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wasted lunch ; jean.

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Mar 23 Avr 2024 - 14:49


Elisabeth Saracen
Elisabeth Saracen

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : beth qu'on apostrophe, eli qu'on apprivoise.
Age : 43 ans ; certains annoncent déjà d’automne quand d’autres évoquent la fin de l’été seulement.
Adresse : si elle est sortie du trailer park, elle reste à midtown.
Labeur : wrangler au lazy pines ranch ; elle y gère aujourd’hui l’écurie. "bien mieux qu’elle ne gère sa propre vie" siffleront les mauvaises langues.
Coeur : bat.
Berceau : clifton born and raised.
wasted lunch ; jean. 2
Pseudo : moonkey.
Pronom : elle.
Fc : annabelle wallis.
Crédits : avatar : mine + code sign : awona + ic sign : kawainekoj + profgif : adastra

Préférences rp : 300-1500 mots en fonction de l'inspiration
dialogues en français
expressions anglophones

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t210-elisabeth-saracen-like https://peace-of-mind.forumactif.com/t261-elisabeth-saracen-play-the-way-you-feel-it https://www.pinterest.fr/m00nk3y/beth/
tw. ràs a priori.




wasted lunch.
((atmosphere))

Les vieilles habitudes ont la peau dure ; une bénédiction comme son parfait contraire selon qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Il est question d’une bonne aujourd’hui – fait notable au point d'être relevé tant on l’a vue plonger dans les mauvaises pour s'y prélasser. Une installée trop d’années auparavant pour les mentionner sans risquer de porter un sérieux coup de vieux aux principales intéressées. Presque trois décennies les séparent de la première fois qu’elles se sont retrouvées là, à dégommer des cheeseburgers/frites de chez Wendy’s sur la pelouse de ce petit parc aussi discret que sauvage de White Oak. Trois décennies entrecoupées d’un départ et quelques visites ponctuelles avant que le retour sonne l’heure officielle de la reprise. Beth et Jean se retrouvent au moins une fois par semaine sur la pelouse de leur petit parc de White Oak – quand le temps le permet – à dégommer des cheeseburgers/frites de chez Wendy’s – quand la ligne le permet. Une fois sur deux, l’une passe au fastfood récupérer leur commande avant de retrouver l’autre au spot habituel. Et puisque la blonde du duo s’est trouvée en charge la dernière fois, c’est elle qui attend, quelques volutes de fumée s’échappant de ses lèvres entrouvertes dans les airs avant de s’y étirer pour mieux disparaitre. Presque allongée dans l’herbe, Beth ne se redresse qu’en apercevant la silhouette de sa meilleure amie de l’autre côté de la route, face au parc. ― Attenti-. C’est au moment où Jean traverse qu’un gamin sur un vélo déboule d’absolument nulle part – la main de Dieu l’aurait déposé là, directement sur le bitume et sous ses yeux, qu’un résultat en tout point similaire à celui-ci se serait produit devant deux grandes billes ébahies. Beth n’a pas plus le temps de prévenir son amie que de prononcer trois syllabes : si l’engin ne frôle heureusement qu’à peine Jean, celle-ci se retrouve au sol, le contenu de leur déjeuner répandu autant sur elle que sur le goudron.  

Il ne lui faut pas plus de quelques millisecondes pour la rejoindre et gueuler comme un putois. ― Putain d- EH ! Reviens ici ! Tout d’suite ! qu’elle s’époumone sans succès. ― CARLYLE ! J’t’ai r’connu p’tit con, tu vas voir ! Mais le gosse file – Beth jurerait même d’avoir perçu un lointain éclat de rire. P’tit con, oui. Et elle ? Vieille conne qu’il pense aussi sûrement – c’est ce qu’elle aurait pensé, elle, à l’époque où elle était cette gamine souvent bien pire que Jay Carlyle. Jay Carlyle qui a disparu au premier virage, laissant la rue déserte à l’exception des deux amies : la moitié de Clifton passerait la journée au Desert Country Festival. ― Ca va ? Rien de cassé ? Tu peux marcher ? qu’elle demande en tendant la main à Jean. Hormis quelques égratignures dont une belle au genou droit – celui-là même qu’elle avait fait opérer pendant son adolescence –, Lowe ne parait pas avoir de blessure. Ce n’est qu’après ce rapide examen que l’estomac se met à grogner, d’autant plus lorsque ses yeux observent sans le vouloir le festin gaspillé. Soupir. ― Mais quel petit con putain, rage-t-elle encore tandis que son pied tape au sol un burger à moitié décomposé. Ca adore faire chier les gens du coin mais ça irait jamais faire son malin devant un Bloody Eagles ou un Pobre Diablo : cons mais pas fous les gamins de Clifton. Beth le sait trop bien. Il n’y a pas si longtemps que ça – une éternité pour eux – elle était encore à leur place, et la génération avant la sienne se souvient toujours de comme il était courant de hurler ou d’entendre le nom de Welch en pleine rue pour toute une variété de conneries au moins aussi grosses qu’eux. Comme quoi c’est un cycle : les petits cons d’hier sont les vieux cons d’aujourd’hui, et les petits cons d’aujourd’hui seront les vieux cons de demain.
Et puis il y a les personnes comme Jean. Des personnes qui brillent.

avec @jean lowe


Jean Lowe et Vera Whitaker aiment ce message



like a heartbeat drives you mad
“thunder only happens when it's rainin'. players only love you when they're playin'."
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Mer 1 Mai 2024 - 20:45


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
wasted lunch ; jean. 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp : * rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig En ligne




wasted lunch.
((atmosphere))


Pas de file d’attente devant le Wendy’s. Tout Clifton s’est envolé vers l’attraction numéro une du moment : le festival de musique présent pour lancer la saison des beaux jours. Une bonne opportunité pour Beth et Jean de se retrouver au calme, sans personne pour venir leur taper sur le système, et laisser leurs éclats de rire habituels se déployer autant qu’elles le souhaitent sans récolter des regards curieux de la part d’autrui. Elle meurt de faim, si bien que son ventre gargouille alors qu’elle quitte le fast-food pour rejoindre sa meilleure amie à leur point de rendez-vous. Seules au monde, yes.
Le coeur léger et le ventre creux, la fille Lowe se dirige d’un pas décidé, le sac en papier accroché au bout de sa main, des écouteurs dans les oreilles pour écouter le dernier message laissé par un numéro qu’elle ne connaît pas. “Salut Jean, j’ai récupéré ton numéro l’autre jour, c’est Kate qui me l’a filé. Je me demandais si… Enfin je sais pas si tu m’as reconnu, c’est Cody et je…” les paroles se perdent, elle n’écoute plus rien. Seul le prénom résonne dans son esprit: encore un qui revient d’entre les morts. Il lui a déjà pris sa virginité au lycée, que lui veut-il de plus, à quarante piges ?!

C’est l’esprit ailleurs qu’elle manque de se faire percuter par un machin haut comme trois pommes, sur un bolide dépourvu de moteur. Elle étouffe un cri de stupeur, et afin d’éviter l’impact, se sacrifie, perd son équilibre et s’étale sur l’allée goudronnée, protégeant sa main bandée dans un réflexe ultime et lâchant donc de son autre main le sac de victuailles… Fuck. Des hurlements se font entendre, Welch s’époumone. Deux pieds apparaissent dans son champ de vision, suivis d’une main tendue. Beth vient la ramasser.  “‘Chier !” crache-t-elle en se relevant, non sans remarquer que son genou se retrouve écorché et la lance légèrement. Cette fameuse sensation de brûlure qui fait écho dans la paume de sa main et qui lui rappelle de douloureux épisodes de son enfance. Et puis, les burgers. Un long soupir de désespoir s’échappe d’entre ses lèvres, avant de tourner un regard de chien battu vers son amie. “Un peu de fierté laissée sur le bitume, mais sinon, ça va, rien de grave. Bon, si tu parlais de notre repas, c’est pas la même histoire… J’suis désolée. Quelle abrutie.”. Remettant un peu d’ordre sur sa tenue, elle s’empare d’une des serviettes au sol et essuie son genou, retirant les petits graviers qui se sont logés dans les chairs. Il en a vu d’autres. Elle relève la tête vers Beth qui peste encore, et crache son fiel sur le môme, déjà loin à présent. “Attends, attends !” Une lueur d’espoir allume son regard tandis qu’elle ouvre le sac en papier resté au sol, l’éventre davantage au milieu des frites répandues par terre, et en sort deux milkshakes miraculeusement épargnés. “Je savais que j’avais raison de nous prendre ces trucs bourrés de sucre.” Elle chiffonne entre ses mains le sac vide, tend le milkshake à sa propriétaire, avec la paille qui l’accompagne, avant de planter la sienne dans le contenant en carton rigide et de siroter une première gorgée afin de se remettre de ses émotions. “Oh, bon sang. Adieu l’hypoglycémie !

Rejoignant le spot où s’était installée la blonde, elle se laisse tomber dans l’herbe, manque de renverser le milkshake sur elle par la même occasion et se maudit intérieurement. Quel bourrin je fais.Tu sais ce que je faisais avant que ce sale gosse ne cherche à nuire à ma vie ?” Non, évidemment. “J’écoutais un message vocal de… CODY. Fucking Cody Jones. J’ai même pas écouté ce qu’il me disait finalement. Non mais l’autre, sans préavis, il… Ne me dis rien, il est divorcé, trois gosses, et il ne ressemble plus du tout à un quaterback. Bingo ?” Elle se remet à siroter son milkshake à la vanille, avant de poser un regard doux sur Beth qui se tient à ses côtés, ses cheveux dorés en cascade. “Quoi de neuf depuis jeudi dernier ? Raconte-moi une semaine de quelqu’un qui n’a pas la poisse.” Il n’y a qu’à regarder son état pour comprendre qui est la poissarde dans l'affaire : une tâche de milkshake sur le tee-shirt, une main bandée et un genou orné de sang séché.  

avec  @Elisabeth Saracen


Elisabeth Saracen aime ce message



I've been several miles and plenty more,
And I found myself face-first on the floor,
Searching for something
But never finding something,
And I don't know but I belong
I'm just trying to get myself back home.
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