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If there's no one to blame, blame it on me - Alby

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Lun 6 Mai 2024 - 22:29


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
If there's no one to blame, blame it on me - Alby 2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

If there's no one to blame, blame it on me - Alby Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
tw. langage fleuri. meurtre. mort. religion.




Storm in the sky, fire in the street
If there's nothing but pain, put it on me

((atmosphere))

Angel a lu et relu la Bible, enfermé entre les quatre murs d’une cellule surpeuplée et étroite. Des centaines de pages et des milliers de mots, des milliards de prières et autant de confessions sur les bancs d’une église. Il n’y a qu’une seule connerie, une seule inconsistance capable de le faire grincer des dents. La résurrection n’est pas possible. Les morts ne reviennent pas, jamais. Ils pourrissent, se font dévorer par les vers ou par les flammes, mais jamais ils ne foulent à nouveau le monde des vivants. Jamais, non plus, ils ne viennent  se venger. La revanche est le propre des vivants, des cœurs en état de marche et des crânes en un seul morceau. Le Pobre Diablo n’est pas hanté par ses proies mais par les conséquences de leur disparition. Famille, amis, justiciers en herbe, toutes ces victimes collatérales à l’âme revancharde. Ce sont les vrais fantômes, des macchabés bien vivants, des innocents à qui Angel a arraché le cœur. Ce sont eux, le véritable danger. Eux, sa malédiction.

Jeremy Barclay n’est qu’un nom sur une liste. Medina n’a appris son nom qu’après lui avoir collé une balle dans le crâne, quand son patronyme s’est retrouvé dans une gazette locale. Un gosse du coin, une famille éplorée mais leur gamin aurait dû faire de meilleurs choix de vie. S’acoquiner aux Bloody Eagles n’est jamais gage de longévité, dans le coin, tout le monde devrait le savoir. Même Alby Forsyth, cette grenouille de bénitier aux tatouages cryptiques.

Ce n’est pas la peur qui motive Angel. Il ne la ressent plus, ne se souvient pas la dernière fois où il a craint pour sa vie. Rien à perdre, le Pobre, et il a fait la paix avec l’idée de terminer dans le désert, une balle dans la gueule. Ce n’est pas la crainte qui l’a poussé à l’aborder, après la messe. Ce n’est pas l’inquiétude qui l’a fait converser jusqu’à ce que ce mec l’aime bien. Ce n’est pas une quelconque angoisse, qui le pousse à en découvrir davantage sur le lien qu’Alby entretenait avec la victime. C’est un sentiment plus primaire et plus futile : une curiosité malsaine, un désir d’en apprendre plus sur les horreurs qu’il sème depuis des années. C’est une marque de loyauté, pour El Cuervo et ses frères, que d’aller au front et d’éliminer les prémices d’un danger en devenir. Il n’y a pas plus pathétique et dévastateur qu’un homme qui a déjà tout perdu - reste à savoir si Alby a toujours des choses à perdre.

La Python Boxing Academy. Quel nom à la con. Le Pobre observe l’entrée de ce qui devait, autrefois, être un entrepôt. Une salle de boxe n’est pas le pire endroit où mener sa petite enquête, et il devrait être soulagé qu’Alby ne soit pas coiffeur ou prothésiste ongulaire. Le cul posé sur le capot de sa Camaro, Angel suit les allées et venues des yeux depuis déjà trois cigarettes. Si personne ne se décide à le descendre, il va crever d’un cancer dans les prochaines années, à n’en pas douter. Le mégot est balancé sur le bitume et le Pobre l’écrase du bout de sa godasse.

Le soleil décline depuis plusieurs minutes, déjà. Il fera bientôt nuit et, la gueule sous sa capuche, il pousse la porte de la salle. Les lieux sont propres, paraissent neufs pour Clifton - autant dire que ça a moins de cinquante ans. Une odeur y flotte, un mélange de sueur et de désinfectant. Les yeux sombres d’Angel furètent dans tous les recoins, surveillent les gueules présentes à la recherche d’un putain de piaf de merde. Pas de danger à ce niveau et il retire sa capuche, passe une paume sur son crâne rasé. Il n’est pas compliqué à repérer, le maître des lieux, avec sa grosse carcasse et sa peau abîmée par l’encre. « Hey, mon pote. » Avec sa belle gueule et son hypocrisie, Angel aurait pu percer à Hollywood. Pas de chance pour les directeurs de casting, le crime paie mieux et il n’est pas obligé de se lever aux aurores. Près du ring, ses bras viennent reposer sur une des cordes. « J’te prends quand t’auras foutu une raclée au gamin. » S’il est vraiment prof, ça ne devrait pas lui prendre plus de trois minutes, non ? « Vous avez ouvert y a longtemps ? » Il ne vient pas souvent dans le quartier et autant le dire : il a pas le temps de frapper pour jouer, Angel. Pas de gants et il a passé l’âge de retenir ses coups.

avec @alby forsyth




the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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Jeu 9 Mai 2024 - 13:29


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
If there's no one to blame, blame it on me - Alby 8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

If there's no one to blame, blame it on me - Alby Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
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Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

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tw. langage fleuri. meurtre. mort. religion.




Storm in the sky, fire in the street
If there's nothing but pain, put it on me

((atmosphere))

Septembre. Ça me parait si loin et si proche à la fois. La date de mon exécution. Celle de mon combat et celle de la fin de l'innocence. Cette limite imaginaire que je m’étais fixée avant de penser à contenter les désirs morbides de Nell.
Septembre… Tout juste le temps de remettre le pied à l’étrier, de renouer avec celui que j’étais avant pour mieux l’abandonner ensuite. Quand je renierai mes principes pour embrasser ceux d’une autre. Le combattant devenu exécuteur. C’est à se demander ce qui ne tourne pas rond chez moi. Ou plutôt… C’est à ce demander ce qui tourne encore rond.

« J’ai pas pu repousser plus loin. D’habitude les gens chialent pour avancer la date… Enfin, c’est pas comparable. » Non, ce n’est pas comparable et Tommy le sait. En bon agent qu’il est, il a déjà dû négocier les salaires de tout le monde – et surtout le sien –, nous reconstituer l’équipe Python, s’assurer que je serai d’attaque pour renouer avec l’UFC. Coach, kiné, diététicien, communication et sponsors, il n’a rien laissé au hasard. Il veut que mon retour soit aussi fracassant que mon hypothétique victoire. Sait-il seulement que pendant qu’il se charge de soigner ma réapparition sur le devant de la scène, je suis déjà en train de planifier mon départ ? Définitif cette fois. Tant de l’UFC que de Clifton… En tous cas, je dois m’y préparer au cas où les choses ne tourneraient pas à mon avantage.
Vendre son âme au diable ou vendre son âme à Nell, quelle différence ça fait ? La destination restera la même.
« Ça ira ? » Si seulement j’avais la réponse.
« Pourquoi ça n’irait pas ? » Retour à l’expéditeur. Une question pour une question. Ça a le mérite de le rassurer. Une façon délicate de l’éconduire alors que ma salle d'entraînement n’a pas encore fermé ses portes.

Les cours me font momentanément oublier la galère dans laquelle je me suis fourré. Je retrouve les automatismes que j’ai eu le temps de mettre en place ces dernières années, la satisfaction niaise de laisser un héritage à quelqu’un alors que mon nom s’éteindra avec moi.
Je suis pourtant moins énergique que d’habitude. L’envie n’y est pas alors que la douleur se fait sentir à chaque mouvement. Foutue blessure. Encore un détail que j’ai omis de dire à Tommy. S’il savait dans quoi je trempe, pas sûr qu’il aurait encore voulu miser sur moi. Son poulain qu’il imagine rafler un nouveau titre n’est peut-être bon que pour l’abattoir. Déjà mort à l’intérieur, autant abîmé dedans que dehors. Mais je donne le change, personne ne remarque la lassitude dans mon regard. Ma voix couvre la désolation qui m’anime. Je ne laisse passer aucune erreur. Coach plus exigeant qu’encourageant, je malmène mes élèves avant qu’il ne leur vienne à l’idée de m’analyser moi. Je préfère qu’ils se concentrent sur leurs enchaînements que sur ma soudaine raideur. Je veux qu’ils s’inquiètent de leurs poings plutôt que de mes grimaces à chaque exemple donné.
Mais la séance de shadow boxing commence à trop s’éterniser et les plus assidus réclament les assauts.
Plainte entendue et traitée, on passe à la suite pour les vingt minutes qu’il reste. Je me retrouve sur le ring à souffrir en silence.
Plus que quinze minutes. La plaie ne peut quand même pas se rouvrir pour quelques jabs ?
Dix minutes. Je peux presque sentir la peau se déchirer à nouveau mais c’est peut-être mon imagination. Alors je frappe plus fort pour me convaincre que ça va. J’essaie de me rappeler ce que ça fait de cogner quelqu’un sans retenir ses coups. Pas besoin de remonter très loin, le père de Tim était le dernier à en payer les frais. D'ailleurs, affronter son fils sur le ring me fiche dans un drôle d’état. Les flashbacks s’imposent à ma mémoire tandis qu’il essaie de parer mes coups. Leur air de famille me dérange alors que je me retiens de le démolir. Tout se confond dans ma tête.
Deux minutes. « Ta garde putain ! » Je l’accule dans les cordes, ne ralentis qu’en me faisant interpeller par une gueule familière.
Temps mort. « C’est fini pour aujourd’hui. » Je crache mon protège-dents et dévisage le nouvel arrivé d’un air méfiant.
« Y a pas de confessionnal ici. » Mes gants échouent sur le tatami alors que je saute du ring pour me poster à hauteur du paroissien. Première fois que je le vois ici, pas la dernière si j’en crois son intérêt soudain pour la salle.
« En 2021 », je réponds simplement en m'aspergeant un peu de flotte sur le visage. « Tu ne t’échauffes pas avant ? T’as quoi comme bases ? » Autres que des combats de rue… Même s’il n’a pas tout à fait la tête de l’emploi avec son air candide et son inébranlable dévotion au Seigneur, que l'aigle dans son cou brouille passablement les pistes. Ses origines me poussent instinctivement à me méfier, moi qui ai pourtant souffert de racisme toute ma putain de vie. C'est l'hôpital qui se fout de la charité.

avec @Angel Medina




DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Dim 12 Mai 2024 - 16:30


Angel Medina
Angel Medina

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Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
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The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
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Storm in the sky, fire in the street
If there's nothing but pain, put it on me

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L’appartenance à une famille demande des sacrifices, des efforts et de la bile ravalée. Angel n’est pas un bavard, pas vraiment un mec sociable - si ce n’est dans son cercle restreint de proches. S’intéresser aux autres n’est pas sa came, à moins qu’il ne veuille en tirer quelque chose. Alby sera le prochain dépouillé de tout ce qu’il sait, de la manière la plus douce qu’il soit. Et si cela ne fonctionne pas ? Il reste toujours la manière forte. Mieux vaut un innocent crevé dans un fossé qu’un Pobre de plus derrière les barreaux, Angel en dormirait mieux la nuit. Une peine est suffisante, il préfère se faire descendre que de replonger.

Y a pas de confessionnal ici. Pas de curé ou de fidèles, non plus. Le lieu n’est plus neutre depuis qu’ils ont quitté les marches de leur église. Le terrain est miné et le moindre faux pas menace de réduire son plan en miettes. Le sourire est aimable, d’une hypocrisie planquée, d’une candeur feinte. Alby n’est pas un type à la présence désagréable, ça a même l’air d’être un bon gars. Quel dommage que les deux hommes se battent dans des rangs ennemis. « La soutane, ça t’irait pourtant vachement bien. » Ce n’est pourtant pas dans le creux de son oreille que le Pobre voudrait minauder ses terribles secrets, avouer ses transgressions. Avouer Jeremy - Jeremiah ? Le prénom paraît soudainement lointain et incertain, juste un patronyme de plus au milieu d’une liste longue comme le bras.

« Faudrait p’t’être que j’sorte plus souvent de mon trou. J’ai l’impression d’rater pas mal de trucs dans cette ville. » Il lui faudrait le temps de se battre contre des gosses, pour un plaisir plus sain que ses besoin d’adrénaline. Avec les années, ses phalanges sont moins abîmées - les flingues font mieux le travail que ses bagues. Les gants sont épais et ses jolies mains seront protégées, pas comme sa charmante petite gueule. Qu’est-ce qu’il fera pas pour mener sa petite enquête, Angel. Il sera sympa, il le laissera même gagner. Quoi que, le Pobre n’a certainement pas la moindre chance face à un champion dans le genre d’Alby - il a fait ses recherches sur le sujet. « Quoi ? Parce que t’as peur de me froisser un muscle ? » Il le prend à la légère, à la rigolade. N’est-ce pas pour cela qu’il est là ? Tailler le bout de gras avec un autre paroissien, tisser des liens et aimer son putain de prochain ? « Si t’as besoin d’une pause, dis-moi. » Il défait la fermeture éclair de sa veste et la retire. Le tout est abandonné sur le bord du ring, pour que ses mouvements ne soient pas entravés. Un t-shirt noir, le reste de ses bras couverts de tatouages et il balance les bras, fait rouler ses articulations. « Un peu d’boxe, quand j’étais jeune. » Ca remonte à avant la taule, autant dire à une vie complète. « Anglaise, la boxe. Y avait un programme à l’époque, une connerie pour les jeunes de quartier. Paraît que se défouler remet les voyous dans le droit chemin. » Un bien belle connerie, de quoi jeter l’argent du contribuable par les fenêtres. C’est dans une salle semblable à celle-ci qu’Angel a rencontré la plupart de ses mauvaises fréquentations. C’est à des jeunes comme ceux qu’Alby entraîne que le Pobre refilait de la cocaïne dans les vestiaires. Autant dire que ce programme n’est pas une vraie réussite, mais encore aurait-il fallu qu’Angel le prenne au sérieux. « Mais ça a marché pour moi. » ment-il dans un charmant sourire. « Regarde-nous, tous les dimanches à l’église. Nos vieux seraient hyper fiers. » En aucune façon, du moins du côté des Medina. Une main sur le bras opposé, Angel s’étire. Il roule ensuite des épaules, frotte sa peau tatouée. « Mais si t’as peur de me faire mal, tu peux toujours m’apprendre à cogner un sac. » Il désigne le coin d’un mouvement de menton. Pas frileux à l’idée de se faire tabasser - il est imbu de lui-même mais pas aveugle : un champion de MMA le foutra au tapis en moins de deux, dans un combat à la loyale. Les combats de rue n’apprennent que les attaques insidieuses et la fourberie, comme se pointer avec un flingue ou une lame. Pour une prochaine fois, peut-être.

avec @alby forsyth


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Mar 14 Mai 2024 - 17:56


Alby Forsyth
Alby Forsyth

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Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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((atmosphere))

« Je suis loin d’être un enfant de chœur pourtant », lui annoncé-je en le jaugeant du regard, toujours incertain quant à l’attitude à adopter. Sa façon de parler pour ne rien dire me pousse à me méfier mais je suis parano ces derniers temps. Séquelle de mon dernier voyage à Santa Fe mêlé aux questions morales qui inondent mon esprit depuis que j’ai accepté de planifier un meurtre. Fallait pas s’attendre à pouvoir dormir sur ses deux oreilles… Même si je n’avais pas besoin de ça pour être insomniaque. Le souvenir de mes co-détenus, de leurs gémissements plaintifs, de leurs dos voûtés et de leur regard vide se chargeant déjà très bien de m’empêcher de dormir. J’aurais eu assez à porter ma croix, explicitement encrée dans mon dos, sans devoir m’encombrer des derniers événements. Mais c’est une bonne chose d’avoir peur. Loin de me paralyser, elle me pousse à rester vigilant, à réagir plus vite et plus fort. Ca me rend plus dangereux et c’est exactement ce qu’on attend de moi.
« Je ne sais pas si tu rates tant de choses que ça », admets-je, un sourcil relevé alors que je colle ma main sous mon t-shirt humide, tâtant du bout des doigts la surface enflée de ma plaie. Mon cadeau de bienvenue dans la cour des grands... Et dans cette ville régie par les gangs, se prendre une balle relève presque du rite initiatique. C’est quasiment un passage obligé pour devenir un homme, un vrai, au même titre que tirer son coup pour la première fois.
Et finalement, tirer son coup, s'en prendre ou se faire tirer dessus… C’est du pareil au même ici. Il n’y a que le degré de plaisir ou de douleur qui varie.
Reste à savoir dans quelle catégorie mon interlocuteur joue.

« A froid, tu n’auras pas besoin de moi pour t’en froisser tout seul. » Comme un grand et sans l’aide de personne.
Je le nargue gentiment en le regardant retirer sa veste. Détends-toi, mon vieux. Il ne cache aucun flingue dans son short.
J’ignore sa question, pas encore décidé sur la stratégie à adopter avec lui… Potentiellement tenté de le mettre au tapis, juste pour lui ôter son insupportable sourire. Mais le gars reste cordial et me répond poliment, me poussant une fois de plus à ravaler mes préjugés.
Je le dévisage quelques secondes de plus et finis par lui tendre la main. Puisqu’il joue les curieux, notre rencontre mérite bien de vraies présentations. Politesse texane oblige.
« Alby Forsyth. Et toi, tu es ? » J’ai besoin de mettre un nom sur son visage, ça fera peut-être taire toutes mes alarmes internes.

« Je propose la même connerie aux jeunes du quartier », reprends-je alors ses mots dans un rictus. « Sauf que je préfère la boxe thaï. J’espère que ça t’ira quand même », continué-je du même ton amusé en sortant enfin ma main de sous mon t-shirt trempé.
Un rapide coup d'œil vers mes empreintes digitales m’indique que ça ne saigne pas. Un autre bon point.
« C’est que j’ai beaucoup de choses à confesser », je rebondis à sa remarque, un brin ironique.
« Et puis négocier une place au Paradis coûte moins cher qu’une séance chez le psy. » Ca ne crève pas les yeux que je manque d’argent. La salle est si bien équipée que ça donne même plutôt l’effet inverse. Surtout quand on sait ce que peut rapporter un combat pour le titre. Mais même si cette déclaration transpire de vérité, elle sonne comme une simple plaisanterie.
Je marque notre échange d’un nouveau sourire mutin et lui balance des bandes avant de lui montrer rapidement comment les nouer autour de ses mains propres en apparence. Ca n’exclut pas qu’elles aient déjà été couvertes de sang mais sans soutane sur le dos, aucune chance que je l’apprenne.
« T’as du matériel ? Des gants ? Un protège-dents ? Une coquille ? » J’énumère les indispensables avec une pointe d’insolence dans la voix, légèrement agacé de le voir prendre mon sport à la légère. Il a peut-être appris à aller à la messe tous les dimanches mais il n’a vraisemblablement rien retenu d’autre de son programme de boxe anglaise. « Tu vois, le sac, ce n’est pas si mal. Je te ferai mal une prochaine fois… Si tu reviens. » Autant dire que j’ai quelques doutes à ce sujet.
Après lui avoir prêté une paire de gants, je l’invite à se poster près d’un sac de frappe et lui donne déjà quelques indications sur sa position.
« Alors, c’est quoi tes objectifs ? A part te défouler pour te remettre dans le droit chemin. »


avec @Angel Medina




DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

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Mer 15 Mai 2024 - 14:16


Angel Medina
Angel Medina

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le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
If there's no one to blame, blame it on me - Alby 2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

If there's no one to blame, blame it on me - Alby Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
tw. langage fleuri. meurtre. mort. religion.




Storm in the sky, fire in the street
If there's nothing but pain, put it on me

((atmosphere))

Sans arme, sans moto et sans son cuir, Angel est juste un latino de plus à Clifton. Un type avec un penchant pour les tatouages et les sports de contact, un sourire d’ange et une croix autour du cou. N’importe qui lui filerait le bon dieu sans confession et il en a embobiné, des abrutis, dans sa combine. Un jury entier de crétins a déclaré qu’il était apte à reprendre sa liberté, avec cinq ans d’avance, et qu’il était peu probable qu’il retombe dans ses anciens travers. Si Jeremy Barclay pouvait encore parler, il arguerait sans doute du contraire. Mais Medina est un homme libre comme le vent, un casier judiciaire léger de petit délinquant. On l’a chopé une fois et il a juré qu’on ne l’y reprendrait plus - jusqu’ici, il tient parole. « Angel Medina. » Clifton est trop petite et sectaire pour que le Pobre s’amuse à mentir sur son identité. Le premier enfoiré venu est capable de le saluer bruyamment au milieu de la salle. L’anonymat est pour les faibles et les perdants - et Angel en a fait assez pour ne plus avoir honte de son patronyme. Que Forsyth fasse ses propres recherches, il ne trouvera rien. Un article dans le journal, peut-être, quand le corps de son paternel a refait surface. Pas un type dangereux, Angel, à moins qu’il ne pose la question dans les bas fonds de la ville. Mais il est propre sur lui, patron d’une salle et grenouille de bénitier : Forsyth ne doit pas fricoter avec son monde.

« Ravi de te rencontrer. Faut dire qu’on a pas souvent l’occasion de papoter, le dimanche. » Un bon garçon, le Pobre. Avec le grand sourire et les yeux rieurs, la poignée de main qui serre juste assez - il y a des cours entiers sur le sujet, en taule, pour préparer les détenus à de futurs entretiens d’embauche. L’art de manipuler et de séduire, un travail de serpent. Un travail pour lui. « Merde, j’aurais dû m’douter que t’étais un gentil. » s’excuse-t-il dans un faux sourire. Bien sûr, qu’Alby entraîne les jeunes sur la bonne voie. Qu’il les remet dans le bon chemin en leur tapant sur la gueule. Quel dommage qu’il n’ait pas secoué Jeremy plus fort, cela lui aurait évité bien des problèmes et Angel aurait eu autre chose à foutre de sa soirée. « On est jamais trop vieux pour apprendre, non ? » Le boxeur pourrait être amateur de ballet qu’Angel enfilerait un tutu - personne ne pourra jamais lui reprocher de faire les choses à moitié, au Pobre.

Du coin de l’oeil, Angel le fixe, l’épie. Il analyse et rebondit sur ses sourires, ricane s’il le faut. Il sait être aimable, s’il en fait l’effort. « Il y a des combats que seul Dieu peut comprendre. » Puisqu’il ne lui répond jamais alors il est plus simple de vider son sac sans être dardé par le regard accusateur d’un psy. C’est une question d’économie mais aussi de fierté, quelque part, que de s’en remettre au divin. Mais quels mystères Alby voudrait-il se faire pardonner ? Quels projets murissent dans son crâne, qui le troublent assez pour qu’il veuille s’acheter le Paradis ? Une vengeance, certainement, puisqu’il n’y a que ça pour faire tourner le monde.

Pas d’équipements, pas vraiment d’idée de ce qu’il allait trouver en arrivant. « J’t’avoue que c’était un tour d’observation. Mais si t’as une adresse dans l’coin qui vend du matos, j’la veux bien. » Le club n’a pas de politique sur les notes de frais, mais Angel devrait être capable de trouver quelques billets à claquer. Gants enfilés, il n’a pas besoin de mimer d’être intéressé - il explique bien, le coach. Un tas de gamins doit le suivre avec des étoiles plein les yeux et peut-être que ça marche vraiment, ces conneries pour recadrer les jeunes. Les plus téméraires finiront crevés dans un fossé, Bloody ou Pobre. C’est pour ça qu’elle s’est barrée, Bee. Parce que Clifton est un repère de rats. La plaisanterie de Forsyth lui tire un sourire et il attend que le sac soit tenu pour foutre un premier coup dedans. « Il paraît qu’avoir une discipline, ça aide à se vider la tête. » Et la sienne est sur le point d’exploser, en ce moment. Un second coup, plus fort que le premier, mais jamais assez puissant à son goût. « J’ai perdu quelqu’un, y a quelque temps. J’pensais que ça passerait mais ça passe pas, j’ressasse toute la journée. » Troisième coup. Plomber du monde l’a aidé, un temps. Mais elle est revenue dans ses pattes et Angel ment pas, quand il dit qu’elle le hante. « J’veux pas passer pour un enfoiré, mais t’as l’air d’aller bien. » Il arrête de frapper, se redresse dans un soupir. Sa tête dodeline vers la droite, pour tenter de le voir. « On s’est croisé quelques fois, derrière l’église. » Au cimetière. « T’as l’air d’avoir la tête sur les épaules, alors j’me suis dit que j’allais tenter ta méthode. » Puis sur une note plus légère, avec un sourire, il ajoute. « Et si tu peux m’apprendre à taper plus fort, c’est du bonus. Paraît qu’t’es un champion ? »


avec @alby forsyth




the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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