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All too well

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Mer 27 Mar 2024 - 14:49


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
All too well  N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


All too well  T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
tw : nudité


Just between us, did the love affair maim you all too well
"All too well"

((atmosphere))

La nuit éclaire encore le ciel de ses étoiles, points lumineux dans le noir qui finissent par m’éveiller totalement. Perdue un instant, le froid se logeant le long de mon dos, je me retourne sur le matelas pour constater que je suis seule ici. Allongée sur le ventre, je passe ma main sur la place vide à côté de moi. Les draps ne sont pas encore froids, seul signe que je n’ai pas été abandonnée il y a si longtemps. Soupirant d’aise, je repense à l’instant partager avec lui, encore nue de notre embrasement. Comme chaque fois, comme chaque instant avec lui, je suis capable de m’enflammer et laisser libre cours à ce dont j’ai envie. Coucher avec des hommes, souvent différent, n’est jamais un problème. Mais ici, avec lui, je fais une exception de taille. Me laissant bercer par la familiarité des lieux, je retrouve ma culotte et un t-shirt appartenant à Alby, enfilant le vêtement pour me couvrir, les bras croisés sur ma poitrine, pour aller à sa rencontre.
Je n’aurais pas pensé que ce soit si facile de garder cette liaison. Je n’ai jamais éprouvé de sentiments pour lui, pourtant je devrais. Il est attentionné, gentil, protecteur et un amant passionné. En sécurité entre ses bras, nous n’en sommes pas à notre première expérience ensemble. Il est ce genre d’hommes que l’on doit garder à tout prix et pourtant j’essaie si fort de reporter mes sentiments pour Clyde sur Al’ ! Mais non. Peine perdue. Mon meilleur ami l’éclipse à chaque fois que l’on se retrouve à 3 dans la même pièce. Il ne faut pas se méprendre : j’aime ce temps passé avec mon boxeur et il est devenu si facile de se comprendre à présent, que je ne veux pas donner cette place à un autre. Frissonnant sur la mezzanine, je me laisse guider par les sons des coups de poings contre un sac de frappe, prenant la direction de la salle aussitôt.

Ma jeunesse a certainement dû l’effrayer au début, le fait qu’on recommence à coucher ensemble aussi, la crainte que je sois une demoiselle esseulée cherchant un prince charmant qui se déguise derrière un coup d’un soir. Mais non. Peut-être que je cherche désespérément à tomber amoureuse de quelqu’un d’autre afin de reprendre le cours de ma vie normalement, d’être proche de mon meilleur ami sans rien ressentir à son égard, mais je n’y arrive pas. Alors je vis de la seule manière qu’il m’entend de le faire : en me moquant éperdument des rumeurs et commentaires des autres. C’est la liberté dont je fais preuve qui les attire à moi et je suis consciente de ce mouvement de foule lorsque je me mets à danser, perchée en haut du bar, ondulant des hanches au rythme d’une musique que seule moi entend.
Drapée du t-shirt trop large, j’arrive enfin dans la pièce où se retrouve un de mes amis assez récent : Alby. Deux ans déjà, deux ans que mes lèvres trouvent le chemin vers les siennes, deux ans que je lui laisse le droit de toucher mes cicatrices, deux ans que ma peau frissonne contre la sienne dans des étreintes charnelles passionnées. Oui, j’aimerais vraiment tombée amoureuse de lui. Ce serait si facile de me laisser glisser entre ses bras, de me laisser à croire qu’il sera toujours là pour moi. Mais qu’est-ce que représente deux ans face à toute une vie ? Non, Clyde m’a marqué au fer rouge, par sa possession, par sa folie, par sa protection. Alby n’est peut-être pas celui qui fera chavirer mon cœur, mais il est bien capable d’autres choses tant qu’il ne trouve pas sa perle rare. Auquel cas je n’aurais aucuns problèmes à lui laisser tout l’espace nécessaire dans la construction d’une relation. Pas construite pour ce genre d’amour, je prendrais plaisir à le voir aimer une femme qui le mérite et le respecte autant que ce dont il est capable de faire. Et je le sais, ça arrivera. Parce qu’il est si beau, même au beau milieu de la nuit, que je n’hésite pas à aller vers lui pour essayer de comprendre ce qu’il se passe. Dans le silence de la salle, je marche vers son corps transpirant, signe de l’effort qu’il place dans la force de ses gestes, attendrie, je l’avertis de ma présence en m’avançant dans la lumière, proche de lui. Je l’observe un moment, jusqu’à ce qu’il s’arrête, avant de m’approcher doucement. Nouant mes bras autour de sa nuque pour l’observer, analyser les traits de son visage et d’essayer de comprendre quel démon l’a poussé à quitter le lit, effleurant sa joue du bout de mes doigts avant de les poser sur son épaule. « Que t’arrive-t-il ce soir ? » je demande d’un murmure. « Qu’est-ce qui te pousse à être venu ici, à cette heure ? » Je continue même si je n’ai pas connaissance de l’heure exacte, il doit être encore trop tôt que pour aller regarder le lever du soleil. Je me contente de tenter de lire sur ses traits, bien que je ne sois pas encore capable de le déchiffrer comme je peux le faire avec mes proches depuis de nombreuses années. « Tu sais, si tu comptes ramener une autre fille, essaie de ne pas la laisser se réveiller seule dans ton lit … » Je lui glisse à l’oreille, malicieuse, mon sourire contaminant mes paroles.

avec @alby forsyth





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Jeu 28 Mar 2024 - 12:16


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
All too well  8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

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Pronom : Elle
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Just between us, did the love affair maim you all too well
"All too well"

((atmosphere))

Concentré sur les marques qui zèbrent son dos, j’essaye de calquer ma respiration sur la sienne. Elle a l’air si paisible pour une fois que je pourrais la regarder dormir toute la nuit.
Mais je ne peux pas.
Mon diaphragme se bloque, je détourne aussitôt les yeux. La lune éclabousse nos corps de sa lueur blanchâtre mais je me force à fixer les ombres irrégulières qui se meuvent sur la charpente. Un bras toujours enroulé autour d’elle, je laisse l’autre retomber mollement le long du matelas. Du bout des doigts, je caresse les lattes du parquet. Lentement, j’effleure chaque nœud formé dans le bois avec l’étrange satisfaction qu’il ne s’agisse pas du béton de ma cellule.
La bulle de paix intérieure dans laquelle Sierra me plonge à chaque fois qu’elle vient ici me rappelle ironiquement qu’elle peut exploser à tout moment. Que la réalité finira toujours par me rattraper.
J’ai peur de prendre goût à sa présence. Peur de laisser la brèche s’agrandir. De ne plus réussir à la boucher.
D’un mouvement vif, je finis par abandonner les draps défaits. J’enfile un boxer et mes pieds s’enfoncent bientôt dans la surface moelleuse du tatami pour quelques étirements.
Parfois, j’ai l’impression de perdre le contrôle. Cette sensation m’était familière dans l’octogone où je me suis senti déraper trop de fois, anesthésié par l’adrénaline, submergé par le besoin de tout détruire. Mais cette fois, c’est différent. Je prends conscience de mes faiblesses. La solitude que j’affectionnais tant me joue des tours, me pousse à me demander si c’est toujours ce que je veux.
Depuis Klong Prem, je n’ai plus jamais réussi à trouver le sommeil sans être certain d’être parfaitement seul. Le moindre bruit me réveille. Au moindre mouvement à mes côtés, tous mes muscles se contractent.
Jab. Cross. J'enchaîne les coups avec une précision calculée, de la même façon que j’aurais pu dérouler un kata. Je ne cherche pas à mettre de puissance. Pas dans l’immédiat.
Low kick. High kick. La chorégraphie se poursuit en même temps que mes pensées défilent. J’ai la naïve impression que la rigueur de mes mouvements démêlera le flot d’idées qui m’assaillent.
Deux ans, c’est un record. D’aussi loin que je m’en souvienne, je n’ai jamais fréquenté quelqu’un si longtemps. Sans que notre relation soit exclusive, elle a eu le mérite de s’étirer de mois en mois pour se compter en années désormais. Je crois qu’aucun de nous deux ne s’attendait à ce que ça dure. Pourtant, à chaque fois qu’on se quitte en se disant que c’était peut-être la dernière, nos lèvres finissent toujours par se retrouver. On n’a pas mis de mots sur ce qu’on vit parce que notre liaison n’en nécessite pas. Je crois qu’au fond, c’est la fragilité de notre histoire qui la rend viable. C’est parce qu’on se dit qu’on ne se doit rien, que tout peut s’arrêter d’une seconde à l’autre que ça marche. Mais il m’arrive encore de me demander ce que je ferais si ça finissait par arriver.
J’entends mes phalanges craquer. Mes poings s’enfoncent toujours plus violemment dans le sac de frappe. J’aurais dû mettre des gants. Ou au moins me bander les articulations. Mais la douleur me rassure. Sensation familière qui me berce, me ramène doucement au présent quand mon esprit s’égare trop loin.
Sierra a elle aussi abandonné la chaleur des draps. Je m’arrête de frapper en repérant sa silhouette se découper dans la lumière tamisée et me demande si c’est moi qui l’ai réveillée. Elle avait l’air si sereine que je m’en veux de lui avoir volé ce moment de quiétude.
La vision toujours brouillée d’images du passé, je la laisse m’approcher, accueillant sa tendresse avec un sourire désolé.
« Je t’ai réveillée ? » demandé-je pour seule réponse à ses questions.
Je n’évoque jamais les six derniers mois que j’ai passés en Thaïlande. Ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, personne ne devrait jamais le savoir. Ca m’a trop bousillé pour réussir à en parler à qui que ce soit. Même si, au fond, Sierra sait ce que ça fait d’avoir peur. De se demander comment on fait pour survivre dans un environnement mortifère. Comment on fait pour réapprendre à vivre quand on s’en est enfin extirpé.
« Et ce n’était même pas pour faire couler le café et aller chercher les croissants », me moqué-je alors de la situation en sentant l’air s’engouffrer à nouveau dans mes poumons.
Bien que teintée de vérité, sa remarque a eu le mérite de ramener un peu de légèreté au moment.
Mon cerveau recommence à tourner normalement, les fantômes s’envolent plus loin et je réponds enfin à ses gestes en verrouillant mes mains écorchées autour de ses hanches.
« Toi ça ne t’a pas empêchée de revenir. » Même si je ne m’appelle pas Clyde.
« Mais jusqu’à quand... » Ce n’est pas vraiment une question puisque je n’attends pas de réponse de sa part. Je me demande seulement ce qui finira par mettre fin à notre partenariat charnel et de qui viendra la décision.
« A défaut de me trouver moi, la fille que je ramènerai pourra toujours se consoler avec mon t-shirt. T’es mignonne comme ça », que je continue, un sourire goguenard traçant sa route sur mes lèvres avant que je ne retrouve une expression plus sérieuse.
« T’aurais voulu que je reste près de toi ? »


avec @Sierra Moore




DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Ven 29 Mar 2024 - 22:14


Sierra Moore
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COEUR SAUVAGE

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Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
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La lumière éclaire faiblement les muscles qui roulent sous sa peau. La sueur le colle comme ses vieux démons, ceux dont il ne parle pas mais qui hante parfois son regard sans qu’il ne le sache. Je le vois. Je les vois aussi, parfois, dans le regard lointain de certains gars au bar, un coude posé sur le comptoir, les yeux perdus dans le vide, se voyant revenir à un moment du passé dans lequel il n’avait aucune envie d’être propulsé. Clyde l’a, parfois. Et je sais que ce trait devrait m’effrayer, que cela signifie qu’il a vu assez d’horreurs pour toute une vie, sauf qu’il y a un club. Leur club. Celui dont on ne me parle pas, celui pour lequel je ne pose pas de questions non plus. Je ne veux pas interférer dans leurs problèmes, comprenant facilement que ma vie se trouvera en ligne de tir de quelques ennemis si cela venant à se savoir. Je joue assez pour le moment, non ? Mon amitié si forte avec Clyde, mes rapprochements d’Alby ces dernières années … Tout se mélange, se percutent, mais je me sens en sécurité malgré tout. Je joue avec un feu qui ne me brûle pas encore les doigts, j’en suis consciente. Mais peu importe ce qui arrivera demain, je suis en vie aujourd’hui et c’est tout ce qui compte.
Je le dévore des yeux, gourmande, connaissant que trop bien ce que ce corps peut offrir et donner lorsqu’il rencontre le mien. J’attend qu’il s’arrête avant de m’approcher, d’avancer doucement dans la lumière tandis que le froid de l’air me grignote la peau, provoquant une nuée de frissons le long de mes bras. Mes bras viennent l’entourés d’un geste tendre, le ramenant à moi, au présent, à ce qui nous entoure maintenant. Notre secret. « Non, ce n’est pas ta faute. » Je souffle contre lui, comprenant qu’il ne parlera pas davantage ce soir, qu’il ne dira rien de ce qui le tourmente. Comme d’habitude.

Ses mains m’accrochent enfin, s’engouffrant dans la réalité avec moi, le ramenant dans notre présent. Sa remarque me fait sourire, je sais ce qu’il pense, je sais ce qu’il évoque en silence : je reviens encore, malgré Clyde, malgré leur groupe, malgré mon manque de sentiments, malgré notre situation précaire. Mais je ne réponds pas, parce que je sais où ce genre de conversation amène et je n’en ai pas envie. Loin de vouloir m’engagée, loin de posséder des chaines qui me gardent auprès d’un homme. Mais il n’est pas assuré, il doute, il craint, et cet air sur son visage me pousse à ramener mes yeux dans les siens, de capter son regard et le piégé, l’empêchant de fuir le mien et de m’affronter. Oh, oui, je sais ce qu’il pense, seul témoin de mon affection envers Clyde, le seul qui a été capable de déchiffrer les non-dits mais également le seul Bloody qui reste depuis si longtemps dans mon lit. Place de choix, privilège que je n’accorde généralement pas, il a eu cette exclusivité de devenir un fantôme lorsque mes yeux sont tombés sur mon meilleur ami un soir. Je ne suis pas rentrée avec Alby ce soir-là, mais j’ai simplement dormi avec celui qui hante parfois trop fort mes pensées. Alors je ne réponds pas, car, malgré tout, je crains de le décevoir, de voir dans ses yeux que, finalement, je ne suis que de passage dans sa vie et qu’il est arrivé à la conclusion qu’il n’a plus besoin de moi pour effacer ses démons le temps d’une nuit. C’est finalement à son tour de me ramener à lui avec son compliment, je déplace ses mains à l’aide des miennes, les plaçant autour de ma taille sous le t-shirt que j’ai rapidement enfilé avant de le rejoindre. « En effet, c’est toi que j’aurais aimé trouver, même si ce t-shirt me va vraiment mieux qu’à toi ! » J’ajoute d’un sourire charmeur, me rapprochant de lui de sorte à me retrouver contre son torse. Plus petite que lui, je relève la tête pour maintenant le contact, mes mains se glissant le long de ses bras. Je ne sais pas si je suis censée revenir sur les précédentes paroles, je ne sais pas ce qu’il attend réellement. Mais … « Est-ce que tu veux que tout ça s’arrête ? » Je demande avec douceur, doutant moi-même de la réponse, crainte de le perdre car c’est la manière que nous avons choisie pour fonctionner ensemble : une amitié basée sur du sexe. Pourrions-nous continuer à nous voir en retirant un élément de l’addition ? Je respire longuement entre ses bras, attendant une réponse que je redoute, le doublant en me décidant de parler la première : « Clyde … Est Clyde. C’est mon soleil. Je vais continuer à tourner autour de lui, c’est mon univers, à moi. » J’entame, prenant conscience qu’il s’agit peut-être de la première fois que j’énonce mes sentiments à haute voix. « Et toi … » Je glisse mes doigts sur sa joue en une caresse tendre, accompagnant un sourire qui l’est tout autant. « Toi … » Je me hisse sur la pointe des pieds, effleurant ses lèvres des miennes dans un souffle, m’écartant presque aussitôt. « Tu es comme le secret caché par la lune, complètement fou et improbable. Tu me montres … A quel point je pourrais vivre quelque chose de vrai … De réel. » Je laisse mes mains se poser sur ses abdos. « Mais toi comme moi, nous sommes incapables de choisir quelque chose de trop … facile. » Car il s’agit bien de cela, moi la facilité serait de tombée amoureuse de lui, de terminer cette obsession malsaine envers mon meilleur ami et lui d’arriver à vaincre des démons pour enfin se poser … On pourrait céder à cette facilité. Nous n’en sommes pas capables du tout, le chemin est encore trop long et tumultueux. « En attendant, je te propose bien d’autres nuits, si tu en as encore envie. »

avec @alby forsyth


Alby Forsyth aime ce message




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Sam 30 Mar 2024 - 11:28


Alby Forsyth
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Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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When you hold me, it holds me together
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tw : traumas, conditions de détention


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((atmosphere))

Puisqu’elle m’a elle-même invité à glisser mes mains sous son — mon — t-shirt, je ne me fais pas prier pour enserrer sa taille d’un geste possessif, pétrissant sa chair avec envie, recommençant parfois à caresser sa peau avec plus de douceur. La vérité c’est que je la trouve magnifique. Que c’est tellement magnétique que quand elle est près de moi, je meurs d’envie de la toucher. Mais le sourire qu’elle a fait naître sur mes lèvres fond à l’instant-même où sa question franchit les siennes. Mon regard doit se brouiller légèrement car je perçois immédiatement son inquiétude, elle qui semble toujours si insouciante.
Si j’ai déjà songé plusieurs fois à tout arrêter, je ne m’attendais cependant pas à ce qu’elle me pose frontalement la question, encore moins maintenant. D’autant que je ne sais pas quelle réponse lui donner, aucune ne semble me convenir vraiment. Alors elle profite de mon hésitation pour enchaîner.

Clyde… Je n’ai jamais rien eu contre lui. Il est un peu paumé comme gars mais qui ne l’est pas dans cette ville ? Non, je crois même qu’au fond je l’aime bien ce type. Le seul problème, c’est qu’il prend plus de place dans ma vie que je n’ai envie de lui en accorder. Comme un grain de sable qui se serait infiltré dans le mécanisme, il fait grincer les rouages de son omniprésence. Mon père aussi n’avait que son nom à la bouche quand je suis rentré. Le fils prodige que je pensais être devenu en raflant les titres de champion… En érigeant le nom des Forsyth parmi celui des légendes des sports de combat… En revenant la tête haute après en avoir autant bavé, comme il l’avait espéré, comme il me l’avait appris. Mais dans son esprit esseulé, le fils n’avait brillé que par son absence. Laissé une place encore chaude qui ne demandait qu’à être occupée par un autre gamin du pays. Un de ceux qui ne chercherait pas à fuir Clifton, qui en serait même fier parce que cette ville, c’est son identité. Et ce gamin, c’était Clyde. Ce gamin qui est devenu un homme. Cet homme qui est devenu l’astre de mon propre soleil.
Je ne sais pas si Sierra en a conscience. Je ne sais pas si elle a remarqué qu’elle était une des seules à réussir à percer mes  ténèbres de sa lumière. Mais elle a raison, moi j’appartiens au monde de la nuit. Je n’ai pas l’éclat de son meilleur ami, je suis sans doute trop bousillé pour ça. Elle est attirée par les flammes. Et je ne peux l’en blâmer alors que quand elle est dans la même pièce que moi, je me sens comme un papillon de nuit cherchant exactement la même chose.
Mon silence a suffisamment duré. Je lui souris. Un sourire triste mais un sourire sincère. Parce que je la déteste d’avoir prononcé tout ça mais qu’en même temps, c’est sa franchise qui m’a toujours attiré. C’est sa spontanéité qui la rend si fraîche et si belle. Alors je ne lui en veux pas vraiment. A la place, je remonte mes doigts le long de son dos, suivant tranquillement le tracé de ses cicatrices.
« Évite de te brûler les ailes alors », réponds-je simplement à la métaphore qu’elle a choisi d’utiliser pour désigner Clyde. Même si au fond, je me dis que je serai là pour la rattraper si elle tombe. Je le fais déjà depuis deux ans.
Les reliefs de son épiderme m’ont toujours fascinés. Preuve irréfutable de ses traumas, morceaux de vie exposés malgré elle à mes yeux d’amant. Je sais qu’elle a fini par les accepter comme j’ai moi-même fini par m’habituer à mes propres cicatrices, moins visibles mais pas moins profondes. Celles qui marquent l’esprit au fer rouge, cautérisent une épreuve  passée sans pour autant réussir à se faire oublier.
Je n’ai toujours pas répondu à sa question mais je m’apprête à lui fournir d’autres explications avant. Celles qu’elle n’a jamais osé demander.
Une main toujours logée au creux de ses reins pour la garder contre moi, je ramène l’autre à la lumière, présentant mon poignet tatoué d’une mystérieuse date sous son regard interrogateur.
« Certaines choses ne laissent pas de traces et on se demande si elles sont vraiment arrivées ou si ce n’était qu’un cauchemar. »
Je ne pensais pas évoquer le sujet un jour mais le moment semble venu.
« Quand j’ai quitté Clifton à dix-huit ans, je suis parti en Thaïlande. J’ai passé des années là-bas et honnêtement, je ne pensais pas revenir. Je me sentais chez moi… » Puis je finis par lui expliquer ma descente aux enfers. Tout ça pour un peu de drogue trouvée dans mes affaires. Six mois de prison ferme. Pas de jugement, pas de possibilité de me défendre.
Je lui parle des conditions de détention. Le nombre de personnes qu’on arrive à entasser dans un si petit espace. Les dérives que toute cette proximité engendre… Je ne lui évite que les détails. Ceux qui m’empêchent encore de vivre normalement. Ceux qui en ont poussés d’autres à en finir parce qu’ils étaient directement concernés. Moi j’avais l’avantage de savoir me défendre. D’encaisser les coups mieux que personne. Et surtout, de savoir me faire oublier. Parce que quand on est le seul enfant de couleur de l’école, on apprend vite à détourner l’attention de soi. Et c’est ce que j’ai fait à Bangkok aussi. Je me suis fait oublier pour survivre.

C’est la première fois que je vide mon sac. Bien sûr, mon séjour en prison a été abordé plusieurs fois lors d’interviews mais j’étais toujours resté très évasif. Je déguisais l’horreur traversée par des traits d’humour, je ramenais la conversation vers des sujets moins désagréables. Mais avec Sierra, je trouve la force de tout déballer. Je ne sais pas pourquoi je lui raconte tout ça mais les mots sortent tous seuls. Sa transparence a appelé la mienne. L’idée que ça puisse finir entre nous sans qu’elle ait su qui j’étais vraiment a sans doute joué aussi.
« Voilà. Tu sais tout maintenant. » Pourquoi je peine à me comporter normalement, pourquoi je garde si bien notre secret alors que j’en ai déjà tant d’autres à taire.
« Quant à nous deux... » Je marque un instant d’hésitation aussitôt comblé par mes doigts qui recommencent à jouer avec sa peau. Mon regard est verrouillé au sien et je me perds une seconde supplémentaire dans ses yeux de chat.
« Je crois que j’ai envie que rien ne change jamais. »
Pas prêt à la laisser filer, je ne me vois pas pour autant l’empêcher de vivre sa vie comme elle l’entend — ni avec qui elle l’entend —, encore moins à la retenir contre son gré.
J’ai trop de blessures à soigner avant de pouvoir me projeter dans une relation normale et la liberté qu’offre la nôtre a finalement toujours été un parfait compromis. Le problème, c’est que cette même liberté devrait m’empêcher de trop m’attacher à elle. Mais c’est déjà trop tard pour ça.


avec @Sierra Moore


Adelina Foster, Clyde Saracen et Sierra Moore aiment ce message



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Sam 30 Mar 2024 - 13:29


Sierra Moore
Sierra Moore

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Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
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Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
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Don't blame me, love made me crazy
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Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


All too well  T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
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l'obscur

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tw : nudité


Just between us, did the love affair maim you all too well
"All too well"

((atmosphere))

Certains aiment à me détailler comme une pierre précieuse, cherche à me garder auprès d’eux sans que rien d’autres ne soit envisageable. Mais j’ai trop besoin d’air, de voler, de vivre et faire mes propres choix que pour réussir à m’attacher à une personne. Que je me maintienne depuis deux ans avec un homme relève de l’extraordinaire, en règle générale je me fane, je m’éteins, la flamme ne brûle plus autant bien qu’encore présente. J’en reviens encore à la même chose mais Clyde seul peut prétendre à ce rôle dans ma vie, depuis toujours et pour toujours, il brule bien trop fort dans mon cœur pour que je l’ignore. Alby, sans occuper une place aussi importante à réussi à s’infiltrer, à laisser sa trace à son tour, assez présente pour m’aider à faire pencher la balance et me laisser aller dans ses bras lorsque l’occasion d’en présente. Si bien que cette place comblée ne peut être vidée, ne crainte que mon équilibre ne s’en retrouve bancal et dangereux, déséquilibrée dans mes flammes. « Je ne peux pas me brûler si je ne m’approche pas. » Si je ne lui dis rien, je ne vais pas souffrir. Je murmure alors que le sourire qu’il me sert ne contamine pas ses yeux, n’est pas de ceux qui me laisse fébrile. Je n’approche pas Clyde ne la même manière que lui, il n’est au courant de rien et cette amitié ambigüe ne peut pas me faire de mal si je ne la transforme pas moi-même. Comment ignorer Alby ? La tendresse des caresses de ses mains sur mes cicatrices me prouve que, peut-être, et même certainement, je ne suis pas capable d’aimer la bonne personne, ni de la bonne manière. Peut-être dois-je essayer plus fort ? En ai-je seulement envie ? Non, pas maintenant, ce n’est pas le bon moment. Je me sentirais coincée dans un monde qui ne m’appartient pas et des règles qui ne sont pas établies pour moi. La possessivité qu’il transmet par ses gestes m’obligent pourtant à rester à ses côtés, à même apprécier d’avoir quelqu’un qui ressent ce genre de sentiment pour moi, ce qui fait que je ne m’attends pas à recevoir les informations d’un passé difficile et d’une descente aux enfers si … dure.

Ma joie de vivre, mon soleil, ma luminosité, tout ce qui fait de moi la personne naturelle et spontanée emplie de joie de vivre n’est peut-être pas capable de percer ces ténèbres. Je ne me sens pas de taille à affronter les épreuves qu’il a pu traverser. Un monde affreux se cache derrière les hommes des Bloody, j’en ai pourtant bien conscience, mais je ne savais pas que la violence humaine menait à de telles extrémités de la souffrance. Brisé la volonté d’un homme aussi fort que lui, c’est ce que cette prison a voulu lui faire, ils ont voulu lui faire. Une larme solitaire roule sur ma joue. J’absorbe sa peine, sa douleur, ses doutes, ses craintes, je veux rayonner assez fort pour lui transmettre ma force, ma lumière. « Al’ … » Je murmure, mes mains contre ses joues, passant le bout de mes doigts sur les traits de son visage, que je connais par cœur à présent. Mais je n’ai pas le temps de continuer sur ma lancée qu’il me prend de court. Ne jamais rien changer ? Qu’est-il capable d’attendre de moi ? Une réelle stabilité ? Une éternité à mes côtés ? Finalement, que puis-je lui donner ? « Je ne peux pas te promettre un toujours. » Je me presse contre son corps, mes doigts allant se nouer à l’arrière de sa nuque pour verrouiller son regard dans le mien. « Je peux te promettre d’être présente quand tu as besoin de moi, d’être celle dont tu as besoin pour le moment. » Je promets, sérieuse, solennelle comme jamais je n’ai pu en faire preuve avec un autre. « Prends ce dont tu as besoin en moi, je te le donne. Je ne peux en revanche pas te promettre ma liberté et rester à tes côtés éternellement. » Je me hisse sur la pointe des pieds, mes lèvres se posant sur sa joue une première fois, puis sur la deuxième joue, effleurant la rugosité de sa barbe au passage, pour terminer sur ses lèvres, pour échanger un baiser plus passionné, plus long, plus tendre que ceux que nous avons pu échanger jusqu’à aujourd’hui. L’urgence de nos retrouvailles étant passée, la tendresse et l’affection que je lui porte peuvent lui être montrées. « Je tiens à toi, n’en doute pas. Mon cœur se brisera lorsque tu ne voudras plus de moi. » Parce que je ne suis pas capable de mettre un terme à cette sécurité à l’intérieur de ses bras. « Montre moi tes blessures, Al’, je vais les soigner. Je te le promets. » Parce que c’est ce que je fais de mieux sur terre, aider les autres en leur procurant tout l’amour dont je suis capable lorsque je les aime. Je ne peux prétendre ne rien ressentir, c’est simplement moins fort que pour un autre. Touchée d’avoir été sa confidente, je le remercie à ma façon, tentant de lui prouver que moi aussi je peux être assez forte pour encaisser les coups et l’aider à mon tour. « Savais-tu qu’une femme se cache derrière chaque grand champion ? » Je souris, mon soleil brillent plus fort, pour nous deux. « Je compte être celle que tu n’oublieras jamais. » Je dépose de nouveaux baisers contre la peau tendre de son cou, descendant pour déposer le dernier près de son cœur. « Je compte être celle qui atténuera toutes tes douleurs, si tu veux bien me laisser cette place sans me couper les ailes. » Jamais je n’ai tant parler de sentiments sérieusement, sans me détourner, sans me cacher derrière de l’humour. Je suis effrayée de me mettre autant à nue pour lui, de crainte d’être rejetée.


avec @alby forsyth


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Dim 31 Mar 2024 - 18:40


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
All too well  8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

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tw : nudité, traumas, conditions de détention


Just between us, did the love affair maim you all too well
"All too well"

((atmosphere))

J’écoute, je ne cherche pas à l’interrompre. Puisqu’on a décidé de tout se dire ce soir, je préfère la laisser parler. J’ai peur de la casser dans son élan si j’ouvre la bouche trop tôt alors je me contente de la regarder en silence, de retenir chaque mot qu’elle prononce pour les faire décanter dans mon esprit bouillonnant.
« Sierra… » C’est tout ce que j’arrive à prononcer, l’air plus désolé que jamais. Mais ma tentative de répondre est aussitôt interrompue par ses lèvres qui rejoignent les miennes. Ce baiser a une saveur différente des autres. Peut-être parce que c’est la première fois qu’on voit au-delà des termes de notre arrangement tacite. Ce qu’on s’est dit aujourd’hui dépasse largement tout ce qu’on a déjà pu aborder auparavant. Et ça se ressent dans sa façon de m’embrasser et dans celle que j’ai de répondre à son étreinte, de l’approfondir avec bien plus de conscience que toutes les fois précédentes. Ça pourrait presque sonner comme un adieu mais je m’assure qu’elle reste tout contre moi, resserrant mes bras autour d’elle et ne rompant notre baiser que pour enfouir mon visage dans son cou. Une main perdue dans sa chevelure blonde, je finis par murmurer. « Je ne te demande rien de tout ça... T’as aucun compte à me rendre. »
Sa voix rencontre la mienne, presque au même moment, alors qu’elle affirme tenir à moi. Bizarrement, ça me rassure autant que ça me frustre. Les choses pourraient être si simples si nous n’étions pas si compliqués, chacun à notre façon.
En cet instant, je rêverais d’être animé par la même flamme que celle qui me dévore quand je suis sur un ring. N’avoir peur de rien, me concentrer seulement sur la victoire que je veux plus que tout. Mais au lieu de ça, je ne fais que la presser un peu plus contre mon corps moite, incapable de la regarder franchement par crainte de lui laisser entrevoir toutes les failles que je m’évertue à cacher. Et je les cache tellement bien qu’elle arrive à s’imaginer que je pourrais un jour ne plus vouloir d’elle.
Pour la première fois depuis qu’elle m’a rejoint, un rire me secoue. Je recule enfin pour la détailler à nouveau, cherchant à capter des bribes de ce qu'elle peut bien ressentir en ce moment.
« Je te rassure tout de suite, je n’ai aucune intention de te briser le cœur », rétorqué-je dans un sourire. « Sierra, je peux pas t’oublier, c’est impossible ! Même avec tous les coups que je me suis déjà ramassés », j’ajoute en essayant de détendre l’atmosphère malgré tout le sérieux de mes propos. Je finis d’ailleurs par lui attraper les mains et la regarder avec douceur. C’est à mon tour de la rassurer alors qu’elle vient de me promettre des choses que je n’aurais même jamais songé à lui demander.
« Tu t’en rends pas compte mais tu fais déjà tout ça... T’as même rien à faire, seulement à être toi.  C’est pour ça que j’ai pas envie que ça s’arrête, parce que j’adore être avec toi. Mais seulement si c’est ce que tu veux aussi. » Joignant nos paumes, j’entremêle mes doigts aux siens. « Tu seras toujours libre. Y a rien qui te retient avec moi, tu sais… » J’ai conscience qu’en disant ça, je prends le risque de la laisser s’enfuir. Mais ce serait encore pire de la retenir si elle n’a pas réellement envie d’être avec moi.
Je n’ai pas besoin de sa pitié. Pas plus que d’une infirmière.
« Tout ce qui compte pour moi, c’est que tu sois heureuse. »
Et assez ironiquement, je ne pense pas que son obsession inavouée pour son meilleur ami contribue à son bonheur. Je sais ce que ça fait d’attendre quelque chose qui n’arrivera peut-être jamais. Mais je doute qu’elle soit prête à l’entendre, encore moins de ma bouche alors que mon avis n’a rien de neutre. Parce qu’au fond, ça m’arrange peut-être de croire que Clyde n’est pas fait pour elle et qu’elle commet une erreur en s’accrochant autant à lui.
Las de dénouer les sentiments contradictoires qui se bousculent en moi, je finis par appuyer mon front contre le sien. Les yeux fermés. Prêt à écouter sa réponse, quoi qu’elle décide.



avec @Sierra Moore


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DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Dim 31 Mar 2024 - 21:44


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
All too well  N7sa

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Non, il ne me demande rien et il ne le fera pas. C’est parce que je l’entends dans son silence que ses blessures se réparent avec ma présence, que je vais continuer de lui donner.  C’est parce qu’il ne me demande rien que je ne me sens pas obligée de rester, de faire face à un choix dont la réponse restera la même : la liberté de continuer à aimer Clyde en silence. Je pense assurer le maximum de stabilité et de promesses que je suis capable de tenir envers une personne que je ne connais que depuis deux ans. Qu’il n’ait pas l’intention de me briser le cœur ou m’enchainer me rassure, bien que je ne comprenne pas les enjeux se jouant dans sa tête à lui. « Essaie de ne pas t’en prendre de nouveaux, je n’aime pas que l’on m’efface. » J’assure de la malice dont je peux faire preuve, retrouvant cette mine trop sérieuse qui marque mes traits depuis que je me suis éveillée sans lui. C’est à son tour de me rassurer, une vilaine maladie humaine à mon avis que de perdre du temps à discuter de choses dont on n’est pas capable d’avoir de réponses tout de suite. J’entends l’impact lorsqu’il m’explique que je suis libre, que rien ne me retient à lui … Et si moi, je voulais continuer à être mêlée à sa vie ? Je soupire, lasse de cette conversation sourde alors que je lui offre des promesses que je vais m’acharner de tenir à présent que je les ai proposées. Est-ce que je vais les regretter ? Non. Je ne suis pas ce style de personne, à prétendre des choses pour brasser du vent et continuer à faire tourner les moulins. Non, j’assume ce que je dis, jusqu’au bout. Quand je ne suis pas assurée de la réponse, alors je ne dis simplement rien. Tel est le comportement que toute personne devrait avoir … Et pourtant … Les gangs et les guerres qui existent prouve que la loi du plus fort et la valorisation des égos reste plus important qu’une paix. J’aime à penser que j’œuvre dans mon coin. Mes mains lassées à celles d’Alby, je les contemple un instant, silencieuse alors que je sais très bien qu’il attend ma réponse. Mais veut-il encore entendre mes mots alors que je viens de lui assurer, dans ma plus grande liberté, que j’allais rester à ses côtés tant que ma présence lui sera nécessaire ? Quand les mots n’ont plus assez de place, ce sont les gestes qui emportent. D’un soupir, je m’écarte de lui, attendant que ses yeux se relèvent vers les miens pour lui tourner le dos. « Regarde bien. » Je souffle, consciente que, même si je n’ai plus honte, les souvenirs brûlent encore.

Je soulève le vêtement qui me recouvre, le retirant complètement et le laissant retomber sur le sol. D’un geste familier, je ramène mes cheveux sur mon épaule afin de découvrir les cicatrices, serpents se glissant le long de ma colonne, me parsemant de zébrures ignobles et décolorées. Cachée de la nuit, le visage tourner vers le vide de la salle, j’imagine la tête de mon amant, des questions qui tournent dans sa tête, alors, je reprends d’une voix assurée : « Tu les vois, comme moi. T’as jamais posé de question, tu les as juste prises dans le package que je te proposais. Pourtant, l’histoire n’est pas jolie. » Je reprends mon souffle, restée forte, parce que je le suis, je me relève à chaque coup que l’on me porte et avec le sourire. « Les miennes sont physiques, tu les as vues, pourtant, tu n’as pas changé de comportement en les voyant. » Croisant les bras sur ma poitrine, je me retourne pour lui faire à nouveau face, la tête haute. « Je ne change pas de comportement parce que j’ai entendu tes démons. Je suis heureuse. Parfaitement heureuse. » Je me rapproche de lui, glissant mes bras autour de son corps afin que nos peaux se touchent, nous électrisent tous les deux. « Est-ce que l’on peut arrêter de parler, maintenant ? » Je demande, jouant de ma nudité pour le ramener à d’autres idées. « Il faut qu’on arrête de se poser ces questions. » Je murmure en embrassant son épaule lorsque je me hisse sur la pointe des pieds. « Ne me repose ces questions que lorsque tu auras envie de tout arrêter. Laisse-moi croire que notre histoire d’un soir peut durer encore longtemps. » Même si je peux comprendre que les sentiments s’en mêlent de son côté, que cette sorte de stabilité ne peut offrir que des écorchures qui nous laisseront pantelant à la fin. Car je ne vois actuellement pas d’autres issues s’il vient à trop s’accrocher à ce que je propose. Je ne veux pas être responsable d’un cœur brisé, bien que je fixe les règles dés que le départ. Voulant changer de sujet, l’une de mes idées éclipsent les nuages qui m’entouraient, tourmentée de cette conversation. « Tu as déjà jouer à cache-cache ici ? » Je demande, commençant déjà à m’écarter de lui en me couvrant la poitrine, attrapant son t-shirt sur mon passage pour l’enfiler rapidement, lui laissant apercevoir mon corps le temps de quelques secondes. « Attrape moi ! » Et je me mets à rire de ma propre bêtise, laissant Alby déconcerté derrière moi pour filer à toutes allures entre les machines pour se muscler pour passer sous les cordes de la sorte de ring dans la pièce, prenant cette scène pour une piste de danse en effectuant quelques pas comme une danseuse étoile, voyant le propriétaire des lieux arriver vers moi rapidement. Riant de plus belle, je lui échappe une première fois en descendant de la piste, lui échappe une deuxième fois en courant de manière dingue à travers la pièce pour remonter vers la mezzanine qu’il a aménagée pour y vivre, connaissant par cœur le chemin à prendre pour me faufiler chez lui, mon rire résonnant contre les mur.


avec @alby forsyth


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Lun 1 Avr 2024 - 16:12


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Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
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« Qu’est-ce que tu fais ? » que je demande en la regardant me tourner le dos. Mais je comprends rapidement qu’elle n’essaie cette fois pas de m’aguicher en se déshabillant mais bien de me faire passer un dernier message. On dirait qu’on avait tous les deux besoin de se mettre à nu aujourd’hui… Je retiens mon souffle, l’attention toute tournée vers les marques qui marbrent son dos, vers les paroles qui les accompagnent. Sierra a raison. J’ai embrassé ses cicatrices sans me poser la moindre question, parce que même abîmée, elle reste jolie. Que je suis trop habitué à la noirceur du monde que pour m’en effrayer. Tout ce que j’ai fait, c’est l’accepter, elle et ses casseroles. L’entendre m’affirmer qu’elle est heureuse est tout ce dont j’avais besoin. Mes muscles se détendent. Je sens bientôt le poids dans ma poitrine s’alléger.
Et toujours sans rien dire, je lui ouvre mes bras, savourant le contact de son épiderme contre le mien. Savourant sa présence tout simplement.
« Sierra ? » J’attends que nos pupilles s’accrochent quelques instants avant de murmurer un simple « Merci. » Simple mais qui exprime pourtant toute ma gratitude.
A nouveau, elle m’a aidé sans même le savoir. Elle m’a dit exactement ce que j’avais besoin d’entendre pour atténuer mon éternelle impression de ne pas être assez bien, d’être trop amoché par le passé que pour mériter un présent différent.
Je me laisse bercer par l’idée d’encore pouvoir faire un morceau de chemin avec elle. Puisse-t-il être long, c’est tout ce que je nous souhaite. Mais j’ai bien capté sa volonté de changer de sujet et je ne peux qu’approuver.
Son regard retrouve son pétillant, son sourire empli de malice n’annonce rien de bon. Sa soudaine bonne humeur me contamine et je me mords aussitôt la lèvre en la voyant s’enfuir à travers mon énorme "salle de jeu". Je la suis des yeux, toujours autant subjugué par l’aisance avec laquelle elle bouge mais bien décidé à l’attraper. Je lui laisse cependant une longueur d’avance, trop heureux de la regarder danser au centre du ring, trop heureux de lui courir après, littéralement pour une fois.
Elle me rappelle l’insouciance que j’aurais aimé connaître, moi qui ai grandi trop vite. Moi qui ai construit toute ma vie autour de mon métier, préférant me réfugier dans la rigueur de mes entraînements que profiter de ma jeunesse. Et si ça m’a permis de réaliser un rêve, de me prouver que j’en étais capable, je réalise aujourd’hui que tout ça était au prix de nombreux sacrifices. Je suis passé à côté de trop de choses mais peut-être qu’il n’est pas trop tard. C’est ce que je me dis en suivant Sierra, slalomant entre les différents obstacles qui croisent ma route, ne cherchant plus à retenir le rire que cette course poursuite provoque.
« Tu m’as pas dit ce que j’avais à gagner en t’attrapant ! » que je me plains en louchant vers ses fesses tandis qu’elle escalade maintenant l’échelle. Je l’imite rapidement, gravissant les échelons aussi vite qu’elle, pressé de la retrouver dans ce décor familier.
Notre conversation a été si brutalement balayée que c’est un peu comme si elle n’avait jamais eu lieu. Que toutes les inquiétudes qui m’enserraient la gorge n’existaient plus. Qu’il ne restait plus que notre complicité retrouvée.
Je finis par la coincer dans un coin de ma cuisine, les bras écartés pour la retenir si elle cherchait une fois de plus à m’échapper. Mais mes mains se referment autour de sa taille et je la soulève sur le plan de travail avant de me faire une petite place entre ses cuisses écartées. Le cœur battant la chamade, le souffle erratique d’avoir couru aux quatre coins de mon loft, je prends enfin le temps de respirer. Ses cheveux sont en bataille, sa poitrine se soulève de façon irrégulière sous mon t-shirt trop grand.
« Alors ? C’est quoi ma récompense ? » insisté-je encore, le sourire en coin.
Les doigts toujours agrippés à ses hanches, je me penche pour embrasser la peau de son cou, cherchant à la faire couiner comme j’y arrive si bien d’habitude. Mais l’envie de la regarder devient plus forte et je recule suffisamment mon visage pour pouvoir observer le sien.
« Je dois bientôt aller à Miami pour un shooting avec Puma… Il y aura quelques athlètes connus et des tonnes d’obligations commerciales absolument horribles mais… Je me disais que tu pourrais peut-être m’accompagner ? »
Je me mords aussitôt l’intérieur de la joue, convaincu que je n’aurais jamais dû venir avec cette idée. Mais comme à chaque fois que je suis avec elle, j’ai la fâcheuse tendance à parler avant de réfléchir.
« Ce n’est que deux jours. Une nuit sur place et tous frais payés. Je sais pas si t’as souvent eu l’occasion de quitter Clifton alors je me disais que ça pourrait t’intéresser. »
La vérité, c’est que pour une fois, j’aimerais la voir ailleurs qu’entre ces quatre murs. Mais dans cette ville où tout le monde connaît tout le monde, je sais pertinemment bien que c’est impossible.
« Tu peux refuser évidemment. Je dis ça comme ça… » me rattrapé-je maladroitement, les doigts désormais occupés à malmener son vêtement avec nervosité. « Et même si ça y ressemble, c’est pas un date », que je m’empresse d’ajouter, les sourcils brusquement froncés.

avec @Sierra Moore


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Mar 2 Avr 2024 - 12:34


Sierra Moore
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Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
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Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
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((atmosphere))

J’entend sa question sans donner la réponse tout de suite. Il a besoin de comprendre et j’ai besoin de lui montrer. Les mots manquent pour nous comprendre, si bien que la lumière se fait lorsque je me retrouve devant lui en dévoilant mes propres cicatrices, bien visibles, trop réelles, dévoilant un passé trop sombre que pour être réellement le mien. Parce que je m’acharne à ne pas laisser ces marques définir qui je suis tous les jours, d’être une meilleure version de moi, encore et encore, bien que la folie et l’immaturité en fasse également partie. Oui, là, maintenant, si je me pose la question je suis véritablement heureuse. La gratitude et le soulagement que j’entends dans sa voix me confirme ce que je pensais : on avait besoin de ça pour arriver à se comprendre de nouveau. Bien que la situation soit trop lourde, trop compliquée, et que je ne suis pas faite pour vivre dans le tourment, je nous change rapidement les idées, les yeux pétillants et les pensées d’une gosse de 5 ans dans ce corps d’adulte. Je me mets rapidement à courir, comme si je n’étais pas en culotte et simple t-shirt, jouant de mon environnement, des yeux d’Alby qui me dévorent littéralement et là, sous ce regard, je me sens réellement belle. Désirée. Pas uniquement pour ce que je laisse paraitre mais également pour ce que je suis à l’intérieur. La pensée me frappe au ventre et ça me bouffe presque sauvagement à l’intérieur de m’en rendre compte. Dans une autre vie, dans d’autres circonstances, dans un monde où je n’aurais pas connu mon meilleur ami … Peut-être qu’une suite aurait été possible avec Alby. Peut-être que je serai tombée amoureuse de lui, que nos soirées ne se passeraient pas uniquement entre les murs de sa salle ou de son appartement, peut-être que … Et si …

Je ne réponds pas quand il me demande ce qu’il va gagner en m’attrapant, me contentant de rire aux éclats en grimpant rapidement les échelons pour me ramener dans son loft, filant rapidement, mais pas assez. Me trouvant vite coincée près du plan de travail, mon amant devant moi, me serrant pour que je ne m’échappe plus et mon sourire qui n’en fini pas. « La bonne humeur d’avoir joué à mon jeu ! » Car son sourire a lui en dit long aussi, que les conversations sérieuses sont laissées derrières nous et que nous passons à autre chose, d’un simple revers de main, aussi facilement que ça. Pourquoi se poser autant de question et être si sérieux ? Je ferme les yeux avec délice lorsque ses lèvres se posent contre mon cou, la pression de ses doigts amenant d’autres idées, me laissant soupirante entre ses bras. Il m’arrache à cette bulle un peu trop vite, si bien que je le fusille des yeux avec une moue boudeuse lorsqu’il s’écarte, fronçant encore plus les sourcils sous sa proposition, me demandant s’il est vraiment sérieux. Le soleil … J’ouvre déjà la bouche pour protester, mais il me coupe dans mon élan, me donnant des explications sur ce séjour, de la perspective de deux jours et une nuit sur place … Je tique malgré tout. « C’est un choix de ne pas être partie de Clifton. » Je précise malgré moi, je suis déjà partie quelques temps lors des congés scolaires, avec Clyde, toujours avec Clyde, à Denver chez une amie. La perspective de partir sans lui est … étrange. Ça a toujours été la bande contre le monde et j’ai du mal à lâcher prise. Mais si c’était un pas vers un détachement de mon meilleur ami ? Un pas, un tout petit, en compagnie d’une personne qui ne me fera jamais de mal, une manière de tester ce que j’éprouve réellement ? Et si … Je pourrais refaire le monde avec ce début de phrase. La nervosité d’Alby est contagieuse, si bien que mon cœur accélère son rythme à chaque fois que ses doigts pressent le tissu qui me recouvre. « C’est tout de même beaucoup de sous-entendus, ces deux jours … » Et un engagement que j’ai peur de prendre, de refuser de partir avec lui au dernier moment, de le laisser planter à m’attendre des heures car la peur me paralysera les jambes. J’ai peur de m’engagée sur une relation aux yeux de tous, j’ai peur de la réaction de Clyde lorsqu’il apprendra cette relation non exclusive avec un Bloody, j’ai peur de m’enfoncer dans des conflits bien trop intenses pour moi. Je prends le temps de réfléchir. S’il avait été Clyde, je l’aurais suivi au bout du monde les yeux fermés, sans poser une question. Mais ne serait-ce pas un bon premier exercice dans mon détachement ? Sans me libérer totalement de l’emprise d’un meilleur ami qui ne connait pas l’étendue de mes sentiments, je me laisse la possibilité de m’ouvrir à d’autres, même si je risque d’y laisser des plumes. « Je suis pas du tout fan de l’avion … Puis, je suis sûre qu’il fera tellement humide là-bas que je vais être obligée de me balader en bikini tout le temps … » Plus je parle, plus je sens que ma décision est prise, malgré moi, et que ces deux jours vont avoir un effet bénéfique. « Si je résume, ce n’est pas un date, on est juste deux amis qui vont oser officialisé leur non-relation à Miami ? » Et c’est bien l’idée qui me dérange, car j’ai peur de la réaction de Clyde, de le voir s’éloigner de moi. Je ne suis pas prête à ça … mais le serais-je seulement un jour ? « D’accord. » Je souris timidement, laissant échapper ce mot dans un souffle, comme si je venais d’accepter le plus gros engagement de ma vie. « Mais si Clyde vient à l’apprendre, je veux être celle qui lui explique ce qu’il se passe. C’est ma seule condition. » Car je vais avoir besoin de l’affronter seule, sans qu’on me protège de ce que je ressens pour lui. Je me détends un peu, essayant de laisser glisser les possibilités qui s’offrent à moi. J’appuie me front contre le sien pour murmurer : « Tu n’as même pas idée dans quelle misère tu es ! Deux jours complets de moi ! » Je hausse les sourcils, tout sourire, essayant d’intérioriser un maximum le sentiment de faire une connerie. « Obligation d’aller à la plage, d’aller voir les crocos, de passer du temps avec moi et de ne pas me laisser seule avec les autres athlètes ! » Je souffle, pleine de promesses. « Mais j’espère que les extras de notre amitié avec avantages seront tout de même d’actualité dans ce non-date. » Je glisse en allant joindre ses lèvres aux miennes, scellant un accord silencieux, bien que je doute encore malgré mes mots. « Maintenant, est-ce qu’on peut arrêter de parler pour ce soir ? » Je demande, innocente, retirant pour la deuxième fois le t-shirt volé pour me dévoiler, pour de toutes autres raisons à présent. Espérant le distraire assez pour que mes doutes ne soient pas dévoilés, mes caresses se font plus intenses sur sa peau, mes lèvres se pressent avec plus de passion sur les siennes, brûlante d’une nouvelle flamme.


avec @alby forsyth


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White's not your colorand my feelings haven't changed
©️️ EXORDIUM.


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Mar 2 Avr 2024 - 17:15


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
All too well  8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

All too well  Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

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tw : nudité


Just between us, did the love affair maim you all too well
"All too well"

((atmosphere))

Je m’attends à ce qu’elle refuse et je me prépare déjà à encaisser les justifications qu’elle pourrait me sortir. La première donne d’ailleurs le ton et je m’en veux aussitôt de lui avoir proposé de m’accompagner. Je crois que je me suis emballé. Après ses promesses et son apparente envie de prolonger notre drôle de relation, je me suis senti pousser des ailes. Mais tout ce que j’ai réussi à obtenir, c’est à la vexer au sujet de sa ville natale en plus de la faire flipper. C’était trop tôt pour faire ce genre de proposition. Surtout après la discussion qu’on vient d’avoir.
« Je ne remets pas ce choix en cause. Et je serais probablement resté à Clifton aussi si… » Si j’y avais trouvé ma place. Si je ne m’étais pas toujours senti décalé par rapport à ses habitants. Mais ce n’est pas le sujet et de toute façon, Sierra poursuit, allongeant la liste de raisons la poussant à refuser. D’ailleurs ça m'étonne de sa part qu’elle prenne la peine d’autant argumenter alors que sa franchise habituelle aurait dû la pousser à me dire non tout simplement. Mais je commence finalement à comprendre que ce n’est pas moi qu’elle essaie de convaincre mais elle-même. Je la sens sur le point d’accepter mais quelque chose la retient.
Un sourire finit par étirer mes lippes alors que je remonte mes mains jusqu’à ses épaules.
« Hey, relax ! On dirait que je t’ai demandée en mariage… Je te parle seulement de deux petits jours à respirer autre chose que de la poussière et des gaz d’échappement. »
Ça se voit que ça turbine dans sa petite tête, que cette simple idée de voyage soulève plus de questions en elle que je ne l’imaginais. Pourtant dans mon esprit, c’était plutôt simple. Son résumé de la situation me prouve cependant que ce n’était pas le cas. Je lève les yeux au ciel, réfléchissant aux termes qu’elle vient d’utiliser.
« J’aurais pas formulé ça comme ça mais ouais, c’est à peu près ça », que je réponds alors en me forçant à ne pas rire devant son air scandalisé. « Juste deux amis. Ça ne changera rien du tout. Et je te rappelle que t’as toujours la possibilité de refuser si t’as vraiment trop peur de te montrer en bikini devant moi. »
La taquiner a l’air de la détendre légèrement car elle accepte. Cette fois, je souris franchement, dévoilant mes dents sans plus me cacher d’être heureux. Je sais qu’elle risque de changer d’avis, qu’elle le fera même très probablement mais je me contenterai de ces quelques secondes durant lesquelles ce n’était pas un non catégorique. De ces quelques secondes où elle nous aura laissé une minuscule chance de faire autre chose que baiser ou se perdre dans des discussions trop profondes pour deux âmes à la dérive comme les nôtres.
« Je dirai rien à Clyde. Je vais là pour le boulot avant tout, certainement pas pour me mêler de votre relation. Encore moins pour foutre la merde. »
Heureusement son excitation prend le pas sur toutes ses inquiétudes et ça me donne presque l’impression qu’elle va vraiment m’accompagner là-bas. Je ne crierai pas victoire avant de la voir monter dans l’avion mais je suis déjà content avec ça. Et en parlant d’avion…
« Pour info, je ne voyage qu’en classe affaire », déclaré-je d’un ton fier qui ne me ressemble pas du tout. « Ça va te réconcilier avec l’avion ça ! »
Elle enchaîne aussitôt, se projette autant qu’elle joue à se faire peur et moi, ça me comble de bonheur. J’acquiesce à tout ce qu’elle dit, je souris. Je suis simplement heureux.
« Je vais finir par croire que deux jours ne te suffisent pas ! Mais on essaiera de tout faire. En espérant qu’il restera une place dans ton planning pour les “extras” dont tu parles. » J’ai mimé les guillemets de mes doigts, des idées plein la tête en imaginant tout ce qu'on pourrait faire dans une chambre d'hôtel.
Je note sa volonté d’arrêter de parler et me dépêche donc d’ajouter une dernière phrase avant de succomber à la vision de ses seins placés à hauteur d’yeux.
« Avant qu’on ne la ferme pour de bon, je te rappelle que t’as rien signé. Si finalement tu ne le sens pas et que tu veux annuler, je me vexerai pas, ok ? Essaie peut-être juste de me prévenir avant le décollage... Après mon téléphone sera en mode avion, c’est un peu chiant », dis-je en grimaçant.

Les idées de moins en moins claires et le cerveau de moins en moins irrigué à mesure que ses petites mains se promènent sur moi, j’oublie tout.
Ne reste plus que mon envie grandissante et la promesse de terminer cette nuit de la meilleure des façons.
La seule qu’on gère parfaitement bien.
La seule qui nous fait oublier toutes nos peurs.

avec @Sierra Moore


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noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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