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Dim 24 Mar 2024 - 14:17


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
I could love you with my eyes close N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


I could love you with my eyes close T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
tw :alcool, sexualité


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"Kiss you with a blindfold"

((atmosphere))

Il n’existe pas encore de problèmes que je n’ai pu résoudre avec une bonne bouteille de tequila. Un mauvais jour au boulot ? Shot. Un coup de mou avec ma mère ? Shot. Des problèmes de fric ? Shot. Penser à Clyde parce que jamais il ne me regardera de la même manière que moi je le regarde ? Shot. Double shot. Triple shot. L’alcool à souvent la bonne réponse, évidemment, pas tous les soirs de la semaine. Quoique … En ce moment j’enchaine les soirées à la con, les gens sont cons, se pensent avoir tout permis et faire n’importe quoi. Draguer la serveuse ? Ça en devient un défi entre potes. Mais je suis chanceuse d’être là où je suis aujourd’hui. Je le sais, j’en ai réellement conscience. D’autres filles de ma connaissance sont devenues l’ombre d’elles même, travaillant dans des endroits bien plus crades, avec des gens encore plus cons. Ou alors elles offrent des extras aux clients une fois qu’elles claquent la porte du bar où elles bossent. C’est con, je sais, mais moi je suis contente d’être ici. Parce que je m’amuse dans le fond, que l’équipe est géniale et que j’adore cette ambiance de folie une fois que je monte sur le bar pour danser avec les filles. Vêtue de mon short ultra court et moulant, la couture sur ma poche hurlant « kiss my ass cowboy » à toutes personnes capables de la lire. Chapeau sur la tête, chemise nouée sur le ventre, j’ondule au rythme de la musique, jouant avec une autre de ces fameuses serveuses dont nous avons la grande réputation : le Coyote Saloon. On attire du monde, on brasse du monde, mais les règles sont simples … On ne couche pas avec les clients. Mais, une fois que je suis sortie et que je rencontre malencontreusement l’un de ces clients lors de mon temps libre dans un autre bar, ça ne compte pas … Ou pas. Je ne suis pourtant pas la plus discrète étant donné que j’ai ma propre règle : ne te tape pas un mec que tu ne connais pas. Facile, non ? De cette façon, je ne me retrouve pas avec un gars qui risque de me passer à tabac plutôt que de me faire plaisir toute la nuit. C’est pas vraiment ce qui manque dans le coin et tout le monde se demande pourquoi je ne termine pas par en choisir un. Mais il est là, le fond du problème, c’est que tous ces gars j’en ai besoin pour me changer les idées, tenter d’éradiquer les conneries qui me bouffent le cœur depuis trop longtemps : je suis dingue de mon meilleur ami depuis le plus jeune âge et rien n’arrive à me le sortir de la tête.

Comme à cet instant, alors que j’ai plutôt opté pour un simple jeans et un top blanc si fin qu’on doit apercevoir la dentelle de mon soutien-gorge rouge, je sens son regard me brûler la peau alors qu’il ne ressent rien de tout cela pour moi. Je me barricade, je me protège, je ne lui révèle rien parce que je l’aime trop. Ça me bouffe de l’intérieur, par moment j’ai envie d’exploser, mais je tiens bon. Parce qu’il est là, Clyde est toujours là, TOUJOURS. Là où les autres foutent tous le camp, il est là. Alors, lorsqu’il m’a proposé de nous retrouver ce soir pour boire un verre, ou plusieurs, j’ai rapidement terminé mon service sans trainer pour le retrouver. Parce que je suis comme ça pour ceux que j’aime : je réponds présent quoi qu’il m’en coûte. Je l’aime trop, pas de la bonne manière, et je m’en fou complètement. J’suis pas née du bon côté de la ville, et lui non plus, c’est à ça qu’on se ressemble et que notre amitié perdure : on sait d’où on vient et on ne l’oublie pas.

Alors ouais, son regard me brûle. J’ai envie d’aller fumer 3 clopes en même temps pour éteindre ce feu, mais je tiens bon. Un large sourire qui éclaire mes lèvres tandis que je me rapproche de lui, comme une sauvage diraient certains, mais ça aussi je m’en balance. Je lui saute littéralement dans les bras, enfouissant mon visage dans son cou en guise de bonjour, lâchant plutôt un : « T’es enfin là ! » en couinant comme une adolescente devant son acteur préféré. Je m’écarte pour le laisser respirer, attrape alors sa main pour tournoyer comme une danseuse et l’emmener vers la table que je nous ai gardée. Quelques verres vides déjà alignés devant moi, sous ses yeux je hausse les épaules en me pinçant les lèvres, comme si j’étais une gamine prise en faute : « C’est pas ma faute, j’avais soif ! » Je vois le regard de déception qui tournoie dans les yeux d’un gars du coin qui vient de m’offrir un verre il n’y a pas 3 minutes, qui s’est pris un vent complet lorsque j’ai aperçu Clyde. Non, c’est pas ma faute s’il est en partie mon oxygène. C’est clair, cette relation est trouble aux yeux tous, sauf pour moi. J’en connais les limites comme on trace une carte, grinçant des dents de frustration parfois. Mais c’est comme ça. « Comme j’ai un peu d’avance, faut que tu rattrapes ! » Je le presse pour aller s’asseoir, mais je sais très bien que je vais terminer comme si je bossais : debout sur une table à danser sous son regard amusé, tandis que d’autres vont littéralement me bouffer des yeux. L’air est déjà chaud à l’intérieur, les esprits embrumés d’alcool mais c’est ça que j’aime, c’est mon univers.


avec @Clyde Saracen


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©️️ EXORDIUM.


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Lun 25 Mar 2024 - 21:10


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

I could love you with my eyes close Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

I could love you with my eyes close Sv7d

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t51-clyde-sarancen#72 https://peace-of-mind.forumactif.com/t54-clyde-sarancen#78 https://www.pinterest.fr/aadastraa/clyde/


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((atmosphere))


La porte grince laissant place aux murs constellés de graffitis et d'affiches, au sol maculé de taches, aux véhicules désossés. Là où l'huile et l'essence se mêlent, où les outils s'éparpillent. Là où la pureté n'a pas sa place, où tout est crasseux, cassé, rouillé. Sanctuaire de Clyde depuis de trop nombreuses années, il se recueille ici comme d'autres vont à l'église.
Les néons grésillent un instant avant d'éclairer les ombres d'une lumière blafarde. Comme souvent, il est le premier arrivé. Sa veste est nonchalamment jetée sur une chaise, le portable mis en charge, puis la musique prend place. Déflagration sonore d'accords lourds, saturés qui se répercutent contre la tôle. Alors qu'il s'apprête à accompagner le tout d'une cigarette, l'enceinte se coupe et une voix le surprend. Clyde, putain tu étais où ?! Ça sonne comme un reproche et ça le met tout de suite en alerte. J'ai plus de batterie. Il évite d'entrer dans les détails charnels de sa nuit, il sent que c'est pas le moment. Son frère de sang soupire. On tente de te joindre depuis des heures. On est même allés chez toi. Il comprend à l'urgence dans sa voix et aux traits tirés qu'il s'est passé quelque chose de grave. Cheminement inverse, il récupère sa veste et son téléphone toujours sans batterie et suit le Bloody jusqu'à sa voiture. Sa deuxième vie l'appelle.
(...)
La terre et le sang glissent sur sa peau, il observe le tuyau d'évacuation avaler les dernières traces de ses péchés. L'eau est quasiment brûlante, marquant l'épiderme de plaques écarlates. Mâchoire crispée, il ferme les yeux, inspire un coup et éteint brusquement l'eau. Journée de merde. Machinalement, tout en enfilant un pull, il envoie un message à Sierra qui répond aussitôt. Geste réflexe quand tout part en vrille. Comme le besoin d'être auprès d'eux pour se rappeler qui il est. Les autres sont tous occupés, donc ça sera elle et lui. Il sourit déjà à cette idée. L'heure tourne et il sait qu'il est attendu au garage. Sa vie normale doit reprendre.
(...)
La chaleur le percute contrastant avec l'air frais du début de printemps. Les corps déjà transpirants des coyotes ondulent au rythme de la musique, alors que les clients affluent autour du bar. Quelques pas de plus et il l'aperçoit en train de se faire aborder. Il sourit, joueur à l'idée d'aller casser son coup, mais avant qu'il puisse esquisser un autre pas dans sa direction, son amie le remarque et se jette sur lui. Il l'étreint en retour, l'entoure de ses bras et laisse son corps aller contre le sien. Clin d'œil en direction du connard qui les observe.
Rayonnante, elle tournoie et feint de danser avec lui, alors qu'elle le traîne vers une table où quelques verres s'amassent déjà. Il se marre comme un gosse, heureux de la retrouver, tout en glissant un œil rapide sur ses hanches. Petit rayon de soleil capable de lui rendre son sourire après une journée difficile. Sans un effort, elle vient décrisper ses muscles tendus à bricoler sous une bagnole pendant des heures. Tu marches droit. Il s'assoit tranquillement sur le tabouret, attrape Sierra par la taille et la glisse entre ses jambes. Mains fixées à ses hanches, il rapproche son visage du sien, plongeant dans ses yeux, inconscient de l'effet produit. Il l'observe sans pudeur, comme il sait si bien le faire, prenant tout ce qu'elle a à lui donner. Lien inexplicable, au-delà des limites du conventionnel, échappant aux regards scrutateurs du monde. Il se fout qu'on les imagine ensemble, lui sait qu'elle est bien plus. Et tu louches pas encore, il finit par balancer rompant le contact. La malice qui imprègne son visage, il recule, la relâche. J'ai une chance de pouvoir te rattraper.
La veste aux couleurs du club tombe, dévoilant un t-shirt trop large exhibant le logo d'un groupe inconnu. Le regard coule le long du bar. D'un signe de tête, il salue quelques serveurs qu'il connaît bien, puis un visage qu'il ne pensait pas revoir de sitôt l'accroche. Derrière un comptoir presque trop haut pour elle, une pilote qu'il connaît plus qu'il ne devrait sert des bières. Il dévie les yeux, sans doute quelques secondes trop tard, mais il compte sur les verres que Sierra a d'avance pour ne pas l'avoir remarqué.  
Le connard de tout à l'heure semble toujours broyer du noir, mais Clyde n'en fait pas sa priorité. Pas du moment qu'il ne vient pas s'immiscer entre eux. T'as l'air en forme. Deux pintes sont posées sur la table, suivies de deux petits verres remplis de whisky. La serveuse leur lance un clin d'œil avant de repartir en direction du bar dans un déhanché qui attire le regard azur de Clyde un court instant. Sur la table, trône le combo fatal de beaucoup de leurs soirées. Tu veux me tuer ? Il demande le shooter déjà en main.  J'te préviens, j'ai rien bouffé de la journée, je compte sur toi pour me coucher. Il lui sourit à nouveau complice, avant de trinquer. Le liquide laisse une trace brûlante le long de son œsophage avant de venir se loger dans le creux vide de son estomac. Sans perdre de temps, il enchaîne avec quelques gorgées de l'alcool malté.
Les verres se suivent, s'entassent dans un coin de la table. Ils rient à l'évocation d'anecdotes dont seuls eux peuvent comprendre le sens. Détenteurs des secrets de leur amitié, ils forment une bulle au milieu de la clameur alcoolisée qui les entoure. Les mains tatouées se perdent dans les cheveux de Sierra, se veulent possessives sur ses hanches, se posent innocemment sur son genou. Il l'embrasse à plusieurs reprises sur le front, la dévore des yeux quand il voit la musique prendre peu à peu possession de son corps. Puis il loge son visage au creux de son cou. Tu les rends tous dingues, il murmure à l'évocation des cow-boys qui la reluquent. Inconscient que lui aussi laisse glisser son regard de long de ses courbes de temps à autre. La vision se fait de plus en plus floue. Aux joues légèrement colorées, il est facile de comprendre qu'il est complétement éméché. La journée de merde est oubliée, anéantie par ses rires, l'alcool, leur complicité, sa folie. Alors il l'attrape par les hanches, la hisse sur la table et sans la lâcher des yeux lui crie assez fort pour couvrir la musique : Montre-leur comme t'es intouchable, Sierra. Montre-leur que tu ne leur appartiendras jamais.

avec @Sierra Moore


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Mar 26 Mar 2024 - 14:35


Sierra Moore
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COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
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Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


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Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
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Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

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((atmosphere))

Son cœur qui bat contre moi, c’est tout ce que j’entends. La musique qui pulse depuis le bar s’éteint lorsque ses yeux rencontrent les miens. Je sens, rien que dans son attitude, que j’aspire déjà une partie de ses tensions, que mon sourire le contamine et que mon humeur festive l’anime d’un nouveau souffle. Son rire résonne comme la plus douce des mélodies et je ne peux m’empêcher de le suivre sur ce même son, l’accompagner du mien, dans notre bulle, c’est tout ce que j’aime. Il m’analyse, je souris davantage, fière d’être observée de la sorte par lui. Mon sourire explose lorsqu’il me glisse entre ses jambes, me tenant fermement à lui alors que son visage est si proche du mien, malicieux, j’attends que le verdict tombe et frappe dans mes mains, enjouée comme le serait une gamine avec qui on accepte de jouer, tandis qu’il salue d’un regard les autres personnes qu’il connait dans la salle, s’arrêtant sur les serveuses derrière le bar ce soir mais je ne m’en formalise pas. C’est Clyde, c’est mon meilleur ami, pas mon amant bien que je l’aurais souhaité ardemment. Ca me pince le cœur de l’admettre, de le voir, de le comprendre encore une fois, mais je dois accepter et aller de l’avant, à chaque fois. Je choisis d’ignorer qu’il lorgne trop la nouvelle, il n’a pas de compte à me rendre mais tout de même : « T’es à moi ce soir ! » Je glisse à son oreille, malicieuse, comme si cette nuit était pleine de promesse alors qu’il n’en est strictement rien. Je joue de ces double-sens dans mes phrases, espérant secrètement qu’il ouvre les yeux tout seul, même si je peine à y croire vraiment. Clyde est un ami, ce genre de personne avec qui la connexion est si profonde qu’elle est rare et précieuse. Je l’aime, mon cœur déborde à sa vue, mais ces saloperies de sentiments refusent de me quitter malgré mon obstination à les mettre de côté.

Les minutes se passent, et je savoure chaque contact entre lui et moi, glissant autant ma main le long de son bras que sur sa joue, éclairant ses yeux de mon sourire et lui donner toute la luminosité dont il a besoin pour ne pas sombrer dans ses ténèbres. Je sais que le logo à l’arrière de sa veste en cuir à de l’importance, trop que pour être ignorée d’ailleurs, et je me donne cette émission de le tenir la tête hors de l’eau, de lui garder un peu de lumière et l’éblouir quand j’en ai l’occasion. Parce qu’il a besoin de moi autant que j’ai besoin de lui pour continuer à respirer, parce que cette relation n’est pas dans un sens unique et qu’elle dépasse de loin l’amour que j’éprouve. C’est une amitié plus complexe et difficile à comprendre pour ceux qui nous observe, mais je n’en ai tellement rien à foutre du regard des autres sur moi, il y a bien longtemps que j’ai fait une croix sur les idées qu’ils ont de moi. Je suis libre. Et c’est cette même liberté qui les fait tournoyer comme des lions autour d’une proie.
Quand Clyde m’apprend qu’il n’a rien manger de la journée et que je devrais le mettre coucher, j’hausse un sourcil, salace, car tout est prêté à confusion entre nous. « Avec ou sans vêtements ? » Malicieuse, je dépose un nouveau verre devant lui, offrant à mon meilleur ami la chance de me rejoindre sur mon petit nuage d’alcool. Et je n’ai pas besoin de me faire prier. Les verres se suivent et je l’accompagne, si bien que je ne sais pas qui va rentrer l’autre ce soir. Ses mains se perdent dans mes cheveux, autour de mes hanches, ses lèvres trouvent mon front à plusieurs reprises, les frissons désormais familiers accompagnant chacun de ses gestes, résonnant encore plus fort au creux de mes reins, mais je freine mes sentiments. Un ami. Rien qu’un ami. Je ferme les yeux lorsque son visage se pose dans mon cou, soufflant à mon oreille que je les rends tous dingues, je rigole, éméchée, comme lui, les joues roses et les hanches qui suivent le rythme de la musique depuis un moment. Mais je ne vois que lui, rien que lui, si bien qu’une fois posée sur la table je remarque les regards et éclate de rire. Ouais, c’est vrai, c’est la liberté et l’inaccessibilité qui les rend fou, sans le savoir, avec sa possession et le logo de sa veste, le fait qu’il s’intéresse à moi fait de moi la star de ce soir. Un biker et une serveuse aussi proche, forcément, les gens parlent.

Moi, je ne vois toujours que lui et, face à une demande si gentiment formulée, je ne peux pas résister. Tout en balançant les hanches, je comme par nouer mon débardeur au-dessus de mon ventre, dévoilant le piercing que je porte au nombril et, loin des danses que les serveuses ont tendance à faire sur le bar, j’ondule, les yeux plongés dans ceux de Clyde, relevant mes cheveux de mes deux mains, les glissant le long de mon corps, jouant du rythme de la musique pour tourner sur moi-même, virevolter comme le ferait un papillon, je sens les regards, beaucoup de regards, et je m’en fou. Un seul compte. Et je sens que certains tentent de m’attraper le bras, toucher la jambe dans ma danse, et j’évite les contacts, riant comme une folle, attrapant un chapeau de cow-boy à ma portée, le portant et jouant avec. Les serveuses du jour prennent ma folie pour un top départ de leur côté et annoncent la prochaine danse. Je baisse la garde en les regardant entamer les premiers bas, les accompagnant de l’autre côté sur ma table un instant, mais une main m’attrape, me tire, mes jambes se retrouvent prisonnières de l’étreinte puissante d’un inconnu que je repousse en lui tapant une pichenette sur le bout du nez. Consciente que Clyde est là, qu’il me voit et que le gars risque bien plus qu’une simple petite tape. Je lui colle le chapeau que j’ai volé sur le crâne et vole vers mon meilleur ami, passant d’une table à l’autre, me rendant compte que je me suis éloignée, de trop. Devant ce dernier, je m’assois sur la table, mon attention complètement focalisée sur lui à présent, le laissant s’approcher de sorte à ce que cette fois, ce soit lui entre mes jambes. « Elles sont tellement jalouses que je leur vole la vedette qu’elles relancent la danse ! » Je boude comme une enfant de 4 ans à qui on retire son jouet. Je noue mes mains autour de son cou, lui encore assis sur sa chaise. « J’ai une déclaration importante à te faire ce soir ! » Je souris, l’alcool m’aidant à garder cet air de malice qui ne me quitte pas en la présence de Clyde. Je me penche vers lui, mes yeux plongés dans les siens : « Ils ne m’auront jamais comme tu m’as. » Je murmure, sérieuse, le rassurant par rapport à ce qu’il vient de se passer. Me redressant, j’attrape le verre que j’ai délaissé en dansant, buvant la bière qu’il contenait comme si ma vie allait en dépendre. Lançant un coup d’œil vers l’un de ces messieurs bien décidés à faire ma rencontre malgré le fait que je sois étroitement enlacée. « Protège moi, bébé. » Je murmure, les yeux derrière Clyde, qui est dos à l’inconnu venant vers nous.


avec @Clyde Saracen


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Mer 27 Mar 2024 - 16:54


Clyde Saracen
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Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
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Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
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Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

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tw : violence. alcool.




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Il la regarde comme il le fait depuis toujours, sans imaginer un jour pouvoir - ou même vouloir - goûter une once de sa beauté. L'Intouchable, érigée au rang des plaisirs platoniques, ondule, joue des hanches et il se laisse captiver. Sierra, plus libre que jamais au milieu d'un bar, cheveux s'envolant au rythme de ses mouvements. Fascinante et charismatique, elle envoûte sans même le vouloir. Charme sauvage d'une fille qui semble sans attache. Ils la reluquent tous, sans se douter qu'elle est encore mieux que tout ce qu'ils peuvent imaginer et Clyde lâche un sourire insolent face à leur ignorance. Sourire qui s'efface quand il voit les mains venir la capturer. La colère assombrit un instant son regard face à ceux qui, fascinés par sa liberté, tentent de l'enchaîner. D'une douce esquive, de celles que Clyde ne maîtrisera jamais, elle s'échappe, sautille dans sa direction. Si le regard du Texan reste un instant bloqué sur le coupable, il est très vite redirigé sur la moue boudeuse de son amie. Elles ne t'arrivent pas à la cheville, lance-t-il d'un demi-sourire l'attrapant tendrement par les mollets alors qu'elle se glisse face à lui.

Le sourire qui s'élargit un instant, amusé par son air de gamine espiègle. Ils ne m’auront jamais comme tu m’as. Les mots ont un sens parfois si différent d'une oreille à l'autre, Clyde et Sierra l'apprendront peut-être un jour, à leurs dépens. En attendant, il dirige ses mollets autour de lui et se rapproche dangereusement, l'enserrant de ses bras tatoués. Il aimerait lui dire que personne ne doit jamais l'avoir, encore moins lui, surtout pas lui. Fleur sauvage qui pousse où le vent l'emporte, qui fane si on tente de la cueillir. Pure, indomptable, il ne ferait que la salir, la souiller de sa noirceur. Mais il n'y arrive pas, parce que l'alcool rend sa langue trop lourde, que Sierra se redresse pour finir son verre, que son regard se perd un instant sur la peau bronzée qui habille son décolleté et que tout se mélange dans sa tête.

Les mots glissent jusqu'aux creux de ses oreilles alors qu'au même moment, Clyde est bousculé d'un coup d'épaule. Le responsable s'accoude difficilement, semble chercher l'équilibre et sans un regard pour Sierra s'impose. Elle semble gourmande la p'tite, ça te dit qu'on s'en occupe à deux ? Sur la peau de Sierra, les doigts de Clyde se crispent, mais il ne répond pas. Les vapeurs de l'alcool tourbillonnent dans son cerveau fatigué. Le cow-boy pose sa main crasseuse sur la cuisse de la p'tite et daigne enfin se tourner vers elle. Deux pour le prix d'un, ça t'dit ? On peut aussi se la jouer en duo si tu préfères ? Le regard de Clyde est figé sur cette main qui pénètre leur bulle, alors qu'il est toujours logé entre ses cuisses et elle dans ses bras. Il oscille un instant entre les options qui s'offrent à lui et finit par se lever, poussant doucement Sierra qu'elle se dégage au plus vite de sa prise. Et toi, t'es gourmand ? Le ton se veut calme et neutre, assez pour que le mec ne sache plus trop quoi penser. De l'extérieur, ça ressemble plutôt à deux mecs bourrés qui bégaient des semblant de phrases. Tu veux que je te fasse bouffer tes dents ? La tension monte d'un cran, quelques regards sont happés et un cercle commence à se former. Clyde est poussé une première fois. Ça sent pas bon, cette odeur de sang et de sueur qui décroche un sourire à Clyde. Sauf que Sierra est là et qu'il ne veut pas qu'elle soit blessée. Alors il tourne un instant le visage dans sa direction, la suppliant du regard de partir, de se mettre en sécurité. Demande qu'il sait vaine. Sierra n'est pas du genre à le laisser seul au milieu du chaos. Il plonge, elle plonge. C'est comme ça entre eux, depuis toujours.

Le premier coup part, se loge dans la mâchoire du Bloody qui vient percuter la table. Comme un signal, plusieurs bagarres se déclenchent. Clyde attrape le type par le col, le frappe à son tour. À nouveau bousculé, il est séparé malgré lui du connard de cow-boy. Les sons se mélangent, l'alcool rend le reste flou. Les mouvements autour de lui sont trop rapides. Il n'est pas en état de se battre et pourtant, il avance, prêt à infliger un second coup, un goût de sang qui lui imprègne le palais. Mais une main l'attrape, le freine. Sierra. La musique se coupe. Les serveuses ne dansent plus. L'une d'elles, porte-voix en main, s'apprête à donner l'alerte. Il comprend qu'il est temps de s'en aller.

Deux âmes complices, le sang gorgé d'alcool, se faufilent, s'agrippent l'une à l'autre, fuient le chaos déclenché. Main dans la main, il s'accroche à elle, trop peur qu'on lui prenne, qu'on l'abîme. Quelques fois, il glisse son autre main sur son ventre, la colle contre son corps pour lui éviter une collision. Et enfin, la fraîcheur de la nuit entre en contact avec leur peau brûlante. Sans un mot, il récupère sa veste qu'elle lui tend pour finalement la poser sur ses épaules. Elle en aura plus besoin que lui. Coup d'œil rapide afin de s'assurer qu'elle va bien. C'est con, on aurait dû en profiter pour récupérer quelques bouteilles. Il plaisante comme si tout ça était routinier, comme si sa mâchoire ne lui faisait pas un mal de chien. Si le boss te fait chier, dis moi. Il sait que ce job, elle y tient. Le cœur battant toujours un peu trop fort, l'air frais faisant voler quelques mèches de ses cheveux sombres, il passe un bras autour de ses épaules. J'sais pas toi, mais je suis pas en état de conduire.

avec @Sierra Moore


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Ven 29 Mar 2024 - 14:50


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
I could love you with my eyes close N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


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Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

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tw :alcool, sexualité


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"Kiss you with a blindfold"

((atmosphere))

Les esprits ont tendance à s’échauffer lorsque le cocktail explosif de la danse et de la boisson se mêle, n’étant pas de l’autre côté du comptoir, le refuge que je trouve n’est autre que les bras de mon meilleur ami, ce dernier qui me rassure et reviens à moi lorsque je murmure à son oreille pour le ramener. Entre deux eaux, naviguant entre réalité et le monde éphémère des buées d’alcool, je ne remarque pas tout, ni les regards que Clyde me lance ni l’ambiance qui s’échauffe lentement autour de moi. Mon cœur battant la cadence suite à mon envolée sauvage, je profite de ce répit pour terminer rapidement mon verre, des mains familières enserrant mes mollets pour me garder à lui, rien que lui, mon sourire s’élargissant face aux idées scandaleuses qui me traversent l’esprit, en silence, toujours en silence, la langue liée par mon secret et la bière qui la rend moins agile. Mais mon amusement fane rapidement lorsque le cowboy aux allures de gangster sorti d’un film d’horreur s’approche de nous, bouscule alors Clyde qui resserre sa prise sur moi. Mes mains se glissent par-dessus les siennes, silencieuse face au combat qu’il va y avoir, car il y aura violence et je ne pourrais pas le retenir, je le sais. Les paroles sont dites, c’est un peu comme si un prêtre venait de terminer son sermon, je veux m’accrocher à ses mains, l’empêcher de se blesser, lui demander silencieusement de ne pas frapper. Mais le premier coup n’est pas lancé de sa part, et mon regard se durcit face à cet inconnu qui ose ainsi se lancer face à lui. Comme d’habitude, il me demande de m’écarter, de le laisser, de fuir le danger. Depuis quand est-ce que je ne le suivrais pas ?! Alors, comme à chaque fois, je désobéis avec l’intelligence d’une gamine de 10 ans, me prenant presque un coup car les batailles se lancent de toutes parts autour de nous. Comme s’il s’agissait d’un signal d’alarmes, la nuit avancée, l’alcool dans le sang, la musique, les danses… Trop d’hormones en un seul et unique lieu. Souvent les bagarres se lancent, l’alarme est sonnée et tout le monde est fichu dehors pour que le bar se ferme tranquillement et ramasser les morceaux de verre trainant ici et là sur le sol. Dans mon semi état de conscience, je ramasse la veste de mon meilleur ami, celle-là même qui comporte le logo du club dans lequel il est, n’osant pas la porter sans y être invitée, je n’en ai aucunement le droit et je crains trop les gangs que pour faire un affront à qui que ce soit. Mon instinct de survie n’est peut-être pas très élevé, mais je sais quand je dois m’abstenir de faire mes idioties, et il n’est clairement pas le moment de porter un logo dans le dos et de me retrouver en cible alors que les coups pleuvent.

Mes pas me ramènent vers lui, lui et toujours lui. Ma main accroche la sienne, la serrant avec force pour sortir. Je n’ai pas le temps de réfléchir à ce qu’il se passe, tout ce qui compte est de sortir, de filer droit dehors et de nous éloigner dans la nuit. Sauf que ma main accroche la sienne et que le danger me semble moindre, presque oublié, et je rigole, souriante alors qu’on se faufile dans la petite foule amassée entre les tables et les chaises tombées, je n’ai pas le temps de frissonner lorsque la main de Clyde passe sur la peau nue de mon ventre, me colle contre lui, tout cela pour m’empêcher d’entrer en collision avec un autre gars trop bourré pour comprendre que, non, non personne ne m’aura ce soir, personne ne sera assez digne de moi tant que mon ami sera là. A l’extérieur, j’éclate de rire, redonnant la veste que je tenais à son propriétaire, le laissant me la glisser finalement sur mes épaules afin que je n’attrape pas froid. Mais je n’ai pas froid. J’ai de la fièvre, j’ai de l’alcool dans le sang et je me sens poussé des ailes. Car avec lui rien ne peut m’arriver, tant qu’il est là je suis en sécurité. « Oh non ! Quelle honte d’avoir oublié ! » J’enchaine, prenant un ton faussement grave et paniqué, titubant derrière lui, le rattrapant pour m’agripper à son bras. « Merci d’être intervenu ! Si je revois ce type, je ferais exprès de lui balancer ma botte dans la gueule ! » Bourrée, oui, je le suis, pas qu’un peu. « Mmmh si le sol tanguait un peu moins, j’aurais peut-être été en état … Mais pas là ! » J’éclate de rire, essayant de me stabiliser sans y parvenir, écartant les bras, la tête vers le ciel étoilé en tournant sur moi-même en commençant à marcher, parce qu’on n’a finalement pas d’autres choix ce soir, qu’il faudra rentrer à pied. « Regarde! Je suis une toupie ! » Je tourne sur moi-même, mes pieds ne s’emmêlant pas tellement, longeant la route déserte à cette heure de la nuit, me stoppe soudainement pour lui faire face avec LE sourire qui annonce les pires bêtises que je suis capable d’imaginer : « J’ai une idée ! » Et je ne suis plus la jeune femme qui est tombée amoureuse de son meilleur, je redeviens la gamine insouciante qui adorait faire des conneries sur son skate. « On va faire du porte à porte pour demander des bouteilles ! Tu sais, comme à Halloween quand on demandait des bonbons ! » Et l’idée me parait réellement bien, vraiment chouette et que personne ne pourra refuser une demande d’une jolie petite blonde aux grands yeux. Je m’élance vers la première maison que je croise, réalisant qu’il s’agit d’un bloc possédant plusieurs appartements, avec une sorte de parlophone à l’avant et plusieurs sonnettes, beaucoup trop de sonnettes ! Mes doigts pianotent dessus, plusieurs fois, m’agaçant parce que personne ne vient ouvrir. « Clyde les gens sont méchants ! Ils vont nous laisser assoiffé ! » Fini la danseuse aux courbes charnelles, la gamine qui sommeille en moi est réveillée, et elle a envie de jouer. Le parlophone s’anime, je m’apprête à répondre mais on me hurle dessus, prévenant que la police sera appelée si je continue … Mes yeux s’ouvrent grand, j’éclate de rire, cours vers mon meilleur ami, ou du moins j’essaie, sans tomber, l’entrainant avec moi dans la rue à l’abri des regards, l’étincelle de malice ne m’ayant pas quitter et les bêtises ne faisant que commencer : « On continue ? » Je demande, sachant pertinemment qu’il va me suivre, que nos conneries ne font que commencer ce soir.



avec @Clyde Saracen


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Lun 1 Avr 2024 - 19:13


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

I could love you with my eyes close Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

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Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

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tw : violence. alcool.




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Acouphène alcoolique, l'impression que les bruits sont étouffés tout autour de lui. Les sens au ralenti, l'équilibre fragile, il risque de tomber au moment où Sierra se rattrape à son bras. Elle aussi semble chercher son centre de gravité et ça fait rire Clyde. Si ce mec se pointe à nouveau ici, c'est un homme mort, il balance ça pour faire le malin, pour la faire rire, pour jouer le rôle du caïd. Comme si un flingue n'était pas logé à sa ceinture ; comme si ses poings n'étaient pas écorchés d'avoir trop cogné ; comme s'il avait encore 16 ans et que la vie lui offrait une multitude de possibilités, que rien n'était tracé. Durant un bref instant, le palpitant se serre en se rappelant le chemin qu'il a emprunté, celui à l'odeur de sang et de poudre. Puis son amie tourne sur elle-même, déploie ses ailes sous les étoiles qui semblent l'observer et tout disparaît. Le long de la route, elle tourne encore et encore et ses cheveux l'entourent d'un halo lumineux, sa légèreté illuminant l'obscurité. Sans le savoir, elle lui offre un répit, une bouffée d'air.

Clyde se décide à la suivre, mais reste quelques pas en retrait l'observant un sourire chargé d'affection collé aux lèvres. Si tu dégueules, compte pas sur moi pour te tenir les cheveux, il lâche un brin grincheux en se rappelant des multiples paires de chaussures qu'il a dû balancer à cause d'elle. De plus, à ce stade, il serait capable de rendre l'alcool ingurgité rien qu'en la regardant faire. Enfin, elle s'arrête et se tourne vers lui. Yeux pétillants, lèvres étirées, il comprend tout de suite et s'impatiente déjà. Sierra redevient cette gamine aux lèvres gercées et aux genoux écorchés, malicieuse, impétueuse. Magnifique. Au fur et à mesure que les mots passent la barrière de sa bouche, le sourire de Clyde s'agrandit.

Épaule contre un poteau électrique, clope au bec, il la regarde s'acharner sur les boutons. L'éternelle moue boudeuse collée aux lippes quand elle tourne le visage vers lui, triste que personne ne réponde. Puis l'interphone grésille, de là où il se trouve Clyde comprend un mot sur trois. Prise sur le fait, les yeux de Sierra s'agrandissent un instant de surprise. Il continue de se marrer, alors que sa main est logée dans la sienne et qu'elle le tire dans une direction inconnue. J'te rappelle qu'on est au Texas, 'bé. À tout moment, c'est un gun qui t'ouvre la porte, il balance entre deux rire. La cigarette finit entre le goudron et la semelle de sa chaussure. Suis-moi, j'ai une idée, il se contente de répondre en prenant les choses en main cette fois.

La nuit englobe les rues vides de la ville et avec elle ces deux gosses un peu trop éméchés. Ils se faufilent à travers les allées linéaires du quartier, s'enfoncent suffisamment pour atterrir à l'entrée d'un pâté de maisons. Celles qui marquent la limite avec Midtown. Dans l'obscurité, elles se dressent de leurs ombres paisibles. Tu te souviens de la fois où j'ai trouvé Monsieur Lyman complètement bourré en ville ? Ses mots sont presque des murmures. Le coin est calme et les maisons toutes mitoyennes forment un véritable labyrinthe. Ici difficile de s'enfuir ou de se cacher sans se faire repérer. Je l'ai reconduit chez lui et il était tellement plein qu'il avait perdu ses clés. Après quelques minutes à s'enliser dans le dédale des rues, les pas s'arrêtent devant une maison à la peinture défraîchie. Il m'a expliqué qu'il cachait toujours un double... Doucement, Clyde s'approche de l'entrée et plonge sa main dans un pot à fleurs suspendu. Le regard brillant et un sourire victorieux, il brandit le trésor du bout des doigts. La petite clé capture le reflet de la lune et brille un instant sous leurs regards alcoolisés. Et il se trouve que c'vieux Lyman a toujours une réserve de whisky cachée dans son garage. Garage qu'il ne va même pas tenter d'ouvrir, le grincement des rails alerterait tout le quartier. Il y a une porte qui fait le lien entre lui et la cuisine. Il tend l'oreille vers la porte d'entrée, sentant le souffle de Sierra frôler sa peau. Pas un bruit. Prête ? Il murmure alors que la clé glisse lentement dans la serrure. Il lui attrape une main et s'enfonce dans l'obscurité de la maison tentant du mieux qu'il peut de ne pas faire grincer le parquet.

avec @Sierra Moore


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Mer 3 Avr 2024 - 16:14


Sierra Moore
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Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
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Je ris. Parce que je sais que derrière cet air grincheux et agaçant, malgré ces paroles, je sais qu’il est capable de me porter sur des kilomètres même couverte de vomi. Mon soleil. Je sens ses yeux sur moi, je rayonne, je brille sous l’éclat de la lune, les yeux fermés sous les étoiles. Mes idées ? Je sais qu’il viendra au bout du monde avec moi, même si j’ai une attitude de gamine et des conneries du même âge à faire. Sonner aux portes ? C’était la première mauvaise idée de la soirée. Je le comprends lorsque l’interphone grésille, que les voix menacent et que je file en courant, main dans la main, avec cet ami qui est toujours dans mon ombre. Jamais l’un sans l’autre, non ? A son rire qui résonne comme la plus belle des chansons à mes oreilles, j’ai envie de croire qu’on sera toujours ensemble, qu’il ne me laissera jamais, qu’on est invincible. L’air frais aide à faire descendre le niveau d’alcool, mais pas à faire descendre le niveau de nos conneries. « On doit bien mourir de quelque chose, non ? » Je plaisante, sachant pertinemment que j’en perdrais mon âme si je venais à le perdre, lui. Je devine que la soirée ne fait que commencer lorsqu’il me demande le suivre. Je me pince les lèvres pour ne pas lui demander tout de suite où on va, je sais que les réponses arriveront en temps voulu et que si je venais à lui demander, il laisserait durer le suspense encore plus longtemps. Et ce n’est pas ce que je veux, j’ai envie d’avoir des réponses, à presque tout et tout de suite. Rayonnant de bêtise, mes pas s’enchainent aux siens dans l’écho de la nuit, éclatant avec légèreté contre les murs en brique des demeures d’un quartier qu’on connait bien.

Nous arrivons à l’entrée d’une rue et, enfin, mes réponses arrivent. Emballée par cette nouvelle aventure, je colle littéralement Clyde pour ne pas perdre une miette de ses paroles et ne rein rater alors que sa voix se fait assez basse pour n’être entendue que de moi. « Pauvre Monsieur Lyman … Et quelle âme charitable tu fais ! » Je le complimente, ma main glissant sur son bras un peu trop longtemps que la normale. Je me reprends aussitôt, incertaine d’avoir réellement toucher son bras de cette manière, d’avoir laissé l’alcool s’exprimer. Je cligne plusieurs fois des yeux pour chasser les brumes qui tentent de m’emporter et me laisser complètement aller. Hors. De. Question. Nous arrivons face à une maison et la suite me semble claire comme de la vodka de bonne qualité : on va rentrer. « Oh, vilain Monsieur Lyman qui cache ses bouteilles ! » Je chantonne, un peu trop fort et je porte une main à mes lèvres pour couvrir ma bouche, l’empêchant de prononcer encore des choses trop fort. Collée à Clyde, prête à intervenir en cas de besoin, je me mords les lèvres, enjouée et prête à ouvrir cette porte. Il n’y a même pas d’effraction ! La clé glisse dans la serrure, et Clyde m’attrape la main pour qu’on fonce à l’intérieur dans le plus grand des silences, tentant d’être la plus légère possible pour ne pas me faire remarquer. Je tente de regarder autour de moi, dans le noir complet une fois la porte fermée dans notre dos, j’essaie d’effacer les pensées lubriques qui me traversent un instant l’esprit d’avoir été collée contre Clyde pour m’avancer doucement, les mains devant moi. Attendant que mes yeux s’habituent à l’obscurité pour trouver des repères. L’escalier nous fait face dans l’entrée, je regarde dans l’entrebâillement d’une autre porte semi-ouverte pour vérifier s’il s’agit de la cuisine, mais non, je pénètre malgré tout dans le salon. « Ce mec a le luxe d’acheter des cigares ! » Je murmure, encore plus heureuse d’être rentrée dans cette maison que je ne devrais l’être. La boîte brillante des cigares m’attire sur la table du salon, certainement à l’opposée de la cuisine. « J’en prends juste deux, un chacun ! » Je murmure en me penchant pour les attraper, prenant ensuite conscience que je n’ai réellement de poches et que la veste en cuir n’offre pas la possibilité de cacher quoi que ce soit. Je hausse les épaules, écartant le haut de mon décolleté pour glisser les deux cigares dans mon soutif, les laissant dépasser légèrement du haut de mon débardeur. Je souris, fière de mes conneries, encore. « Bien au chaud ! » Je m’exclame en jouant comme une danseuse exotique avec les cigares coincés entre les seins. « Maintenant, les bouteilles ! » Je chasse Clyde du salon pour qu’on retourne dans l’entrée, passant devant lui comme si j’allais le protéger d’un moindre danger, plaçant ses mains autour de ma taille et les tenant contre moi, pas peur qu’on me le prenne, qu’il ne s’envole loin de moi. On passe par la cuisine, sans trop de soucis, mais une fois devant la porte menant certainement sur le fameux garage, cette dernière est fermée. Je me retourne pour faire face à Clyde, forcément très proche de moi, assez pour que son odeur se mêle aux vapeurs d’alcool qu’on a bu ce soir, assez pour que mes yeux cherchent les siens, assez pour que je marque un temps d’arrêt car je le trouve plus beau que jamais. L’alcool ne m’aidant pas à retrouver toutes mes capacités et me poussant à céder aux pulsions, je m’arrache avec force à sa contemplation dans la lune pour me dégager d’un pas sur le côté. « La porte est fermée à clé, tu as d’autres tours de passe-passe ? » Car je sais qu’il est capable de crocheter une serrure et que j’ai besoin qu’il se concentre sur autre chose que moi, l’espace d’une minute, pour reprendre mon souffle.


avec @Clyde Saracen


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Jeu 4 Avr 2024 - 23:40


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L'obscurité les englobe et il leur faut quelques minutes pour habituer leurs yeux. À l'étage, Monsieur Lyman ronfle à plein poumon. Mélange d'adrénaline et d'alcool, Clyde doit se mordre la joue pour éviter de rire. Ce goût d'interdit l'excite bien trop pour que ça soit sain. Il regarde son amie s'enfoncer dans le salon. Son ombre disparaît peu à peu et il se décide à la suivre, amusé de la voir si à l'aise alors que le propriétaire dort juste au-dessus de leur tête. C'est un retraité de l'armée, il commence à expliquer alors que Sierra cache les cigares dans un endroit qui attire une seconde de trop son regard. Chut ! Tu vas le réveiller, la supplié-t-il l'amusement dans la voix. Il ignore la danse, se détourne, prêt à prendre la direction de la cuisine, mais elle le double, hors de contrôle. Ses mains agrippent solidement ses hanches pour lui éviter de tomber ou de renverser quelque chose.

Enfin, elle s'arrête coincée entre la porte menant au garage et Clyde. Ce dernier plonge une fois de plus les yeux vers les deux trésors qui logent dans ce si bel endroit. Elle est proche, il sent son souffle sur son visage. Lui, retient le sien, hypnotisé par les cylindres marron. Lentement, il en retire un de son décolleté. On en prend qu'un, il murmure à bout de souffle. Aucune logique à ce raisonnement. Après tout, ils sont là pour lui voler son alcool, alors un cigare ou deux de plus ne devrait pas avoir d'importance. C'est ça le problème avec Sierra, parfois Clyde ressent le besoin de poser ses mains sur elle et toutes les excuses sont bonnes, même les plus minables.

Alors qu'elle s'arrache à lui, il pose le cigare sur le recoin d'un meuble et se concentre un instant sur la serrure. Du plat des mains, il tâtonne les poches de son jean à la recherche de la clé utilisée plus tôt. Avec un peu de chance .. Sans vraiment y croire, il la glisse et le mécanisme s'enclenche. La porte s'ouvre. Magie.., souffle-t-il avant de s'introduire dans la pièce. Ici, il fait nuit noire, il sort son téléphone et enclenche le flash. Une vieille Maverick Grabber semble les observer de ses phares. Regarde, c'est là. Le flash est dirigé vers plusieurs étagères où quelques bouteilles prennent la poussière. Derrière eux, la porte se ferme au moment où une voix raisonne dans la maison. Marnie, c'est toi ? Aussitôt, le flash est désactivé et il attrape Sierra par le poignet pour la coller contre lui. Pas un bruit, il chuchote à son oreille tout en s'enfonçant un peu plus dans l'obscurité du garage. Le silence se fait, puis un grincement semble provenir des escaliers. Le vieux a l'air de descendre. Il pourrait presque entendre son cœur déchirer le silence de la nuit. Non pas que Monsieur Lyman soit très dangereux, mais l'alcool l'empêche de raisonner normalement. Puis faut bien l'avouer, il trouve l'idée d'être enfermé dans le noir, Sierra collée contre lui, tout deux traqués par un vieux à moitié sourd, sympa.

Les pas s'arrêtent à quelques mètres d'eux, avant de s'éloigner  vers le salon. Un sourire vient se loger sur ses lèvres.T'as peur Sisi ? Une main tenant toujours son poignet, tandis que l'autre est logée dans le creux de sa nuque, il murmure à son oreille, la sentant presque frissonner, encore quelques minutes et on pourra sortir.

avec @Sierra Moore


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Dim 7 Avr 2024 - 12:09


Sierra Moore
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Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
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Pronom : Elle
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Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

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tw :alcool


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"Kiss you with a blindfold"

((atmosphere))

Son souffle contre ma peau, son odeur qui m’englobe beaucoup trop, ses yeux qui qui me détaille de bien trop de façon pour être correctement interpréter. Un instant, j’ai l’impression que c’est moi qu’il regarde et l’autre les deux cigares qui sont logés contre ma poitrine. L’alcool de m’aide pas à réfléchir, je tangue sur mes pieds, la terre me semble sur le point de céder et lorsque sa main effleure ma peau en retirant l’un de mes trésors, je retiens ma respiration, mon cœur est sur le point de lâcher, complètement, mais je tiens bon ! Fière combattante, je ne cède pas ce combat en nous regardant droit dans les yeux. Mais, avec raison, je lui cède le passage afin qu’il puisse déverrouiller la porte contre laquelle j’étais appuyée. L’instant me rendant pantelante, haletante sous l’effet de l’adrénaline comme si je venais de courir un cent mètre à vive allure. Je récupère malgré tout le cigare que mon meilleur ami abandonne à son triste sort, hors de question que ce petit con en partage un avec moi ! Dans son dos, je récupère l’objet de ma convoitise et attend sagement que la magie opère afin d’ouvrir la porte, chose qui arrive très rapidement et je souris de toute mes dents quand il enclenche le flash de son téléphone et que la lumière éclaire l’intérieur du garage, une voiture nous y accueille et je retiens un sifflement admiratif devant le petit bijou qui nous fait face. Je suis certaine que le bruit serait capable de réveiller le gars à l’étage malgré les ronflements qu’on a pu entendre en entrant. Je dirige les yeux vers l’endroit qu’éclaire Clyde, retenant un cri de joie en voyant les bouteilles bien alignées les unes contre les autres. « C’est qu’il les range avec amour, ce Monsieur Lyman ! » Je murmure en esquissant un premier geste pour revenir plus proche de Clyde -. C’est pile à ce moment qu’il referme la porte derrière nous, m’attrape par le bras pour me tirer vivement à lui, et, évidemment, je me laisse faire sans comprendre ce qu’il se passe, lorsque la voix nous parvient de plus loin. Tétanisée, j’hoche simplement la tête en guise de oui silencieux, écoutant les pas descendre lentement les escaliers, vers nous, trop proche de nous.

Mais mon traitre de corps, lui, ne voit que cette proximité forcée avec mon meilleur ami. Prenant conscience des moindres détails, mon cœur accélère mais pas à cause de la peur d’être découverte, bien que cela joue également. L’alcool me donne envie d’essayer, de braver l’interdit, de franchir cette barrière pour voir si … Si … Si quoi ? Si je vais me prendre le vent le plus monumentale de la terre ? Alors, les yeux relevés vers ceux de Clyde, je me contente d’écouter les pas qui se rapprochent, mais ils me semblent être le cadet de mes soucis, là, tout de suite. Sa main logée à nuque me chauffe à blanc, brûlant mon épiderme comme l’aurait fait une flamme, mais je tiens bon, encore une fois, parce que je suis forte et que je ne vais pas céder à mes pulsions à cause de l’alcool. Alors je me contente de poser ma tête contre sa poitrine en fermant les yeux, inspirant son odeur à plein poumons comme s’il s’agissait du meilleur des parfums. Le plus énivrant que je connaisse. Son murmure, glissé à mon oreille, provoque une nuée de frissons que je suis incapable de réprimer, mettons ça sur le compte de la peur, comme il me dit si bien. « Ouais c’est ça. » Je souffle contre son torse, toujours reposée dessus et incapable de repartir dans une joute verbale actuellement. Les pas s’éloignent encore, longeant certainement les marches de l’escalier grinçant pour repartir à l’étage. Mais je n’ai soudainement plus envie de partir d’ici, trop bien mise et enveloppée dans un cocon que seul mon meilleur ami est capable de me fournir, je sais que rien ne pourra nous arriver.

Pourtant, une fois que tout danger est écarté, je me fais violence pour me dégager de sa prise alors qu’il nous amène à nouveau la lumière de son téléphone. « Regarde qui j’ai récupéré, idiot. » Je lui montre le deuxième cigare qui avait lâchement été abandonné, le glissant avec le premier dans mon soutif pour laisser mes mains libres et attraper deux bouteilles sans vraiment faire attention à ce que je prends. « Maintenant on file ! » Je murmure en montrant le butin amassé et reprend la direction de la cuisine pour sortir, glissant d’abord ma tête dans l’ouverture de la porte qui y mène afin de voir si la voie est libre, faisant bien plus attention à ce que je fais cette fois et me dirigeant sur la pointe des pieds, une bouteille dans chaque main et l’impression d’être juste une ado qui vole de l’alcool à ses parents, ce qu’une fois à l’air libre et sous les étoiles que j’éclate de rire en levant les bouteilles et tournant sur moi-même pour célébrer notre victoire. « Mission réussie, chef ! » Je claironne, rayonnante, passant rapidement à autre chose et bien heureuse de l’air froid qui s’infiltre sous mes vêtements pour me redonner le courage nécessaire de ne pas m’embraser au contact de Clyde ce soir. « Chez toi ? » Je demande, bien que ça me semble assez logique et que mes pas prennent la direction sans l’ombre d’un doute. Je n’ai pas envie de prendre le risque de réveiller ma mère ou notre nouvelle coloc.

* * *

La caravane, c’est devenu un refuge avec les années. C’est devenu le lieu des plus belles soirées, des cachettes pour les moments durs que je ne peux pas supporter toute seule. C’est l’endroit qui garde précieusement nos secrets, la nuit. C’est l’endroit où je me sens moi-même. Là, les yeux rivés sur les étoiles et contemplant le décor de notre désert avec son lot de caravanes autour de nous, toute notre vie. « Je ne veux jamais partir d’ici. » Je repense aux cigares, m’en saisis pour les brandir devant mes yeux brillants. « Il est peut-être temps de goûter ces merveilles ! » Même si je ne suis pas certaine d’aimer, préférant une cigarette magique. « On en allume qu’un seul, on se garde le deuxième pour plus tard ? » Je demande et débouchant la première bouteille qui me passe sous la main. La combinaison parfaite pour les soirées réussies.



avec @Clyde Saracen


Clyde Saracen aime ce message




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©️️ EXORDIUM.


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Lun 8 Avr 2024 - 17:02


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

I could love you with my eyes close Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

I could love you with my eyes close Sv7d

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

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tw : consommation alcool et cannabis




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((atmosphere))


De l’enceinte posée négligemment sur une table abîmée par le temps, s’échappent quelques accords de guitare. Le volume est bas, Clyde s’est déjà mis trop voisins à dos à son goût. Au-dessus de ces têtes brûlées, la lune guette. Témoin à de nombreuses reprises de leurs frasques nocturnes. L’air passe à travers la fenêtre ouverte et se veut encore frais, bien qu’on puisse sentir le printemps percer ici et là. Entre ses doigts tatoués, une feuille à rouler Raw et de l’herbe broyée, combo qui accompagne ses journées. Et ses insomnies. Gestes maîtrisés devenus quasi automatiques. Il saupoudre, roule, lèche jusqu’à obtenir un cône parfait.

Sierra allongée sur le lit, le regard perdu à travers la fenêtre et Clyde qui la rejoint après avoir retiré et balancé ses chaussures à l’autre bout de la pièce. Leur butin trône sur la couette, entre eux. De quoi tu parles ? Demande-t-il, tout en logeant son bras autour de sa nuque afin de la ramener contre son torse. On est né ici, on crèvera ici. La voix est calme, presque douce. Il balance ça comme une évidence, comme si aucune option n’était possible ou même envisageable.  T’auras les seins qui pendent et une bouteille de tequila dans chaque main. Le rire dans la voix en l’imaginant. Et moi les muscles fondus, incapable de faire de la moto, mais toujours un joint à la bouche. Pour oublier qu’il sera vieux, même plus foutu de monter sur sa bécane. Oublier qu’il lui restera peu de temps à vivre. Ça ne l’effraie pourtant pas. Il sait qu’il aura vécu la vie qu’il voulait, entouré de ceux qui comptent.

De la main gauche, il caresse ses cheveux, tandis que de la droite il embrase le cône. Première bouffée et la fumée envahit la chambre. Tu vas détester ça Sisi, il répond à propos des cigares éparpillés. Puis j’crois qu’il faut lui couper la tête. Deuxième bouffée. Un peu d’herbe vient se loger sur sa lèvre inférieure qu’il repousse de sa langue et tente ensuite d’attraper du bout des doigts. Sierra se redresse, échappe à son étreinte et il en profite pour rapprocher un cendrier. La bouteille qu’elle tient entre les mains n’a pas d’étiquette. Ça m'a l’air local. Sans doute un tord-boyaux de Sotol  fait par un vieux dans sa cabane. Autant dire qu’ils ont quasiment été biberonnés à ce genre d’alcool qu’ils allaient voler quand ils n'avaient pas l’âge de fréquenter les bars. Il la regarde renifler par le goulot, le nez se fronce et il rigole. Dégage ton nez de là, tu vas foutre de la morve. Juste une faible lumière les éclaire, faisant scintiller la peau bronzée de son amie. Elle se décide enfin à goûter puis lui tend vite la bouteille en secouant la tête de droite à gauche. Échange standard, il lui tend le joint à la place. Tiens, ça aide à tout faire passer. Goulot aux lèvres, il prend une première gorgée, ferme les yeux et enchaîne encore avec deux. C’est dégueulasse tout en ayant le goût des bons souvenirs.

Il ramène à nouveau Sierra contre lui, plonge ses doigts dans ses cheveux avant de poser ses lèvres sur son crâne. Moments précieux qu’il affectionne tout particulièrement. Il sait comment ça va finir. Le joint va tomber d’une de leur main alors qu’ils s'assoupissent, sans doute laisser la trace d’une énième brûlure sur le drap. Leurs doigts traçant des cercles sur la peau de l’autre, ils vont sombrer, jambes entrelacées de ceux qui se connaissent trop pour laisser place à une quelconque ambiguïté. Promets moi de jamais me laisser, il chuchote avant de prendre une nouvelle dose de tord-boyaux. Promets moi qu’on finira tous ensemble, ridés, chauves, faibles, malades, puant le vioc. Mais ensemble. Les yeux se ferment un instant, mais il lutte, refuse de s’endormir. Il veut entendre sa réponse.

avec @Sierra Moore


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Mer 10 Avr 2024 - 9:01


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
I could love you with my eyes close N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


I could love you with my eyes close T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
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Allongée sur le matelas, les yeux qui se perdent dans une contemplation de la nuit par la fenêtre, je me sens incroyablement bien. La présence de Clyde me ramène à l’instant où, totalement habillée, je suis pourtant dans son lit. Les vieilles habitudes ont la vie dure, celle-là est certainement la plus tenace, la plus ancienne, la plus douce aussi. Je me lance dans la perspective qu’on parte peut-être un jour d’ici, de notre désert, de finir ailleurs, dans un autre coin. Perspective non partagée par mon meilleur ami qui m’enlace tandis que je m’envole vers d’autres pensées, moins amicales. Son odeur est partout ici, rassurante et enivrante et je souris au timbre de sa voix m’assurant qu’on terminera ici, on est né ici, on va crever ici. Si joliment dit, si vrai, je ne me vois pas ailleurs parce que c’est simplement impossible. Jamais sans lui. « Tu pourras compter sur moi pour te retirer tes vieilles clopes froides de la bouche avant de dormir. » J’affirme, certaine que je serais toujours là, dans la même position, remise au rang de meilleure amie pour l’éternité parce que je le sais : rien de plus n’est envisageable malgré les supplications silencieuses de mon cœur. « Tant que t’es avec moi, je veux bien vieillir. » J’affirme d’un murmure. Mais s’il venait à partir ? S’il venait à mourir à cause du gang ? Si l’une des missions tournait mal ? La douceur de ses caresses dans mes cheveux est ce qui me fait promettre en silence que, sans lui, je ne peux pas exister. Il est mon oxygène, trop important à ma survie, essentiel à mes journées. Peut-être que c’est malsain, peut-être même que certains vont dire que je suis trop extrême dans mes décisions, mais elle est prise en silence. Sans Clyde, je n’existe pas.
Je me redresse tandis que les premières fumées du joint entre les lèvres de mon meilleur ami se consume. Les cigares m’attirent, aussitôt déconseillés par un Clyde qui semble déjà lutter contre les prémisses d’un sommeil qui ne tardera pas. Je souris. Il est magnifique. De la tendresse que je lis dans ses yeux, de sa manière de me traiter, de cette douceur lorsqu’il me touche. Si tu pouvais être au courant. « Comme la reine de cœur ? » Je demande avant de rire comme une conne, parce que ce genre de référence ne me connait que moi, que j’ai été l’une des rares à apprécier quelques Disney et que Alice au pays des Merveilles a sûrement été mon favoris toutes ces années. J’attrape finalement la bouteille volée, pas d’étiquette, je grimace face à cette découverte, moi qui espérait tomber sur un truc moins dur et tenir encore quelques heures pour voir le soleil se lever, c’est raté. Je sens le goulot, grimaçant encore face à la remontée des odeurs d’alcool qui s’échappent et me retiens de ne pas rire et effectivement mettre de la morve partout. « T’as déjà ramassé pire, Clyde ! » Il oublie un peu trop souvent que j’ai vomis dans quelques paires de chaussures et que ce qui peut sortir de mon nez devrait être le cadet de ses soucis. Je bois une gorgée, la lente descente du liquide me poussant à grimacer de plus belle, tousser tandis que je passe mon tour et lui donne en échange du joint. Clope aux lèvres, je suis heureuse de voir qu’il est aussi atteint que moi par les gorgées qu’il prend, bien que plus nombreuses que les miennes. Je savoure les effets de l’herbe, médecine bien trop savoureuse qui permet d’avoir des nuits paisibles, mes mains se posant sur lui en des caresses douces, lentes, amicales avec ce besoin insensé de devoir le toucher pour être certaine qu’il s’agit de la réalité, qu’on est ensemble. Cigarette au bec, je m’allonge et m’installe contre lui, ma main traçant un chemin invisible sur son bras, beignant l’instant de douceur et de bienveillance, d’amour non partagé alors que mon cœur hurle sa souffrance. C’est sa voix qui m’empêche de m’endormir tout de suite, sa demande de promesse à faire, du genre de celles qu’il m’est si simple de tenir que je n’ai même pas une seule seconde d’hésitation. « Tant que mon cœur bat, je suis à toi. Et même après ça, je serai là. » Souffle mon murmure à son oreille, laissant la nuit nous enlacer de son silence. J’écoute son cœur battre, le rythme régulier qui semble se calquer sur le mien, son souffle qui s’apaise au fur et à mesure qu’il cède au sommeil. Mon corps lové contre le sien, je ne cède pas tout de suite à la tentation de mes paupières qui s’alourdissent. Ma main vient se poser sur le cœur battant de Clyde, si paisible, si calme, si magnifique dans la faible lueur qui pénètre dans la pièce. Je souris comme une enfant de le savoir si proche, rien qu’à moi, nos corps entremêlés comme à chaque fois. Je retire le joint, le laisse retomber sur le sol afin d’approcher mon visage du sien, de laisser glisser mes lèvres contre sa joue pour lui souhaiter de beaux rêves, me reculant à peine pour le contempler encore une fois et poser ma tête contre sa poitrine avant de murmurer pour moi-même : « Que tu les ressentes ou non, que tu m’aimes ou non, qu’on soit amis ou amants, que tu veuilles de moi ou non, moi, je t’aimerai pour toujours. » Mes aveux font face à la lune et aux étoiles, seules témoins de mon lâcher prise avant que le sommeil m’emporte à mon tour.


avec @Clyde Saracen





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