : je viens juste de me remettre au rp, alors soyez indulgents (a)
je tourne généralement autour des 800 à 2000 mots (c'est une échelle télescopique) mais ça peut varier d'une réponse à l'autre selon l'inspiration et les besoins de l'action en cours. j'écris à la 1ère et/ou 3eme personne. je peux faire mes dialogues en français ou en anglais selon les préférences et possibilités de mes partenaires rp. & j'écris mes dialogues en LightCoral.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t967-queen-of-the-highway-j https://peace-of-mind.forumactif.com/t1010-janis-second-hand-cinderella https://www.pinterest.fr/bootleg_rascal_rpg/janis-pom/ https://open.spotify.com/playlist/1exR3jKpS7G1tm4Qjekdf1?si=0f2966345124480f
@Elisabeth Saracen
elle est lààà !! mais elle galère à faire son plan de fiche omg
c'est tes mots qui me touche embarrassed gheart
et c'est vous tous là qui me faites un cadeau énorme de l'accueillir tendrement ma janis avec toutes ses casseroles love




somehow the music hides it and conceals it (hides it and conceals it) oh, it hides and all the things that I have seen can be hidden in a part of my dream (gonna hide it in my dream). some say i've got devil, some say i got angel but i'm just this girl in trouble.   -   ☼
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Mar 13 Aoû 2024 - 12:19


Janet Stepanoff
Janet Stepanoff

ГРУСТНАЯ ДЕВУШКА

le clair
Age : Assume ses 36 ans, adulescente irresponsable et insaisissable qui ne sera sans doute pas surprise de passer l'arme à gauche bien plus tôt que prévu. Quand on aime, on compte pas les années.
Adresse : Emplacement #0104, trailer park, dans une caravane décrépite qu'elle partage avec sa grand-mère (décrépite elle aussi.)
Labeur : Même pas chômeuse, car elle a toujours évité le travail comme on évite un nid de poule sur la route. Elle survit grâce aux aides sociales dont sa grand-mère bénéficie. Quand elle a un peu d'énergie et la tête à autre chose qu'à la fête, elle mendie dans les rues avec sa guitare mal accordée.
Coeur : Fermé pour travaux pour une durée indéterminée. Lasse des relations pleines d'espoir, aime la vie, sa mamie, le rock et puis c'est tout.
Berceau : Native de Las Vegas, terre pourrie de l'illusion. Fruit d'un accident, se raccroche aux branches craquelées de ses ancêtres qu'elle vénère plus que tout. Le désert chaud du Texas et la Russie lointaine fonctionnent comme les deux extrémités d'un aimant.
queen of the highway (( janis )) 83jgjx

queen of the highway (( janis )) Vvgf56

queen of the highway (( janis )) Bve8q6

queen of the highway (( janis )) T51rdj
Pseudo : AlliG
Pronom : iel, il, elle, comme vous voulez
Fc : daria stavrovich
Crédits : AlliG (that's me), RHCP

Multicompte : Gracie Lange & Rooster Loving

Préférences rp : Je privilégie les RP relativement courts (autour des 500 mots). J'écris à la troisième personne, je suis carrément OK pour écrire les dialogues en anglais si accord avec le partenaire. Je ne souhaite pas écrire de scènes de s*xe.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t707-janet-ailleurs-c-est-i https://peace-of-mind.forumactif.com/t716-janet-not-alone https://www.pinterest.fr/perfidia0019/janet-the-rebel/ https://open.spotify.com/playlist/0dsd4n5t3hsA4ckfn69yXb?si=3b16127f8dd1458a
Divine ! **

Rebienvenue et pas de panique, tu vas y arriver avec ton plan de fiche ! h2



Janis Durden aime ce message



I don't ever wanna feel like I did that day. Take me to the place I love, take me all the way. Yeah, yeah, yeah. It's hard to believe that there's nobody out there. It's hard to believe that I'm all alone.
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Mar 13 Aoû 2024 - 12:22


Colt Loving
Colt Loving

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Le Loving aurait été un homme bien différent, s’il n’avait pas été façonné par les attentes parentales. Ou plutôt, les attentes paternelles. On l’a affublé du prénom le plus texan possible. Colter, que l’on a raccourci pour ne plus l’appeler que Colt. Le gardien du troupeau aux mains usées, mais à toutes épreuves ou presque.  
Age : Entêté et possessif, il fait honneur au signe astrologique qui le représente. Quarante-cinq années, un nombre incalculable de tracas croulent sur les épaules du redneck. Il en ressent le poids, mais ne s’en soucie guère, il resterait débout jusqu’à ce que la faucheuse ne fasse son travail. Peu importe l’âge.
Labeur : A l’aube, chaque matin, il endosse son rôle officiel de foreman du Loving Ranch. Il se tue à la tâche pour maintenir le navire à flots. Plus encore depuis quelques mois. En effet, Colt est cette main orientant les troupes vers un chemin semé d’embûches. Entre un paternel qui se fissure et une faillite menaçante sur le pas de la porte, les responsabilités s’entassent en coulisses. Il est officieusement le dirigeant de l’affaire familiale. Dévotion pure.
Coeur : Organe qui ne lui est plus d’aucune utilité. Les abandons successifs d’une mère puis d’une épouse ont eu raison de sa détermination à accepter l’amour que l’on peut lui porter. Divorcé. Les papiers de la fin de cette relation ont eu un goût de cendres en arrivant sur le pas de sa porte. Le messager dégagé avec une violence sans nom. Viscéralement dégoûté par ce sentiment déstabilisant, il préfère flotter dans sa propre ignorance, à l’abri de toute palpitation possible et se satisfaisant de courbes féminines sans lendemain. Anesthésié.
Berceau : Faisant flotter les valeurs américaines comme une bannière d’une importance capitale, les cow-boys sont dévouer à leur mère patrie.  Clifton fut cet ancrage, témoin de ce développement, mais aussi de la décrépitude qui prends le dessus. Colt n’a jamais vu plus loin que les frontières de l’état, n’a jamais été curieux de plus puisqu’il était destiné à s’élever et à périr sous l’égide du Texas.
Pseudo : m.s
Pronom : elle / she
Fc : travis fimmel, © kaotika.
Multicompte : Sebastiàn, le Pobre & Emily, l'assistante sociale.

Préférences rp : dialogue en français ou en anglais - rp entre 600 et 1400 mots - #009999

l'obscur

Quelle sublime créature adore
No stress, j'suis sûre que ce sera un chef d'oeuvre as always gheart
Rebienvenue à la maison avec cette pépite !


Janis Durden aime ce message

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Mar 13 Aoû 2024 - 12:30


Violet Mills
Violet Mills

W I L D F L O W E R

le clair
Surnom : Elle aime qu'on l'appelle par son prénom entièrement; mais il n'est pas rare qu'on la surnomme Vi'.
Age : Elle a eu 35 ans le 15 mars dernier, elle l'a vécu comme un véritable déclic.
Adresse : Elle revient fraichement de Venise - dernière adresse connue - et compte se présenter à la porte de Mr Powell. Il est après tout, la seule âme qu'elle connaisse à Clifton (non, son père ne compte pas).
Labeur : Touche-à-tout et artiste dans l'âme, elle a exercé beaucoup de jobs différents. Aujourd'hui, elle a pour projet d'ouvrir sa propre boutique de fleurs.
Coeur : Il n'a jamais appartenu qu'à un seul homme, et si la vie les a séparés, qu'il a épousé une autre et qu'elle a succombé dans les bras d'autres, rien n'a jamais changé cela.
Berceau : Native de Clifton, elle a quitté la ville à ses douze ans avec sa mère pour vivre à Dallas quelques temps. Elle a parcouru le monde depuis ses 18 ans, incapable de se poser où que ce soit. Le temps de comprendre qu'elle n'avait qu'un seul chez elle.
This happens once
every few lifetimes
These chemicals
hit me like white wine

queen of the highway (( janis )) F70ecfbe554405e6ecf9faf0bf571c71df7e0b65

Honestly, who are we
to fight the alchemy?

queen of the highway (( janis )) 26525881a9a4b36772eb1a117fd31d78d1916d09
Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : dakota johnson
Crédits : voluxpa.

Multicompte : adelina • andrea

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais
- réponses privilégiées à mes scénarios, parfois selon mon mood

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t899-you-ll-find-that-you-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t917-violet-i-can-buy-myself-flowers https://pin.it/4oCdnxDxB
Elle est là loveeyes
Re bienvenue chez toi avec cette beauté fatale h2


Janis Durden aime ce message



She knew she loved him


when 'home' went from being a place
to being a person




(c) E. Leventhal
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Mar 13 Aoû 2024 - 13:08


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 28 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : La maison ravagée par le passage de la tornade, elle squatte la chambre d'un motel non loin de l'hôpital, le temps de la reconstruction.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Coeur sauvage qui s'est presque lié, coeur qui aime si fort malgré le silence de l'autre, coeur fatigué des blessures, coeur qui se ferme à l'amour.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
queen of the highway (( janis )) T7vz

You can't feel me, no
Like I feel you
I can't steal you, no
Like you stole me


queen of the highway (( janis )) 2uux


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : labonairs & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
Aaaaah mais elle est laaaaaaaaa !!!!!  loveeyes loveeyes loveeyes loveeyes 
Hâte de voir la suite, ce début de fiche est tellement prometteur  :love2:toujours un plaisir de te lire !

Re bienvenue par ici  loved


Janis Durden aime ce message



    They can say it all sounds crazy
    However big, however small, let me be part of it all, share your dreams with me. You may be right, you may be wrong. But say that you'll bring me along, to the world you see, to the world I close my eyes to see + aeairiel.
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Mar 13 Aoû 2024 - 14:03


Invité
Anonymous

Invité

le clair
l'obscur

Rebienvenue avec ce personnage important takeme


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Mar 13 Aoû 2024 - 14:23


Evangeline Bird
Evangeline Bird

F L Y I N G BIRD

le clair
Surnom : Personne n'a la patience de prononcer son prénom entièrement à chaque fois. Les abréviations les plus courantes sont Eve ou Evie. Un seul l'a appelée Birdy, il y a bien longtemps. Anciennement Evangeline Glover, elle a repris son nom de jeune fille son mari tout juste enterré.
Age : Trente-cinq ans. Ce n'est pas si vieux, mais plus très jeune lorsqu'on a rien accompli de sa vie. Le temps est une drôle de machine à la mécanique mal huilée, puisque les huit dernières années semblent ne pas avoir existé.
Adresse : La vieille maison de famille, dans le quartier de White Oak. La cabane dans l'arbre est laissée à l'abandon mais, malgré ses soixante-huit printemps, Papa continue de fleurir le jardin et la balancelle sous le porche supporte encore leurs poids.
Labeur : La culpabilité est un acide tenace et Evangeline sent son âme être rongée de l'intérieur. Le silence est devenu insupportable. Le comble pour une bibliothécaire, n'est-ce pas ? Le seul boulot qu'elle a été capable de trouver dans la précipitation, certaine de perdre les pédales si elle n'a pas de quoi s'occuper.
Coeur : Il bat. Elle croit. Il se fait discret, depuis des années et elle se surprend parfois à presser deux doigts sur sa carotide pour s'assurer être vivante. Veuve et ce n'est pas lui, qu'elle pleure, mais les années perdues, la vie à côté de laquelle elle est passée. Evangeline l'a juré : on ne l'y reprendra plus. Jamais. Plutôt crever.
Berceau : Clifton, Texas. Toujours Clifton et on a beau la fuir, cette maudite ville, on y revient avec la même force qu'un boomerang. L'atterrissage est douloureux, Evangeline s'étouffe encore avec la poussière qu'elle a mordue. Sa maison, son seul refuge.
queen of the highway (( janis )) A7d314abba1f6e57970f8679234da61f

Always an angel,
Never a god.


queen of the highway (( janis )) L3m8

I made you my temple, my mural, my sky
Now I'm begging for footnotes in the story of your life


queen of the highway (( janis )) 8950ebe40e71787b1836e3ae96d35ce3076bcebb

We both did the best we could do underneath the same moon
In different galaxies
And I didn't want to hang around
We said it was just goodbye for now


Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : taylor swift
Crédits : poets-dept - tumblr

Multicompte : le méchant Angel et le grognon Jax

Préférences rp : Troisième personne
✹ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
✹ dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t332-evangeline-bird-splend https://peace-of-mind.forumactif.com/t335-evangeline-bird-and-in-plain-sight-you-hid-but-you-are-what-you-did https://www.pinterest.fr/irenesmilau/evangeline/ https://open.spotify.com/playlist/7o1dRQquXf7VgSjP9EWTn0?si=84ed0ac66d7940f7
La voilàààà firefire J'ai dévoré son résumé en zone invités, il me tarde de lire sa fiche wheart
Re-bienvenue parmi nous avec ce bijou et je ne peux que saluer le choix du FC infirebheart Entre femmes qui ont tenté de/tué leur mari, je vais venir t'enquiquiner pour un lien eyes
(avec Dallas aussi mais chut)


Janis Durden aime ce message




And it was written. I got cursed like Eve got bitten. Oh, was it punishment ? Pad around when I get home. I guess a lesser woman would've lost hope. A greater woman wouldn't beg but I looked to the sky and said : Please, I've been on my knees, change the prophecy. Don't want money just someone who wants my company. Let it once be me
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Mar 13 Aoû 2024 - 15:56


Janis Durden
Janis Durden

T U M B L E W E E D SOUL

le clair
Age : la quarantaine fleurissante dans les premières ridules au coin des yeux, étouffées sous une épaisse couche d'eye-liner pour faire mentir le temps qui passe et les regrets d'une vie à la fois trop vide et trop chargée, marquée par l'incertitude et l'absence d'accomplissements. la quarantaine à l'aube, dans les premiers rayons du reste de sa vie.
Adresse : quatre murs qu'on aura peint en rose pour effacer les taches du papier peint et une toiture mal isolée qu'il faut bâcher quand il pleut. ce n'est pas grand-chose, son petit taudis couvert de gribouillis comme s'il manquait de papier, mais c'est un foyer, un refuge dont on possède seuls les clefs : le premier depuis des années. un foyer plus sûr que la vielle camaro ss garée devant le perron délabré d'une vielle bicoque laissé dix-sept ans à l'abandon. Un refuge encore hanté par les fantômes du passé, le berceau de l'enfance, retour à la case départ.
Labeur : cli-clac des ciseaux dans les bandes de gaze blanches qui sentent le sang et le désinfectant, bipbip réguliers des moniteurs patients, plic-ploc du goutte-à-goutte des perfusions qui suivent la danse de la trotteuse sur le cadran accroché au mur aseptisé d'une salle d'urgence improvisé dans un local pourri. depuis son retour en ville, Janis a repris le poste du doc de Bloody Eagles, raccommoder le corps des autres pour oublier son cœur meurtri, le syndrome du sauveur trouve son utilité dans les instants suspendus entre vie et décès.
Coeur : le Grand Amour en étendard, le rêve criant de naïveté, mais l'affiche perds ses couleurs, usées comme les lèvres peintes en rouge d'une femme qui en a trop vu, trop connus, et tellement peu gardé. la princesse en haillons perd son chausson à répétition, dans l'éternelle attente d'un prince qui semble avoir oublié le rendez-vous. la rêveuse au cœur d'artichaut compte les secondes, les jours et les saisons pour oublier l'absence d'anneau sur son doigt menu, la main disposée patiemment sur le pas de sa porte, à la portée du premier venu.
Berceau : Clifton et sa poussière rouge qui s'incruste dans toutes les fissures, ses odeurs de gasoil et de fumier sous le soleil écrasant de l'ouest texans. Midtown, une petite maison de briques et de bois dont les murs ne sont pas droits, berceau d'une enfance chérie, dont on aura jeté la clef après y avoir emprisonné un à un les fantômes du passé, étouffés derrière dix-sept longues et silencieuses années d'absence.
TAKE A WALK ON THE WILD SIDE

queen of the highway (( janis )) Tumblr_oi5psiLazX1r2aobgo3_500

i'm tired of feeling like I'm fucking crazy
i'm tired of driving 'til I see stars in my eyes
all i've got to keep myself sane, baby
so i just ride, i just ride


queen of the highway (( janis )) 1e6eef6e4a71b66646ed3af209786fe5
Pseudo : RASCAL
Pronom : elle
Fc : astrid berges frisbey
Crédits : (avatar) kidd ; (gif) self

Multicompte : Grayson Loving, le trou du cul des rodéos.

Préférences rp : je viens juste de me remettre au rp, alors soyez indulgents (a)
je tourne généralement autour des 800 à 2000 mots (c'est une échelle télescopique) mais ça peut varier d'une réponse à l'autre selon l'inspiration et les besoins de l'action en cours. j'écris à la 1ère et/ou 3eme personne. je peux faire mes dialogues en français ou en anglais selon les préférences et possibilités de mes partenaires rp. & j'écris mes dialogues en LightCoral.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t967-queen-of-the-highway-j https://peace-of-mind.forumactif.com/t1010-janis-second-hand-cinderella https://www.pinterest.fr/bootleg_rascal_rpg/janis-pom/ https://open.spotify.com/playlist/1exR3jKpS7G1tm4Qjekdf1?si=0f2966345124480f
@Janet Stepanoff @Colt Loving @Violet Mills @Sierra Moore
Ohlala merciiii vous êtes des cœurs en sucre les copines dancetogether

@Marcus Wade merciii, je penses qu'on se trouvera surement un lien du coup si je ne m'abuse gheart

@Evangeline Bird owiii fire fire
ça me fait trop plaisir ce que tu me dis heart
(pendant un moment j'ai compris que Dallas avait tuer son maris , je comprenais pas OO mdr)
du coup je t'attends avec plaisir du coup pour parler lien d'un côté comme de l'autre (no pun intended) sur discord ou par ici quand je termine cette fiche eager




somehow the music hides it and conceals it (hides it and conceals it) oh, it hides and all the things that I have seen can be hidden in a part of my dream (gonna hide it in my dream). some say i've got devil, some say i got angel but i'm just this girl in trouble.   -   ☼
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Mar 13 Aoû 2024 - 16:52


Tig Welch
Tig Welch

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : Le regard terni par quarante-six années de vie, il accuse l’usure du temps et des cycles répétitifs, les mains aussi râpées que les mots qu’il utilise avec parcimonie.
Adresse : Nid construit à Midtown.
Labeur : La direction toute trouvée, les Bloody Eagles lui ont tout apporté au moment où il en a eu la nécessité, une famille, un sens, une mission et il s’acquitte de ses devoirs sans rechigner. Devenu depuis sergent d’armes.
Coeur : Il s’est convaincu du bienfondé de sa solitude.
Berceau : Clifton, le point de départ et la ligne d’arrivée d’une course qu’il ne pense pas remporter.
queen of the highway (( janis )) Emiz

« If your world falls apart, I'd start a riot. If night falls in your heart, I'd light the fire. In the dark, when you sound the alarm. We'll find each other's arms. »

queen of the highway (( janis )) Gnlt

« It's funny 'cause if we just sat and talked. You'd see that it's just hard for me to be vulnerable 'cause I blocked it off, I got trust issues growing up. »

queen of the highway (( janis )) DLGLAXiq_o

« And we will step outside checking that the coast is clear on both sides. 'Cause we don't wanna be seen. This is suicide. But you can't see the ropes. »

queen of the highway (( janis )) 95ae

« When everyone you thought you knew deserts your fight, I'll go with you. You're facing down a dark hall. I'll grab my light and go with you. »



Pseudo : sfs.
Pronom : Elle
Fc : Tom Hardy
Multicompte : Naila Ammari

Préférences rp : - Usage du français uniquement en RP (inconfortable avec les dialogues en anglais)
- De 600 à 1300 mots, je m'adapte sans problème à la personne que j'ai en face de moi


l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t336-tig-welch-no-angels https://peace-of-mind.forumactif.com/t354-tig-welch-papercuts#4433 https://www.pinterest.com/sonataforshadows/tig/ https://open.spotify.com/playlist/2bYnMJOm8FWnQ3I5ErhtE5?si=fe5911b7ef6e46b6
Ce début de fiche avec ces jolies images et un aperçu des couleurs qui composent Janis (cette vibe vraiment elle est folle gheart) doublecoeurs J'ai dévoré chaque mot love Je suis déjà super conquise par cette nouvelle petite perle que tu nous ponds, j'ai trop hâte d'en lire encore plus puis de la voir débarquer en jeu puppyeyes Re-bienvenue par ici sweeteyes


Janis Durden aime ce message

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Mar 13 Aoû 2024 - 17:27


Austin Reid
Austin Reid

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Reid, seul diminutif à caresser les lèvres lorsque son prénom reste tapi dans l'ombre.
Age : 45 ans, les premiers frissons de novembre ont accueilli sa venue, comme une promesse de renouveau (5 novembre 1979 - scorpion ascendant balance).
Adresse : Trailer park de Midtown ; il a récemment élu domicile dans un mobil-home rustique, aux parois de bois patiné par le temps. Son toit de tôle ondulée se dresse fièrement sous le ciel texan, témoin discret des histoires et des rêves qui s'y tissent.
Labeur : Vice-président des Bloody Eagles ayant naguère servi dans les rangs militaires ; épopée gravée dans le fer de son être.
Coeur : Divorcé. Il porte en lui le poids des années écoulées ; douze saisons d'amour et de peine entrelacées avec Dakota, désormais étoile fugace dans le ciel de son passé conjugal.
Berceau : Clifton ; dans le doux murmure des eaux du lac Whitney, baigné par la lueur dorée de l'aube texane, là où les secrets de l'âme se mêlent aux reflets chatoyants de l'onde.
queen of the highway (( janis )) Aacb966682ae3ac456cb4a6a3270b90bf8d76e61

Sujets en cours : (4)

tigevangelinejackson & boydbeth

queen of the highway (( janis )) Tout-le-monde
the pack ☆ they weren't angels either. the gospel, they hadn't read. but they loved each other full sail ahead. at the slightest sign of trouble. it was friendship that took the helm. it was friendship that showed them the way north. ☽

queen of the highway (( janis )) 17206366091062531444
austig ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. ☽

queen of the highway (( janis )) 17206368274184916765
clydin ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand. ☽

queen of the highway (( janis )) 17206368981685535485
bethin ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. ☽

queen of the highway (( janis )) Dlju
evestin ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽

Pseudo : céline ; reveastral_
Pronom : elle.
Fc : charlie hunnam.
Crédits : euphoria (avatar) ; kacsa (gifs profil) ; keetika (gifs signature).

Multicompte : bliss llewelyn (ft. lily-rose depp).

Préférences rp : - rédaction en français et à la troisième personne du singulier.
- entre 700 & 2000 mots par post (plus s'il m'arrive de glisser).
- dialogues en saddlebrown.
- pas fan des dialogues en anglais.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t359-austin-reid-two-graves https://peace-of-mind.forumactif.com/t402-austin-reid-road-scars-tell-the-best-stories#5395
Hey Doc, ça roule ? evillol
Rebienvenue parmi nous avec ce personnage haut en couleur et ce fc bien trop badass (notamment pour les jeunes recrues : @Malone Sullivan, je te garde à l’œil moustachu )
Hâte de la voir évoluer parmi nous gheart


Janis Durden aime ce message



but you awaken with dread, pounding nails in your head, but i’ve read this one where come undone, i’ve chose this cyclone with you. sometimes I wonder if you’re gonna screw this up with me. everyone we know understands why it’s meant to be. ‘cause we’re crazy. you left your typewriter at the apartment, straight from the tortured poets department.
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Mar 13 Aoû 2024 - 19:35


Janis Durden
Janis Durden

T U M B L E W E E D SOUL

le clair
Age : la quarantaine fleurissante dans les premières ridules au coin des yeux, étouffées sous une épaisse couche d'eye-liner pour faire mentir le temps qui passe et les regrets d'une vie à la fois trop vide et trop chargée, marquée par l'incertitude et l'absence d'accomplissements. la quarantaine à l'aube, dans les premiers rayons du reste de sa vie.
Adresse : quatre murs qu'on aura peint en rose pour effacer les taches du papier peint et une toiture mal isolée qu'il faut bâcher quand il pleut. ce n'est pas grand-chose, son petit taudis couvert de gribouillis comme s'il manquait de papier, mais c'est un foyer, un refuge dont on possède seuls les clefs : le premier depuis des années. un foyer plus sûr que la vielle camaro ss garée devant le perron délabré d'une vielle bicoque laissé dix-sept ans à l'abandon. Un refuge encore hanté par les fantômes du passé, le berceau de l'enfance, retour à la case départ.
Labeur : cli-clac des ciseaux dans les bandes de gaze blanches qui sentent le sang et le désinfectant, bipbip réguliers des moniteurs patients, plic-ploc du goutte-à-goutte des perfusions qui suivent la danse de la trotteuse sur le cadran accroché au mur aseptisé d'une salle d'urgence improvisé dans un local pourri. depuis son retour en ville, Janis a repris le poste du doc de Bloody Eagles, raccommoder le corps des autres pour oublier son cœur meurtri, le syndrome du sauveur trouve son utilité dans les instants suspendus entre vie et décès.
Coeur : le Grand Amour en étendard, le rêve criant de naïveté, mais l'affiche perds ses couleurs, usées comme les lèvres peintes en rouge d'une femme qui en a trop vu, trop connus, et tellement peu gardé. la princesse en haillons perd son chausson à répétition, dans l'éternelle attente d'un prince qui semble avoir oublié le rendez-vous. la rêveuse au cœur d'artichaut compte les secondes, les jours et les saisons pour oublier l'absence d'anneau sur son doigt menu, la main disposée patiemment sur le pas de sa porte, à la portée du premier venu.
Berceau : Clifton et sa poussière rouge qui s'incruste dans toutes les fissures, ses odeurs de gasoil et de fumier sous le soleil écrasant de l'ouest texans. Midtown, une petite maison de briques et de bois dont les murs ne sont pas droits, berceau d'une enfance chérie, dont on aura jeté la clef après y avoir emprisonné un à un les fantômes du passé, étouffés derrière dix-sept longues et silencieuses années d'absence.
TAKE A WALK ON THE WILD SIDE

queen of the highway (( janis )) Tumblr_oi5psiLazX1r2aobgo3_500

i'm tired of feeling like I'm fucking crazy
i'm tired of driving 'til I see stars in my eyes
all i've got to keep myself sane, baby
so i just ride, i just ride


queen of the highway (( janis )) 1e6eef6e4a71b66646ed3af209786fe5
Pseudo : RASCAL
Pronom : elle
Fc : astrid berges frisbey
Crédits : (avatar) kidd ; (gif) self

Multicompte : Grayson Loving, le trou du cul des rodéos.

Préférences rp : je viens juste de me remettre au rp, alors soyez indulgents (a)
je tourne généralement autour des 800 à 2000 mots (c'est une échelle télescopique) mais ça peut varier d'une réponse à l'autre selon l'inspiration et les besoins de l'action en cours. j'écris à la 1ère et/ou 3eme personne. je peux faire mes dialogues en français ou en anglais selon les préférences et possibilités de mes partenaires rp. & j'écris mes dialogues en LightCoral.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t967-queen-of-the-highway-j https://peace-of-mind.forumactif.com/t1010-janis-second-hand-cinderella https://www.pinterest.fr/bootleg_rascal_rpg/janis-pom/ https://open.spotify.com/playlist/1exR3jKpS7G1tm4Qjekdf1?si=0f2966345124480f
@Tig Welch aah ça ne fait trop plaisir ce que tu me dis love2 merciii love

@Austin Reid mieux qu'ta Harley sur l'autoroute VPrez salty
Et merciii gheart
(T'es sûr que c'est des yeux qu'il faut se méfier ? old )




somehow the music hides it and conceals it (hides it and conceals it) oh, it hides and all the things that I have seen can be hidden in a part of my dream (gonna hide it in my dream). some say i've got devil, some say i got angel but i'm just this girl in trouble.   -   ☼
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Mar 13 Aoû 2024 - 20:38


Roxana Villanueva-Brown
Roxana Villanueva-Brown

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Rox ou Roxy.
Age : 31 ans.
Adresse : Une charmante petite maison à White Oak qu'elle fuit de plus en plus.
Labeur : Tatoueuse, perceuse, elle est l'heureuse propriétaire d'un salon.
Coeur : La corde au cou, le noeud qui se resserre de plus en plus. Prisonnière d'un mariage qui ne la rend plus heureuse, elle essaye tout de même de satisfaire le vœu le plus cher de son époux, en vain.
queen of the highway (( janis )) Tumblr_mz9v34kkHD1r76mi5o4_250
Pseudo : Hufflepuff
Pronom : Elle
Fc : Luanna Perez
Crédits : Crépuscule

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t889-roxy-o-dead-inside#154
Ce choix de fc dead et ce début de fiche qui donne vraiment envie d'en lire plus omg
Re-bienvenue et bon courage pour la rédaction de ta fiche eager


Janis Durden aime ce message



I have lived in darkness for all my life, I've been pursued. You'd be afraid if you could feel my pain and if you could see the things I am able to see. Break me out, break me out, let me flee.
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Mar 13 Aoû 2024 - 22:11


Amala Sinha
Amala Sinha

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Mal, Mala.
Ses clients du club l'appellent Vénus.
Age : vingt ans.
Labeur : elle danse au club de strip le dollhouse depuis quelques mois après avoir abandonné la fac.
Coeur : elle n'y pense pas vraiment. sauf depuis qu'un visage familier est venu foutre son nez dans ses affaires.
queen of the highway (( janis )) 063bf8089b8e4b2f563aeef6803c8fd885907f46
Pseudo : spf.
Pronom : elle.
Fc : Avantika vandanapu, hemlock
Multicompte : bambi.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t950-not-a-girl-not-yet-a-w https://pin.it/4Y4CjVhk3
dnezlnfelnfonf elle est là gheart
trop hâte de pour absolument tout ?? le reste de ta fiche, voir Janis évoluer et of course, notre lien et nos rps à venir !!

bon courage pour l'écriture et rebienvenue à la maison adore


Janis Durden aime ce message



You wanna guess the color of my underwear
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