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the albatross - evie

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Mar 7 Mai 2024 - 17:20


Willow Sutterland
Willow Sutterland

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : cielo sous la langue des Pobre qui l'adorent, parce qu'elle est arrivée comme l'ange qu'on a déchu. Entre leurs lèvres, le prénom de son ex fiancé sonne comme une insulte, quand son prénom résonne tendrement.
Age : virevolte autour du quart de siècle, willow se languit de vieillir. elle veut gommer le passé, s'établir comme une femme accomplie. self made woman, ses vingt-six ans rayonnent sur son visage de poupée, dont on demande encore la carte d'identité
Adresse : midtown pour pied à terre, son appartement à quelques minutes de la station service a beau être minuscule, il lui ressemble en tout point : mélangeant le clair et l'obscur avec application.
Labeur : il lui a au moins laissé ça en disparaissant : leg de la station service pour combler son coeur blessé. Si d'autres l'auraient démolis, willow en fait son empire romain, d'essence et de cigarette, au détour de quelques blanchiments d'argent pour son second foyer.
Coeur : émois adulescent, high school sweetheart, le fiancé l'a atrophié de l'organe le plus essentiel pour s'établir loin du gang qui l'étouffait. Pablo n'avait pas l'étoffe d'un Pobre, il n'en avait que la fiancée. Willow a été abandonné, pour le mieux, verrouillant l'accès à son palpitant, préférant se noyer dans la luxure à défaut de susurrer des mots doux. Qu'ils échouent à la faire toucher les étoiles, elle n'en aura plus les membres brisés.
Berceau : enfance dorée, tout s'est effondré quand les soupçons de fraude se sont abattus sur le paternel. fuite obligée de la grande ville, willow n'a pour seul souvenir de san francisco une carte postale oubliée dans une boite de ferraille. elle ne voit que le sable du désert pour avenir, sans craindre l'ennui.
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : dove cameron
Crédits : lumos solem (avatar)

Multicompte : nell barclay, la terrible (ft. angèle)

Préférences rp : 1ère ou 3ème personne, je m'adapte à mon partenaire, nombre de lignes variable, mais toujours quelques répliques pour faire réagir. Rythme assez rapide, tant que l'inspiration me frappe. Grosse tendance à oublier de répondre en pv, pas de méchanceté, j'ai juste un problème avec les notifications, je dois les retirer dès que je reçois un message et parfois j'oublie de répondre si je n'ai pas eu le temps en lisant le message, vous pouvez me relancer je suis jamais vexée !

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t330-willow-sutterland-seri En ligne
tw. gang, détournement de fonds, mensonges, vulgarités




the albatross
((atmosphere))

J’ai entendu dire qu’elle est bien, précise CeCe en tapant sur son clavier.

Willow a toujours été si admirative de cette femme. Elle porte sur ses épaules tant de responsabilité, que la brune ne comprend pas comment elle peut rester sereine et bienveillante. A sa place, elle aurait déjà mille fois explosé, éclat de verre éparpillé par la pression et l’ambition. Comme elle aimait sa vie simple et ses habitudes dessinées. Elle n’est que bénévole à Y2C mais considère cet endroit avec beaucoup d’affection. Si elle l’avait connu étant adolescente, elle aurait peut être évitée de sombrer dans les bras de Pablo. Bien qu’au fond, il lui a offert plus qu’il ne lui a pris, depuis qu’elle est proche des Pobre Diablo. Penser au gang la fait un peu culpabiliser. Au fond, elle ment à CeCe, elle rompt sa promesse : si elle n’est pas dans le gang, elle sert les intérêts de celui ci. Sans y être forcée, volontaire à tout instant, si le secret venait à tomber, elle perdrait l’une de ses plus proches amies.

Si elle a 85 ans, ça marchera jamais…

Willow n’est pas contre solliciter la nouvelle bibliothécaire… Mais si c’est pour avoir une ancienne qui ne comprend rien aux problèmes du public qu’ils accueillent, c’est une mission vouée à l’échec.

Vas-y, tu verras par toi-même. Je savais pas que t’aimais pas les vieux… taquine CeCe en levant les yeux de son écran pour provoquer la brune.

J’aime les vieux ! Putain, non, je veux dire j’ai rien contre les vieux, ok, ils ont servis la société, ils ont été utiles… Willow fait une pause dans son discours, passant sa main dans ses cheveux lachés. CeCe a le don de la piéger sans méchanceté. Je me casse, je dis de la merde et c’est ta faute !

C’est ça, à la prochaine Sugar Baby !

Willow quitte le bureau en bougonnant, sachant pertinemment que le surnom va rester… Longtemps.

______

Est ce que Willow a déjà mis les pieds dans une bibliothèque ? Probablement. Est ce qu’elle souvient quand ? Absolument pas. Sa démarche manque presque d’assurance, elle se souvient de ne pas parler trop fort, l’odeur de vieux livres lui chatouille les narires, elle qui préfère la compagnie de l’encre et du fusain. Mais ce n’est pas aussi désagréable qu’elle pensait. Elle s’approche du bureau, où une femme trie les livres avec application. Apparemment, sa proie au déambulateur n’est pas là, c’est bien sa veine. Willow toussotte, et d’une voix presque imperceptible, elle prononce.

Hum… Bonjour ? Je cherche Madame Bird.

Qu'est ce qu'elle ferait pas pour CeCe...

avec  @Evangeline Bird


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Mer 8 Mai 2024 - 11:03


Evangeline Bird
Evangeline Bird

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Personne n'a la patience de prononcer son prénom entièrement à chaque fois. Les abréviations les plus courantes sont Eve ou Evie. Un seul l'a appelée Birdy, il y a bien longtemps. Anciennement Evangeline Glover, elle a repris son nom de jeune fille son mari tout juste enterré.
Age : Trente-cinq ans. Ce n'est pas si vieux, mais plus très jeune lorsqu'on a rien accompli de sa vie. Le temps est une drôle de machine à la mécanique mal huilée, puisque les huit dernières années semblent ne pas avoir existé.
Adresse : La vieille maison de famille, dans le quartier de White Oak. La cabane dans l'arbre est laissée à l'abandon mais, malgré ses soixante-huit printemps, Papa continue de fleurir le jardin et la balancelle sous le porche supporte encore leurs poids.
Labeur : La culpabilité est un acide tenace et Evangeline sent son âme être rongée de l'intérieur. Le silence est devenu insupportable. Le comble pour une bibliothécaire, n'est-ce pas ? Le seul boulot qu'elle a été capable de trouver dans la précipitation, certaine de perdre les pédales si elle n'a pas de quoi s'occuper.
Coeur : Il bat. Elle croit. Il se fait discret, depuis des années et elle se surprend parfois à presser deux doigts sur sa carotide pour s'assurer être vivante. Veuve et ce n'est pas lui, qu'elle pleure, mais les années perdues, la vie à côté de laquelle elle est passée. Evangeline l'a juré : on ne l'y reprendra plus. Jamais. Plutôt crever.
Berceau : Clifton, Texas. Toujours Clifton et on a beau la fuir, cette maudite ville, on y revient avec la même force qu'un boomerang. L'atterrissage est douloureux, Evangeline s'étouffe encore avec la poussière qu'elle a mordue. Sa maison, son seul refuge.
the albatross - evie B8664a292b121f1f4fb937a1ea0a5d3f850f3aa7

You said you were gonna grow up
Then you were gonna come find me
Words from the mouths of babes
promises, oceans deep
But never to keep

the albatross - evie 8950ebe40e71787b1836e3ae96d35ce3076bcebb
Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : taylor swift
Crédits : poets-dept - tumblr

Multicompte : le méchant Angel

Préférences rp : Troisième personne
✹ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
✹ dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t332-evangeline-bird-splend https://peace-of-mind.forumactif.com/t335-evangeline-bird-and-in-plain-sight-you-hid-but-you-are-what-you-did
tw. mention de meurtre et santé mentale.




the albatross
((atmosphere))


La mort la suit à la trace. La salope se terre dans son ombre, murmure à son oreille et file se planquer dès qu’Evangeline s’essaie à la regarder en face. Ce petit jeu dure et s’étire, mènera à la folie si la blonde ne fait rien pour aller mieux. Ce n’est pas faute d’essayer, pourtant. Traîner sa carcasse en dehors de la sécurité de sa chambre de gamine est un effort. Sourire épuise ses ressources et elle craint que ses rictus ne sonnent faux. Qu’est-elle devenue, si ce n’est le fantôme de celle qu’elle était ? Gregory est mort, mais il l’a tuée en premier. Il l’a décortiquée, démantelée, démontée, désassemblée jusqu’à ce qu’il n’en reste rien d’autre que des pièces usées et fragiles. Il l’a piétinée, écrasée, brisée, broyée jusqu’à ce qu’elle ne soit que poussière. Jusqu’à être certain qu’elle ne puisse plus se reconstruire, ni se retrouver.

Alors, à défaut d’avoir les plans pour se construire, Evangeline se jette dans un autre type de construction. Les piles de romans, des tours de Pise livresques qui menacent de s’écrouler à chaque fois qu’elle en ajoute un nouveau au sommet. La bibliothèque est calme, les après-midis. A vrai dire, elle est calme tout le temps. Les lieux ne sont pas aussi attractifs qu’elle l’aurait pensé et, peu encline à rester sur sa chaise toute la journée, Eve s’est mise en tête de ranger. Les livres rendus, les livres oubliés sur les tables ou rangés dans les mauvais rayonnages. De quoi occuper son après-midi et bien des autres : le fardeau étalé devant elle ne représente qu’une maigre partie de sa besogne.

Franz Kafka au milieu des livres d’astronomie ? La tranche accumule une couche de poussière que la bibliothécaire chasse d’un chiffon humide. Un regard sur la quatrième de couverture plus tard, l’ouvrage est déposé sur une pile moins garnie que ses consoeurs - les bouquins qu’elle compte emprunter. Si ce boulot a des avantages, celui de ne pas être limitée sur le nombre de livres empruntés est une aubaine. La nouvelle insomniaque ne sait plus quoi faire pour animer ses nuits et, après avoir passé la première semaine à cuisiner des centaines de biscuits, elle s’est rabattue sur une activité qui ne la force pas à acheter une dizaine de kilogrammes de farine.

Bonjour ? Le livre vient de parler ? Eve manque de sursauter et elle penche sur le côté, la grande perche. Au-delà de sa tour de bouquins se cache une jeune femme qu’elle n’a pas vu entrer - ni entendue, mais la moquette étouffe radicalement les couinements des semelles. « Mademoiselle. » rectifie-t-elle rapidement, le mot lancé sans qu’elle ne puisse le retenir. Pitié, qu’on ne lui rappelle pas son mariage désastreux. « Mademoiselle Bird. Evangeline. » Peut-être serait-il préférable de faire une phrase construite, si elle souhaite se faire comprendre de la brune. Eve fait un pas sur le côté, repousse sa besogne, puis désigne le pin’s ridicule embroché sur son chemisier. Une plaque dorée avec son prénom - aussi désuète que l’endroit. « C’est moi. Bonjour. » Et elle n’aime pas que l’on connaisse son nom. Elle n’aime pas qu’on l’interpelle, non plus, ces dernières semaines. Qui est-elle ? Journaliste ? Pas policière de toute évidence. De la famille de Gregory ? Pitié, pas ça. « En quoi puis-je vous aider ? Vous avez besoin d’un renseignement ? Comme vous le voyez, j’essaie de remettre un peu d’ordres donc vous ne trouverez plus de philosophes au milieu des livres pour enfants. »

avec  @Willow Sutterland


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