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[FB] Saint Bernard | Beth

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Mar 30 Avr 2024 - 2:12


Oisín Baxter
Oisín Baxter

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Osh, surnom réservé aux proches, à la famille. Bax, y'en a pas vraiment, sans doute trop vieux pour ces conneries.
Age : 54 ans, né en début d'année, enfant de Janvier.
Adresse : Assez confortable petite maison à White Oak, anciennement animée de la vive voix d'une famille unie aujourd'hui dans le silence d'un couple qui ne se voit presque plus, qui fait chambre à part.
Labeur : Shérif en ville depuis tellement d'années que ce n'est plus compté.
Coeur : Marié mais encore pour combien de temps ?
Berceau : Clifton, ville qui a eu le premier soupir, qui aura le dernier regard.
Pseudo : Eclipse
Pronom : Il/Iel • They/Them
Fc : Matthew Lillard
Crédits : Nell <3

Multicompte : theodore (s. arlaud)

Préférences rp : Je m'adapte à ma.on partenaire !
Je fais entre 500 et 800 mots environs, généralement, mes dialogues sont en français ( mais je n'ai aucun soucis pour l'anglais ! )
Venez comme vous êtes !

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t198-oisin-baxter-house-of- https://peace-of-mind.forumactif.com/t255-oisin-baxter-burning-pile
Milieu hospitalier | Mention de violence conjugale



saint bernard
- atmosphere -

Il sait. Il sent. Il a su. On ne sait trop comment mais il a su. Mais le Shérif à su que la dame Saracen s’est retrouvée à l'hôpital. C’est idiot de s’inquiéter ainsi pour une “pure inconnue”. Pas si inconnue que ça. Il tient un peu à elle, c’est comme une amie. C’est ça. Une amie. Beth est une amie par delà tout ce qui peut se passer. Il sait, il sent, il voit beaucoup de choses. Oisín, il a vu qu’elle avait peur de son époux. Il a vu qu’elle n’était pas à l’aise quand on mentionne son nom, il a senti qu’elle se tendait à en faire craquer les muscles. Comme les muscles pouvaient craquer, t’es con. Peut-être. Mais il s’en est toujours inquiété pour elle. Et sans nul doute que ce fut la fois de trop pour lui. Il n’aime pas user de ses privilèges mais pour la mère Saracen, il fait une entorse à sa propre morale bienveillante. Pour la mère Saracen, il outrepasse ses propres règles et use sans remord de ses privilèges de flic. Le pas lent dans le couloir de l’hôpital de Clifton, aidé de son badge, il parcourt l’allée centrale empestant le désinfectant pour trouver la chambre. On lui a donné le numéro, il se le répète en boucle de manière silencieuse afin de ne pas se perdre et finit tout de même par ne plus trouver son chemin. "Les visites sont terminées depuis longtemps…" Oisín ne laisse pas le temps à l’infirmier de discuter plus, l’insigne sous le nez, son passe-droit ouvertement montré. "Eh, ça tombe bien, j’suis pas là en visite." Alors que si. Un petit mensonge ne fait jamais de mal. Fais attention Osh’, c’est comme ça que ça commence, tu le sais. Un petit mensonge ici, puis un petit mensonge là et tu finiras par te perdre dans tes propres mensonges histoire d’y croire un peu. Non, cette fois-ci, c’est bel et bien un mensonge sans conséquence, cela lui permet simplement de passer aux côtés de l’infirmier sans que ce dernier ne se montre désagréable, intrusif voire pire, insistant pour qu’il s’en aille. Trentenaire qui reprend sa route avant de trouver la bonne chambre. Deux petits coups contre la porte, juste pour s’annoncer avec, sans doute, plus de délicatesse que le personnel soignant. Il ne veut pas lui donner l’impression d’être un intrus et encore moins lui faire peur. Alors il attend, une minute ou deux, pas plus, avant de pousser la porte. La découverte de cette femme à l’allure pourtant si forte dans un tel état de faiblesse ne le laisse pas de marbre. Il se permet, dans un silence quasi religieux, de venir s’asseoir sur la chaise à côté du lit de la patiente.

Plaque rangée, une petite boîte de friandises est sortie de la poche de sa veste afin d’être déposée sur la petite table, à portée de main de Beth. "De mémoire, ce sont tes préférés, je t’ai déjà vu en gober à la pelle." Il ne se moque pas, il énonce juste un fait, avec un petit sourire, comme si cela allait la rassurer, comme si cela allait changer quoi que ce soit à la situation. Il fait de son mieux pour tenter d’alléger l’atmosphère, d’alléger le moral de la demoiselle allongée à ses côtés. Il ne dit rien de plus, le tentenaire, parce que cela ne servirait à rien, cela ne ferait que l’angoisser un peu plus de parler de ce qui l’a mené ici. Oisín n’est pas certain à 100% de la raison de sa présence ici mais il doit bien avoir un bon 80% de certitude que c’est de la faute à Mason. Il se permet de se rapprocher un peu du lit, toujours dans ce silence qui commence à devenir lourd. Percer la petite bulle, parler de nouveau, offrir un peu de son, un peu de vie dans cette chambre aseptisée, impersonnelle. "Comment tu te sens Beth ?" Rien de plus. rien de trop intrusif. Elle répond si elle le souhaite.


Ft. @elisabeth saracen


Elisabeth Saracen aime ce message




Torchbearer • This story will eat us alive. This story is a monster. And monsters wear many faces. ஃ
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Mer 8 Mai 2024 - 18:45


Elisabeth Saracen
Elisabeth Saracen

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : beth qu'on apostrophe, eli qu'on apprivoise.
Age : 43 ans ; certains annoncent déjà d’automne quand d’autres évoquent la fin de l’été seulement.
Adresse : si elle est sortie du trailer park, elle reste à midtown.
Labeur : wrangler au lazy pines ranch ; elle y gère aujourd’hui l’écurie. "bien mieux qu’elle ne gère sa propre vie" siffleront les mauvaises langues.
Coeur : bat.
Berceau : clifton born and raised.
[FB] Saint Bernard | Beth 2
Pseudo : moonkey.
Pronom : elle.
Fc : annabelle wallis.
Crédits : avatar : mine + code sign : awona + ic sign : kawainekoj + profgif : adastra

Préférences rp : 300-1500 mots en fonction de l'inspiration
dialogues en français
expressions anglophones

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t210-elisabeth-saracen-like https://peace-of-mind.forumactif.com/t261-elisabeth-saracen-play-the-way-you-feel-it https://www.pinterest.fr/m00nk3y/beth/
Milieu hospitalier ; matériel médical ; blessures | Mention de violences conjugales ; culpabilisation ; victim blaming (self)



saint bernard
- atmosphere -

Si elle pouvait, Beth ne serait plus là. Elle arracherait la perfusion et ferait voler les draps pour rassembler ses affaires et se barrer fissa. Mais Beth ne peut pas : ses jambes ne lui répondent plus et ses côtes lui feraient certainement souffrir le martyr si elle tentait quoi que ce soit – malgré les effets d’une anesthésie abrutissante. A moins que ce ne soit toute la situation qui le soit, abrutissante. A moins qu’elle se soit déjà laissée complètement abrutir bien avant, assommée par le temps ; entre autres choses. Elle n’a pas envie d’être là. Personne n’aurait envie d’être là mais elle n'a pas envie d’être là. Elle voudrait ne jamais être arrivée ici. Elle voudrait que tout ce qui l’a faite échouer sur ce lit d’hôpital disparaisse de sa vie, de sa mémoire, de l’existence et de la Création toute entière si ce foutu Dieu qu’ils invoquent daigne encore poser un regard sur eux. Beth refuse, essaie en tout cas, cette réalité pourtant bien concrète et tout aussi tangible d’être, elle, dans ce lit, dans cette chambre, le corps ruiné, le cœur en charpie depuis trop longtemps déjà et l’âme lessivée. Mais si ce n’est pas elle, de qui s’agirait-il ? Qui d’autre qu’Elisabeth Saracen pourrait se trouver dans ce lit maintenant ? Pourquoi et comment vivrait-elle à travers elle au présent ? Reconnait-elle seulement son propre reflet dans le miroir ? La sidération la plonge dans la stupeur et l’incompréhension ; lui fait l’effet de s’extirper chaque seconde un peu plus de son corps et bientôt, elle est allée si haut qu’elle ne peut plus que redouter la chute. C’est précisément parce qu’elle la redoute que la chute se précipite. En fait, la chute s’est précipitée il y a longtemps, bien avant : Beth et Mason ont tout fait pour. C’est cette même chute, lente, douloureuse et certaine, qu’elle a tout autant appelée de ses vœux en ne faisant absolument rien pour l’éviter. Par fierté. Par orgueil. Dans le déni ; dans la peur. La peur et le refus de voir que ce jour arriverait, que ce jour arrivera, que ce jour arrive ; que ce jour est arrivé. La peur de quelque chose finit souvent par la provoquer : théorème vérifié.

Deux coups légers résonnent dans la chambre.
Beth met plusieurs secondes à s’extirper de ses pensées. Si elle pouvait, elle ne serait plus là. Elle arracherait la perfusion et ferait voler les draps pour rassembler ses affaires et se barrer fissa. Mais elle ne peut pas. Deux coups légers ont résonné dans la chambre. Ses yeux ne dévient pourtant pas jusque l’entrée de celle-ci ; les secondes passent, une ou deux minutes peut-être, puis quelqu’un entre. Ce qu’elle peut encore crisper de son corps se crispe immanquablement ; pas par crainte qu’il lui arrive quoi que ce soit mais par peur qu’il lui arrive quelque chose. Hein ? Ca n’a pas de sens. Plus rien ne fait sens de toute façon : elle n’est pas sensée être là ; elle n’est pas sensée avoir si mal ; elle n’est pas sensée se retrouver ici et maintenant et dans cette situation et pour ces raisons-là. Que le shérif lui rende visite n’a rien pour contribuer à la détendre, mais qu’Oisín Baxter soit ledit shérif n’a rien non plus pour la bloquer davantage. Elle n’en déteste pas moins la situation. Elle n’en déteste pas moins le regard qu’elle devine et refuse de chercher comme le fait qu’il comme quiconque puisse l’observer dans un état si lamentable. Mais maintenant comme depuis longtemps, elle n’a pas le contrôle de la situation. Quand on laisse tout partir à la dérive et les autres régler ses problèmes c’est qu’on n’est pas en capacité de contrôler quoi que ce soit. Oisín s’installe sur la chaise à côté de son lit dans un silence assourdissant. Est-ce que c’est pire que de déjà lui faire la conversation ? Est-ce que c’est pire que de lui poser mille questions ? Qu’elle ne se soit pas montrée coopérative jusqu’ici avec le corps hospitalier comme l’ensemble de ses visiteurs relève d’un euphémisme vertigineux. Finalement, le shérif lui sort une boite de ses bonbons au citron préférés. Le soupir lui échappe avant qu’elle ne s’en rende compte. Et se rend-il compte, lui, qu’il n’y a absolument rien à faire pour elle maintenant ? La boite échoue sur la petite table basse à côté de son lit et le silence retombe, s’appesantit. C’est le shérif qui le brise encore en lui posant la plus légitime et insupportable des questions. Comment elle se sent. Mal : c’est évident. Alors évidemment : ― Tout va bien merci. Ses yeux se posent enfin sur Osh ; s’ils témoignent de sa fureur, ils le font tout autant de sa douleur et de sa sidération. ― Qu’est-ce que tu veux ?

Ft. @oisín baxter




like a heartbeat drives you mad
“thunder only happens when it's rainin'. players only love you when they're playin'."
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