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She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow

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Lun 6 Mai 2024 - 15:22


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow 2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
tw. langage fleurie. allusions à des meurtres et à de la drogue.




She got two little horns
And they get me a little bit

((atmosphere))

Le dicton veut que derrière chaque grand homme se cache une femme. Angel n’est pas de cet avis. Ces serpents insidieux ne se cachent pas dans l’ombre de quiconque mais glissent et se perchent sur les épaules de décisionnaires, susurrent leurs choix à leurs oreilles jusqu’à ce que la faiblesse masculine ne leur cède. Les femmes ne font pas les grands hommes, uniquement les grandes catastrophes. L’empire des Pobre Diablo résiste depuis des décennies à la pression, à la justice, à l’ennemi et à la lâcheté de membres comme Pablo, mais Angel le sait : une de ces déesses causera leur perte. Un jour ou l’autre, tôt ou tard, elles sortent toujours victorieuses. Il ne reste aux pauvres diables qu’à entrer dans leurs bonnes grâces pour être épargnés.

Angel en a assez donné, de l’amour et de la tendresse. De la stupidité, aussi. De l’aveuglement, surtout. Il a toujours aimé les brunes, aux reflets écailleux dans leurs longs cheveux et la malice dans leur regard. Il s’y est jeté, entre leurs bras et leurs draps, jamais avec la même intensité depuis elle. Cette salope. Cette femme qu’il aurait placée au sommet du monde, sur un trône fait d’or et de sang. Une reine qu’il vénérait comme une divinité - mais ses visions énamourées n’étaient que les conséquences du poison qu’il s’injectait dans les veines à cette époque maudite. Elle s’est barrée, depuis. Elle l’a fui, l’a abandonné en ne laissant derrière elle que la morsure froide des bracelets autour des poignets du Pobre. Une putain de balance, à qui il pensait pouvoir confier sa vie et ses secrets. Pensait-elle qu’ils l’enverraient sur la chaise électrique ? Qu’a-t-elle obtenu des flics en échange des informations bavées ? L’histoire ne le dit pas et Angel a renoncé à la vérité, ainsi qu’à sa traque. Willow est meilleure que lui, bien meilleure que la plupart d’entre eux, lorsqu’elle a choisi d’épargner Pablo. Le Pobre lui envie cette grandeur d’âme, lorsque lui brûle d’une rage revancharde, d’une vengeance sanglante.

L’après-midi est à peine entamée lorsque le moteur de sa moto ronronne jusque devant la porte. Une place de parking ne lui aurait coûté qu’une dizaine de mètres de marche, mais les Pobre Diablo aiment se faire voir, ici, pour annoncer au monde que l’endroit est sous leur protection. La station-service ne leur appartient pas mais la demoiselle à sa tête est de la famille, qu’importe le fait qu’elle ne porte pas de blouson en cuir. Elle devrait, à défaut de le pouvoir. Puisqu’elle a plus de couilles que certains mecs du club, Willow. Puisqu’elle a la loyauté d’une lionne et la rage de vivre propre aux Pobre.

Le carillon tinte sur le passage du Pobre Diablo. L’intérieur est frais, protégé de la morsure brûlante du soleil printanier. Angel a abandonné son casque sur la selle de sa bécane, dehors, mais ses doigts couverts de bagues feront tout aussi mal s’il a besoin de briser une ou deux mâchoires. En cas de force majeure, un 9mm est planqué dans le creux de ses reins, coincé dans sa ceinture. Il jette un oeil sur la gauche, sur la droite, avise le comptoir derrière lequel Cielo devrait se trouver. Son tour d’inspection n’est pas long, il se dégourdit les jambes dans les rayons. Rien à signaler, pas âme qui vive à l’intérieur et l’homme de main prend même le temps de ramasser un article au sol, pour le remettre sur son étagère, avant d’y attraper un paquet de sucreries. Le travail creuse, d’autant plus qu’il a passé sa journée à suivre les ordres d’El Cuervo plutôt que les mains dans le cambouis.

Angel remonte le chemin entre deux allées, en direction de la caisse. Là, seulement lorsqu’elle lui apparaît, sa mâchoire se décrispe et il lui décoche son plus beau sourire, à celle que ses frères nomment Cielo. « Hola mama. » minaude-t-il. Les hanches de la demoiselle sont trop étroites et son visage trop jeune pour qu’on l’accuse d’avoir porté en son sein les plus gros fils de pute de Clifton, mais elle mérite ce titre pour ne pas leur avoir tourné le dos lorsqu’elle en avait tous les droits. « Toujours aussi belle. » remarque-t-il dans un soupir, éternel séducteur. Hors de portée cependant la jolie Willow, à jamais perchée sur un piédestal duquel il ne la décrochera pas. Il n’y a pas vraiment de type assez bien pour elle, dans le coin. Certainement pas Angel, certainement pas un des bâtards dans une de ces vestes de cuir. Les bonbons sont posés sur le comptoir où Angel pose un avant-bras, et il fourre une main dans sa poche arrière à la recherche de son portefeuille. « Personne n’est venu t’emmerder ? » Un Bloody en quête d’un peu de courage, une bande de gamins souhaitant voler un paquet de chips ou de la flicaille un peu trop curieuse. « J’peux avoir un paquet de clopes avec ça ? » Puis il ajoute, dans un sourire. « Y un cafe, por favor. »  

avec @willow sutterland


Willow Sutterland aime ce message



the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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Mar 7 Mai 2024 - 15:58


Willow Sutterland
Willow Sutterland

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : cielo sous la langue des Pobre qui l'adorent, parce qu'elle est arrivée comme l'ange qu'on a déchu. Entre leurs lèvres, le prénom de son ex fiancé sonne comme une insulte, quand son prénom résonne tendrement.
Age : virevolte autour du quart de siècle, willow se languit de vieillir. elle veut gommer le passé, s'établir comme une femme accomplie. self made woman, ses vingt-six ans rayonnent sur son visage de poupée, dont on demande encore la carte d'identité
Adresse : midtown pour pied à terre, son appartement à quelques minutes de la station service a beau être minuscule, il lui ressemble en tout point : mélangeant le clair et l'obscur avec application.
Labeur : il lui a au moins laissé ça en disparaissant : leg de la station service pour combler son coeur blessé. Si d'autres l'auraient démolis, willow en fait son empire romain, d'essence et de cigarette, au détour de quelques blanchiments d'argent pour son second foyer.
Coeur : émois adulescent, high school sweetheart, le fiancé l'a atrophié de l'organe le plus essentiel pour s'établir loin du gang qui l'étouffait. Pablo n'avait pas l'étoffe d'un Pobre, il n'en avait que la fiancée. Willow a été abandonné, pour le mieux, verrouillant l'accès à son palpitant, préférant se noyer dans la luxure à défaut de susurrer des mots doux. Qu'ils échouent à la faire toucher les étoiles, elle n'en aura plus les membres brisés.
Berceau : enfance dorée, tout s'est effondré quand les soupçons de fraude se sont abattus sur le paternel. fuite obligée de la grande ville, willow n'a pour seul souvenir de san francisco une carte postale oubliée dans une boite de ferraille. elle ne voit que le sable du désert pour avenir, sans craindre l'ennui.
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : dove cameron
Crédits : lumos solem (avatar)

Multicompte : nell barclay, la terrible (ft. angèle)

Préférences rp : 1ère ou 3ème personne, je m'adapte à mon partenaire, nombre de lignes variable, mais toujours quelques répliques pour faire réagir. Rythme assez rapide, tant que l'inspiration me frappe. Grosse tendance à oublier de répondre en pv, pas de méchanceté, j'ai juste un problème avec les notifications, je dois les retirer dès que je reçois un message et parfois j'oublie de répondre si je n'ai pas eu le temps en lisant le message, vous pouvez me relancer je suis jamais vexée !

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t330-willow-sutterland-seri En ligne
tw. mention d'ivg, gang, violences.




She got two little horns
And they get me a little bit

((atmosphere))

La rage ne rongeait plus ses os. Chassé, le besoin irrépressible de prouver qu’elle était capable de s’en sortir sans lui. Pablo n’était qu’une trace presque gommée de son passé. Depuis qu’il était parti, la blonde avait mué en brune, chassant ce qu’il adorait pour embrasser une facette qu’elle appréciait. Lorsqu’elle croisait un miroir, elle n’avait jamais la sensation d’être une autre. Willow se sent libre, et c’est le plus doux des sentiments. Plus besoin de se faire aussi discrète qu’une souris sous son regard agacé lorsqu’elle tirait les rires de sa famille, plus d’inquiétude sur ses décolletés échancrés. Au fond, Pablo l’avait libéré des chaines qu’il avait lui-même tissé. Qu’on ne la reprenne pas, depuis, Willow a appris à manier le sabre, et saura briser les liens qu’on tentera de lui imposer. Maîtresse dans l’art de verrouiller son coeur, nymphe déguisée en vipère, elle montre les crocs lorsqu’on s’approche trop. Si elle s’est effondré une fois, elle n’est pas sur que son corps survive une deuxième fois.

Mais désormais, Willow est en paix. Pas besoin de rouler sur les billets verts pour savourer la fiertée de s’être accomplie sans aide. Les Pobre Diablo veille au grain, chevaliers à l’armure cuirassée, elle loue un amour sans pareil à cette famille choisie, quand celle du sang a préféré la chasser. Qu’ils baissent le regard en la croisant, elle garde la tête haute, Willow, parce qu’elle n’a rien à envier, rien à juger, colombe carmin, forcée de voler trop tôt, soignée des plaies béantes provoquées par l’abandon maternel. Tout a un sens, la douleur comme le bonheur, elle a choisi de se délecter de la vie plutôt que de subir.

Le jour coule, les minutes chutent et ses habitudes ne changent pas : comptabilité, papiers, une ou deux vidéos en streaming pour s’occuper entre deux encaissements, de l’alternatif sifflant des enceintes au plafond. La routine est apaisante, elle sonne comme récompense de ses efforts. Willow planifie le reste de sa nuit, moins droite que lorsque le soleil brille, et le carillon tinte pour dessiner une silhouette appréciée. Elle sourit vite, Willow, ça s’installe sur son visage dans une moue taquine, parce qu’elle sait qu’Angel ne peut pas s’empêcher de passer lorsqu’il est dans le coin. Il s’approche, regard imposant qui n’est doux que pour quelques privilégiés, dont Willow à la chance de faire partie. C’est si facile, de rouler des yeux quand il lui parle ainsi. Les compliments carressent son égo, si Willow cherchait à le séduire, elle lui offrirait une jolie pirouette pour qu’il l’observe de tous les angles, mais ce n’est pas comme ça entre eux. La jeune femme aime séduire à qui saura la combler, si elle sait qu’Angel pourrait être un amant parfait, il n’y a jamais eu la moindre ambiguité. Sa protection est fraternelle, amical, vraie, et c’est plus précieux qu’un orgasme de passage. Angel fait parti de ces Pobre qui tuerait pour elle, parce qu’elle a gagné leur respect. C’est probablement l’accomplissement dont elle est le plus fière : être digne d’une confiance aveugle quand on a toujours repoussé sa présence.

Hola guapetón, como esta? demande-t-elle avec entrain.

Cette visite impromptue la ravie intérieurement. Elle quitte son siège de fortune pour se rapprocher du Pobre, et saisir les denrées qu’il a sélectionné. Au fond, Willow a toujours trouvé Angel un brin inquiet : toute la ville sait sans le dire qu’elle est protégée par le clan, et personne n’a jamais tenté de s’en prendre à elle, ou son commerce. Il faut dire que la station la plus proche est à plus de 50 miles au alentour, les Bloody ne sont pas les plus intelligents, mais Willow est nécessaire à leur survie : réfléxion élémentaire.

— Jamais, c’est très calme aujourd’hui, je m’ennuie presque un peu, soupire-t-elle en posant son coude sur le comptoir pour détailler l’homme. Heureusement que t’es arrivé pour me divertir ! Quoi de nouveau au soleil ?

Elle ne cherche pas à s’appesentir sur les inquiétudes du Pobre, il lui a déjà servi mille fois le discours sur la sécurité, et elle n’a pas vraiment envie de l’entendre de nouveau, bien qu’elle l’adore, elle ne partage pas ses inquiétudes. Parce qu’au fond, Willow n’a jamais été blessée, abimée, à la façon qu’Angel a déjà eu à essuyer les balles. Après sa grossesse accidentelle, elle l’a vu passé plusieurs fois sous les mains de Doc pour être rafistolé. Ce souvenir lui donne encore la nausée, elle qui ne supporte pas l’odeur du sang a été rassasié pour une vie entière.

J’te fais ça, précise-t-elle en se retournant pour saisir la marque qu’il préfère d’une main, et de l’autre lancer un café.

Sans demander la permission, elle ouvre le paquet de cigarettes et en prend une entre ses lèvres. Le café servit comme il l’aime, elle repousse la monnaie qu’il lui tend. S’il y a bien une chose qu’elle refuse, c’est qu’il lui donne de l’argent après tout ce qu’il fait pour elle. Willow gratte le paquet de sucrerie avec ses ongles, détaillant les douceurs à l’intérieur d’un air réprobateur.

Tu sais que t’en bouffe plus que les gamins du coin ? Abuela me tuera si elle apprend que je te donne des trucs pareils.

La grand mère de Pablo est une institution sur Clifton. Si Willow est devenue sa petite fille d’adoption, elle a toujours un oeil sur les Pobre, caricature tendre de la mexicaine âgée. Loin des délices épicés qu’elle cuisine pour tout le quartier, elle exècre le glucide au profit des lipides et de l’huile. Chez les Pobre Diablo, la famille se tisse avec le coeur, pas seulement à base de sang, et Willow n’a jamais rien trouvé de plus réconfortant.

avec  @Angel Medina


Angel Medina aime ce message

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Mer 8 Mai 2024 - 21:46


Angel Medina
Angel Medina

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Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow 2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
tw. langage fleurie. allusions à des meurtres et à de la drogue.




She got two little horns
And they get me a little bit

((atmosphere))

La peau dure comme du cuir. Le sang épais comme le pétrole. Angel est une machine de guerre, une série complexe d’engrenages et de pistons. L’intérieur bouillonne continuellement, permanente combustion. La rage le fait avancer, la colère le fait tenir debout. Il est de ces monstres que les balles n’arrêtent pas et plus d’un homme peut en témoigner. Doc est lassé de le recoudre, de couvrir son corps de cicatrices que le Pobre fait recouvrir d’encre à la première occasion. Il va finir par clamser et Medina a fait la paix avec son funeste destin. Il ne lui reste que les petits plaisirs de la vie à savourer en attendant son heure. Les femmes, la tequila, l’adrénaline d’une nouvelle mission et la vitesse sur sa bécane. Les beaux yeux de Willow, le sourire d’une Adelina ou qu’importe le nom de la prochaine. Les brunes à la chaîne, leurs cheveux de corbeau entre ses doigts et leur peau laiteuse sous sa langue. La seule drogue toujours autorisée et même là, Angel est condamné à d'éternels substituts. Puisque son héroïne s’est fait la malle, puisqu’il est un camé repenti. Puisqu’il n’aura pas de nouvelle dose avant qu’elle ne lui revienne ou, pire, qu’il court jusqu’à elle.

Willow est plus jeune mais bien plus sage qu’il ne le sera jamais. Tourner la page, passer à autre chose, cela demande une force que le Pobre n’a pas. La colère est moins complexe que le pardon. La vengeance est plus saine que l’oubli. Pablo a de la chance, cet enfoiré. Une chance qu’Abigail n’aura jamais, putain de sirène qui a réussi à l’hypnotiser. Puisqu’il la voit toujours, dans chaque femme aux yeux clairs. Puisqu’il croit l’apercevoir, à la première chevelure charbonneuse. Puisqu’elle habite ses pensées et ses rêves, ses cauchemars aussi. Obsédé, Angel, et aucune cure de désintoxication ne saura le sauver. Pas même les bons conseils d’une Willow pleine de sagesse et de patience.

« Mieux depuis que je te vois. » Il est charmeur, le Pobre, le sourire en coin et le regard baladeur - juste sur ses yeux de biche et sa bouche charnue. Jamais plus loin, jamais plus insistant. Juste un jeu, entre eux, et il n’est pas assez idiot pour tenter sa chance. Elle est de ces femmes que l’on veut pour une vie, un engagement qu’Angel ne peut plus prononcer. Ses mains sur le comptoir, ses doigts battent la mesure et la petite abeille tatouée à la base de son annulaire est un rappel à sa condition d’abruti. Plus jamais. « Je ne savais pas que je jouais le bouffon de la reine. » Un rôle qu’il endosse avec plaisir. Il croise les bras près de la caisse, vautré pour mieux se pencher et se tordre le coup - il garde une oeil sur l’entrée et sur sa bécane.

Cigarette volée, billet poussé dans sa direction. Le Pobre inspire bruyamment, récupère ses vingt dollars avec un regard en coin. « Tu sais que j’peux le mettre dans ta voiture. » Il n’apprendra pas à Willow combien il est facile de déverrouiller une portière, avec un peu d’expérience et de ténacité. Il lui concède cette victoire, juste pour aujourd’hui, et le fric reprend sa place dans une poche. Une gorgée de café, le Pobre se brûle la langue et la gorge mais il est réveillé depuis assez longtemps pour en avoir besoin. « Mais elle ne le sait pas, non ? » Un secret supplémentaire que les deux cœurs écorchés partagent. Angel éventre le plastique, n’a jamais fait dans la dentelle, et un de ces concentrés de sucre termine entre ses dents. Il les repousse vers la belle brune, en profite pour tendre la main et subtiliser la clope qu’elle a tenté de lui voler. «  Tu sais que ça file le cancer, ces merdes. » Le briquet sorti de sa poche, le Pobre se l’allume et tire dessus. Au diable la règle débile qui veut qu’on ne s’encrasse pas les poumons à l’intérieur. La clope entre les doigts, il la tend à Willow. « Tu me balances pas, j’te balance pas. » Clifton peut trembler sur le passage de sa moto, Angel n’en reste pas moins un gamin quand il s’agit de se faire remonter les bretelles par Abuela. Le Pobre récupère à nouveau son café, se tourne dans un soupir. Les reins contre le comptoir, surveiller la porte est plus simple. « T’es sûre que t’as pas besoin d’un vigile ? » Un prospect ferait très bien le boulot, planté comme un piquet toute la journée. Si ça ne rassure pas la propriétaire, cela aurait au moins l’avantage de calmer celui qui se pense chargé de sa sécurité. Il tourne la tête dans sa direction, les lèvres sur le bord du gobelet. « Tu sais que si tu as pas l’air un minimum inquiète, je vais me dire que tu n’as plus besoin de moi tous les jours. » Il continuera à venir, pourtant. Quand bien même elle tenterait de le chasser. « J’dirai à Abuela qu’tu fumes, aussi. »
 

avec @willow sutterland


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(c) 0tsana


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Jeu 9 Mai 2024 - 14:24


Willow Sutterland
Willow Sutterland

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le clair
Surnom : cielo sous la langue des Pobre qui l'adorent, parce qu'elle est arrivée comme l'ange qu'on a déchu. Entre leurs lèvres, le prénom de son ex fiancé sonne comme une insulte, quand son prénom résonne tendrement.
Age : virevolte autour du quart de siècle, willow se languit de vieillir. elle veut gommer le passé, s'établir comme une femme accomplie. self made woman, ses vingt-six ans rayonnent sur son visage de poupée, dont on demande encore la carte d'identité
Adresse : midtown pour pied à terre, son appartement à quelques minutes de la station service a beau être minuscule, il lui ressemble en tout point : mélangeant le clair et l'obscur avec application.
Labeur : il lui a au moins laissé ça en disparaissant : leg de la station service pour combler son coeur blessé. Si d'autres l'auraient démolis, willow en fait son empire romain, d'essence et de cigarette, au détour de quelques blanchiments d'argent pour son second foyer.
Coeur : émois adulescent, high school sweetheart, le fiancé l'a atrophié de l'organe le plus essentiel pour s'établir loin du gang qui l'étouffait. Pablo n'avait pas l'étoffe d'un Pobre, il n'en avait que la fiancée. Willow a été abandonné, pour le mieux, verrouillant l'accès à son palpitant, préférant se noyer dans la luxure à défaut de susurrer des mots doux. Qu'ils échouent à la faire toucher les étoiles, elle n'en aura plus les membres brisés.
Berceau : enfance dorée, tout s'est effondré quand les soupçons de fraude se sont abattus sur le paternel. fuite obligée de la grande ville, willow n'a pour seul souvenir de san francisco une carte postale oubliée dans une boite de ferraille. elle ne voit que le sable du désert pour avenir, sans craindre l'ennui.
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
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Crédits : lumos solem (avatar)

Multicompte : nell barclay, la terrible (ft. angèle)

Préférences rp : 1ère ou 3ème personne, je m'adapte à mon partenaire, nombre de lignes variable, mais toujours quelques répliques pour faire réagir. Rythme assez rapide, tant que l'inspiration me frappe. Grosse tendance à oublier de répondre en pv, pas de méchanceté, j'ai juste un problème avec les notifications, je dois les retirer dès que je reçois un message et parfois j'oublie de répondre si je n'ai pas eu le temps en lisant le message, vous pouvez me relancer je suis jamais vexée !

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t330-willow-sutterland-seri En ligne
tw. mention d'ivg, gang, violences.




She got two little horns
And they get me a little bit

((atmosphere))

Les mèches sombres s’effondrent sur ses épaules en cascade, elle n’a pas attaché ses cheveux en cette journée étouffante car elle a bien prévu d’éviter les rayons de soleil extérieur. Dans la boutique, l’air est tempéré, respirable, bien loin de la chaleur écrasante du Texas. C’est son lieu de sécurité, là où elle ne craint ni la nature, ni les éléments, ni les hommes. En partie grâce à lui.

Tu sais que j’attends tes visites pour mettre du soleil dans ma journée. Elle pose ses mains sur ses cheveux de jais, et joue de ses mots. Merde, j’ai laissé ma couronne dans mon 30m², c’est dommage !

D’un sourire taquin, elle a le coeur qui s’emballe en voyant le symbole des Pobre sur son cuir, lui rappelant ses déboires avec Diego. Pablo arrive encore à jouer d’une ombre menaçante avec toutes les merdes qui lui a foutu sur le dos. Elle ravale ses pensées pour que son visage ne trahisse pas son secret, pour laisser un soupir blasé s’échapper de sa bouche.

Tu ne le feras pas parce que ça me mettrait en colère, et tu m’aimes trop pour prendre le risque que je te crie dessus, cariño, précise-t-elle avec les sourcils froncés.

Et puis, elle trouverait un moyen de lui retourner le billet, vivre entouré de Pobre lui a appris une chose ou deux sur la discrétion, Angel serait surpris. Si Willow est incapable de vivre en miroir du gang, elle a saisi quelques habiletés, comme savoir tirer sur une cible mouvante et foutre un type au tapis. Notions de survie élémentaire qu’elle n’a jamais eu besoin d’appliquer, Dieu merci.

Non, je sais tenir ma langue pour les amis, insiste-t-elle avec un sourire tendre.

Elle repousse les sucreries avec une grimace de dégoût. Willow a un palais salé, et si elle peut dévorer des empanadas sans être malade, la vue de sucre chimique lui donne la nausée et lui pique la langue sans la rencontrer.

Ouais, et je peux crever en traversant la route, je peux bien profiter des petits plaisirs de la vie !

Roulant des yeux, la brune récupère la cigarette pour consumer un péché acceptable. Elle détaille ses doigts encrés de souvenirs et de regrets, coupable de secrets cachés entre son cœur et son corps. Parfois, Willow a la sensation de mentir à tout le monde. Elle voudrait trouver la force de révéler les instants qui l’ont écrasé, combien son être est brisé des épreuves passées. Tout ce qu’elle a transformé en espoir pour le futur la pèse plus qu’elle n’ose l’avouer. Alors, la mort, la maladie ne semble être qu’un chemin à emprunter, plus ou moins proche, qu’elle ne cherche plus à éviter. Parce que plus elle dessine de possible, plus ils s’éloignent en brisant ce qui reste à casser.

Deal.

Elle rend la cigarette à demi consommé, gage d’une promesse sans conséquence, mais qui les réunis tout de même.

T’as pas plutôt un gamin qui t’emmerde dans les pattes que t’essaies de me refiler pour t’en débarrasser là ? S’il veut bosser, j’peux lui faire laver les bagnoles, tu sais.

Après tout, elle veut bien aider un gosse si ça lui évite de se mettre en danger. La position de Willow vacille sur les missions des prospecs. Elle sait que les Pobre ne sont pas des enfants de chœur, qu’ils touchent au sale. Mais le monde n’est pas fait de nuances blanches et noires, il est coloré de mille intensités, du carmin aux astres dorés. Angel se trouve dans ces stries, l’âme loin d’être binaire, comme ses frères d’armes. Pour se pardonner de soutenir leur commerce instable, son temps offert à Y2C l’aide à dormir sur ses deux oreilles.

Je suis pas inquiète parce que j’ai un ange gardien qui veille sur moi, dit-elle avec un sourire attendri.

Et elle le pense vraiment, Willow, qu’il la protège à la candeur d’un Gabriel. Angel est pieux, pêcheur invétéré qui comble ses erreurs dans la surveillance de Willow, et d’autres âmes fragiles. Un équilibre tout ce qui a de plus tangible, prêt à s’effondrer au moindre faux pas. Mais la jeune femme est certaine qu’il évitera l’enfer, parce que son âme est belle, loin de la noirceur des monstres qui la hantent la nuit venue.

Hé, on avait dit deal, putain, m’arnaque pas ! T’as pas intérêt de me faire ça, sinon je vide le rayon des bonbons, t’auras qu’à aller te fournir ailleurs.

Outrée, elle le prive de ses sucreries jusqu’à ce qu’il revienne sur ses paroles. Et puis quoi encore ? Trahison et disgrâce, elle refusera de céder à son chantage d’homme inquiet.

avec  @Angel Medina


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Ven 10 Mai 2024 - 14:45


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow 2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

She got blood cold as ice and a heart made of stone - Willow Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
tw. langage fleurie. allusions à des meurtres et à de la drogue.




She got two little horns
And they get me a little bit

((atmosphere))

Pas de couronne pour Willow. Pas de trône, non plus - à moins qu’une place à l’arrière de sa moto n’en soit un. Clifton n’a rien d’un royaume, mais tout des limbes dans lesquels ils erreront une fois le moment venu. Puisqu’ils sont loin d’une place au Paradis mais Angel veut croire - par stupidité, piété, ou espoir - qu’ils ne sont pas assez pourris pour l’Enfer. N’y sont-ils pas déjà ? Sous le soleil écrasant du Texas, où les flammes sont remplacées par les vagues de chaleur et les tortures éternelles sont changés en départs précipités et en trahisons cruelles. Les démons se montrent sous leur meilleur jour, à Clifton, et prennent l’apparence de fiancé infidèle ou d’abeille capricieuse.

Un souffle passe dans le nez du Pobre, l’ébauche d’un rire qui ne verra jamais le jour. Il se fait pensif parfois, Angel. Perdu dans les méandres d’idées folles et de secrets jamais dévoilés. Ce ne sont que des secondes volées au monde, des regards dans le vide et des latences dans ses réponses. Des instants où il part, l’esprit en fuite, avant que la vie ne le rappelle à la raison. A l’instant présent dans lequel il s’ancre brutalement, les deux bottes sur le sol de la station-service et il se dévisse le cou pour admirer le profil de la jolie Willow. Celle qui est la plus à même de le comprendre. « Je ne survivrai pas à une suele de tes remontrances. » qu’il avoue, dans un sourire de canaille avant de reprendre la surveillance de la porte d’entrée. « J’suis un mec sensible, tu le sais. »

Il s’arrache à sa contemplation futile. Le danger n’apparaîtra pas à cette porte, pas aujourd’hui. Malheureusement. L’adrénaline se fait rare, ces dernières semaines. Un calme factice, les derniers moments avant la tempête. Ne reste qu’à savoir si Angel en profitera ou s’il en sera la cause, lassé de cet ennui qui le dévore. Le Pobre se détourne, quitte son appui et dégringole sur le comptoir, l’avant-bras dessus pour s’y pencher, le nez dans son paquet de sucreries. Il en pousse quelques-unes du doigt, à la recherche de sa saveur favorite, avant que ses yeux sombres ne se lèvent brusquement en direction de la brune. « Continue à raconter des conneries plus grosses que toi, et j’te suis jusque sur les passages piétons. » Il le ferait, s’il en avait le temps. Il le ferait, histoire de faire quelque chose de bien de toute sa chienne de vie. Il ne se sent pas coupable, Angel, et ça fait de lui un plus gros enfoiré encore. Puisqu’il n’a jamais franchi la fine limite entre les remords et les regrets. Il regrette les choix qu’il n’a pas fait. Il ne regrettera jamais ceux qu’il a pris.

« Hé, un prospect, ça peut être utile. »  Le sourire lui revient sur la gueule et il est difficile d’être pensif, près de Willow. Un rayon de soleil, un véritable ciel bleu dans son existence. Une gamine abîmée par la vie et parfois, quand il la regarde, c’est elle qu’il voit. Le rictus engourdi d’espoir et l’oeillade rieuse. L’agneau incapable de voir que le loup est juste sous son nez, que la mort se traîne dans le sillage de chaque Pobre. Puisque Willow choisit d’ignorer les signes et la vérité dégueulasse. Puisqu’elle ne pose pas de questions, mais le jour où les réponses lui sauteront à la gueule, alors il en sera fini des cigarettes partagées et des sourires complices. Elle se barrera, Willow. Elles se barrent toutes un jour, même les plus fortes, même les lionnes et leurs crinières de corbeau. « J’veux juste que tu fasses attention, mama. Parce que je serai pas toujours là. »

Ses bonbons sont confisqués et le Pobre se redresse, outré. Bordel, il n’y a qu’une femme pour le rendre doux comme un agneau et les sourcils d’Angel montent haut sur son front. Elle est petite, sa Willow, et ne ferait pas le poids plus d’une dizaine de secondes. « Rends-moi ça. »  Leurs chamailleries enfantines sont ridicules, et Abuela n’est pas là pour les séparer, ni pour les rappeler à la raison. « Ca aussi, j’vais l’dire. » Angel, une balance ? On aura tout vu. « Me fais pas passer de l’autre côté de la caisse pour les récupérer. » prévient-il d’une voix douce, un sourire carnassier sur la gueule. Un serpent en chasse. 

avec @willow sutterland




the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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