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pacify her - nellby

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Jeu 2 Mai 2024 - 23:01


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
pacify her - nellby 8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

pacify her - nellby Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t109-alby-forsyth-takin-the https://peace-of-mind.forumactif.com/t116-alby-forsyth-gun-blast-in-the-background https://www.pinterest.fr/noemiekatinka/forsyth/
tw. planification d'un meurtre.



Someone told me stay away from things that aren't yours
- pacify her -


« Tu ne vas pas lui servir ça quand même ? » Je relève les yeux de ma casserole de lentilles, dévisageant ma mère avec méfiance alors qu’elle a cru bon de se pointer chez moi un samedi soir. « Mais de quoi tu parles ? » demandé-je, légèrement agacé qu’elle inspecte mes moindres faits et gestes. « De la fille que tu vois ce soir ! » Ses petits yeux perçants se posent sur moi alors que je remue le contenu de ma poêle. « Alors déjà, c’est un dhal et c’est super bon. Ensuite, je ne sais pas où t’as été chercher cette histoire de fille mais je vais seulement chez Nell. Janelle Barclay, la petite sœur de… » Pas besoin de prononcer son nom, elle sait très bien de qui je parle. Et surtout, elle sait que j’évite de parler de lui. Mais au lieu de me lâcher la grappe avec ça, elle revient à la charge. « Oui, c’est seulement Janelle », se moque-t-elle, « mais tu as mis du parfum et tu fais à manger ! Même si ça ressemble plus à du vomi qu’à de la nourriture. »
Ignorant sa remarque, je regarde distraitement mes dernières notifs, cherchant le nom de Sierra dans la liste de messages reçus. Verrouillant mon téléphone en constatant qu’elle n’était apparemment pas si pressée que ça de me voir.
« Si tu savais ce qu’on va faire ce soir…  » Ni plus ni moins que planifier un meurtre.
Et deux jours plus tard, j’ai toujours autant de difficulté à réaliser que j’ai accepté ça.
De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais vraiment le choix. Elle n’aurait jamais laissé tomber l’affaire. Puis je me rassure en me disant que le monde se portera forcément mieux avec un de ces enfoirés de Pobre en moins. Si on arrive seulement à ce stade un jour. Mais pour ça il faudrait déjà trouver l’identité de celui qui a fait ça, remonter jusqu’à lui… Ça pourrait prendre des années comme ne jamais aboutir à quoi que ce soit. En tous cas, c’est sur cette option que je compte en emballant dhal et naans dans des plats hermétiques.
Je dépose un baiser sur le front de ma mère, retenant une grimace lorsqu’elle me prend dans ses bras, appuyant dangereusement sur ma blessure à peine refermée.
« Je ne te chasse pas mais le vomi va être froid si je ne me mets pas en route maintenant. »


« Action ou vérité ? »
Pas de bonjour lorsqu’elle m’ouvre la porte. Seulement cette question qui nous obsède tous les deux depuis deux jours et le sourire provocateur dont je n’arrive jamais à me défaire en sa présence.
J’abandonne aussitôt notre repas sur la table et la regarde de haut en bas, déçu de la trouver si sobrement apprêtée. « C’est déjà fini, les jupes ? » que je la nargue en me délestant de ma veste pour me retrouver en simple t-shirt blanc — maintenant que ma plaie a arrêté de suinter grâce aux bons soins de cette peste. J’en profite d’ailleurs pour soulever le tissu de quelques centimètres, de façon à lui dévoiler ma blessure en voie de cicatrisation. « T’as bien fait ça. » Contrairement à Sierra qui m’a planté du jour au lendemain.
Encore un coup d'œil vers mon téléphone désespérément vide de notifications et je détourne les yeux de mon écran pour les plonger dans ceux de Nell.
C’est toujours aussi compliqué de deviner ce qui se joue derrière ses longs cils. Aussi compliqué que d’interpréter ses sourires ou de savoir ce qu’elle attend vraiment de moi.
A part buter un mec pour elle évidemment.



avec @Nell Barclay


Nell Barclay aime ce message



DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Ven 3 Mai 2024 - 2:05


Nell Barclay
Nell Barclay

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
pacify her - nellby Crackship_2
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : angèle van laeken
Crédits : lumos solem (avatar)

l'obscur

tw. dépréciation, objectivation de la femme, planification d'un meurtre.



Someone told me stay away from things that aren't yours
- pacify her -

J’ai abandonné tout mon mystère d’un simple “toi”. Et depuis, j’ai la sensation de ne plus rien avoir sur moi, dénudée, affligée, je tente de traduire son fin de partie, sans succès. Il n’a pas confirmé. Il n’a pas infirmé, non, il m’a rendu aveugle. Je n’ai pas trouvé le temps de nourrir ma rage contre les Pobre Diablo, je n’ai su que penser à lui. Je chasse mon féminisme, mon indépendance et ma fierté pour me couvrir d’angoisse enfantine. Je cherche dans mon reflet ce qui lui plaira, et tente de faire disparaître ce qui le repoussera, alors même qu’il n’est pas là.

Qui suis-je, entre ses regards ?

Pire, qui suis-je quand il ne me voit pas ?

Mon dressing me souffle que je suis vide, puisque je suis incapable de porter un seul vêtement convenable. Tout m’insulte de fille aux moeurs légères, ou de pauvre coincée, sans nuancer ce que je désire trouver.

Ce n’est pas un rencard, Nell.

Oui, mais j’ai beau être idiote, je ne suis pas encore aveugle. Je veux voir son regard parcourir mon corps, je veux croiser son œillade alléchée, je veux me nourrir de son sourire en coin lorsqu’il saura courir contre une de mes courbes par inadvertance.

Le temps s’écoule, et je risque de l’accueillir en dessous si je n’acte pas une tenue bientôt. A croire que je n’ai rien d’autre à faire, qu’un papier ne m’attend pas dans mon ordinateur, ni ma comptabilité qui me tire de l’urticaire. A la place, mon portable sonne, et je n’ai d’autre choix que de le passer en haut parleur et de couvrir mon corps précipitamment, pour éviter le drame lorsque quelques coups frapperont ma porte. Je passe plus de temps à m’observer dans le miroir qu’à détailler les indications transmisses par mon responsable : il semblerait que je vais m’envoyer pour quelques jours Lundi. Au rythme de la toux de mon interlocuteur téléphonique, mon invité signifie sa présence, condamnant mon reflet sans que je sois totalement convaincue.

C’est une opportunité formidable, Josh. J’ouvre la porte sans regarder celui qui a toqué. Je n’ai pas besoin de croiser son regard pour deviner la silhouette d’Al. Je désigne la table, espérant que la douce effluve qui ravit mes narines est bien ce que je lui ai réclamé. Ca marche, je fais ma valise demain, dans ce cas. Bonne soirée ! cloturé-je en raccrochant sur mon smartphone.

Il a enfin toute mon attention, et il la dévore avec application. J’aimerais dire que mon coeur n’a pas tressauté en croisant son sourire, mais ce serait mentir. Ciel, cet homme aura ma perte. Je réponds à sa provocation, regrettant de ne pas l’avoir accueilli en sous-vêtements pour l’emmerder jusqu’au bout.

Action.

Je ne veux que ses vérités. Les miennes n’ont que niaiserie et ressentis, les siennes ont moins le goût de cendre entre les lèvres. Lèvres que je mord lorsqu’il reparle de ma tenue provocatrice, et qui me tire un sourire mutin.

Je savais qu’au fond, tu l’adorais, répliqué-je en chuchotant vers son oreille.

Je m’approche de lui, le serrant contre moi en guise de bonsoir. Je regrette aussitôt, parce qu’il sent si bon que je commence à me faire des films. Est ce qu’il a mis du parfum ? A-t-il prévu d’aller ailleurs après notre soirée ?

Je nage en pleine eau trouble, celle qui nourrit ma jalousie maladive, et qui dessine aussi bien la peur que l’espoir. A la meilleure défense, je trouve ma bonne amie l’attaque, qui m’offre contenance et réconfort.

À force de voir ma peau, tu n’auras plus de surprise le jour où tu arriveras à me mettre à nue, précisé-je en posant ma main sur sa joue.

De mon regard, je cherche à lui transmettre tout ce qu’il rate en ne cédant pas à la tentation, là, tout de suite. Celle qui nous fait tanguer vers le précipice, mais qui nous sauve d’une chute peut être fatale : la perte d’une amitié aussi précieuse que fragile. Je n’ai plus envie de faire semblant avec Alby. Je veux sombrer contre lui, pour une nuit, avant de chercher à construire des murs plus bâtis. Pas ce soir, mais je sais que ce crépuscule arrivera. A notre image, il sera grandiose. Qu’il s’en rende déjà compte ou non.

Wow, tu veux déjà te déshabiller, champion ?

Comme s’il répondait à mon appel silencieux, il déploie sa blessure de guerre. Ma main s’effondre de son visage à la chair meurtrie de son abdomen. Mon doigt glisse jusqu’à frôler la plaie, ne voulant pas le blesser à nouveau. Je suis soulagée de voir que mes soins ont été efficaces.

C’est propre. Je suis douée.

Apparemment, je n’ai pas trop perdu la main depuis la disparition de mon frère. Si je préfèrerais mettre ce talent de côté, quelque chose me dit que ce n’est pas le dernier stigmate qu’Alby récoltera.

Chose promise, chose due, le repas trône désormais sur ma table, non loin de mes documents en pagaille. Je m’empresse de les réunir, et je suis terrassée par la délicieuse odeur qui émane du plat.

Est ce que… Alby Forsyth, est ce que tu as cuisiné ? l’interrogé-je, un véritable sourire sur les lèvres.

Il a volé mes mots, je reste bouchée bée. Mes yeux passent de la table à mon invité, et je n’arrive pas à réfléchir correctement. Est ce qu’il a vraiment cuisiné ? Pour moi ?

Oh mon dieu, ça sent si bon. C’est pour moi ? Je demande, avec la voix qui s’effondre sous l’émotion. Je suis si touchée que je passe pour une idiote.

Putain. Je suis foutue.

On avait prévu quoi, déjà ?

Ah oui. Un meurtre.

Fuck.



avec  @Alby Forsyth


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Ven 3 Mai 2024 - 12:38


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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« Évidemment, quand je meurs d’envie de te demander où tu comptes partir demain, tu me sors Action... » Je soupire, faussement déçu mais réellement curieux. Espère qu’elle répondra quand même à cette question déguisée sans s’encombrer des règles de notre petit jeu devenu aussi malsain qu’addictif.
Et tout en prenant mes aises dans ce décor que j’ai déjà eu l’occasion d’explorer, je réfléchis au gage que je pourrais lui demander, excluant systématiquement toutes les insanités qui me viennent en tête. Et Dieu sait qu’elles sont nombreuses. Je n’ai qu’à croiser son regard pour booster ma créativité lascive. Pourtant je me contente de me plaindre de son choix vestimentaire, gagnant du temps comme je peux. Grapillant quelques secondes supplémentaires en offrant mes abdos à sa vue et frissonnant au contact de ses griffes sur ma peau fraîchement rafistolée.

« Donc tu m’en crois capable », je rebondis à sa remarque, un sourire goguenard étirant mes babines retroussées. « D’arriver à te percer à jour. » Même s’il me paraît actuellement plus aisé de la déshabiller au sens propre qu’au sens figuré… Sait-on jamais. J’ai déjà eu un aperçu de ce qui se cachait de l’autre côté du masque et ça m’a plu autant que ça a brisé le mien.
Je laisse retomber le pan de tissu sur mon ventre, reluquant le sien à peine couvert d’un gilet léger. Recommençant à sourire en l’écoutant me parler de me désaper.
« Bien sûr que non, je voulais seulement te donner des idées pour quand ce sera à ton tour de me demander quelque chose. »
Et avec tout ça, je n’ai toujours pas joué ma carte, visiblement en mal d’inspiration lorsqu’il ne s’agit pas de lui tirer les vers du nez.
Doigts agrippés au dossier d’une chaise, je fais mine de réfléchir encore avant d’avoir une illumination. « Montre-moi ton vrai visage ce soir. Je sais que t’es loin d’être aussi belle dedans que dehors mais ça me rassurerait de te trouver d’autres défauts que ta propension à m’emmerder. »
Je laisse s’échapper un rire, façon de ternir le compliment que je viens de lui adresser sans le vouloir.
Le pire, c’est que c’est vrai ce que je dis. Ce qui me fait me sentir proche d’elle, c’est justement le fait qu’on soit autant amoché l’un que l’autre. C’est sa noirceur qui m’attire parce qu’elle fait écho à la mienne.
Nell est bien la seule que je n’ai pas peur d’abimer ni de contaminer. Elle est déjà perdue… Et quand je la regarde s’étonner devant les denrées rapportées, je me dis que ça me plairait beaucoup de me perdre avec elle...

« Ouais, je cuisine. Puisqu’on ne peut pas compter sur les cuistots du coin. »
A croire qu’être Texan, c’est être carnivore. Parce qu’il faut bien faire vivre les éleveurs et que ça passe par la consommation de hot dogs et de steaks hachés si finement qu’on ne sait plus vraiment ce qu’on a mis dedans.
Un ramassis de crasses que je préfère garder loin de ma bouche et de mes entrailles.
« C’est vegan », que je précise alors, « de quoi avoir la conscience tranquille quand on parlera d’assassiner quelqu’un. »
Je prends place à table, ne sachant pas si c’est le bon moment pour attaquer le vif du sujet ou si on est censés s’épargner des maux de ventre en continuant à jouer les innocents le temps d’un repas.
« J’ai accepté le combat... L’UFC doit encore fixer la date. T’es la première au courant. » Bon hé bien on dirait que les conspirations attendront encore un peu…

« Mange tant que c’est chaud. »



avec @Nell Barclay


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Ven 3 Mai 2024 - 14:17


Nell Barclay
Nell Barclay

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le clair
Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
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l'obscur

tw. dépréciation, elle a faim nell.



Someone told me stay away from things that aren't yours
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Jouant de sa frustration, je lui lance un clin d’oeil qui n’a rien de sage. Je garde ma destination secrète, attendant d’être forcée à lui offrir sur un plateau lorsqu’il saura me condamner de quelques syllabes.

Malheureusement. Je laisse suspendu un silence qui révèle combien j’ai déjà laissé couler des indices.

Je devrais me protéger, avoir peur. Pourtant, sa présence apaise ma colère, et transforme ma rage en un désir intarissable. Je m’amuse autant que je deviens folle de ce jeu qui s’installe entre nous. J’oscille entre l’envie de le faire basculer sur le canapé pour résoudre notre plus gros problème, mais je tiens encore à mon égo fragile : ne manquerait plus qu’il me repousse, et je pourrais pourrir en enfer, sous le rire moqueur de mon cadavre de frère.

J’ai hâte de voir si tu as besoin que je panse d’autres plaies, Champion.

Il frôle le pire en jouant de moi, et je me vois prête à lui offrir ce qu’il attend en me détaillant de la sorte. Peut être que cette tenue n’était pas une si mauvaise idée. Peut être qu’Alby serait prêt à céder pour que je l’emporte vers tout ce qu’il s’est interdit. Je nourris l’espoir qu’il abandonne son bro code pour découvrir ce qui serait si bon entre nous. Mais ça reste caché sous ma langue, enfouit sous sa demande qui serre ma gorge instantanément. Je noie le compliment pour ne garder que le noir, qui nous couvre avec application depuis quelques semaines.

Je ne peux pas, je m’octroie une pause en avalant ma salive. C’est épais et lourd, ça me fait tenir debout. Sans ça, je… T’as vraiment pas envie de voir ça. Et je saurai pas m’en remettre.

Je ne peux pas tout retirer, tout chasser, je risque de disparaître sous la vague lorsqu’elle me frappera. Depuis que Jeremy nous a quittés, j’avance à petit pas, construisant les remparts avec application. Même avant, j’ai dû représenter une perfection jamais frôlé avec mon frère. On attendait de moi que je rattrape les erreurs d’un mort. Et j’excelle dans l’art de faire semblant. Je ne sais pas combien, sous le masque délicat, les morsures sont profondes.

T’as déjà pleuré à ne plus réussir à respirer ? T’as déjà eu la sensation qu’on t’étouffait alors que personne ne te touche ? Sans ça, j’ai l’impression qu’on m’arrache le cœur sans anesthésie. Me fais pas ça, s’il te plait, le supplié-je dans une demande désespérée.

Joueuse, mais pas jusqu’à me perdre, je lui offre des mots à la place des actes, loin de l’actrice que je sais être. En laissant couler les mots, les souvenirs de mes mois les plus sombres me donnent la nausée. Je ferme les yeux quelques instants, Al s’est rapproché, et son parfum m’entoure, j’y trouve ma bouée de sauvetage pour ne pas m’évanouir dans la nuit. A la place, je cherche au fond de moi tout ce qu’il n’a pas encore vu.

Je peux te montrer les facettes qui se révèlent dans le noir aussi. Mais, de toi à moi, tu n’es pas prêt à les voir.

C’est la seule partie que je lui montrerais sans regret, sans seconde pensée. Celle qui me donne une chance de reprendre la main. Celle dans laquelle il ne voudra jamais aller, à mon grand désarroi.

J’ai chassé le spleen pour la légèreté teinté d’une luxure latente, qui ne demande qu’à jaillir. A la place, je m’affaire pour préparer la table et faire honneur à ses efforts.

Je préfère le goût du sang humain, provoqué-je avec un rire sans joie.

Son annonce me fige un peu dans le service. L’idée qu’il s’empêtre dans ce genre d’histoire m’inquiète malgré moi. Je dissimule mes ressentis pour lui laisser sa place : s’il me révèle ça maintenant, c’est qu’il a besoin de l’expier. Notre jeu favori lui offre deux options de choix pour le faire.

Action ou vérité ?

Je ne réplique pas à son ordre, parce que je meurs de faim, et j’ai envie de découvrir si c’est aussi bon que l’odeur. Si l’aspect n’est pas le plus attrayant, c’est toujours mieux que mes tentatives lamentables de me nourrir.

Putain, c’est délicieux. Qui eut cru que t’étais bon à marier ? Je suis incapable de faire des pâtes sans cramer la casserole, mais ça ? je gémis de bonheur en dégustant le naan. Merci.



avec  @Alby Forsyth


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Ven 3 Mai 2024 - 20:12


Alby Forsyth
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Age : Trente-six ans.
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Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
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- pacify her -


Je me doutais que ma demande ne serait pas accueillie avec le sourire, malgré ma tentative d’enjoliver la forme. Mais je suis content qu’elle la prenne au sérieux et ne masque pas sa réponse derrière un humour douteux. Ce qu’elle me sert dégouline de vérité et rien qu’avec ça, elle étanche déjà une partie de ma soif.
Puis de nouvelles réponses me parviennent, brûlantes, terribles. Je ne sais pas si c’est un appel à l’aide ou simplement le barrage qui se fissure, laissant entrevoir un peu de sa fragilité derrière son apparence lissée. Poupée de cire devenue poupée de chiffons. Je me sens privilégié d’entendre ça à défaut de le voir de mes propres yeux.
Alors je cherche au fond des siens, braquant un regard fasciné dans le fond de ses iris, cherchant désespérément à lire tout ce qu’elle essaye encore de garder secret. Captivé par ses ténèbres. Rassuré de leur trouver une certaine ressemblance avec les miennes.
Lui relevant le menton de mon pouce, je la fixe encore quelques instants, une fois de plus galvanisé par notre proximité.
« Mon père ne m’a jamais laissé pleurer. A la place, il me faisait cogner sur des trucs. » Je souris devant cette réflexion qui paraît presque ridicule après ce qu'elle vient de me dévoiler, pourtant je la comprends. Je la comprends parce que je ressens la même chose tous les soirs. Quand le sommeil refuse de m'emporter alors que les souvenirs, tentacules vénéneux de mon vécu, enserrent déjà toutes mes pensées.
« Et j’ai gagné des ceintures à me retenir de chialer. » Cette fois je souffle du nez, pas capable de rire vraiment. Pas capable de me détacher de la tristesse qu'elle me fait ressentir. « J’étouffe aussi, Nell. »
Je choisis ce moment pour reculer.
Avant de déraper.
Avant de briser une promesse qui a été enterrée il y a trois ans.
J'ai les sentiments en pagaille et les idées confuses. C'est devenu une habitude avec elle.

« En tous cas, content d’apprendre qu’il se cache un cœur là-dessous », lancé-je d’un ton moins maussade, cherchant à retrouver contenance derrière ma voix tremblante. « De toi à moi, si je suis prêt à commettre un meurtre pour toi, je pense au contraire être prêt à tout », je la contredis en retrouvant mon insolence, bien décidé à ne pas nous laisser sombrer trop fort. Et jamais trop longtemps.

Je la laisse inspecter mon plat, content de ne pas avoir écouté les conseils de ma mère mais me sentant coupable de ne pas lui avoir réservé l’exclusivité de mon retour dans l’octogone. A la place, je balance l’info à ma nouvelle partner in crime, celle à qui je viens de vendre mon âme.
« Action », relancé-je le jeu en attaquant mon assiette. Satisfait de l’entendre me féliciter alors que je m’attendais à récolter les critiques. Mais on dirait qu’elle est capable de cracher autre chose que du venin, ce qui devrait sans doute m’alarmer. Parce que ça la rend incroyablement charmante de montrer ses émotions et que moi, ça me rend plus fragile que jamais.
« Fallait m’encourager à poser le genou à terre à l’hôpital. On dirait que t’as loupé ta chance, Barclay. » Ce nom prononcé à voix haute me tend. C’est la deuxième fois qu’il franchit mes lèvres aujourd’hui et c’est toujours aussi douloureux. A jamais associé à celui que nous avons perdu… Je commence à comprendre pourquoi elle a brusquement ressenti le besoin d’effacer le J de son prénom alors que Jeremy se rappelle sans cesse à nous. Mais peut-être qu'il finira par arrêter si on le venge ?

« J’espère pour nous que tu échafaudes mieux tes plans que ce que tu cuisines », déclaré-je finalement avant de retrouver tout mon sérieux. « Je retournerai pas en taule, Nell. Si on le fait, faudra pas se louper. Et si on se loupe, nos vies risquent de changer radicalement. Dans tous les cas, elles changeront… Et pas en bien. Mais ce que je veux dire, c’est que je ne pourrai pas rester ici. S’il y a la moindre chance que quelqu’un remonte jusqu’à moi, je veux être loin de Clifton. » Je suis peut-être prêt à bousiller ma vie mais certainement pas à entraîner ceux que j’aime dans ma chute. « C’est pour ça qu’on ne fera rien tant que mon combat n’aura pas eu lieu. Mais une fois que j’aurai mon fric et que mon père aura son traitement, alors… Alors on pourra se la jouer Bonnie and Clyde. »



avec @Nell Barclay


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Ven 3 Mai 2024 - 21:53


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Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
pacify her - nellby Crackship_2
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : angèle van laeken
Crédits : lumos solem (avatar)

l'obscur

tw. dépréciation, elle a faim nell, jsp quoi dire, âme sensible s'abstenir



Someone told me stay away from things that aren't yours
- pacify her -

Je cherche le sentiment de vide qui m’habite lorsque je pense à la noirceur qui me couvre, mais il ne vient pas. Pour une fois, confrontée au pire, je suis accompagnée.

J’étouffe aussi, Nell.

A nous deux, on vogue sur le cauchemar, mais la toile se tisse vers un monde plus sain. Si l’un pour l’autre, nous frôlons le toxique, telle une plante vénéneuse, il y a une forme de séduction. D’aimants à amants, je veux couler pour oublier, et atteindre une mort plus tendre, celles des bienheureux que je ne connais plus depuis longtemps.

Les yeux clos, j’ai tout à coup espoir qu’il cède, qu’il se fonde contre ma peau, mais je le vois au fond de son regard, la vérité qui le dévore et l’empêche de me trouver en entière. Le spectre continue à le hanter, comme il souffle chacune de mes décisions depuis sa disparition.

Parfois, il bat, preuve que je ne suis pas faite de pierre !

Il s’emballe, d’ailleurs, quand ses doigts me touchent, mais à croire qu’Alby ne le voit pas. J’oscille toujours entre mon souhait intéressé qu’il découvre ce qui se cache sous ma poitrine, et la peur dévorante qu’il piétine tout mon palpitant. Je laisse en suspens son action, pour faire honneur à son plat, me délectant de son attention, et de ses talents culinaires.

Je suis dévastée, laisse-moi me resservir pour noyer ma peine, lancé-je, faussement dramatique.

Je joins les actes à la parole. Tout semble si facile avec Alby. Du charme au jeu dangereux, des piques aux sourires en coin, ça se déverse sans que j’ai besoin d’y réfléchir. Je ne m’ennuie jamais, à ses côtés, et je ne perds jamais le souffle, même quand on parle du pire, j’y trouve du beau. C’est aussi effrayant qu’exaltant.

Mais sonne le glas quand il remet les pendules à l’heure. A force d’être seule, j’en oublie que d’autres ont des proches. Qu’ils comptent pour d’autre, quand je n’ai plus rien, qu’un parent démissionnaire en fin de vie, qui n’arrive plus à croiser mon regard sans y lire le miroir d’un fantôme disparu. J’ai pardonné, j’ai accepté, mais je perds de vue qu’Alby a une famille. Et je suis couverte d’une culpabilité qui se fracture à la réalité : sans lui, je n’y arriverais jamais. Alors, je ne peux pas revenir sur mes pas. Ensemble, on volera, ou on chutera.

J’ai quelques économies… Si tu veux. Je veux pas te faire la charité, c’est pour compenser… Tu sais, une prime de risque.

Je sens ma voix s’effondrer entre la honte de ne pas savoir abandonner, et la confession légère que sa situation m’inquiète. Al est prêt à tout pour moi, et en échange, je ne lui transmets rien. Je l’emporte dans ma vendetta, sans penser à ce qu’il perd au passage. Mais, pour une fois, je refuse de faire le trajet sans copilote. Il n’avait qu’à me repousser. Moi, je n’en ai pas la force.

Je n’en ai plus la force.

Et, l’évidence me frappe avec intensité : je veux Alby. Je veux capturer son âme comme ses lèvres. Je veux l’emporter du meilleur au pire. Je veux lui bruler les ailes, avant de les reconstruire. Je ne veux plus faire semblant. Je ne veux plus frôler sa peau, je veux la dévorer. Je ne veux plus de moue mutine, je veux le voir un instant vulnérable, et l’autre incandescent.

Pas de masque, hein ? Très bien, pour ton action, je veux que tu m’embrasses.

Défi du regard, je cède à la tentation insupportable qui bouscule mon âme. Je connais son respect intemporel pour sa promesse, mais je lui ai assez répété que je suis en vie. Je veux ressentir tout à nouveau, et il n’y a que lui pour m’insuffler un peu de vie.

Son téléphone vibre sur la table, et nos regards se tournent vers l’écran. J’y lis un prénom féminin, et je n’ai besoin que d’un coup d’œil vers son regard pour comprendre que c’est celle qu’il attendait.

Celle que je ne suis pas.

Éternelle abandonnée.

Qu’il cane avec Sierra. Je resterai sur le rivage.



avec  @Alby Forsyth


Sierra Moore et Alby Forsyth aiment ce message

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Sam 4 Mai 2024 - 0:54


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
pacify her - nellby 8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

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Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t109-alby-forsyth-takin-the https://peace-of-mind.forumactif.com/t116-alby-forsyth-gun-blast-in-the-background https://www.pinterest.fr/noemiekatinka/forsyth/
tw. planification d'un meurtre.



Someone told me stay away from things that aren't yours
- pacify her -


« J’veux pas de ton argent. » Réponse brutale à une proposition qui me vexe profondément. Que ça parte d’une bonne intention ou non, ça reste dégradant. « On va se battre pour le titre, je te parle pas de quelques économies. Je te parle d’une somme qui règlera tous mes problèmes. » Et pour longtemps.
Evidemment, elle ne m’a pas connu à mon apogée. Quand je suis rentré à Clifton, toute ma fortune avait déjà été sifflée à Vegas. Le penthouse et la voiture de sport vendus au profit de la salle de boxe, remplacés par une modeste Scrambler et un loft où règne une éternelle odeur de vestiaire. Fini les conneries. J’ai rendu à mes parents ce que j’estimais leur devoir pour avoir cru en moi. J’ai réalisé mon rêve de sortir des gosses de leur quotidien de misère, de leur filer un but. Et maintenant je vais obtenir vengeance pour les Barclay, ma seconde famille. Ceux que j’aurais voulu remercier si les choses n’étaient pas parties en vrille. Mais tout vient à point à qui sait attendre et la patience de Nell sera récompensée… Dès que j’aurai réuni les fonds suffisants. Tout seul comme un grand.
Je redescends pourtant très vite en pression, conscient que le sujet me touche uniquement parce que j’ai merdé. Cette vie de prince que je me suis offerte pendant mon heure de gloire aura été de courte durée.

« Garde ta prime de risque, je fais pas ça pour ça. » D’ailleurs elle devrait le savoir. Si je suis là, ce n’est même pas pour Jerem’ ni parce que le type qui lui a fait ça le mérite. Ce gars a probablement une vie et des emmerdes aussi. Des primes de risque qu’il ne peut pas se permettre de refuser, lui.
De toute façon, Jerem’ ne l’a pas volée, sa balle dans le crâne. Ça a bien été le seul moment de son existence où il a eu du plomb dans la tête, ce petit enfoiré.
Non, si je suis là, c’est pour Janelle. Je me dis que si elle arrive à tourner la page, elle ressuscitera. Que la fille que j’ai connue quelques années avant le drame n’a pas complètement été avalée par Nell. Ce double maléfique qui lui colle à la peau et réveille le pire en nous deux.
Et si je la retrouve, cette fille… Si je la retrouve, je me retrouverai peut-être aussi.

Parenthèse refermée, je ne lui ai pas laissé l’occasion d’insister et elle semble l’avoir compris. Le silence s’étire un moment, me forçant à me creuser les méninges pour savoir à quoi elle pense tout à coup. Il a l’air de se jouer un tas de scénarios dans sa tête, des histoires que j’aimerais arriver à suivre moi aussi. Mais je suis toujours aussi naze pour décrypter ce qui se trame dans les abysses de son regard. Je dois me raccrocher à ses mots, seulement à ses mots, car il n’y a qu’à travers eux qu’elle laisse s’échapper des indices…
Je patiente donc, raclant méticuleusement le fond de mon assiette. Je fais ça si bien qu’on pourrait presque la remettre dans l’armoire en l’état. Puis le son finit par se joindre à l’image.
Je reste interdit. Brusquement troublé par tant de franchise. Moi qui pensais sincèrement qu’elle pousserait le jeu à ses limites sans jamais les franchir… Mais il faut croire que j’avais tort de la sous-estimer.
Ce que je ne pige pas, c’est si elle joue toujours ou si je dois voir plus loin. Je connais son amour de la provocation, je ne connais en revanche pas l’étendue de ses sentiments. Tu me fais quoi, là ?
Je serais curieux de le lui demander mais j’ai trop peur de parler et de briser la fragilité du moment.
Je voudrais seulement que cette table n’existe pas, que je n’aie pas à prendre la décision de la contourner ou non. Même si je connais la réponse.

Je réponds toujours à son appel.

Je me lève doucement. Trop doucement que pour louper l’écran en train de s’illuminer. Pas assez rapide pour ignorer les cinq lettres que j’attendais désespérément de voir apparaître.
Mais on n’abandonne pas une partie en cours. Echec. Je contourne la table, glisse une main dans sa nuque et me penche vers elle. Le Roi prend la Reine. Mes lèvres s’impriment contre les siennes. Instant fugace. Tentative désespérée de retrouver pied. Je brise ce que j’ai initié.
« Je dois y aller. »

Fin du game.



avec @Nell Barclay


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DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Sam 4 Mai 2024 - 21:26


Nell Barclay
Nell Barclay

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
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tw. dépréciation, elle a faim nell, jsp quoi dire, âme sensible s'abstenir



Someone told me stay away from things that aren't yours
- pacify her -

Je ravale mes répliques sur la misogynie latente de son discours. Al a toujours eu besoin de prouver sa force, sur un ring ou dans la vie. Je n’ai aucune surprise à le voir balayer mon offre empreinte de culpabilité. Les billets verts auraient eu une odeur d’ordure, puisque je suis un monstre sous mes prunelles de jolie fille.

Je sais bien que tu fais pas ça pour ça.

Si sa motivation reste nébuleuse, tant de choses s’accumulent en non-réponse. Alby est plus complexe qu’il n’y paraît, mais il n’est ni vénal, ni mauvais. Son altruisme me perturbe plus que je ne veux le reconnaitre. J’aimerais lire en lui comme un livre ouvert, mais la couverture est solide, et je n’ai pas la force de la soulever. A la place, je me nourris de résumé, et imagine ce qui lit son âme sans en avoir la traduction.

Et c’est parce que l’esprit me charme autant qu’il me fascine, parce que l’enveloppe l’obsède et me chamboule que je cède en première, dans l’angoisse d’être repoussée.

Mais ce n’est pas lui qui bouleverse tout.

Ce sont quelques syllabes que je ne connais pas tant que ça.

Il se lève, et je pense un instant à l’arrêter. Dans mon esprit, danse les lettres du prénom de son amante, je n’ai pas besoin de l’interroger pour comprendre. La vérité se lit dans son regard, et je ne veux pas être l’adultère d’un fantasme d’adolescence.

Pourtant, il répond au défi.

Je n’ai pas le temps de le goûter, encore moins de m’en délecter. Je nous vois réunis aussi vite qu’il ne me quitte. Dans mes songes, ce baiser avec le goût du feu qui nous brûle à chaque instant. Ce frôlement ne ressemble en rien à ce qu’on est, et je ne peux pas le retenir. Il a répondu au défi, sans la passion qui le caractérise. Sur ses lèvres, l’erreur pend sans se prononcer. J’y lis le regret, la fuite, aussi.

Un instant, il est présent, le suivant, il s’évanouit dans la nuit.

Et je reste seule dans mon lit.


avec  @Alby Forsyth


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