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Grilled Conversations : Burgers and update

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Dim 7 Avr 2024 - 22:18


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

Grilled Conversations : Burgers and update Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

Grilled Conversations : Burgers and update Sv7d

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t51-clyde-sarancen#72 https://peace-of-mind.forumactif.com/t54-clyde-sarancen#78 https://www.pinterest.fr/aadastraa/clyde/


Grilled Conversations
Burgers and update

Le gamin est essoufflé. Remontant son jeans noir, il imprime un dernier suçon sur la peau déjà rosée de Patty. Elle sourit de son air espiègle qui a fait fondre Clyde la première fois qu’il l’a croisée. Faut que j’y retourne, elle lui glisse de sa voix chantante. Il tente de la retenir, mais elle arrive à s’échapper de son emprise. J’aurai dû reprendre le boulot, il y a un quart d’heure déjà Clyde. Les lèvres charnues sont pincées, mais son regard ne ment pas. Elle a tout autant envie de rester là à continuer ce petit jeu avec lui. On se voit ce soir ? Il demande ne cachant pas son impatience de la retrouver. Sourire pour seule réponse, il comprend qu’il devra s’en contenter.
Ce sont les joues teintées par l’effort qu’ils s'extirpent d’un des toilettes du cinéma. Tandis qu’elle se recoiffe devant le miroir espérant cacher les marques que les lèvres de son amant ont laissées sur sa peau, Clyde prend le temps de l’observer. Seulement éclairée par la fenêtre à la vitre opaque, la pièce n’offre pas beaucoup de lumière. Suffisant cependant, pour admirer ses courbes qui le rendent dingue. Ça fait plusieurs jours déjà qu’elle le laisse les explorer pendant sa pause repas et il n’a pas l’air de s’en lasser. On s’appelle, elle lui glisse tout en lui collant un baiser sur la joue et en disparaissant par la porte battante. Ca aussi, il devra s’en contenter.

Alors qu’il passe les portes du cinéma de Clifton, il lance un dernier clin d'œil à la guichetière ayant repris son poste et qui tente tant bien que mal de défroisser son uniforme. Le soleil l’aveugle un instant, puis ses yeux chargés de fierté se posent sur la moto garée un peu plus loin. Il sourit en la voyant étinceler de mille feux, s'auto félicitant d’avoir passé deux heures à la nettoyer ce matin. Clés en main, il s’amuse à les lancer dans les airs avant de les rattraper et se dirige vers cette dernière, prêt à prendre la route. Le casque est posé négligemment sur le guidon. Un peu trop confiant le gosse, mais il se dit que seul un fou viendrait s’en prendre à sa moto. Un peu trop d’égo aussi.

C’est alors qu’une voiture qu’il connaît bien passe devant lui pour aller se garer sur le parking d’en face. Après un bref coup d'œil de chaque côté de la route, il traverse à petites foulées et vient se planter devant la conductrice pile quand celle-ci ouvre la portière. Tu sais quoi Jean, j’crois que c’est un sacré signe du destin de t’croiser là, il balance lui laissant à peine le temps de comprendre ce qu’il se passe. Amusé et heureux de la voir, il lui fait une accolade chaleureuse. J’étais justement venu en ville pour m’enfiler un triple cheeseburger de chez Jack Rabbit, mais mon rencard avait autre chose en tête. Le sourire s’agrandit, confirmant le sous entendu salace et beaucoup trop fier de lui faire lever les yeux au ciel si rapidement. Résultat, je suis épuisé et mort de faim. Et fauché, mais ça il attendra d’avoir mangé pour lui dire. Tu veux bien être mon second rencard de la journée ? A cinq ans, il aurait utilisé sa moue boudeuse, aujourd'hui il balance son petit air suffisant, celui qui emballe la plupart des nanas et qui amuse - et exaspère-  Jean la majorité du temps.


avec  @Jean Lowe


Jean Lowe aime ce message

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Lun 15 Avr 2024 - 16:51


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
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✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig


Grilled Conversations
Burgers and update

Après avoir patienté quelques dizaines de minutes dans la salle d’attente de l’un des médecins de la ville, Jean laisse le sexagénaire s’emparer de sa main pour désinfecter la plaie. Ce matin, elle s’est lancée dans une nouvelle aventure au ranch en termes de bricolage et bien évidemment, elle a fini par se blesser en voulant tout faire toute seule. Du coin de l’œil, elle regarde le médecin écarter la plaie pour retirer les éclats de bois qui s’étaient infiltrés dans la paume. Elle avait retiré le morceau qui s’était profondément enfoncé dans ses chairs, non sans râler de douleur, puis s’était résignée à aller voir le médecin en voyant des débris coincés dans la blessure. Elle grimace alors qu’elle sent la pince trifouiller les chairs meurtries. Soupir du médecin. « Ça va mériter quelques points. » Déconvenue totale. « Vous êtes sûr qu’on est obligés de faire ça ? » Son regard désapprobateur vaut mille mots, et elle s’en veut déjà d’avoir posé la question, alors qu’il s’éloigne sur son tabouret à roulettes, cherchant dans ses tiroirs de quoi la faire souffrir encore quelques minutes. Gros soupir de Jean tandis qu’elle se résigne et tend de nouveau sa main au médecin qui revient avec du fil et une aiguille.

Quelques minutes plus tard, la voilà sortie du cabinet médical, avec un beau pansement pour protéger les points. L’heure du déjeuner approchant, elle réfléchit : peut-être qu’elle pourrait faire quelques courses, ou bien acheter une grignote pour caler sa fringale. Perdue dans ses pensées et faisant machinalement bouger ses doigts endoloris, elle se gare, s’empare de son portefeuille et glisse ses lunettes de soleil sur son nez avant d’ouvrir sa portière et de… tomber nez à nez avec Clyde. Sa bouche forme un « o » de surprise, sans laisser passer un son, puis un grand sourire étire ses lèvres alors que les grands bras du jeune homme l’enserrent. « Salut mon grand ! » glisse-t-elle, sa voix naturellement éraillée, lui rendant son embrassade avec entrain, fermant les yeux pour apprécier l’instant. Qu’est-ce qu’elle l’aime ce gosse qui n’en est plus vraiment un. Elle relève ses lunettes tout en écoutant ses paroles et lève aussitôt les yeux au ciel avant de laisser retomber ses solaires sur son nez. « Tu veux dire : résultat, je me suis enfilé mon rencard au lieu de mon triple cheeseburger. » réplique-t-elle sur un ton mi-désapprobateur, mi-amusé. « Drôle de sens des priorités, hm ? » taquine-t-elle encore un peu avant qu’il ne l’invite à être son deuxième rendez-vous de la journée.

Un rire sincère lui échappe alors que la proposition lui est soumise agrémentée de son air ravageur qui l’aurait sûrement séduite si elle avait eu quinze ans de moins. « Tu sais quoi ? Toi aussi tu seras mon second rencard de la journée. » Elle lâche ça, sans rien ajouter, voulant faire durer le plaisir, tout en prenant la direction du restaurant évoqué un peu plus tôt. « En réalité, rien de très sexy dans l’affaire… » Elle tend sa main bandée à Clyde. « Il avait soixante piges bien tassés et il m’a recousu, un date un peu sadique si tu veux tout savoir. » Elle lit déjà la question dans le regard de Clyde et ne lui laisse pas le temps de la poser. « Quand l’envie de me prendre pour Captain America, en arrachant à mains nues une clôture délabrée, me reprendra… Tu me rappelleras que ce n’est pas une bonne idée quand on s’appelle Jean Lowe ? »

Dépitée, un peu honteuse et terriblement fatiguée, c’est dans cet état qu’elle s’assoit à une table en terrasse. Le sourire lui revient en observant la silhouette de ce jeune homme qu’elle gardait quand il était vêtu de couche-culotte. Elle se saisit de la carte pour choisir de quoi sera fait son déjeuner, relève ses lunettes de soleil sur le haut de son crâne, puis l’air de rien, tout en parcourant les lignes, elle lance innocemment : « C’est quoi son p’tit nom ? » au rencard en question qui lui a ouvert l’appétit.


avec  @Clyde Saracen


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Lun 22 Avr 2024 - 14:14


Clyde Saracen
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Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
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« sunshine mixed with a little hurricane »

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Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

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Grilled Conversations
Burgers and update

La plupart du temps, Clyde sort des absurdités plus grosses que lui. La bouche pleine de phrases toutes faites concernant son Texas natal. Tout, particulièrement à propos de Clifton. Ça fait sourire ses potes et soupirer les autres. Mais si une scène pouvait suffire à expliquer pourquoi il aime son quotidien, ça serait celle-ci. Croiser Jean dans l’artère principale et décider de partager un repas juste parce qu’être ensemble leur fait du bien, parce qu’ils ont le temps de le faire. Tout le monde se connaît dans le coin. Les gens s’entraident, partagent le barbecue du dimanche avec le voisin. Étouffant pour certains. Réconfortant pour lui. Puis retrouver Jean, c’est retrouver la petite étincelle de son enfance. Un fil rouge sur lequel il a toujours pu compter, même quand elle a quitté la région. Un parfum qu’il connaît bien. Un timbre de voix qui l’a bercé gamin.

Sourire de connivence quand elle saute sur l’occasion de le taquiner à propos de son rencard. Tu devrais essayer de changer de priorités, il lui glisse continuant sur le même ton. À travers, le lien qui les unit, existe une proximité particulière, jonglant entre familiarité et respect. Aucun lien de sang, une différence d’âge tout juste assez marquante pour ne pas en faire véritablement une amie et pourtant elle est sans doute la seule vers qui il se tournerait si un jour, il avait besoin de conseils éclairés.

En réponse à son rire qui éclate, il ne peut empêcher un sourire de naître. Il a les zygomatiques faciles, Clyde. Encore plus quand il s'agit des gens qui ont une place particulière dans sa vie. Il l’écoute patiemment lui raconter sa matinée. Étouffe un râle quand elle explique le combat perdu d’avance de ses mains contre les barbelés. T’aurais dû m’appeler, cette fois le soupir est à peine retenu. Ou Lil’, ce p’tit con adore jouer les chevaliers servants. Pour Jean, ils auraient tous deux accourus et elle le sait.

Le soleil de printemps balaie la terrasse du Jack Rabbit où ils prennent place l’un en face de l’autre. Alors qu’elle épluche le menu, il colle une cigarette à ses lèvres. Puis, de son petit air angélique qui ne trompe personne, Jean commence l'interrogatoire à propos du fameux rencard. Il repousse un sourire, persuadé que ce moment allait arriver. Patty, elle bosse au cinéma, il répond simplement avant d’allumer la tige. Mais c’est rien de sérieux. Comme toujours avec Clyde. Incapable de se poser, de faire des promesses qu’il est pas sûr de tenir, d’embarquer une d'entre elles dans un quotidien teinté de crime. On se contente juste de sauter des repas ensemble. ‘Fin tu sais quoi. En quelques taffes, la cigarette est à moitié consommée. C’est juste que cette Patty sait un peu trop jouer de ses charmes, souffler le chaud et le froid. Rien de tel pour rendre le Texan un peu plus dépendant de ses courbes et faire durer le plaisir.

Tu vas réussir à manger avec ça ? D’un mouvement de tête, il précise qu’il parle du bandage qui couvre sa main. Inquiet depuis que le vieux Lowe perd la boule, Clyde sait qu’il repousse la discussion qu’il souhaite avoir avec Jean depuis trop longtemps. Il se dit que le moment est peut-être venu, alors il se lance avec tout le tact qu’il possède. C’est-à-dire aucun. T’as conscience que tu peux pas gérer ça seule ? Loin l’idée de la brusquer, mais il est peut-être temps qu’elle y songe sérieusement. Avant qu’elle ne perde une main. Même ton père - et pourtant tout le monde sait à quel point il peut être têtu - a eu besoin d’aide. Le ton se veut beaucoup plus léger, conscient que tout doit sembler fragile dans sa vie en ce moment. Il l’aidera du mieux qu’il le peut, mais ça ne sera pas suffisant. Le ranch s’étend sur plusieurs miles, les bêtes demandant une attention constante.


avec  @Jean Lowe


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Mer 24 Avr 2024 - 22:11


Jean Lowe
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Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
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that will regrow.

Pseudo : revenge.
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* 600-1200 mots
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Grilled Conversations
Burgers and update


S’il savait. Elle aimerait changer ses priorités. C’est juste impossible depuis quelques temps : la tête dans le guidon, une distraction serait la bienvenue, mais au fond, Jean n’est même pas certaine qu’elle serait réceptive et donc distraite de tout ce qui occupe ses journées. Elle se contente d’acquiescer en offrant un demi-sourire à Clyde, traduisant parfaitement ses pensées.

Et puis, la mésaventure de la matinée qui a finalement permis à ces deux individus de se retrouver pour un déjeuner improvisé ; tout n’est pas perdu ! Elle répond à son soupir par son identique avant de sourire plus franchement à l’évocation de Lilian. Lui aussi, il a une place toute particulière dans le cœur de Jean ; sous ses airs de bourreau des cœurs, il se révèle tout autre lors de leurs tête-à-tête qui demeurent secrets. Rien de répréhensible entre eux : c’est autour de la langue anglaise et de ceux qui la manient le mieux qu’ils se retrouvent. Pour le plus grand plaisir de celle qui a troqué son rôle de prof contre celui d’éleveuse de chevaux. « Je vais pas vous appeler pour changer mes couches quand j’aurai quatre-vingt piges, si ? T’en fais déjà pas mal, Clyde, je sais que j’peux compter sur toi, mais… » Mais j’ai pas envie de monopoliser ta vie avec mes soucis. La phrase reste en suspens, elle ne prend pas la peine de la terminer, préférant s’occuper avec le menu, comme pour signifier qu’ils doivent passer à autre chose.

Clyde, c’est le gosse de sa meilleure amie ; mais c’est aussi le gosse qui en a vu plus qu’il n’aurait dû en voir, qui a connu des problèmes d’adultes auxquels il n’aurait pas dû être confronté si jeune. Et ce cuir sur ses épaules, à présent… Comme s’il n’y en avait jamais assez. Au fond, ce serait peut-être pas plus mal de l’appeler pour bricoler des barrières, avec elle, et Lilian, au moins, elle saurait qu’il ne risquerait que quelques échardes, un coup de marteau sur un pouce, rien de plus.

Patty, donc. Un sourire lui scinde le visage en deux. Rien de sérieux, évidemment ! « Le jour où tu m’annonceras que tu te maries, tu me fileras une chaise avant, tu seras gentil. » Elle rit doucement, alors qu’il s’épand tout doucement au sujet de leurs retrouvailles ; cette fille doit le faire tourner en bourrique pour qu’il parle de plusieurs repas, ou alors elle sait très bien s’y prendre avec lui. Le regard de nouveau vissé sur le menu, elle hésite, il y aura forcément un milkshake en dessert, c’est une certitude, pour le reste…

La remarque de son rencard improvisé l’interpelle. Elle hausse les épaules « Je vais prendre des frites et des nuggets, ce sera plus simple, je mangerai avec celle-ci ! » répond-elle simplement dans un sourire, refermant le menu devant elle, tout en faisant bouger les doigts de sa main valide. « Et toi ? » Mais à peine a-t-elle posé la question, que Clyde passe à l’offensive. Elle accuse le coup porté par ses mots, sachant très bien qu’il a raison au moment où elle les entend. Jean se pince les lèvres, les yeux baissés vers la table, cherchant quoi répondre. Les fois où c’est lui qui lui fait la morale sont suffisamment rares pour qu’elle en perde sa verve. Un rire un peu amer lui échappe à l’évocation de son père et sans pouvoir se retenir, elle lâche, lasse : « Et il en a de plus en plus besoin. » Ce n’est plus un secret pour personne que Christian Lowe n’est plus tout à fait lui-même. Figure emblématique de Clifton, maire durant de longues années, la nouvelle au sujet de sa santé s’est répandue aussi vite que sa mère et elle pouvaient le craindre.

Avant qu’elle n’ait l’occasion de répondre, une serveuse arrive à leur hauteur, jetant un coup d’œil appuyé vers le biker, tenant son petit carnet en mains, prête à les écouter. Elle aussi..? Ils passent chacun leur commande, et l’appétit s’ouvre doucement malgré le sujet qui vient de débarquer à table. « Je le sais, Clyde. Je le sais que trop bien et même en mettant des œillères, ça devient compliqué à gérer. Mais comment veux-tu que je… » Nouvelle interruption alors que leurs bières sont apportées ; elle s’en saisit et trinque en la cognant contre celle de son invité. « Je n’ai pas le temps de tourner dans Clifton pour chercher quelqu’un qui m’aidera. Je me rends à peine compte de la globalité du job qu’il y a à faire, j’en découvre jour après jour ; il y a le ranch, les terrains, les écuries, les chevaux, l’outillage, les machines... » La liste s’étire encore et encore tandis qu’elle énumère chaque sujet sur le bout de ses doigts, taisant les autres tracas du quotidien qui saupoudrent le tout. « Il faudrait que j’ai une personne à plein temps avec moi : je pourrais lui laisser la partie bricolage et l’entretien, sur laquelle je pourrais être en appui malgré tout, et comme ça, je pourrais me concentrer davantage sur les chevaux, gagner des contrats, développer l’élevage… Ce dans quoi je suis compétente, j’ai passé ma jeunesse à m’occuper de ces bestioles. »

Ce serait l’idéal dans son quotidien ; elle se demande même si une seule personne supplémentaire serait suffisante. Quoique ce serait déjà un bon début, si elle trouve le moyen de partager les tâches, le soulagement serait énorme, elle en est parfaitement consciente.

Tout à coup, sa vie laissée à Denver lui semble si confortable alors qu’elle fait le parallèle avec son quotidien actuel. Mais. Elle est loin de lui, et rien que pour ça, elle veut bien dormir seulement quatre heures par nuit, sauter le déjeuner quotidiennement et avoir mal partout. « T’as une idée, toi, de qui pourrait avoir envie de s’embarquer dans une galère pareille, franchement ? » la question qui n'en est pas vraiment une est posée, avec un sourire triste accroché aux lèvres, une main soutenant sa tête, lourde de pensées.



avec  @Clyde Saracen


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Mer 1 Mai 2024 - 20:54


Clyde Saracen
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Grilled Conversations
Burgers and update

À vrai dire, je pensais que t’avais déjà l’âge de porter des couches, il rétorque, un sourire collé aux lèvres, dissipant la phrase restée en suspens de Jean. Bien entendu, ni Lilian ni Clyde n’ont la capacité de s’investir plus dans le quotidien des Lowe, chacun d’entre eux ayant ses propres responsabilités. Et ça emmerde Clyde de ne pas pouvoir faire plus pour elle, presque tout autant que de l’entendre dire qu’elle ne veut pas les déranger. Mais il n’insiste pas dans l’immédiat et l’observe se réfugier derrière le menu.

Le sujet Patty est balancé sur la table et ça lui arrache un sourire de s’imaginer la bague au doigt. Pas que l’idée me séduit vraiment, mais ce jour-là, j'aurai surtout besoin de toi pour l’annoncer à ma mère. Il en est persuadé, aucune ne trouvera jamais grâce aux yeux de Beth. Elle ne dira sans doute rien frontalement à Clyde, parce qu’elle prend toujours des pincettes quand il s’agit de son fils. Mais son regard et ses lèvres pincées ne tromperont personne. Pas lui en tout cas. Pauvre fille, rien que pour lui épargner Beth en belle-mère, je lui passerai jamais la bague au doigt. Pour ça et pour tant d’autres choses qu’il n’a pas envie d’exprimer dans l'immédiat, mais que sa veste en cuir pourrait résumer à elle seule.

Les tensions entre la mère et le fils Saracen ne sont un secret pour personne et encore moins pour Jean, rare témoin de la dégradation de leur relation. Et toujours, lorsqu’il prononce son prénom, un arrière-goût âpre vient lui éclabousser la bouche. Mais il balaie le sujet d’un sourire, à nouveau. Façade qui illumine son visage, le fait passer pour le gosse qu’il n’est plus vraiment. Ne rien prendre au sérieux, sans doute une façon comme une autre de ne plus se sentir blessé.

À l’évocation du paternel Lowe et du reste, le visage de Jean se ferme un instant. Ça lui serre le cœur de la voir si fragile. Depuis son retour, il la trouve différente. Difficile de mettre vraiment un mot sur cette pensée, il ne la côtoyait pas assez lorsqu’elle était à Denver. Enchaîner un divorce, un retour au bercail et un père malade en est sans doute la cause, mais une sale impression lui colle à la peau la concernant. Au-delà de l'épuisement et du stress qu’engendre la gestion du ranch, elle a tout d’un oisillon blessé et fatigué par la vie. Éteinte serait sans doute le mot approprié.

C’est dans son uniforme aux couleurs du diner, que la serveuse se pointe. Calepin en main, elle attend leur commande, les obligeant à mettre entre parenthèses la discussion en cours. Son regard glisse un instant sur Clyde, mais ce dernier se contente d’un hochement de tête pour la saluer. Il y a des filles qu’il ne vaut mieux pas approcher et Deborah en fait partie. La clope finit dans le cendrier et il commande son triple cheese supplément bacon osant à peine jeter un regard à celle qui prend patiemment note.

Quelques instants plus tard, les pintes de bière s’entrechoquent et le liquide glisse dans leur gosier, interrompant à nouveau Jean. Puis elle reprend et face à la longue énumération de toutes ces choses qui rythment son quotidien, Clyde se rend compte que la situation est encore plus urgente que ce qu’il pensait. Un soupir profond s’échappe de ses lèvres, avant de répondre d’un ton qui oscille entre agacement et amertume. J’aimerais pouvoir en faire plus. À nouveau, la bière vient rafraîchir son palais. Il s’apprête à allumer une autre cigarette lorsqu’il voit Deborah approcher et déposer leur repas. Il la remercie d’un signe de tête et attend qu’elle s’éloigne avant de continuer. J’connais peut-être quelqu’un que ça pourrait intéresser. Jay n’est pas le mec le plus avenant du coin - et pourtant la concurrence est rude - mais Clyde préfère la mettre en contact avec cette espèce d’ours mal léché, plutôt que de voir un inconnu tourner autour d’elle et de sa famille. Les cow-boys nomades ont toujours des casseroles au cul et Jean n’a vraiment pas besoin de ça en ce moment. Malgré ses failles, Jay est quelqu’un de bien et de consciencieux dans son travail, quand le réveil arrive à le sortir du lit. il sait qu’il peut être d’une aide précieuse. Si ça te dit, je vois s’il est disponible en ce moment - c’est-à-dire vérifier s’il est en état de tenir un marteau et aligner quelques mots à la suite - et je lui file tes coordonnées si c’est le cas ?

Le fromage coule le long des trois steaks qui s’empilent dans une assiette pleine de frites. L’eau à la bouche, il croque dans le burger, tachant ses doigts de gras et de sauce. Désolé de t’avoir envoyé Sierra l’autre jour, j’ai pas pu me libérer, dit-il sans avoir fini de mâcher. Nouvelle gorgée de bière pour faire passer le tout. Elle m’a dit que vous en aviez profité pour faire une balade à cheval, c’est cool d’avoir pris le temps pour elle dans ton planning de ministre. Le quotidien de Sierra est aussi changeant que les humeurs de sa mère et Jean, comme un pilier dans la vie mouvementée de ces gamins, leur apporte encore aujourd’hui quelques parenthèses de normalité.


avec  @Jean Lowe


@Elisabeth Saracen et  @Jayson Novak  pardon pour les balles perdues bheart


Jean Lowe, Jayson Novak et Elisabeth Saracen aiment ce message

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Mer 8 Mai 2024 - 17:23


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
Grilled Conversations : Burgers and update 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig


Grilled Conversations
Burgers and update


A l’adorable commentaire sur son âge, Jean cherche de quoi lui envoyer quelque chose dessus, en vain, agrandissant davantage le sourire de sale gosse flanqué sur le visage du jeune Saracen. Et l’ambiance change.

Beth. Sujet touchy. Jean a le cul entre deux chaises : d’un côté, Beth, sa meilleure amie depuis des années, son opposée sur bien des points, mais aussi cette femme courageuse qui a décidé de se reprendre en mains, d’essayer de faire de son mieux, quand d’autres s’enlisent dans leur confortable médiocrité. Et de l’autre, Clyde, ce gamin devenu grand, devenu adulte trop rapidement,  pour lequel elle éprouve une affection infinie. Elle connaît les points de vue de la mère et du fils, et ne peut qu’esquisser un sourire. “T’es majeur jusqu’à preuve du contraire, non ?” Révolu, ce temps où il fallait que la personne à laquelle on souhaitait passer la bague au doigt convienne mieux aux parents qu’au premier concerné. Elle ne doute cependant pas du jugement silencieux dont Beth pourrait faire preuve.  “T’es raide, Clyde.” Ses mots comme un souffle, pour qu’il ne les entende qu’à moitié. Elle le connaît, et connaît suffisamment la relation entre le fils et sa mère pour s’aventurer sur ce terrain. “Je sais, je sais… C’est compliqué. Mais, elle essaie.” Difficile de prendre sa défense, ou simplement remettre l’église au milieu du village : Clyde reste inflexible. Jean s’est déjà confrontée à son discours bien rôdé, et elle n’est pas là pour ça aujourd’hui.

Alors qu’il se met à parler comme l’adulte responsable qu’il n’est pas vraiment, et qu’elle lui offre des réponses sans détour, elle sait ce qu’elle va provoquer sans le vouloir. Elle le lit aussitôt dans les yeux de son protégé, et une moue contrite naît sur ses lèvres à l’écoute de sa réponse. “Tu n’as pas à t’en faire pour moi. C’est un passage à vide, ça ira mieux dans quelques temps. Faut juste…” Accuser le coup, digérer les différents échecs dans sa vie, gérer les problèmes du quotidien. Et repartir du bon pied, c’est pas comme ça que ça fonctionne ? L’arc-en-ciel après la pluie, et toutes ces conneries qui ne la font plus vraiment sourire depuis quelques mois. Pour l’instant, il n’y a qu’une assiette remplie de nuggets et frites devant elle, une compagnie agréable pour ne rien gâcher et… Ses sourcils s’arquent quand Clyde répond réellement à sa question. Les bras lui en tombent. Il suffisait de demander de l’aide, c'était ça le secret ? Un rire nerveux s’échappe d’entre ses lèvres, puis elle se ressaisit; ce n’est pas vraiment le moment de tirer des plans sur la comète. Wait and see. Donne-lui tout ce dont il a besoin de savoir. Tout. Pour les mensurations, on reste sur un classique 90/60/90. Faut vendre du rêve pour appâter le manant.” Le clin d’oeil complice s’ajoute à sa réplique. “Tu le connais d’où ?” demande-t-elle en croquant une frite trempée dans le ketchup, la curiosité piquée au vif.

Les morts de faim commencent à se remplir l’estomac, léchant le bout de leurs doigts avec gourmandise. Ses excuses dispensables, elle les balaie d’un geste de sa main valide qui s’est emparée d’un nugget. “Tu parles. Ca m’a permis de faire un tour aussi. Je n’en ai pas toujours l’occasion, ou je ne prends juste pas le temps, et là, Sierra qui me fait la surprise de débarquer.” Jean réfléchit un instant, le regard dans le vague, s’empare de sa bière, et avant de la porter à ses lèvres, commente simplement : “C’est une chouette nana. Mais t’arrives jamais à savoir si elle est vraiment heureuse.” Toujours un sourire collé aux lèvres, toujours pétillante. Pourtant, Jean connaît bien l’historique de cette gosse qui a grandi à Clifton, à force de la voir dans les pattes de Clyde, pendue à son bras quand ce n’est pas à son cou, le regard plein de… d’affection ? Plus ? Posant à son tour le sien sur lui, elle réfléchit un instant et hésite à formuler la question qui lui traverse l’esprit. Puis, elle se ravise, garde ses réflexions pour elle. “Enfin, c’est peut-être qu’une impression parce qu’elle m’a dit que sa mère était stable, son job lui plaît… Non, c’est moi qui dois me faire des idées.” Elle picore quelques frites, pensive, pendant que Clyde dévore avec avidité son burger. “On a parlé des vacances, quand vous veniez à Denver. C’était cool, ça me faisait plaisir de vous avoir à la maison. C’était comme si j’avais un peu de Clifton là-bas.” Maison que James refuse de vendre, gardant encore un peu Jean en otage… Il utilise tous les moyens à sa disposition. Il a bien voulu signer les papiers du divorce, et à présent, il a décidé qu’ils n’en avaient peut-être pas tout à fait terminé, tous les deux. Encore une fois, ce n’est pas le moment de penser à cet ex qui joue à la perfection son rôle. Qui a dit que les divorces se passaient vite et bien ? Personne.



avec  @Clyde Saracen


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I've been several miles and plenty more,
And I found myself face-first on the floor,
Searching for something
But never finding something,
And I don't know but I belong
I'm just trying to get myself back home.
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