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Don't be a bitch, come take it to the floor now

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Sam 13 Avr 2024 - 18:41


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Don't be a bitch, come take it to the floor now  N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Don't be a bitch, come take it to the floor now  T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
alcool - hypocrisie



Don't be a bitch, come take it to the floor now
- atmosphere -

Miami ? Je ne sais toujours pas si c’était une bonne ou une mauvaise idée. Un arrêt cardiaque aurait été plus radicale je pense, parce que je ne supporte plus son silence. J’ai envie de lui écrire, mais pour quoi ? Me manger le mur le plus puissant de l’histoire ? Je le connais, s’il veut pas me parler alors il ne parlera pas. Je l’ai trahi, en quelques sortes et je n’arrive à le voir que maintenant. Mais j’étouffe putain ! L’oxygène me manque la nuit, le cœur battant trop vite je me réveille en suffocant et cherchant désespérant la place qu’il occupe près de moi certains soirs. Mon corps entier réclame sa présence, un retour à la normalité pour nous, nous retrouver. Et pourtant je ne regrette pas d’être partie au soleil avec Alby, je ne regrette pas d’avoir laisser cette étincelle prendre place auprès de moi. Bien que le retour marque également un stop à ces révélations trop publiques. Et moi ? Moi, j’ai juste envie de foutre le camp quelques jours, prendre ma tente et le pickup, fumer et boire jusqu’à ne plus être capable de réfléchir et regarder danser les flammes d’un feu de camp en tentant de trouver des réponses. Pleurer aussi, beaucoup. J’ai voulu jouer avec le feu et je me suis carrément embrasée. « Sierra putain bouge ! T’y es pas ce soir ! » m’engueule Cassy, une autre Coyote qui bosse avec moi depuis des années, une fille que j’ai connue depuis les bancs d’école et que j’ai fini par apprécier malgré toutes nos différences. Elle se saisit des bouteilles devant moi et enchaine le service comme une déesse, moi, je fais tache dans mon short trop court et ma chemise nouée. « Désolée, je vais me reprendre. » On est sur un rush assez facile pourtant, on termine toutes les deux dans l’heure qui arrive pour laisser les autres filles prendre le relais parce qu’on est en route depuis 15h et que ça commence à faire beaucoup à enchainer, même pour nous. « Tu viens toujours ce soir ? » Me demande-t-elle, comme si j’étais capable d’omettre une information pareille ! Comme si j’étais capable d’oublier que j’ai promis à une amie d’aller boire un verre ! Je n’oublie jamais quand on me demande d’aller boire un verre ! « Bien évidemment que non ! J’ai même prévu de mettre un vrai jeans, pour pas te voler la vedette. » Je réplique d’un clin d’œil, me remettant en route pour voir la fin de cette journée de boulot tandis qu’une autre fille annonce une tournée offerte. Naturellement, je grimpe sur le bar, souriante, vivante, lumineuse et je donne tout, je danse, j’ondule, je m’amuse comme jamais en remplissant les verres à shot de whisky devant moi. Dans cette folie, dans cet univers, j’oublie un peu que j’ai eu un comportement de connasse envers Clyde.

Les cris doublent à l’intérieur du bar, mais ce n’est pas ici que le reste de la soirée doit se dérouler. Comme je l’ai promis, j’enfile un véritable jeans cette fois, inspectant l’écran de mon téléphone au passage en vérifiant mes messages. Le néant. Ce silence est réellement en train de me faire crever. Je soupir, mon dos heurtant le mur tandis que je fixe son nom comme si j’étais en plein rituel vaudou, le maudissant de toutes mes forces pour ce qu’il est en train de me faire vivre. Mais en ai-je seulement le droit ? Je veux juste qu’il revienne. Cassy arrive à son tour, avise mon pantalon avec un sourire satisfait mais grimace en voyant mon dos nu et le décolleté plongeant de mon haut violet. « Non, non tu n’as pas le droit de râler ! T’as dit que je venais si j’enfilais un vrai pantalon, et c’est un vrai pantalon ! J’ai besoin d’aller boire un verre et me changer les idées, s’il te plait ! » Je boude en utilisant mes grands yeux de biches pour la faire craquer, ce qu’elle fait. « Mon autre copine va arriver ici, tu veux bien l’attendre ici pendant que je vais me changer ? » J’hoche vivement la tête tandis qu’elle part vers l’arrière enfiler ses fringues. Je tapote encore l’écran de mon téléphone, recommençant mon rituel vaudou satanique, écoutant les battements trop prononcés de mon cœur lorsque le souvenir de sa voix me murmure à l’oreille. Le bruit semble s’atténuer, rien ne compte que les lettres qui s’alignent sur mon écran et la voix qui me fait autant frissonner. Quelqu’un entre, je ne regarde pas de suite de qui il s’agit, si bien que je souris malgré tout à la nouvelle venue qui ne doit être que l’autre amie de Cassy. « Salut, tu dois être l’autre fille qu’on attend, Cassy est partie se changer et … » Je relève les yeux sur la nouvelle arrivée, détaillant sans retenue le visage qui me fait face et qui me fait sourire d’une tout autre manière. Tu parles d’un rituel vaudou, j’ai dû me planter dans le sort. « C’est toi. » Si seulement j’avais eu la jugeote de demander à Cassy qui nous accompagnait, je ne me serais pas infligé une sortie avec cette fille. « Le Texas est devenu assez bien pour nous honorer de ta présence ? » Je souris, pas ravie de la voir mais visiblement je vais devoir me la coller un moment. Je hais cette fille depuis les bancs d’école. Me rappelant vaguement que Cassy avait été l’une de ses amies également. La poisse. « Cassy va arriver, je n’ai pas envie de gâcher son anniversaire donc … » Je la détaille, souriante, inspirant un bon coup pour chasser les idées qui me traversent soudainement la tête pour tenter de l’éliminer du plan de ce soir. « Je suppose qu’on est capable de faire cet effort. »


avec @Vera Whitaker


Vera Whitaker aime ce message




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©️️ EXORDIUM.


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Dim 14 Avr 2024 - 18:07


Vera Whitaker
Vera Whitaker

fangs out

le clair
Age : vingt-sept ans, fille du printemps – née au milieu du mois d’avril.
Labeur : Avocate fraichement adoubée du droit d’exercer, classes menées dans la fourmilière d’un New-York aux magnats dotés de dents longues, pour finalement rentrer s'occuper des affaires du ranch familial. Derrière le dos du patriarche trop confiant, c’est à de plus sombres affaires qu’elle s’allie – prenant le risque détestable d’un jour tâcher leur nom de sang.
Coeur : De désirs interdits, elle se berce depuis les premières heures ; douée à l’art de convoiter l’inconvenant et l’inapproprié, avec en tête de file, un penchant marqué pour ses homologues féminines. Bisexualité cachée depuis toujours, puisqu’elle sait qu’elle ne se ramassera à la gueule qu’une flopée de conneries bibliques de la part de sa famille.
Berceau : Les plaines arides d’un Texas qu’elle juge souvent arriéré – mais qu’elle n’a pu résister à l’idée de retrouver, même après tant d’années. L’accent jadis coincé entre ses dents s’est effacé, comme le signe du détachement qu’elle avait toujours voulu acquérir, en s’éloignant.
Don't be a bitch, come take it to the floor now  A6abfb58901ad781c296ade663ad04550ff73191
Pseudo : eigengrau.
Pronom : elle/she
Fc : millie brady.
Crédits : kidd / avatar

Multicompte : ronan a. (matt hitt)

Préférences rp : • 600 — 1500 mots en fonction du type de rp.
• troisième personne du singulier.
• dialogues en français.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t206-vera-whitaker-ivory https://peace-of-mind.forumactif.com/t220-vera-whitaker-rust-and-stardust https://www.pinterest.fr/eigen_grau/vera-whitaker/
mention de consommation d'alcool et de cannabis.



Don't be a bitch, come take it to the floor now
- atmosphere -

Ce devait être ce qu’il y avait de plus complexe dans l’idée du retour : la réaclimatation sociale. Durant ses années hors de Clifton, Vera s’était faite aux us et coutumes d’une autre Amérique, d’un New-York bouillonnant aux esprits différents de son Texas natal. En véritable caméléon, elle avait adopté les couleurs qu’on attendait d’elle, avec la même attention aux nuances qu'un peintre aguerri – le tout pour construire le portrait le plus irréprochable qu’elle pouvait faire d’elle même. Le décalage ressenti à son retour avait alors été brutal : car si les paysages et les rues de la ville avaient parfois changé légèrement, le plus perturbant était de saisir à quel point le pivot le plus important était celui du regard qu’elle portait sur les choses, sur le monde qui l’entourait. Ainsi, il lui fallait bien davantage de patience pour endurer les réunions familiales, les opinions vaseuses de ses frères sans être tentée de l’ouvrir, ou pour se contenter de lever discrètement les yeux au ciel – au lieu de les traiter d'abrutis. Plus marquant encore, la distance sociale instaurée au fil des années avec tous ceux et celles qu’elle avait jadis considérée comme ses amis. Vera n’avait jamais été très douée avec les relations géographiquement éloignées, et si elle n’aurait pu deviner cet écueil de sa personnalité avant de partir sur la côte Est, elle avait toujours été transparente à ce sujet auprès des concernés, concédant bien volontiers son manque de talent dans le domaine. Même Levi n’avait pas échappé à la règle – une non-exception qu’elle regrettait maintenant, en constatant tout ce qu’elle avait manqué de la vie de l’héritier. Et si certains se montraient vindicatifs à ce propos, ce n’avait pas été le cas de Cass.

Cassandra, elle avait commencé à la fréquenter à la fin du lycée, alors que se devinaient déjà quelques bribes de transgression, dans ses envies adolescentes. C’était l’époque où elle couchait avec Clyde, la mauvaise graine du coin, celle où elle commençait à découvrir la façon dont l’interdit pouvait prendre le goût de l’extase, lorsqu’il était correctement consommé. Toujours discrète, Vera, habile à l’art de dissimuler ses péchés. Avec Cass, elle avait fréquenté une ribambelle de bars miteux, finissant au petit matin avec la tête nébuleuse et les doigts tachés de weed, de whisky bon marché. Et étrangement, celle-ci n’avait pas paru s’offusquer de son long silence, lorsqu’elle l’avait recroisée un peu tard par hasard, quelques mois plus tôt ; elles avaient bu des verres à plusieurs reprises, reprenant quelques vieilles habitudes là où elles les avaient laissées. Un truc s'était recréé entre elle, presque rassurant – un lien au goût d'avant. Tant et si bien que cette dernière l'avait même conviée à fêter son anniversaire en sa compagnie, promettant une soirée à l'ancienne ; une tentation que Vera n'avait pas eu le cœur à refuser.

Le rendez-vous avait été donné aux portes du sacro-saint Wild Coyote Saloon – établissement presque patrimonial de la ville, dans lequel elle travaillait depuis un moment. Sans être elle-même une fervente habituée de l'endroit, Vera devait reconnaître y avoir passé quelques soirées agréables durant sa jeunesse – lors de ces nuits où elle faisait le mur, au nez et à la barbe de ses rétrogrades de parents. Toute une époque qui lui paraissait désormais bien loin, mais qu'un coup d'œil à la façade de l'établissement lui rappelait en un coup d'œil succinct.
D'une pression de l'avant bras, elle pousse alors la porte battante du saloon, immédiatement assaillie par les décibels des voix présentes, et la musique country crachée par les enceintes ; Cass lui avait donné rendez-vous dans le fond de la salle pour qu'elles ne se manquent pas, proche de la porte qui menait aux vestiaires du personnel. C'est donc vers celle-ci que Vera se faufile, glissant sa silhouette entre celles déjà présentes pour atteindre le point en question.
Sauf que la fille plantée à l'endroit en question n'a rien à voir avec son amie ; elle reconnaitrait presque son visage  si elle faisait un effort – de la même manière qu'on essaie de distinguer une forme à travers une vitre embuée de givre. Un nom, même, lui revient à l'esprit. Sierra. Elle ne sait pas trop d'où ça lui revient : elle se rappelle qu'elles partageaient une même promo au lycée, mais elle est certaine qu'elles n'ont jamais été proches. Loin de là. En revanche, la jeune femme en question avait l'habitude de trainer aux côtés de Clyde – ce qui, pour une raison ironique, devait-être à l'origine du souvenir qu'elle avait d'elle.
Elle, en revanche, semblait bien se rappeler de son visage, puisqu'une fois l'inattention passée – ainsi que les quelques mots distraits lancés au dessus de son téléphone – l'expression de ses traits s'est modelée pour en laisser deviner une sorte de désappointement. La pique suivante ne se fait pas attendre – loquèle que Vera accueille d'un sourcil vaguement redressé.

Faut croire qu’il y a des trucs à sauver dans les parages, oui, Trouve t-elle à répliquer machinalement, sans doute habituée de se voir considérer comme traitre à son pays.

Dont tu ne fais évidemment pas partie, aurait-elle d'ailleurs pu rajouter ; mais si cette fille était une amie de Cass, comme elle semblait l'être, mieux valait retenir le fiel qui suintait déjà entre ses dents. Ou plutôt, le distiller de manière plus subtile que ce que l'instinct lui dictait à l'instant.

Pardon, c’est quoi ton nom déjà ? Sienna ?

Fausse question. Juste une manière de la replacer là où elle devait-être – et où elle devrait rester : dans la vaste peuplade des individus desquels elle se trouvait trop indifférente pour s'embêter à retenir leurs prénoms. Le message devait sans doute être clair – même couvert de cette fausse dose de cordialité. Un art dont Vera Whitaker avait un jour fait son infâme spécialité.
Pour la paix des ménages, la Coyote avait visiblement décidé de montrer patte blanche – histoire de ne pas gâcher la célébration à laquelle elles avaient toutes deux été conviées. Soit : sans doute pouvaient-elles se rejoindre au moins sur ce point. Sauf que Vera n'avait jamais été de celles qui se laissaient provoquer sans y répondre dignement – histoire de montrer qu'elle n'hésiterait jamais à montrer les crocs, si les attaques se reproduisaient. D'ailleurs, le petit sourire figé qu'elle lui adressait lui donnait déjà la sale envie de le lui arracher : une raison à son sens suffisante pour céder à la tentation de se faire vipère.

J’ai rien contre toi, même si ta voix m’agace. Mais c’est un détail, je suppose, Lâche t-elle platement en laissant son regard déambuler vaguement autour d'elles, avant de se reposer sur la silhouette qui lui faisait face. Le flegme hissé au rang d'art – la guêpe sortant le dard. « Alors oui, on devrait être capables de se tenir.


avec @Sierra Moore


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Mar 16 Avr 2024 - 8:33


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
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Don't blame me, love made me crazy
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Lord, save me, my drug is my baby
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Pseudo : Nadou'
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l'obscur

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alcool - hypocrisie



Don't be a bitch, come take it to the floor now
- atmosphere -

Je sens l’ironie dans la voix de Vera. De tout mon être, aussi fort que cela peut faire écho en moi. Si elle pense réellement que quelqu’un chose peut encore être sauvé ici, elle se fou le doigt dans l’œil et jusqu’à l’os. Je glisse un regard sur l’œil, parce que l’écran de mon téléphone est bien plus sympa à regarder que sa gueule. Néanmoins, je suis incapable de retenir un ricanement. Elle se voile la face ou elle tente de me baratiner, la merde de Clifton j’en fais partie et je la vis depuis ma naissance. Si elle pense encore sauver les meubles de cette ville … C’est qu’elle est encore plus imbue d’elle-même que ce que je pouvais croire. J’oublie rarement les visages des personnes que j’ai côtoyer quelques années, je suis originaire de cette ville et ma tombe sera dans le cimetière du désert avec celles de mes potes. Vera, elle, à beau avoir grandi ici avec nous, elle n’aura jamais sa place dans la même poussière. Pas assez luxueuse ou glamour, certainement. Cassy me surprend réellement d’être amie avec elle, elles ont tellement peur de choses en commun que ça m’étonne beaucoup. En revanche, hors de question d’être une autre personne ce soir, et je compte bien être fidèle à moi-même durant les heures à venir, jusqu’au petit matin même. Tant pis si je m’attire les foudres de cette garce, elle n’a jamais compté et son avis m’importe peu. Jalousement, la seule chose qui me rassure de la savoir ici c’est qu’elle n’a pas remis le couvert avec Clyde. Comment cette garce pourrait retourner dans son lit ? Elle est tout ce qu’il déteste. Du moins, j’aime le croire pour ne pas lui balancer directement un truc à la tronche et laisser parler toute la colère et frustration que je retiens depuis mon retour de Miami et le silence radio qu’il m’impose.

La vipère, en revanche, n’a pas fini sa parade d’attaque. J’hausse un sourcil étonné en la dévisageant de haut en bas. Si elle tente de me rabaisser, il y a bien longtemps que ce genre d’insulte ne m’atteint plus du tout, j’en ai eu mon lot durant des années. Maintenant, je suis certainement la Coyote la plus appréciée du bar, et ça grâce à mon sourire et ma joie de vivre. Je lui souris, parce que je ne peux plus le retenir et parce qu’il faut avouer : elle se prend au piège toute seule. « Dis-moi, Vera, c’est parce que tu as fait des études que tu penses que ta merde vaut de l’or ? » Je pose la question en m’appuyant contre mon casier, croisant les bras sur ma poitrine pour continuer cette … discussion. « Tu vois, je n’ai pas besoin de rabaisser quelqu’un pour me sentir mieux. Je sais qui je suis et d’où je viens. Pas besoin de paillettes pour tenter de cacher les cadavres que je cache. » Je termine, les yeux reportés sur mon portable, décidant finalement de le remettre à sa place favorite : dans mon soutif. Le tout sous les yeux de la vipère du coin, ajustant mes seins sous son regard, parce que je n’en ai rien à foutre de son avis. « Parle pour toi, je compte bien finir à danser sur les tables avec Cassy, ce soir. » Je préfère ignorer les piques, comment est-ce que l’on dit déjà ? Répondre aux cons par le silence. Je ne suis pas comme les mecs, je ne joue pas à qui va pisser le plus loin, ce jeu est terriblement stupide et je n’ai aucunement besoin de flatter mon égo. Je vais me contenter d’être moi-même et ce sera très bien. C’est ce moment que choisi Cassy pour revenir, toute habillée de paillettes, dénotant totalement avec son ancienne copine, habillée si sobrement qu’on pourrait la prendre pour une nonne du coin. Je regarde mon amie tourner sur elle-même en souriant. « T’es canon bébé ! Allez, on y va ! » Je prends la Coyote par la main, je suppose qu’elle en fait de même pour entrainer Vera avec nous, à mon grand malheur, et j’emmène la troupe dans la rue en sautillant comme une gamine qui a hâte d’ouvrir ses cadeaux de Noël, sauf que je suis une adulte qui compte s’envoyer quelques litres de tequila ce soir. Cassy choisi son bar et on entre, la nonne qui nous suit toujours, manquant cruellement de relever le niveau de bonne humeur que j’essaie d’instaurer. Je fais signe immédiatement au serveur tandis qu’on prend place à table. « Vera ! Je te mets au défi de nous suivre. » Je tente de l’inclure dans mes interactions, sinon je sens que mon amie ne va pas apprécier sa soirée. Je lui envoie un clin d’œil plein d’arrogance et un sourire tout aussi hypocrite, tant que Cass n’y voit que de feu je m’en contre fou d’être réellement aimable. « C’est quoi ton poison ? Whisky ? Tequila ? Vodka ? Un truc qui finit en ‘’a’’ ? » Je demande tandis que le serveur approche, bien qu’il connaisse parfaitement mes demandes, un plateau de petits à enchaine le plus vite possible. Mais je me demande vraiment si cette fille a besoin que je lui demande son style d'alcool, elle a l'air de rester au truc virgin. « Cass, t’as 28 ans … Je te laisse combien de verre tu vas devoir enchainer ? Promis, on va te suivre, on serait de trop mauvaises copines, sinon. » Je souris faussement à mon total opposé assise de l’autre côté de notre amie commune. Et j’attends patiemment sa réponse.



avec @Vera Whitaker





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Mer 1 Mai 2024 - 10:50


Vera Whitaker
Vera Whitaker

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Age : vingt-sept ans, fille du printemps – née au milieu du mois d’avril.
Labeur : Avocate fraichement adoubée du droit d’exercer, classes menées dans la fourmilière d’un New-York aux magnats dotés de dents longues, pour finalement rentrer s'occuper des affaires du ranch familial. Derrière le dos du patriarche trop confiant, c’est à de plus sombres affaires qu’elle s’allie – prenant le risque détestable d’un jour tâcher leur nom de sang.
Coeur : De désirs interdits, elle se berce depuis les premières heures ; douée à l’art de convoiter l’inconvenant et l’inapproprié, avec en tête de file, un penchant marqué pour ses homologues féminines. Bisexualité cachée depuis toujours, puisqu’elle sait qu’elle ne se ramassera à la gueule qu’une flopée de conneries bibliques de la part de sa famille.
Berceau : Les plaines arides d’un Texas qu’elle juge souvent arriéré – mais qu’elle n’a pu résister à l’idée de retrouver, même après tant d’années. L’accent jadis coincé entre ses dents s’est effacé, comme le signe du détachement qu’elle avait toujours voulu acquérir, en s’éloignant.
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Multicompte : ronan a. (matt hitt)

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consommation d'alcool, mention de classisme.



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Habituellement, Vera n'était pas de celles qui s'embarrassaient de piques lancées à son encontre, ou qui aurait pu céder à la tentation mesquine de se défendre d'une quelconque bravade ; encore moins lorsque celle-ci était lancée par un individu dont elle n'avait cure, et dont le positionnement à son égard lui paraissait aussi insignifiant que le vol d'une mouche autour de son nez. Soit ; mais il s'agissait là d'une vérité toute théorique, à laquelle se substituait visiblement le moment en question. Peut-être parce qu'une fois exclue de la sphère professionnelle – du sang-froid inculqué par le contexte des tribunaux et des tribunes – l'égo souverain de la gosse Whitaker ne pouvait s'empêcher de prendre le dessus. Ce n'était pas vraiment qu'elle eut ressenti le besoin de se défendre de quoi que ce soit la concernant – elle aurait en réalité volontiers concédé être arrogante par moments, plutôt lucide sur ce trait de caractère – mais plutôt que cette fierté personnelle la poussait à répliquer par principe, ne supportant que très peu de laisser des paroles voleter sans réponse, là où une petite voix lui soufflait les mots adéquats à y opposer. Et certainement que Sierra devait souffrir du même mal qu'elle ; celui de se trouver incapable de se tenir à distance de cette joute verbale instaurée sans même qu'elles n'y prennent gare – créée par l'incompatibilité seule de leurs deux personnalités.
La défensive de la jeune femme lui a tiré une mimique acide, sorte d'expression vaguement railleuse étouffée dans le pli d'une commissure relevée.  

Je cherche pas spécialement à te rabaisser : en général, éviter les imbéciles suffit à rendre mon existence tout à fait vivable. Tout allait d’ailleurs parfaitement bien avant que tu n’essaies d’enchainer trois phrases à la suite.

Ce n'était même pas vraiment son genre, à Vera, d'user de mépris de classe. Mais Sierra avait si ouvertement abordé le sujet en évoquant ses sacro-saintes études, qu'elle n'avait pu s'empêcher de saisir que celui-ci pouvait-être sensible. Appelez ça déformation professionnelle si vous le souhaitez, mais il lui avait alors fallu s'approprier la faille pour s'y engouffrer, et la faire morsure.
Et c'est sans un commentaire de plus qu'elle l'observe glisser son téléphone dans son décolleté – sorte de geste sensé prouver au monde qu'elle en emmerderait éternellement tous les jugements, sans doute. Un peu de la même veine que la rebuffade qu'elle glisse avec légèreté, évoquant les tables sur lesquelles elle avait prévu de danser, histoire de compléter sa panoplie de Texas Doll, de girl next-door peinturluré au goût des fantasmes ambulants. Grand bien lui fasse, certainement. Et pauvres tables. Ou pauvre Cassy, qui devait visiblement se coltiner cette fille chaque jour depuis des années : rien que pour l’effort mental que ça devait représenter, la première aurait mérité une canonisation en bonne et due forme, et puis un ou deux versets en son honneur dans les pages de la Holy Bible.
Une réflexion qu'elle n'a qu'à peine le temps de voir aboutir, puisque c'est le moment que choisit Cass pour s'échapper des vestiaires. Pour la première fois depuis le début de l'entrevue, le visage de Vera se fend d'un sourire sincère, heureuse de voir son amie dissiper la tension ambiante de sa présence pailletée.

Hey, bon anniversaire, Cass, Qu'elle souhaite en offrant à cette dernière une rapide accolade. J'vois que t'es toujours assez cruelle pour prévoir de faire perdre la tête à tous les types que tu croiseras ce soir.

Compliment appuyé par l'autre Coyote – bien que formulé différemment ; et sans plus de cérémonie, les voilà qui s'éclipsent du pub pour rejoindre les rues de la ville. L'air est sec, lorsqu'elle le respire, imbibé d'un drôle de parfum de liberté. Une odeur d'antan qu'elle n'a jamais cessé d'affectionner, et que la présence pathogène de Sierra ne gâcherait certainement pas ce soir. Du moins, elle l'espérait.
Sur le chemin, Cass lui saisit le bras d'un air enjoué, collant son épaule à la sienne pour lui adresser un sourire.

Ça m’fait plaisir que tu sois venue ce soir. On va pouvoir fêter ça à l’ancienne ! Se réjouit-elle d'une œillade.
J'aurais pas raté une aussi belle occasion de te voir te foutre la tête à l'envers, Cass, tu me connais.

Son amie a accueilli la réplique d'un rire vaguement rauque, bifurquant dans la rue adjacente dans laquelle les entrainaient l'autre serveuse sautillante.

J’savais pas que vous vous connaissiez, avec Sierra, Lance t-elle alors d'un ton détaché – mais sous lequel on devinait aisément une forme de curiosité.

C’est pas le cas, Réplique Vera d'un haussement d'épaules. J’pense juste qu’on est pas faites pour s’entendre. Mais t’inquiètes, on va se tolérer et ça ira.

Elle n'aurait pas pu en jurer, pourtant : mais elle ne voulait pas paraitre cynique ce soir, encore moins auprès de Cass qui méritait de passer la meilleure des soirées – en dépit de la rencontre désastreuse dont elle s'était fait l'instigatrice naïve.
C'est dans un bar de nuit bruyant que cette dernière choisit alors d'entrer, sorte d'espace étroit déjà envahi par les silhouettes titubantes caressées par les lumières colorées. Le trio se faufile rapidement vers le bar à l'initiative de Sierra – choix souligné par celle-ci avec une condescendance à peine voilée. Qu'est-ce qu'elle croyait, cette gourde ? Qu'elle était devenue amie avec Cassandra en sirotant du vin de messe ? Ou peut-être à coups de parties d'échecs dans une folle soirée pyjama ? En dépit du fait qu'elle tâche solidement de les ignorer, ses piques engluées de miel commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs – en plus du sourire de babydoll qu'elle lui servait, à s'en bloquer les maxillaires. Mais Vera laisse couler, s'installant au comptoir à son tour, avec Cass entre elles deux comme tout rempart, laquelle fait déjà signe au barman qui s'affaire à quelques mètres.

C’est quoi ton poison ? Lance de nouveau la blonde à sa gauche. Whisky ? Tequila ? Vodka ? Un truc qui finit en « a » ?
Oui. « Tais-toi ».

Putain, elle a pas pu s'en empêcher. Un coup de coude de Cass la rappelle à l'ordre, bloquant le venin entre ses dents. Et le mètre de shots déposé devant elles arrive à point nommé, car même la quantité d'alcool ainsi étalée ne serait sans doute pas suffisante pour diluer le fiel qui menaçait à tout moment de se déverser.

Y'en a quoi... Quinze ? Lance la célébrée en question d'un ton guilleret, tentant visiblement de dissiper la tension entre ses deux amies. « Ça fait cinq chacune, c'est un bon début, non ?
Etant donné qu'au neuvième, tu nous avais offert une putain de version de It's raining men, la dernière fois, ça me parait une bonne entrée en matière, Remarque Vera en offrant un regard complice à la première.

Ses doigts se saisissent déjà de la première verrerie miniature, pour jouer avec son contenu d'un geste distrait.

À quoi tu veux trinquer alors ?
À la trentaine qui est encore très, très loin ! Qu'elle lance en attrapant à son tour le premier de ses shots, pour le redresser à hauteur de crâne.

D'un geste commun, les verres sont tapés contre le comptoir, avalés d'une traite, et suivis à toute vitesse par les prochains ; et lorsqu'elle redresse le menton après avoir vidé le dernier, elle constate qu'évidemment, Sierra a été bien plus rapide qu'elle.
Sauf que si tout ça devenait une compétition, la soirée risquait de salement tourner.


avec @Sierra Moore


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