Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life
Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs
Multicompte : Malone Sullivan
Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement
Le festival. Evènement de l’année qu’on attend souvent avec impatience, période où je ne bosse pas durant tout le week-end et que je termine mes soirées au levé du soleil avec mes meilleurs amis autour de moi de manière non négociable. Cette année ne fait pas exception car notre désert m’appelle à nouveau, me hurlant des chansons aux oreilles et m’appelant jusqu’à plus soif. Je vis pour ces moments, où tout s’efface autour de nous et où l’on redevient ces petits cons de gamin qui foutaient littéralement le bordel en cours. Des adolescents un peu trop intelligents dans leurs conneries parfois, je savais déjà que je n’étais pas vouée à quitter la ville et que ma vie se ferait ici, encore et toujours dans le désert de Clifton. Alors, au lieu de haïr cette ville pour ce qu’elle m’a fait, j’ai décidé de la prendre telle quelle se présente depuis toujours : la ville qui l’a fait grandir et que je vais continuer à faire vivre à travers ce que je fais de ma vie. Mon début est ici et la fin le sera certainement aussi, ce que je fais entre ces deux évènements est constitué de beaucoup de fêtes, d’alcools, de soirées avec mes amis, de feux de camps interminables et de la musique country dans les oreilles. Alors, ce festival, je le prends un peu comme mon évènement personnel, la fête de l’année qui annonce le début des beaux jours et s’il est réussi, alors l’été s’annonce encore meilleur et bien plus prometteur. C’est dans l’optique d’attirer tous les regards sur mli que je m’habille, une chemise à frange avec l’un de mes éternels shorts que j’aime plus que tout au monde, si mon père avait connaissance de mon existence, il m’enverrait directement dans ma chambre pour enfiler autre chose. La chemise ouverte sur un débardeur qui dévoile mon ventre et mon piercing au nombril et une boucle de ceinture d’un des nombreux rodéos passés en ville, que j’ai dérobée au bar car je la trouvais trop canon sur moi. Mais ce festival, je n’y vais pas pour draguer, j’y vais pour retrouver mes amis, que l’on redevienne des putains de gosses et qu’on s’enterre les uns et les autres à coups de cul sec de whisky ou mon poison favoris : la tequila. Et comme toute gamine impatiente qui attend patiemment qu’on passe la chercher, je les attends, assise sur la marche devant la porte d’entrée de la maison, lunette de soleil sur le nez, téléphone portable planqué dans mon soutif avec du fric, la meilleure cachette du monde, la tête entre les mains à fixer la route comme si j’étais capable de les faire apparaitre au coin de la rue, c’est l’impensable qui se produit lorsque je reconnais le moteur familier d’une voiture et de sautiller littéralement de joie lorsqu’elle s’arrête devant chez moi, m’engouffrant telle un ouragan à l’intérieur et en me mettant à chanter à tue-tête les chansons de la radio. « On picole quoi d’abord ? Bière ? Whisky ? Tequila ? Putain c’est l’heure du festival ! » Je chante en m’affalant sur la banquette arrière, laissant les témoins de mon état me juger.
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Sam 6 Avr 2024 - 16:33
Lilian Parrish
p e a c eo fm i n d
le clair
Surnom : Lil', souvent suivi de son nom de famille. Lily si vous êtes son bully de primaire. Ian s'il veut pas que vous sachiez qu'il a un nom de fille.
Age : Vingt-sept ans
Labeur : Solitaire-à-tout-faire au ranch familial. Toujours volontaire pour réparer les barrières et aller chercher un veau égaré, jamais motivé pour parler aux fournisseurs
Coeur : Ni fait ni à faire, il brise des coeurs pour pas mettre en jeu le sien
Berceau : Il est né et il mourra à Clifton
Pseudo : Vi
Fc : Alex Høgh Andersen
Crédits : Vi
Préférences rp : - aux alentours de 500 mots
- quelques expressions en anglais peuvent se glisser
l'obscur
Tous les ans, c’est pas le cirque qui se pointe à Clifton mais c’est tout comme : le festival s’installe, les touristes louent toutes les maisons secondaires qu’ils peuvent trouver, et les guitares résonnent sous le ciel beaucoup trop bleu. Et Lilian met sa plus belle casquette pour aller passer toutes ses nuits avec ses amis à danser. Tous les ans. Cette année ne déroge pas à la règle.
En ce premier jour de honkytonk et tequilas, il a même fait l’effort de prendre une douche avant de monter dans sa voiture pour aller récupérer les autres. Sa casquette est propre, son jean n’est pas troué, ses bottes ont été cirées. D’ici quelques heures il sera couvert de poussière, il le sait, mais est-ce que c’est pas un peu le but d’un festival que de finir avec du sable jusque dans les oreilles ? Non, c’est que sa vision de la chose ? Bon ben c’est pas grave, il sera heureux de se moucher orange toute la semaine.
Le premier qu’il va récupérer c’est Clyde et la deuxième, c’est Sierra qui les attend sur les marches de chez elle.
Qu’est-ce que c’est que ces fringues ?
Il se marre comme une baleine, clope dans une main qui pend hors de la voiture, l’autre sur le volant. Sierra sautille sur place, elle, et il ne peut pas s’empêcher de la charrier gentiment.
T’as volé la chemise d’un vieux au rodéo ?!
Pas le temps d’en rajouter sur la ceinture qui doit venir du même type, son amie est déjà lancée sur tout. Tout. L’alcool, la musique, l’intégralité de la banquette arrière qu’elle occupe. Son enthousiasme est contagieux, personne pourra le nier, même pas Mr Parrish qui exprime toute sa joie de la seule manière qu’il connaît : en esquissant un sourire de côté et en montant le son de la radio.
Je vote bière et concours de cornhole. On sait comment ça finit si on commence direct à la tequila…
Mal. Genre, courir-dans-un-champ-à-poil mal. Ca ne le dérange pas outre mesure à la fin de la semaine mais là quand même ce serait un peu trop pour la première nuit, et il bosse demain en plus. Il pourra pas se cacher dans sa maison et se plaindre de son mal de crâne en paix.
Qu’es’t’en dis, Clyde ? On commence mollo ou pas ?
Et quoi, si Clyde vote pour se planter à la vodka dès maintenant, qu’est-ce qu’il va faire le Lilian ? Suivre, bien sûr. Il aura qu’à mettre des lunettes de soleil et prétexter qu’une barrière est cassée dans le pré tout au Nord demain.
Clyde Saracen et Sierra Moore aiment ce message
Sam 6 Avr 2024 - 20:24
Clyde Saracen
b l o o d ye a g l e s
le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »
« sunshine mixed with a little hurricane »
Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink
Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl
Il suffit de voir sa dégaine pour comprendre que Clyde n’est pas le gendre idéal. Pas besoin de gratter bien profond, c’est écrit sur sa tronche de petit merdeux de 27 ans qui n’a jamais voulu quitter Clifton. Même pas le temps de valider un diplôme. Un mélange d’aisance naturelle, déambulant dans les rues comme si la ville lui appartenait et ce petit air de défi qui semble toujours remplir ses yeux de malice. Insupportable pour la plupart. C’est donc en toute détente qu’on peut l’apercevoir dans la vieille Camaro de son ami, fenêtre ouverte, se retourner sur toutes les jolies filles qui semblent s’être données rendez-vous à Clifton, agrémentant le tout de remarques franchement pas très élégantes. Le genre qu’il peut se permettre de dire uniquement lorsqu'ils sont entre mecs. Inutile de préciser qu’il adore la semaine du festival. Le drapeau de son État partout, petits bouts de jeans couvrant tout juste les corps dorés par le soleil de printemps, santiags aux pieds, sourires éclatants. Foutrement plus intéressant que Noël. D’autant plus que, chaque année, rendez-vous est pris avec la bande mettant leurs foies à rude épreuve toute la durée de l’événement.
C’est donc dans un léger crissement de pneus que la voiture de Lilian s’arrête devant chez la blonde qui sautille déjà jusqu’à eux. A peine son cul posé sur la banquette arrière que ça fuse et Clyde se marre en les écoutant. T’as encore piqué les fringues de ton sugar daddy Sisi ? Il demande juste pour le plaisir d’en rajouter une couche. Une feuille en équilibre dans une main et le grinder dans l’autre, il tente tant bien que mal de rouler sans tout faire tomber. Une fois fait, il ajoute le petit dernier au tas de joints préparés à l’avance et se tourne enfin vers Sierra. Tiens garde nous ça, ils te fouillent jamais toi. Et il ne préfère pas demander pourquoi. Il se penche à travers la voiture le temps de les glisser dans sa cachette secrète, là où trône déjà son téléphone et en profite pour l’attraper de force par la nuque et lui coller ses lèvres sur le front, heureux de la voir. T’es belle, il murmure sachant que cette remarque sera entendue seulement d’eux. Enfin, il se tourne vers Lilian qui a déjà repris la route. Tequi’bière et celui qui perd au cornhole paie sa tournée ! Ne jamais demander à Clyde de trancher.
Aux abords, des milliers de pick-ups s’entassent, mais par chance ils trouvent une place rapidement. Alors qu’ils sortent de la voiture, Clyde étudie rapidement la tenue de son amie et sourit à nouveau en se rappelant les paroles de Lilian. La foule forme déjà plusieurs queues aux entrées, il soupire. On va mettre des heures à entrer. Les bras se posent sur les épaules de ses amis, dites moi que l'un de vous a un plan.
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Evidemment, évidemment je me retrouve face à des idiots finis qui ne semblent pas apprécier mon sens de la mode et de la débauche pour ce festival. Mes meilleurs amis sont de véritables enflures incapables de reconnaitre l’effort que je fais ! Pourtant, je balaie les remarques en haussant les sourcils de stupeur, faignant d’être touchée en plein cœur. « Mes fringues vous emmerdes, bande de jaloux ! On parie combien que je me retrouve presque à poils avant la fin de la journée et c’est l’un de vous aura ma chemise sur le dos ?! » Je lance en riant, parce que je les connais et que je me connais encore mieux. En dansant, avec l’alcool, la chaleur … Je finirais en soutif au milieu de la foule, parce que c’est l’habitude. Mais je vois au sourire de Lilian qu’il se marre, que j’ai réussi à les motiver encore plus que ce qu’ils ne pouvaient l’être avant d’arriver chez moi et je lui lance un clin d’œil qu’il peut observer dans le rétro, avant qu’il n’augmente le son de la radio. Clyde se tourne vers moi afin de cacher ses trésors, et je me penche pour qu’il profite de la meilleure cachette de la terre. « T’as pas peur de me perdre dans la foule ? » Je demande en souriant, malicieuse, me demandant si une partie de cache-cache grandeur nature serait à leur goût ou si je risque de réellement me faire tuer en disparaissant avec tous les joints. Mais je n’ai pas le temps de me redresser que sa main crochète la nuque et que ses lèvres se posent sur mon front, éveillant bien trop mes sens. Son commentaire est comme un supplice et je me retiens de justesse de ne pas rattraper sa main pour le garder contre moi, juste un peu plus. « Je marche ! » Je confirme le choix de Clyde, carrément partante à mélanger les alcools, voir plusieurs si besoin est.
Je grimace face à la foule qui est devant nous, trop de monde. Clyde se glisse entre Lilian et moi, passant son bras autour de nos épaules, cherchant une solution pour esquiver la file. Je me pince les lèvres, regardant qui pourrait nous aider, jusqu’à ce que je tombe sur un visage familier marchant le long de la grille de l’entrée. « Dés que je vous fais signe, venez ! » Et je file vers l’homme en question, une quarantaine d’année, une barbe grisonnante et des cheveux bruns couvert d’un chapeau de cow-boy presque noir. « Lenny, Lenny, Lenny ... » Je chante en arrivant à sa hauteur. Il relève la tête, surprit avant de sourire « Pas de passe-droit, Sierra ! » dit-il en me voyant arriver à des kilomètres. Je prends ma moue de boudeuse, triste, avec mes grands yeux qui accompagne ma bouille, on m’a souvent comparée au Chat Potté. « Tu m’en dois pourtant une, depuis que j’ai glissé ta note à la poubelle au bar … » Je murmure, lui faisant croire que je suis sur le point de pleurer. « On est des habitués, on est toujours sage et toujours fidèle au poste chaque année … » Il s’énerve, se frotte le visage. « On ? » Je fais signe à mes amis de me rejoindre, sachant que la partie est gagnée. « Ok, c’est bon, entrez par ici … » Qu’il râle en nous montrant une entrée certainement réservée aux artistes ? « Ne trainez pas dans les coulisses ! » Je l’entends dire alors que je fonce déjà en attrapant la main des garçons. « Pas notre genre ! » Sauf s’il y a un truc sympa qui traine.
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Dim 14 Avr 2024 - 14:09
Lilian Parrish
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l'obscur
Y’a toujours eu un truc entre Clyde et Sierra et franchement, il a jamais voulu demander quoi. Ca va pas commencer aujourd’hui alors qu’il y a drôleries sur sa banquette arrière, nan, hors de question. Lilian se marre juste tranquillement depuis le volant, attendant que le moment passe. Et que le choix se fasse question alcool.
T’sais pas choisir, Saracen !
Mais va pour les tequi’bières, s’ils arrivent à rentrer. C’est pas avec la patience de ses amis qu’ils vont faire la queue gentiment, alors il commence à chercher du regard une solution pour gruger. Il y a des gros camions qui entrent par là-bas, des videurs avec une entrée VIP là, et… Et v’là t’y pas Sisi qui s'envole avec sa propre idée, laissant les deux bonhommes dans son sillage. Elle a toujours été la plus vive. Et la plus sociable. Le sourire qui s’étire sur les lèvres de Lilian ne peut être que qualifié de fier.
That’s our girl. Regarde, regarde… Elle le connait. Elle va l’faire. Tu crois que c’est avec quoi qu’elle fait du chantage ? Il est trop vieux pour qu’ce soit au décolleté.
Même si c’est par la puissance des seins qu’elle s’en sort, ça va pas être lui qui va s’en plaindre. Il faut se servir de ce qu’on a dans la vie. De leur observatoire, il ne rate pas une seconde d’action et lorsqu’elle fait signe, le jeune monsieur Parrish saute presque en avant -moitié par hâte d’entrer, moitié pour pas que le type de la sécurité change d’avis. Il lui fait quand même un petit salut en attrapant le bord de sa casquette, à l’inconnu qui leur sauve les fesses, parce qu’il est poli. Pas comme les autres.
C’est en effet l’entrée des artistes, mais pas le genre “super VIP qui va dans le coin privé” : y’a des guitares dans leurs boites de transport partout, des amplis empilés jusqu’à les dépasser d’une bonne tête, un brouhaha constant de roadies qui font leur travail. C’est un peu impressionnant et certainement pas ce à quoi il s’attendait alors Lil’ ralentit le pas, retenant la petite main de Sierra dans son élan.
Whaaa…
L’appel de la boisson et du cornhole est là, bien sûr, mais il y a un mec en t-shirt d’un des groupes qui accorde un banjo, et là-bas il y a une batterie énorme, et ici il jurerait que c’est le chanteur du premier concert de la soirée qui discute avec une jolie blonde. C’est donc ça le show-biz ? Pas étonnant que Clyde aime tant la musique !
Un jour ça s’ra toi qui nous fera rentrer, hein Clyde ? Mets-toi à la country. Pour nous faire plaisir.
Le pire c’est que ça serait vraiment utile si son ami faisait le festival en tant que musicien. C’était sensé être une vanne mais finalement, c’est peut-être l’idée de génie du siècle.
Clyde Saracen et Sierra Moore aiment ce message
Ven 19 Avr 2024 - 19:40
Clyde Saracen
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Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
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Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
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De toute son audace habituelle, Sierra prend les choses en main et les deux garçons l’observent mi-amusés, mi-impressionnés. Tout est maîtrisé à la perfection, déhanché rythmé qui accroche les regards et cheveux au vent capturant chaque rayon du soleil. Elle s’approche de sa victime sans même lui laisser une chance de comprendre que c’en est une. Putain, c’est diabolique, il marmonne à Lilian sans arriver à détacher ses yeux du manège qui se déroule à quelques pas d’eux. La blonde joue de ses atouts devant l’air ahuri de ses amis, pourtant habitués et comme toujours ça semble fonctionner. J’crois qu’il y a pas d’âge pour ça, il répond comme s’il s’agissait d'un sujet extrêmement sérieux. ‘fin j’espère, il continue une pointe d’inquiétude dans la voix. Puis le spectacle qu’offre son amie est vite balayé lorsqu’une dizaine de filles passent non loin. Pas très concentré le petit quand il s’agit de jambes interminables et de jolies minois. Encore plus dans cette atmosphère festive, de la weed plein les seins de Sisi et l’alcool qui les attend au frais.
Puis Lilian bouge et par son mouvement l’alerte que la situation à évoluer du côté de Sierra. La blonde leur balance un sourire éclatant alors que la barrière s’ouvre, leur offrant une voie royale. Pas certain qu'ils ne fassent pas quelques dégâts dans leur sillage. Autour d’eux, les équipes s’affairent aux derniers préparatifs. Les câbles traînent au sol et les caisses de transports s’empilent. Quelques musiciens accordent leurs instruments alors que les chanteurs discutent avec managers et maquilleurs. C’est toi le cow-boy mon pote, il répond à Lil’ espiègle.Moi, je préfère quand ça grésille et ça gueule un peu plus.
Les voilà arpentant les coulisses du festival avec toute la nonchalance qui les caractérise. Des étoiles plein les yeux d’être là, d’apercevoir entre deux allées un chanteur qu’il serait incapable de nommer, mais que les cris de Sierra suffisent à lui faire comprendre que ce n’est pas n’importe qui. Ils rient, se vannent. Pendant un instant, Clyde se retrouve avec un chapeau pailleté sur la tête. Ce dernier finit sur celle de Lilian. Ils tracent leur route à la fois enveloppés de leur bulle d’amitié et émerveillés par tout ce qui les entoure. Et alors qu’ils s'apprêtent à sortir de la zone, l'oreille traînante de Clyde capte une discussion entre deux membres du staff. Le bar et le buffet sont prêts, on a commencé à prévenir les artistes. Le regard pétille alors que ce dernier croise celui de ses amis. J’ai une petite faim, pas vous ?
Suffit de suivre les panneaux qui les dirigent droit vers une tente. Oasis trônant au milieu des allées VIP. A travers les rideaux poussés par le vent, bar et buffet déjà accaparés par quelques personnes, apparaissent. Pas de badge requis. Il n’a jamais été aussi facile pour eux de s’incruster à une fête. Et là, je suis quasi certain qu’ils ont de la Tequila, dit-il en s’approchant du bar.
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Attrapée par la main de Lil’, je ralentis automatiquement la cadence pour rester à celui de mes meilleurs amis avec moi. Prête à m’envoler vers d’autres horizons, je reste malgré tout calme pour freinée cette vie d’aller explorer le festival dans son entièreté. J’ai le même regard émerveillé que Lilian sur tout ce qu’il se passe autour de nous, les musiciens qui se préparent, les instruments qui s’empilent, se montent, s’accordent, je sais pas ce qu’ils disent dans le jargon. Je me tourne vivement vers Clyde lorsque Lilian suggère qu’un jour ce sera lui qui nous fera entrer. « Je serai toujours la première à danser, si tu te lances ! » J’accompagne les paroles d’un large sourire, avant de me mettre à crier, sous le choc, face à l’un de mes chanteurs favoris du moment, non loin de nous. « Vous avez vu ?! Vous avez vuuuu ?! » Je m’accroche à mes amis, parce que je sais que les musiciens sont souvent accompagnés de leurs copines et je me connais, même la présence de Clyde n’y fera rien, je suis capable de leur sauter dessus pour les faire abdiquer. Les vannes fusent, les rires aussi, je m’accroche au bras de l’un ou l’autre pour m’empêcher de bondir sur les chanteurs sexy qu’on croise, il est encore trop tôt pour développer ce genre d’amitié. Et, en toute honnêteté, je pense en être capable tant que les yeux de Clyde sont posés sur moi. Chapeau rose qui passe sur nos têtes, termine sur Lilian avant que Clyde ne nous suggère d’aller manger. « C’est pas ce genre de faim que j’ai envie de satisfaire … » Je marmonne à qui voudra l’entendre, pourtant tout sourire alors que je le suis volontiers vers une tente, en passant les rideaux, je ne peux m’empêcher d’avoir ma tête. Ma fameuse tête des conneries, suivie de ce sourire qui les fait généralement bondir, prêt à soutenir mes conneries. Je m’avance vers le buffet, attrape un gâteau, croque dedans et commence à prendre ce que je peux dans mes mains. « C’est trop bon, venez goûter ! » Je leur lance, ignorant le regard des gens présent sur notre trio infernal. Une fille à côté de moi me dévisage, je lui souris en retour, ignorant toujours les regards, partant du côté des boissons pour tenter de trouver le saint Graal de la boisson. Les gestes d’une serveuse ne s’oubliant pas, je repère vite les bouteilles qui nous intéresse et les soulève discrètement, cherchant les garçons des yeux, attendant qu’ils soient assez proche de moi pour murmurer : « Ce coup-ci, ça passe pas dans mon soutif les gars … Faut trouver un autre truc pour les sortir d’ici ! »
Je jette un œil autour de moi, pas vraiment de cachette appropriée, mon short trop court pour y glisser quoi que ce soit, je regarde encore derrière moi dans les rangées de bouteilles et sourit lorsque la solution arrive toute cuite devant moi : des mini-bouteilles de whisky, tequila et vodka se dressent fièrement et m’appellent. J’en attrape deux regardant les garçons avec malice. « Je suis presque sûre que ça peut passer dans vos pantalons. » Si j’arrive à planquer autant de trucs dans mon soutif, ils peuvent faire un effort avec leur caleçon également !
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Jeu 9 Mai 2024 - 16:02
Lilian Parrish
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Coeur : Ni fait ni à faire, il brise des coeurs pour pas mettre en jeu le sien
Berceau : Il est né et il mourra à Clifton
Pseudo : Vi
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l'obscur
Ouais ouais c’est lui le cowboy, mais il a la voix de chant d’un crapaud-buffle et pas le charme auprès des midinettes qu’il faudrait pour devenir un chanteur de country, alors Lilian explose de rire à la blague et bourre les côtes de son ami de coups de poing amicaux.
Ben tu te feras au twang et aux balades !
Y’a qu'à voir comment Clyde porte le chapeau à paillettes qu’un inconnu lui fiche sur la tête pour savoir qu’il ferait fureur dans la scène locale. Et y’a qu’à voir comme le même chapeau ressemble à du rouge à lèvres sur un canard quand c’est le jeune Parrish qui le récupère pour se rendre compte que sa carrière finirait au fond de la mare -aux canards. C’est pas pour autant qu’il le retire. Il l’adopte même, fourrant sa casquette dans sa poche arrière et saluant tout ceux qu’il croise d’un éclat pailleté, incluant le chanteur que leur désigne Sierre.
Naaaan c’est luiiii ?, qu’il vanne en faisant une voix aigue de fan adolescente, Hiiiii ! Trop bien Sisiiiiii ! Va pas lui mettre tes franges sous l’nez !
Continuant à rire à pleine gorge, il attrape la jeune femme dans ses bras et la fait tourner une ou deux fois histoire de lui faire oublier le beau gosse à la voix suave qu’elle avait l’air prête à dévorer tout cru. Rince et répète deux ou trois fois pendant qu’ils continuent à se taper l’incruste. Ils ont quoi tous les crooners des plaines à être barbus et tatoués et faire briller les yeux de Sierra si fort, hein ? Et puis elles sont où, les chanteuses sexy en short avec les cheveux blonds et les bottes aux pieds ? Nulle part. C’est nul.
Il va bien falloir de l’alcool fort pour se remettre de cette déception, une bière ne suffira pas. Heureusement que le buffet est ouvert et que ses amis, tout comme lui, sont des pique-assiettes en puissance. Sierra fonce sur les gâteaux, lui a un regard de boeuf amoureux pour le plat de sandwiches au brisket qui n’attend que ses attentions. Voulant pas être un mufle envers cette offrande délicieuse, il en attrape un d’une main, une bouteille de Corona -qu’il compte bien augmenter à l’alcool fort, le premier qui trouve- dans l’autre. Maintenant il ressemble presque à un roadie en pause. Personne le capte tellement tout le monde est distrait par mam’zelle Moore. Charitablement, on va dire que c’est parce qu’elle est en train de fouiller dans les bouteilles et pas pour la longueur de son short.
J’aim’rais que ça passe dans mon pantalon mais personne y croira.
Mais les mini-bouteilles qu’elle attrape… Oh oui ça c’est du génie, ça vaut bien un baiser bruyant sur le joli front de son amie pour la féliciter de ses idées.
Ouais ça on y croira.
Mais pas dans son fut’, non. Il a une autre technique qui lui a été transmise par un de ses frangins, lui-même inspiré par un de leurs cousins, un peu un genre de sagesse ancestrale : ça s’appelle “t-shirt dans le pantalon, bouteilles dans le t-shirt, chemise déboutonnée par dessus. Ca demande pas beaucoup de mouvements, ça stocke bien trois mini-bouteilles de tequila dans son dos, et dans il fait un tour sur lui-même pour montrer comment il est beau et discret, on y voit rien tant qu’on y regarde pas de trop près.
Ta-daaah ! T’en dis quoi, l’experte ?
Mais bon, trois mini-bouteilles, qu’est-ce que ça va leur tenir ? Trente minutes ? C’est pas suffisant. Il va falloir faire mieux. Plus fort. Plus grand. Plus con.
A trois on court tous. Un, deux, TROIS !
Comme par exemple… Attraper la bouteille pleine taille de whisky la plus proche de lui et partir en courant de la tente de restauration, zigzagant entre les musiciens qui viennent se restaurer pour pas se laisser rattraper, sautant par dessus les obstacles tel un gracieux poney de course, espérant qu’il est suivi par ses meilleurs potes. Et qu’ils auront eu la jugeote de voir venir sa picole-basket improvisée.
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