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Mer 10 Avr 2024 - 12:27


Nell Barclay
Nell Barclay

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
decode - nellby Crackship_2
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : angèle van laeken
Crédits : lumos solem (avatar)

l'obscur

tw. deuil, mort, manipulation, mention de prison.



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La chute d’une légende.

Si l’or a couvert son torse par le passé, que reste-t-il du prestige d’Alby Forsyth ? Ancien combattant de MMA, l’enfant prodigue de Clifton a été champion de sa catégorie trois années consécutives, avant de prendre sa retraite sportive. De retour sur ses terres natales et impliqué dans la communauté, focus sur un homme aux nombreux secrets. Si on connaît ses poings parfois mal utilisés, votre reporter a déniché des zones d’ombres qui sauront vous intéresser. Au programme de cette enquête : prison, trafic d’armes et violences.

Le papier brûle un peu mes doigts : ma lutte contre les cachotteries est bien installée, mais ça, c’est un coup de maître.

Ou un désastre.

Si Al me balance à la rédaction, je risque fort de me retrouver dans ma petite chambre étriquée chez mes parents, sans le sou. Quitte ou double, je flirte avec le malin pour faire tomber le roi et récolter la vérité. Si Albi veut rester muet, peut-être que mon enquête saura le bousculer, et si jamais j’échoue, il ne me restera qu’à faire usage d’autres atouts. Des atouts que je n’ai pas encore identifiés, certes, mais ça ne saurait tarder.

J’ai dû faire appel à un nombre de faveurs démesurés pour récolter ces informations au point que ç’en est presque pathétique. Je frôle l’obsession maladive, et je ne peux pas l’ignorer éternellement. Quand l’affaire Jeremy sera terminée, j’irai prendre des vacances bien méritées. Je soupçonne parfois mon frère d’avoir orchestré certaines manigances autour de sa mort pour me rendre folle : ce serait bien son genre, de me rendre la vie impossible. Et je n’ai même pas l’occasion de lui rendre la pareille. Je n’ai plus qu’à lui prouver combien il a compté en jouant à Nancy Drew.

Alby sait.

Tout, ou pas, mais plus que moi. Je maudis jour et nuit sa peau mordorée qui me tire vers d’autres pensées quand je devrais le chasser jusqu’à l’épuiser pour comprendre ce qui s’est passé. Il a été le réceptacle des secrets de mon frère pendant des années, avant de devenir un voyou, apparemment. Je suis tombée de haut, quand j’ai dévoilé les nuages de son passé pour y voir des actes sensiblement répréhensibles. Comme toute chute, il faut vite se relever pour pousser plus fort son adversaire. Quand Al s’effondrera de la falaise, je serai la seule à blâmer. Et j’y prendrai tout le plaisir possible. À moins qu’il souhaite prendre ma main en échange de ses confidences.

Alby ne sait rien.

Rien de ce qu’il attend. Je serai la tornade qui renversera tout l’ordre établi. Il n’a encore rien vu. Puisqu’il m’accueille avec le sourire des innocents, et que je réplique avec ma moue la plus ingénue.

T’as un emploi du temps de ministre, champion, je balance, mutine, avant de le serrer dans mes bras.

Comme un vieil ami.

Comme quelqu’un qui ne nous a pas trahi.

Comme quelqu’un qui ne nous a pas menti.

Je lisse mon chemisier pour me donner de la contenance, et cacher mon angoisse grandissante. L’enjeu est grand, je veux être la reine qui renversera le roi.

J’espère qu’il te plaira, j’étais impatiente de te le montrer. Ce n’est que la première version, mais je suis certaine que certains passages te parleront.

Je place mes pions, je mène la danse de ma langue aiguisée, et de ma plume affutée. Mon écrit atterrit entre ses mains sans attendre. Il pensait lire une exclusivité qui redorerait son blason, j’ai planté mon couteau entre ses omoplates.

Vas-y, répond, champion.


avec  @Alby Forsyth


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Mer 10 Avr 2024 - 23:53


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

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Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

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https://peace-of-mind.forumactif.com/t109-alby-forsyth-takin-the https://peace-of-mind.forumactif.com/t116-alby-forsyth-gun-blast-in-the-background https://www.pinterest.fr/noemiekatinka/forsyth/
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Janelle.
Je m’écarte pour la laisser entrer, perturbé, comme à chaque fois. Je ne m’habitue pas à la voir ici, chez moi. Mon cerveau refuse d’assimiler cette information, encore trop conditionné à écouter Jerem’ se plaindre des fréquentations de sa sœur. Sa petite protégée. Cette emmerdeuse de première. Celle qu’il ne voulait partager avec personne parce qu’il se réservait l’exclusivité de son génie. Et c’est vrai qu’elle est intelligente, Janelle.
Toujours là pour souligner tout ce qu’il faisait de mal. Toujours prête à le provoquer en espérant que ça morde. Et une fois ferré, il se débattait au bout de la ligne, tirant sa satisfaction du moment où il lui glissait des mains. Le jeu valait bien quelques coups d’hameçons dans les joues puisqu’il recommençait éternellement.

« Je t’ai quand même trouvé un créneau », que je réponds dans un sourire.
Comme à chaque fois que je suis dans la même pièce qu’elle, toutes mes alarmes internes s’enclenchent. Je ne sais pas comment me comporter. Incapable de savoir quelle proximité mérite notre relation. Je ne l’ai connue qu’à travers Jerem’ et maintenant qu’il n’est plus là, j’ai l’impression de n’avoir rien à faire avec elle. Comme s’il avait encore quelque chose à dire de là où il est.
Mais on dirait qu’elle se pose moins de questions que moi puisqu’elle vient au contact, initiant une étreinte que je n’avais pas anticipée. Étreinte à laquelle je réponds avec une certaine raideur. Pas tout à fait certain d’avoir le droit de la toucher, même dans un geste aussi banal.
Son parfum camoufle à peine l’odeur de sa lessive, la même que celle de son frère. Souvenir olfactif qui me déstabilise agréablement parce qu’il n’est associé qu’à du positif. Je nous revois des années en arrière en train de nous prêter des fringues propres parce que nos affaires sentaient la clope et que les parents ne devaient pas le savoir.
Apaisé par cette image du passé, je m’autorise à la détailler rapidement, sourire sur les lèvres alors que je l’invite à me suivre à l’étage.

La valise que j’avais emportée à Miami trône toujours entre le séjour et la cuisine, dernier vestige de ce voyage que je ne peux me permettre d’oublier. Pourtant j’ai peur qu’en défaisant mes bagages, tout ce que j’ai pu vivre là-bas s’efface en même temps que le goût du sel et que celui des lèvres de Sierra.
Et bizarrement, me raccrocher à elle me donne l’impression de ne rien faire de mal en laissant Nell investir les lieux. Je me sens moins mal à la regarder ajuster sa tenue et se réjouir de me présenter son écrit...
Naïf comme jamais, je lui fais signe de s'asseoir avant de me perdre dans les lignes dactylographiées.
Les secondes s’étirent lentement. Je relis certaines phrases plusieurs fois avant de passer aux suivantes, un rire jaune franchissant mes lippes de temps à autre. Mes doigts aimeraient chiffonner ce morceau de papier mais je me contente d’en corner les coins avec minutie.
Je n’ai pas besoin de la regarder pour deviner l’air suffisant qu’elle doit afficher en ce moment. Je l’imagine parfaitement s’être délectée de mes moindres haussements de sourcils, de mes moindre pincements de lèvres. Mais en relevant les yeux vers elle, je comprends qu’il y a autre chose.
« Tu écris bien. » Je pousse un soupir et me rencogne dans le fond du dossier. « Et j’imagine que tu as vérifié tes sources. »
Je laisse volontairement planer le silence, pas encore sûr de comprendre ce qu’elle attend réellement de moi. Mais puisque les devinettes, ce n’est vraiment pas mon truc, je lui demande. « Pourquoi tu me montres ça ? »
Même si je bouillonne intérieurement, je parviens à rester calme, désireux de montrer une image à l’exact opposé de ce qu’elle a rédigé dans son foutu torchon. Si je m’énerve maintenant, je lui donnerais raison et il est encore un peu tôt pour ça…



avec @Nell Barclay


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DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Jeu 11 Avr 2024 - 0:44


Nell Barclay
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Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
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Quel honneur ! J'espère être à la hauteur.

Mes yeux balaient l’antre d’Alby, je n’ai pas souvenir d’y avoir déjà mis les pieds. Si je connais le rez-de-chaussée, son appartement demeure inconnu. Jusqu’ici. La demeure lui ressemble, et je me maudis de me sentir si à l’aise en sentant son parfum partout autour de moi. J’approche la trentaine, et mes émois adolescents devraient avoir disparu depuis longtemps. Pourtant, mon soft spot pour le sportif ne s’efface pas aussi facilement que je l’aimerais. Je reste convaincue que mon attrait reste uniquement pour emmerder Jeremy à travers la tombe.

Après tout, je n’ai qu’à regarder ailleurs quand il pince ses lèvres. Ou qu’il me regarde à travers ses cils.

Putain.

Au travers de mes pensées emprunte d’une luxure qui me ressemble trop peu, je me délecte de sa lecture. J’humecte mes lèvres pour cacher mon sourire quand un rire sans joie s’échappe de ses lippes. Je replace mes mèches dorés lorsqu’il corne le papier, prêt à le déchirer. Je sais que j’ai atteint l’un de mes objectifs. Mais la guerre n’est pas fini.

Tu écris bien.

Alby l’ignore, mais, en trois mots, il réchauffe mon palpitant cabossé. Je dois me mordre la langue pour dissimuler mes joues carmin. Quand il recule, mon buste s’avance pour réduire la distance. Entre mes griffes, il est coincé. Et je ne compte pas le laisser s’échapper.

Merci, ça me touche.

Je ne lui confie pas combien mes remerciements sont sincères. Que j’attends ses mots depuis longtemps. Qu’ils viennent de lui, ou d’un autre, j’apprécie cette validation échappée d’un combat que l’on ne souhaite pas mener.

L’une des choses que j’ai toujours aimées chez lui, c’est sa franchise. Elle a beau lui faire défaut dans ma recherche, il ne tourne pas mille ans autour du pot : c’est incisif, rapide, droit au but. Et c’est d’autant plus facile de réclamer mon dû.

La même chose que la dernière fois.

Je croise mes jambes, et pose mes mains sous le menton. Je sais que le coup que j’ai asséné lui rappelle de mauvaises défaites : tant mieux, je suis là pour ça.

Étonnamment, j’arrive à en savoir des tonnes sur toi, avec plus ou moins de facilité, mais les explications sur la mort de mon frère sont opaques. Si tu veux garder un peu de mystère, réponds-moi. Ce n’est pas compliqué.

Mon ton détaché ne reflète en rien ma tempête intérieure : celle qui dévore mon ventre à coup de verve acéré. L’acidité de mes paroles déteint sur mes angoisses. Je me veux inflexible, quand je ne joue qu’au bluff. Si je gagne la partie, je fonce à Vegas pour devenir riche.

Et si jamais tu hésites, sache que je n’ai aucun scrupule à révéler ce que je sais. Tu pourras dire au revoir aux vacances, je menace en désignant sa valise abandonnée. Mais aussi à ton club que tu chéris tant.

Ca pourrait être difficile à dire. Mais quand on a prit autant de refus au visage, la délicatesse s’échappe au profit de l’attaque. Je refuse de passer pour la gamine qu’on peut dégager comme un insecte. Je n’ai pas grand-chose à faire pour me sentir plus forte : j’inspire et me laisse porter par la colère.

Je suis venue en amie, j’ai frappé à des portes que j’aurais préféré éviter, j’ai supplié même, pourtant, personne ne veut rien me dire. Si tu veux faire parti de ceux que je compte détruire, je n’y vois aucun inconvénient.

Faux.

Mille fois faux.

Parce que le regard d’Alby n’a rien des monstres qui hantent le chemin de la mort de mon frère. Il a été l’allié, et se retrouve sur le banc des accusés. Je suis injuste pour toucher du doigt la vérité. Je toise celui qui m’a toujours attiré pour éviter de sombrer dans ses prunelles. Je repousse l’ami de toujours pour ne pas couler contre lui.



avec  @Alby Forsyth


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Jeu 11 Avr 2024 - 11:15


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

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Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
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J’aurais dû m’y attendre mais j’avais envie de croire qu’elle était passée à autre chose. Je me disais qu’écrire pour un journal lui avait donné un nouveau but, qu’elle allait enfin chercher du sens ailleurs que dans son obsession morbide. Mais j’avais tort et je me prends la vérité en pleine face.

Je la dévisage, attendant désespérément qu’elle m’annonce que tout ceci n’est qu’une blague. Une très mauvaise blague mais une blague quand même. Au lieu de ça, elle enchaîne. Avec une détermination qui m’aurait plu il y a quelques années mais qui me fait seulement grincer des dents aujourd’hui.
J’espère que Jerem’ se retourne dans sa tombe à l’entendre. Qu’il réalise ce qu’il m’a laissé sur le dos… Pourtant il m’avait prévenu. Je savais comment était sa sœur. C’est de famille, qu’il me répétait toujours quand je le traitais de tête de pioche. Mais j’étais loin de me douter qu’elle était encore pire que lui.

« Tu te pointes chez moi pour me menacer ? »
La voix rendue grave par l’agacement, je replie le morceau de papier et le lui tends.
« Sérieusement, Janelle ? » J’ai cru comprendre qu’elle ne voulait plus qu’on l’appelle comme ça et c’est justement pour ça que j’insiste autant sur son prénom. Il doit y avoir une part de moi qui aime la provoquer aussi… Parce que c’est dans ma nature de répondre aux attaques.
J’ai essayé de la fuir jusqu’ici mais on dirait qu’elle a finalement réussi à m’acculer, malgré les grognements. Alors qu’elle ne s’étonne pas d’être mordue.
« Tout ce que t’as écrit est malheureusement vrai. Et rien que ça, ça aurait dû te faire réfléchir… »
L’index pointé vers elle, je me penche en avant, approchant mon visage du sien pour verrouiller nos regards ensemble. « Mais t’es exactement comme lui. »
Cette fois, je me lève et lui tourne le dos pour m’appuyer contre le garde-fou, les yeux perdus vers le rez-de-chaussée où s’entassent tout le matériel de boxe. Je pensais pouvoir l’affronter plus longtemps mais il n’a fallu que quelques secondes pour que je retrouve la même lueur au fond de ses yeux que celle qui animait son frère. Et en cet instant, je ne sais plus contre lequel des deux je me bats.
Elle qui s’acharne ou lui qui a décidé de nous pourrir la vie à tous les deux en mourant si bêtement ?
« Jerem’ serait toujours là s’il n’avait pas ignoré tous les signaux de danger. »
J’ai conscience qu’à dire ça je risque d’attiser encore plus sa curiosité mais ma seule intention est de l’empêcher de faire les mêmes conneries que lui.
« Et toi, tu ne finiras pas mieux si tu fourres ton nez partout comme ça. »
Les doigts resserrés autour de la rambarde métallique, je jette un coup d'œil en arrière pour l’aviser d’un air dur.
« Crois-moi, c’est mieux pour tout le monde qu’on fasse comme si on avait jamais eu cette discussion. Parce que si tu t’attaques à moi, tu t’attaques aux Bloody. Et je te conseille vraiment de te tenir loin des clubs. Jerem’ était bien placé pour savoir ce que ça peut donner. »
Ça y est. Une information distillée se transforme en pièce maîtresse. J’en ai trop dit mais je sais aussi qu’il lui fallait un os à ronger. Elle n’allait de toute façon pas lâcher l’affaire et tant qu’à faire, je préfère qu’elle cherche des réponses ici que directement auprès des concernés… Alors c’est à mon tour de placer mes pions. L'appâter suffisamment que pour la garder dans mon giron et lui passer l’envie d’explorer d’autres pistes.
Je romps les quelques pas qui nous séparaient et la toise de haut en bas, louchant finalement vers son manuscrit.
« Publie ça et tu n’auras plus personne pour te répondre. »
En voulant changer de stratégie, je me retrouve à carrément changer de discipline. L’un des principes maîtres de l’aïkido est d’utiliser la force de son adversaire pour le vaincre, de faire d’une menace une opportunité. Alors espérons que ça paie car ça m'embêterait de lui faire mal.



avec @Nell Barclay


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Jeu 11 Avr 2024 - 14:21


Nell Barclay
Nell Barclay

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Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
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Je suis plutôt fière de mon coup. Et je crois, qu’au fond, c’est ce qui l’agace le plus. Je ne suis plus l’enfant un brin dérangeante qu’il a connu avant mes études : je suis devenue aussi vénéneuse que les femmes sur lesquelles il s’attarde. Si je n’étais pas la sœur de Jeremy, il m’aurait déjà ferrée dans ses filets. Si je n’étais pas la soeur de Jeremy, je l’aurais déjà conquis. Alby fait parti des murs de ma vie. Toujours été présent, constante rassurante, figure attirante, j’ai enfouis le cliché de la petite soeur un peu éprise du meilleur ami de son grand frère. Ce n’est pas parce qu’il est six pieds sous terre que je vais me laisser avoir. Mais si un flirt innocent me permet d’atteindre mon objectif, je ne l’exclus pas.

Je saisis le bout de papier qu’il repousse avec dégoût. Je n’ai pas peur d’Alby. Je n’ai jamais eu peur de lui, même quand il écrasait ses adversaires de ses poings. Si je n’ai pas peur de sa force, ses mots me terrifient plus que je ne veux l’admettre. Il saura me faire saigner de sa bouche, pas de ses mains. J’ai donc un sourire déplacé sur les lèvres quand il souligne mon audace. Qui dégringole quand il utilise mon patronyme entier.

C’est Nell, sifflé-je entre mes dents.

Sa position est différente, même sa voix est plus grave, et j’aimerais rester de marbre. Vraiment. Mais j’ai manifestement un problème parce que la façon dont il se rapproche de moi, menaçant, me coupe le souffle. Je ne suis pas inquiète, je suis débordante d’un désir inadapté. Je joue à son combat de regard, la lueur de malice qui ne me quitte pas, se teinte d’une couleur plus sombre, qu’il interprètera comme de la colère, si j’ai un peu de chance.

Merci du compliment. Jamais Jeremy ne sonnera comme une insulte à mes oreilles. précisé-je avec une moue blasée.

Je sais qu’il n’a pas cherché à ternir sa mémoire, mais j’insiste toutefois. J’arrive à retrouver ma respiration lorsqu’il s’échappe. L’air est lourd, loin de la chaleur du Texas, ce sont nos déssaccords, notre guerre silencieuse qui pèse dans la pièce. Parce que ce qu’il me donne me rend folle de rage. Je ne veux pas que mon défunt soit blâmé pour ses erreurs, je les connais par coeur. Elles hantent mes nuits, me murmure que j’aurais dû revenir plus tôt, l’emporter avec moi sur un chemin moins sinueux.

Quelle menace subtile… Ravie d’apprendre que mon frère est responsable de son meurtre. Victoire, affaire résolue ! je crache sans le lâcher du regard.

Les mèches qui encadrent mon visage me gênent, j’attache mes cheveux rapidement pour ne plus me sentir déranger. Je ne supporte plus d’entendre des hommes me dire que faire, comment faire, définir l’interdit et le bon, la route à suivre. Je frôle la victoire, et il voudrait que j’abandonne ? C’est trop tard pour ça. Je suis trop loin, embourbée jusqu’au cou.

J’ai l’air d’avoir peur, Alby ? J’ai l’air d’en avoir quelque chose à foutre ? je le toise sans ciller. Par miracle, ma voix n’a pas tremblé.

Je me lève, franchit l’espace à combler entre nous, au point où je sens son souffle sur mon visage. Qu’il regarde dans mes yeux si j’hésite, il verra toute l’obstination qui fait que je survis. Il n’a qu’à lire mon âme pour savoir que je dois réparer la vérité pour sentir mon coeur se soulager. C’est déjà une question de vie ou de mort, pour moi. Celle de la flamme qui me maintient debout, qui fait que je respire encore à travers la douleur.

Je devrais peut-être continuer, puisque j’ai eu une réponse, pour la première fois en trois ans. C’est qui le chef ? J’ai cru entendre parler d’un Turner… Il aura des choses à me dire ?

J’empiète sur son territoire, je danse sur les limites pour le pousser à bout. À terme, peut-être, obtiendrais-je ce que je désire ? Je vais trop loin, j’ai perdu les freins, je deviens kamikaze. Qu’adviendra-t-il de mon corps quand j’arrêterais tous mes efforts ? Je creuse, inconsciente, dans les restes des souvenirs d’Alby, pour récupérer mon dû. Envers et contre tous.

Surtout s’il sait que c’est toi qui m’en a parlé… On aura tous les deux des problèmes, tu crois ?

Echec au roi ? Si je dois sombrer, je n’irais pas seule au purgatoire. Promis, juré.


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Jeu 11 Avr 2024 - 15:41


Alby Forsyth
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Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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Mes mots ont fait mouche. Surtout l’utilisation de son prénom au complet. Détail qu’elle s’empresse de rectifier d’un ton outré. L’insulter aurait eu le même effet et je m’en délecte plus que je ne le devrais.
« Si c’est parce que ça te rappelle des mauvais souvenirs, arrête de creuser et tourne la page ! »
Je n’espère pas vraiment qu’elle abandonne pour si peu mais si je peux au moins la bousculer suffisamment que pour fragiliser sa carapace de petite soeur endeuillée, je ne vais pas m’en priver.

La tension vient de monter d’un cran. Parler de Jeremy ravive trop d’émotions en chacun de nous pour ne pas les voir déborder. Et ça nous pousse à devenir plus virulents, plus corrosifs, alors que nos coeurs sont déjà rongés par son absence.
Sa remarque m’arrache un rictus. Elle n’a pas tout à fait tort, ce n’est pas Jeremy qui a appuyé sur la détente. Cependant...
« Ton frère a été imprudent. Et tu commences à l’être dangereusement aussi… » Je feule, piqué à vif par les souvenirs de celui que je considérais moi aussi comme un membre de ma famille.
Ses mains glissent dans ses cheveux comme ses remarques assassines coulent de sa bouche. Elle relève ses mèches dorées en une queue de cheval, signe que les choses sérieuses vont pouvoir commencer – même si le contexte est moins glamour que si on s’était retrouvés au pieu. Pas de pipe en vue, seulement la promesse qu’elle va m’en faire baver – d’une façon bien moins agréable –, et que ce ne sont pas mes quatre phrases qui vont la décourager. Je crois même que ma résistance la motive à attaquer encore plus fort et plus vite.
« Justement, tu devrais avoir peur. » Je laisse planer cette phrase en sachant très bien qu’elle n’aura aucun effet sur cette tête brûlée.
La distance qu’on avait mise entre nous est réduite au minimum. Si on pouvait joindre nos deux fronts, je suis sûr qu’on le ferait. Mais nos épidermes n’ont pas besoin de se toucher alors que les mêmes flammes dansent déjà dans nos yeux, nimbant nos iris d’une lueur destructrice.
« Si tu me fais tomber, je t’entrainerai dans ma chute. »
Je la crois sincèrement capable de se confronter au gang mais tant qu’à aller se frotter aux mauvaises personnes, autant que ce soit aux Bloody. Tout est mieux que les Pobre de toute façon.
Tout est mieux que la vérité.
Notre duel se poursuit dans le silence alors qu’on se jauge mutuellement, explorant les abysses de nos orbes sombres à la recherche de la moindre hésitation, du moindre signe de faiblesse. Mais finalement, notre seul point faible est le même et l’a toujours été: Jeremy.
« Tu fais ça pour lui ou pour toi ? »
Ma question ouvre une occasion de faire une trêve mais je ne suis pas certain qu’elle la saisira. Son regard est brûlant, sa soif de vérité trop grande à étancher.

« Parce qu’il n’aurait pas voulu ça. Et quoi que tu découvres, ça ne le ramènera pas. »
Je m’écorche moi-même en disant ça, parce que moi aussi ça m’a rendu fou de voir ce qu’on avait fait de lui. Mais contrairement à Nell, j’ai préféré m’accrocher à ce que son frère a laissé derrière lui. Ceux à qui il tenait.
« Je pourrais pas salir plus sa mémoire qu'en te guidant vers des réponses. Si je faisais ça, je trahirais sa confiance parce que ça te mettrait en danger. Et même si toi tu t'en fous, tu comptais trop pour lui. Alors balance ce que tu veux à qui tu veux mais ne me prends pas pour ton ennemi. »


avec @Nell Barclay


Nell Barclay aime ce message



DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Jeu 11 Avr 2024 - 18:42


Nell Barclay
Nell Barclay

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
decode - nellby Crackship_2
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : angèle van laeken
Crédits : lumos solem (avatar)

l'obscur

tw. deuil, mort, manipulation, mention de prison.



There’s nothing left here to
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Comment lui confier que je veux qu’il reste unique ? Le seul à porter un prénom commençant par J, le seul à mourir ? En m’enfermant dans mon patronyme, je m’accorde à lui ressembler d’un peu trop près. Comprendre son meurtre, c’est trouver un sens à la vie, quand tout me donne envie de caner. Je ne suis pas dépressive, mais j’ai du mal à trouver l’équilibre : respecter sa mémoire et prendre ma place. Accepter son départ précipité, et construire mon futur, quand il n’en aura jamais.

Il ne m’a pas laissé le manuel pour me dire comment faire.

Personne ne l’a fait. On nous parle des étapes du deuil, puis avec le temps, on prend des nouvelles qu’à l’anniversaire funeste. Dans la famille, son prénom est évité, ses photos sont cachées, sa chambre est devenue un autel inaccessible. Le spectre veille, sans envahir l’espace. Ils ont un peu honte, au fond, que Jeremy soit parti d’un meurtre et pas d’un suicide. Ce n’était pas son problème, c’était un problème. Et ça plane encore, comme une ombre menaçante prête à nous dévorer.

Alby tente de me raisonner. Mais ne voit–il pas qu’il n’y a rien à sauver ici ? J’ai épuisé toutes les larmes que j’accorde à mon frère. Je n’ai conservé que la colère : elle me fait vibrer, ressentir, quand j’ai l’impression de devenir vide en voyant les perles salées décoller de mes iris.

Parfait, j’ai toujours aimé la voltige, je balance, acerbe.

Qu’on joue à chat, champion, je retourne toujours sur mes pattes. Je ne me débine pas, je ne fuit pas, qu’on m’emporte à la dérive, je saurai m’en sortir. Mille fois j’ai évité les balles, mille fois je me suis sauvée de la noyade. Je n’ai pas peur de recommencer. Mais peut-être a-t-il peur de faire ce chemin seul ?

Ca change quoi ? Lui, moi, c’est du pareil au même, réfuté-je en croisant les bras.

Je refuse de m’interroger plus profondément sur mes motivations. Je refuse d’entendre que je suis égoïste, égocentrique. La seule façon de panser mes plaies et qu’oublier qu’il a gagné la guerre du favori, c’est de résoudre l’impossible. Pour lui, pour moi, qu’importe.

Jeremy est mort, putain, y’a plus de bro code de merde, il est parti en même temps que la balle qu’il s’est prise dans la tête ! Arrête de vouloir me protéger comme si j’étais une gamine, c’est fini tout ça. Jeremy ne contrôle plus mes sorties, il ne surveillera plus jamais les mecs qui me tourneront autour, il est plus là pour terroriser ceux avec qui je baise ! C’est terminé, c’est clair ?

Je tremble de la tête aux pieds. L’envie de pleurer me pique les yeux, je la chasse en mordant ma lèvre inférieure, parce que je refuse de me montrer faible quand je joue une prestation parfaite. Je suis épuisée de l’entendre être fidèle à des promesses macabres. À côté de ça, je crève à petit feu, quand il garde en son cœur les confessions qui me raviveront.

T’as pas à être fidèle à ses demandes, parce qu’il est mort. Moi, je suis vivante, ma voix s'éteint aux battements de cette confession

Je pose ma main sur ce torse qui ne m’appartient pas, et fixe mon regard dans le sien. Je fais tomber le masque, puisqu'il peut tout changer en quelques instants. La pulpe de mes doigts fourmille de mon audace, et son parfum me percute, me renvoyant à mes passions de jeunesse. Comme les fois où il déposait un baiser fraternel sur mon front pour me dire bonjour, lorsqu’il a soigné une blessure maladroite et que tout mon corps avait reçu une décharge électrique quand nos épidermes se sont rencontrés. Si Jeremy était encore en vie, il interdirait à Alby de m’approcher aussi près. Et ç'aurait été pour ça que j’aurais vogué dans les parages. Son fantôme n’a rien à murmurer, désormais : c’est mon choix, il n’a plus de combat.

Je suis vivante, et je te demande, je te supplie, même si tu préfères, de faire la lumière sur ce qui s’est passé.

Je sais que de mes yeux perlent la sincérité. Je glisse une main sur sa joue, refusant qu’il m’échappe, en espérant que notre proximité le fera flanchir. Que pour une fois, c’est moi qu’on saura choisir. Qu’enfin, je balaie les secrets pour me reconstruire. S’il est la clé, je veux la garder auprès de moi.

Tu ne devrais pas avoir peur pour moi. Tu es là, toi. Je ne risque rien.

Aucune hésitation : de ses mains à son regard, il ne laissera personne ne me faire du mal. Il sera meilleur au rôle de protecteur que ne l’a jamais été mon frère. Al sera mon bouclier, il se trompe sur les ennemis, ensemble, on aura la force de leur résister.


avec  @Alby Forsyth


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Jeu 11 Avr 2024 - 22:22


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
decode - nellby 8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

decode - nellby Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

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« Parce que tu crois qu’il m’en a laissé un à moi ? » Aucun mode d’emploi, non. Seulement des suppositions. Des phrases de mecs défoncés qui se font des déclas d’amitié avant de parler d’enterrement sans même se douter que la Mort peut frapper plus tôt que prévu.
Des trucs à la con. Du genre se ramener en slip aux funérailles pour se fumer un cône autour du cercueil. Des idées de gamins qu’aucun de nous n’a respectées parce que personne n’avait envie de rire ce jour-là. Que la douche avait été trop froide. Le choc trop violent à encaisser.
Et j’ose même pas imaginer ce que Nell a enduré. Alors oui, y a de quoi être aigrie, même trois ans après.

Notre discussion ne nous mène à rien mais au moins, on crève l’abcès. Elle est la seule à qui j’ai osé parler de Jerem’ parce qu’elle est la seule avec qui j’ai gardé contact – même si c’était de loin –, après son décès. Notre bande de potes s'est dissoute, ne reste rien d'autre que quelques souvenirs amers.
Et si ça fait du bien d’avoir encore quelqu’un avec qui partager cette perte, ça n’enlève rien à ma douleur.
Ses mots me percutent, ils me font mal. Elle essaye de me brusquer et c’est réussi.
Parce qu'au fond, elle a raison. Il est mort et elle est vivante. La priorité devrait être évidente mais elle ne l’est pas. En tous cas pas pour moi.

« Justement, je voudrais que tu le restes… »
J’ai soufflé ça du bout des lèvres, le regard brutalement inquiet. A l’entendre, j’ai l’impression qu’elle n’a plus rien à perdre et c’est bien ça qui me fait peur. Je comprends ses revendications mais je refuse de laisser sa rage l’aveugler tout comme je refuse de moi-même me laisser aveugler par ses supplications.
Je suis pourtant à un cheveu de céder, le cœur véritablement mis à mal par ses réclamations. Mais elle me rappelle mon rôle, celui de protecteur. Et pour son bien, je ne peux malheureusement pas accéder à sa demande.
A la place, je referme mes bras autour d’elle, la serrant contre moi pour ne plus avoir à la regarder dans les yeux.
On a tous les deux cessé de respirer, aussi surpris l’un que l’autre par la proximité que je viens de nous imposer. Elle qui attend de savoir si sa manœuvre aura payé ou non. Moi qui essaie de lutter contre toutes les pensées contradictoires qui inondent ma tête.
« Nell… Si je te disais ce que je sais, qu’est-ce que tu ferais de ces informations ? »
J’ai murmuré cette question contre son oreille, me fichant moi-même la chair de poule. Je devrais reculer mais mes membres ne me répondent plus. Ils sont verrouillés autour de son corps frêle.
« Évidemment que je suis là. Je te lâcherai pas. Mais… » Mais qu’en est-il d’elle ? Ne va-t-elle pas me filer entre les doigts à l’instant-même où je lui parlerai du gang adverse ? Rien ne me garantit qu’elle ne voudra pas foncer tête baissée et s’aventurer sur une voie où je ne pourrai malheureusement pas la suivre.
Je me sens responsable de son sort autant que de l’héritage de Jerem’. Il me faisait confiance. Et même s’il n’est plus là pour le voir, je peux imaginer sa présence. Picotement glacé le long de mon échine alors que la peau de Nell, bien en vie, brûle la mienne.
« T’as vu de quoi t’es capable ? »
Je fais enfin un pas en arrière, pour la regarder, les deux mains posées sur ses épaules, la gorge nouée par l’hésitation.
« Sérieusement… Comment je pourrais te faire confiance ? »
Elle est prête à toutes les folies, la plus douce d’entre elles ayant été de remuer mon passé avec la délicatesse d'un bulldozer.


avec @Nell Barclay


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Mer 17 Avr 2024 - 22:41


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Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
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Je n’ai pas envie de comprendre ce qu’il ressent. Je me refuse à fermer les yeux sur mes sentiments pour absorber les siens. J’ai perdu mon frère, celui de chair et de sang, là où il l’a perdu métaphoriquement. On m’a privé de le voir vieillir, de le voir souffrir, de le voir s’épanouir. Je n’ai plus rien, et je ne trouverais jamais personne pour le remplacer, parce qu’il n’y en a pas deux comme Jeremy. Conjuguer sa vie au passé me semble inadapté. Je dois déja subir la douleur de mes parents, de ceux qui devraient me soutenir, mais préfèrent se noyer dans les souvenirs. Il ne reste que ma bataille infinie contre des êtres désincarnés, des espoirs de vengeance vaincs.

Je tergiverse, incapable de savoir s’il s’inquiète vraiment. Comme pour le commun des mortels, sous ses prunelles, je suis la soeur à protéger, l’enfant fragile qu’on a pas vu grandir. Ressent-il les afflictions qui me terassent, sans les lier à ce que j’étais dans l’adolescence ? Ne me couve-t-il du regard que parce que je suis la soeur qu’il s’estime manquer ? Je ne suis pas faite pour remplacer le morceau brisé qu’est mon frère. Je n’ai pas peur de mourir, je ne fais pas de promesse de survie.

Et puis, le souffle coupé.

Son corps frappe le mien avec la douceur du miel. Alby se fond de sa hauteur, me tirant mille frissons involontaires. Je sens mon épiderme soulagé d’avoir enfin un réconfort chaleureux. C’est comme si tout mon être respirait de ne plus être seul, alors même que l’air m’a quitté. Il m’enveloppe, et j’ai l’impression d’être chez moi. Au fond, je sais que je ne devrais pas ressentir ça. Je devrais chasser ce sentiment pour combattre le calme qu’il impose. D’incandescente, je vois le feu se tarir pour devenir une flamme innoffensive.

Sa langue qui glisse sur son palais pour m’interroger, à quelque centimètres de mon oreille. Ca ne devrait pas sonner ainsi. Non, ça ne devrait pas me donner envie de me coller à lui. Je devrais m’attendre à le repousser, à le chasser, à m’en agacer, mais je ne veux qu’une chose, c’est m’accrocher au tissu qui recouvre son torse pour que jamais il ne me relâche. Je ne veux plus me battre seule. A chercher Alby, je sais ce que je fais : je veux un allié pour la vie, contre le meurtre.

Ses mots m’entourent plus que je ne l’imaginais. C’est cotonneux, d’être aux prises de son parfum, collé à lui comme mes rêves de jeune fille. Si mes émotions sont en pagaille, ce n’est plus aussi charnel. Pourtant, on ne m’a jamais dit qu’on ne m’abandonnerait pas : ma famille s’est décomposé, mes amis se sont effacés, alors, que reste-t-il ? Je veux lui dire merci, mais ma gorge est si sèche que je ne peux pas laisser les mots sortir. Peut être un jour, serais-je capable de lui dire combien ça compte pour moi.

J’ai perdu le fil, quand il se décolle de mon corps, je me sens frigorifié, et un vent familier me rappele à lui, celui de la perte, encore. Si ses paumes se confrontent encore à ma peau, ce n’est pas aussi agréable. Je me perds dans son regard, cherchant à faire le vide, garder secret mon trouble au fond de mon palpitant.

Je n’attends pas de toi que tu me fasses confiance. Je ne me battrais pas pour te convaincre de ce qui est la bonne chose à faire. C’est toi, et ta conscience, Alby. Tu sais ce dont je suis capable, prépare ton clan à mon attaque.

Et sans plus de cérémonie, j’engage mon départ, sachant que je ne tirerais rien de plus de notre échange.


avec  @Alby Forsyth


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