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I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER

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Mer 27 Mar 2024 - 18:30


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
alcool. agression. violence.




I was lightning... before the Thunder
((coyote atmosphere))


Déjà quelques jours que j'ai commencé au Coyote. Moins d'une semaine, mais plus de deux jours. Et je ne me sens toujours pas complètement à l'aise. Je n'ai aucun souci pour gérer plusieurs choses à la fois, et j'adore quand tout doit aller très vite - ça, aucun problème. Mais je ne suis pas du tout habituée... aux habitués. Je revois souvent les mêmes têtes, des clients réguliers qui à présent m'appelle "ma belle", "beauté" ou encore par mon prénom, "Adelina". Ce n'est sans doute rien pour la plupart des gens, mais pour moi c'est surprenant. Bien sûr, à New York aussi on pouvait revoir des têtes régulièrement, mais on avait plus affaire à des inconnus tout le temps. Et ça me plaisait. Ca me permettait de ne pas m'attacher, de ne pas m'habituer, de ne pas me lier. Là, même Bill commence à m'attendrir et c'est affolant ! Parce que Bill, il ne vend pas du rêve hein. Il boit énormément, beaucoup trop pour son bien mais heureusement, il n'a pas l'alcool triste et surtout pas l'alcool violent - non, il est juste fun. Il rigole beaucoup, pour un rien. Il parle beaucoup, avec personne en particulier. Il vient toujours seul, mais il est connu comme le loup blanc. Bref, Bill c'est une figure incontournable du Saloon - et apparemment de Clifton aussi. " Hey  poupée, je serais bien tenté par une petite brune ce soir, " que j'entends un client me commander un peu plus loin. Oui, je sais qu'il commande et ce même si son allusion est également plus qu'évidente. Il se ferait bien une petite brune ce soir. Aka Moi. Je retiens un haut le coeur. Je n'ai rien contre le fait d'être draguée, et rien contre un petit flirt de temps à autre - innocent et rigolo. Mais les remarques graveleuses, les propos sexistes, les lourdeaux comme celui-ci... Non merci. Ils sont un véritable fléau, je me dis en le rejoignant avec sa bière brune, le sourire aux lèvres. Le client est Roi - j'ignore quel imbécile a balancé ça un jour, mais il peut brûler en enfer. " Ca fera neuf dollars, " j'annonce en lui tendant sa chope. Il en profite pour frôler mes doigts en la récupérant, ce qui me provoque un frisson de dégoût. Je suis habituée encore une fois, et en règle générale je ne m'en offusque pas, je m'en moque et ne le remarque même pas. Mais chez cet homme... il y a quelque chose de dérengeant. Et ce depuis qu'il est arrivé il y a deux heures. Son regard, ses sourires, tout en lui respire le vice. Il me tend un billet de vingt en me susurrant un " tu peux garder la monnaie, chérie. " Je lui rends la monnaie, toujours un faux sourire plaqué sur le visage. Puis je retourne à mon travail, choisissant de l'oublier.

Je les ai remarqués un peu plus tôt, eux aussi. Ils sont quatre, dont trois vêtus d'une veste en cuir noir. Je n'arrive pas bien à discerner l'effigie qui s'y trouve mais il me semble que c'est un aigle. Et je ne distingue pas ce qui est écrit. J'ignore qui ils sont, mais ils ont l'air d'être "connus", ils sont salués par absolument tout le monde. " Ce sont les Bloody, " me lance alors ma collègue du soir, Julia. " Pardon ? " " Les Bloody Eagles. Tu en entendras forcément parlé si tu restes dans le coin. Ils sont très influents dans le coin - le Bloody Counter leur appartient, ainsi que le Red Feather Garage. " Quel drôle de nom. Je hausse les épaules, l'air de dire "tant mieux pour eux,grand bien leur fasse". Même si j'avoue, ils ont quelque chose d'assez hypnotique. Fascinant. Mais après tout, j'ai toujours été attiré par les vestes en cuir et les airs de mauvais garçon. Le quatrième ne porte pas les mêmes couleurs, mais il semble faire partie intégrante du groupe malgré tout. Je ne sais pas pendant combien de temps je les observe ainsi, à la dérobée tout en continuant de servir et resservir, mais j'ai l'impression de sursauter comme prise en flagrant délit de "matage abusif" quand je le vois se diriger vers moi. " Salut, envie d'une brune ? " je lance en souriant quand son regard croise le mien. Avant de froncer les yeux, réalisant la bêtise que je viens de sortir. " Je veux dire, je vous sers quelque chose à boire ? " Sur la route, je suis la Queen of the Wind. Dans la vie, je suis la Queen of Shame.

avec @alby forsyth




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but now I'm dancing  bheart
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Jeu 28 Mar 2024 - 14:37


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER 8pxb

When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER Bbb57aa316e640ee192bcebd5707aaea8b62e464
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en indigo

l'obscur

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alcool. agression. violence.




I was lightning... before the Thunder
((coyote atmosphere))


J’embraye le pas aux gars, conscient que je dénote avec mon simple sweat à capuche au milieu des vestes en cuir. Mais contrairement à eux, je suis venu en courant. Ca fait un moment que je laisse ma bécane prendre la poussière pour plutôt me dérouiller les pattes. Pas envie de devenir ce genre d’entraîneur qui pense que regarder les autres faire des pompes compte pour son sport de la journée. J’ai passé la barre symbolique des quarante ans moins quatre et si je veux me maintenir en forme, chaque petit effort compte. D’autant que l’extrême rigueur que je m’étais imposée durant ma période UFC se relâche dangereusement. Les glucides se sont très vite creusé une petite place dans mon régime – c’est ça de côtoyer autant de gamins accros au sucre – et l’alcool, que j’avais entièrement banni, recommence à me faire de l'œil. De toute façon, ce serait mal vu de commander une eau pétillante quand on a un aigle encré dans l’épiderme. C’est pourquoi je m’autorise cette petite entorse au règlement quand je retrouve l'atmosphère si particulière du Wild Coyote Saloon.
Et comme à chaque fois que je viens ici, c’est Sierra que je cherche des yeux. Mais la blonde n’est pas de service aujourd’hui. C’est une tête inconnue qui la remplace.
Curieux mais pas impoli, j’évite de la détailler avec trop d’insistance. Je me contente de repérer l’essentiel de sa physionomie, de lui deviner un âge et un caractère en la saluant sobrement avant de m’installer à l’autre bout du bar pour refaire le monde autour d’une bière. Le genre de soirée simple que je n’ai connu qu’ici, à Clifton. Ici où les gens associent encore mon nom à celui des Eagles plutôt qu’au MMA. L’avantage d’un coin aussi reculé. Coin reculé qui souffre malheureusement du défaut de sa qualité… Ici, tout le monde se connaît.
Je grimace en entendant les sous-entendus salaces que récolte la nouvelle serveuse. C’est le père d’un des mioches que je forme. Un type qui aurait mérité d’être stérile vu la façon dont il se comporte. Mais avec le temps, j’ai appris à mettre de l’eau dans mon vin, ne pas me mêler des affaires des autres. Je n’aide que ceux qui le demandent et la petite brune qui lui apporte sa bière a l’air de très bien s’en sortir toute seule. Un ricanement m’échappe en l’entendant refuser le pourboire grassement proposé mais je reporte très vite mon attention sur les trois Eagles que j’ai rejoints ce soir. La conversation suit son cours, segmentée de nombreux rires et ponctuée de nouvelles commandes. Une brèche dans la solitude qui remplit habituellement mon quotidien. Un bon moyen aussi d’endiguer l’envie de compagnie que Sierra n’aurait de toute façon pas comblée aujourd’hui.
« Je ne vais pas tarder non plus », lancé-je pourtant en voyant quelques piliers de comptoir commencer à déserter les lieux. L’heure de la fermeture approche mais le bar est encore loin d’être vide. Et puis on sait comment les choses vont. Le dernier verre annoncé est généralement le premier d’une nouvelle série, celui qui délie tout à coup les langues les plus paresseuses. On se rappelle brusquement d'une anecdote qui ne pourra pas attendre la prochaine rencontre pour être racontée. En tous cas, c’est ce qui a l’air d’animer mon voisin de droite qui s’est lancé dans un interminable récit que je me vois mal interrompre.
Dommage pour lui car il parle dans le vide, ça fait un moment que je ne l’écoute plus, préférant promener mes yeux fatigués sur les quelques têtes qui peuplent encore le Wild Coyote. J’évite cependant de trop m’attarder sur l’état du père de Tim. S’il pouvait être suffisamment bourré que pour se noyer dans une flaque en rentrant, ça arrangerait un paquet de monde, son fils le premier. Mais un autre regard nettement plus pétillant s’accroche au mien. Un sursaut anime brusquement la barmaid qui aurait probablement préféré qu’on dévie notre ligne de mire dans des directions opposées. Sauf que je n’ai pas détourné les yeux et elle non plus. Cet eye contact se solde par une prise de parole qu’elle a l’air de regretter à l’instant même où elle s’entend parler.
Je me fends aussitôt d’un sourire et tourne imperceptiblement le dos à mon précédent interlocuteur pour me concentrer sur elle.
« Évite de demander ça au type du fond », blagué-je gentiment en louchant vers celui qui était pourtant terriblement tenté par une petite brune un peu plus tôt…
« Tu peux me remettre une tequila », réponds-je finalement à sa question en la gratifiant d’un nouveau sourire.
Maintenant que j’ai une raison valable de l’observer, je ne m’en prive pas. Ses boucles brunes encadrent magnifiquement bien ce visage aux traits inconnus. Il se dégage d'elle quelque chose d'explosif, une fougue et une énergie qui contrastent joliment avec son petit gabarit.
« C’est ton premier jour ? » que je demande innocemment avant de réaliser que ma question pourrait prêter à confusion. « Enfin, je ne dis pas ça parce que tu as l’air de galérer. C’est juste que je viens régulièrement ici et que je ne t’ai jamais vue avant », rectifié-je.
Je récupère mon verre en même temps que mon pote me rappelle à l’ordre en me demandant si j’ai entendu ce qu’il venait de dire.
« Tu parles tellement fort que tout le monde t’a entendu, Davey. »
Mon trait d’humour adoucit rapidement l’air vexé de mon acolyte qui reprend exactement là où il en était arrivé tandis que je remercie la barmaid. « C’est toujours sympa de voir une nouvelle tête dans le coin », lui glissé-je en même temps qu'un billet, avant de reporter mon attention sur les paroles enivrées de David.

avec @Adelina Muñoz


Adelina Foster aime ce message



DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Ven 29 Mar 2024 - 22:11


Adelina Foster
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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

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- dialogue en gras
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I was lightning... before the Thunder
((coyote atmosphere))


Mes expériences passées m'aident énormément au Coyote. Je me sens moins larguée que je ne l'aurais cru le premier jour - normal - mais j'ai encore pas mal de progrès à faire. Surtout niveau danse. Non parce que, ici, on ne sait jamais à quel moment la musique va commencer, et quand on va devoir grimper sur le bar pour faire le show. Un souvenir du premier soir me revient et je secoue la tête pour oublier ce moment de honte intersidérale. J'ai rapidement mémorisé la carte des boissons. J'ai su maîtriser les pompes à bières malgré quelques défauts des dites-pompes. Je suis même allée faire une petite séance shopping - en compagnie de Sierra évidemment - pour m'impégner de mon nouveau rôle de Coyote. Des petits shorts en jean, une jupe avec l'instance de ma collègue, des chemises style bûcheronne en veux-tu en voilà, des débardeurs, des crop-top... et surtout, des bottes style cowgirl. Apparemment, je ne pouvais pas y échapper ! Je ne l'avouerais jamais à Sierra, mais au final... je suis super confortable dedans. Ce soir, j'ai opté pour un classique jean taille basse et une chemise à carreau un peu trop large, qui me tombe sur l'épaule droite. Mes cheveux sont attachés dans un chignon réalisé à la va-vite, laissant échapper des mèches rebelles autour de mon visage. J'ai juste passé un trait d'eye-liner sur les yeux, un peu de baume aux lèvres et c'est tout ! Pas de quoi foudroyer un homme par ma beauté merveilleuse - en tout cas, j'estime que ça ne justifie pas le comportement de ce type. Et de bien d'autres. Heureusement, cest bientôt la fin de soirée et bientôt la fermeture - plus qu'une heure et je retrouve un lit chaud et douillet. J'en rêve...

En attendant, je souris, je sers, je danse, je fais un brine conversation avec les clients - certains trop curieux, d'autres juste bavards. Puis bien sûr, mon regard se tourne toujours vers ce petit quator atypique. Enfin, atypique... Ils me rappellent certains potes de New York, j'imagine que ça me rend un peu nostalgique. Je sais, au fond de moi, que je les reverrai et que bientôt je rentrerai mais... je ne sais pas quand. J'ai le mal de mon chez moi, et c'est pas simple parfois. Surtout que ça va déjà faire bientôt quinze jours que je suis ici... et que la raison pour laquelle j'ai fait tout ce chemin ne le sait même pas. Perdue dans mes pensées, et dans mon regard perdu dans le sien, je sors une connerie plus grosse que moi. Mais alors bien comme il faut. Ca le fait rire, bien entendu. « Évite de demander ça au type du fond » Ah, parce qu'il l'a entendu lui aussi ? Je fronce le nez, un peu gênée. Puis je m'attelle à lui servir son verre de tequila comme il me le demande. Je sens son regard sur moi, inquisiteur, curieux, pleinement assumé, et je sais que je rougis. D'où me viens cet élan de timidité ? Ce n'est pas le premier homme à m'observer. J'ai même l'habitude - j'ai grandi dans un monde purement masculin. Mais ici, à Clifton, je ne me sens pas chez moi et je suis à fleur de peau. Tout est sans dessus-dessous dans ma tête, dans mon corps, dans mes tripes. Je lui tends sa tequila en même temps qu'il me pose sa question. « C’est ton premier jour ? » Certains clients désertent, prêts à rentrer chez eux, et le bar est moins bondé. Je nettoie devant moi, quand il se reprend. « Enfin, je ne dis pas ça parce que tu as l’air de galérer. C’est juste que je viens régulièrement ici et que je ne t’ai jamais vue avant » Je lâche un petit rire. " Je suis arrivée il y a dix jours... et je suis une Coyote que depuis 4 jours, " je lui confie simplement. Une chose est sûre, les Cliftoniens sont curieux et rien ne leur échappe. Devant ce petit moment de répit dans la soirée, je me permets quelques instants avec ce charmant inconnu - régulier, mais inconnu quand même. " Mais tu peux le dire... j'ai un long chemin à parcourir avant de maîtriser la country, " je plaisante en exagérant le calvaire que c'est que d'apprendre ce genre de danse. Puis je souris quand son pote lui rappelle qu'ils sont là, avant de reprendre mon service. « C’est toujours sympa de voir une nouvelle tête dans le coin ». Nos regards se recroisent une nouvelle fois, plusieurs secondes, le temps de le remercier de mon côté, et du sien... aucune idée, je ne lis pas dans les pensées.

L'heure a défilé plus vite que je ne le pensais. Le bar se retrouve vide, ne laissant que Lisa et moi pour tout nettoyer, ranger. Ce soir, c'est à mon tour de calculer la caisse et de fermer à double tour. Demain, je suis d'ouverture donc je compte bien DORMIR la journée entière ! Je rêve d'ailleurs d'une bonne douche chaude et de mes draps tout frais - l'avantage de vivre dans un motel. Bon, peut-être que demain je devrais regarder les annonces d'appart'. Peut-être trouver une colocation, ça serait plus avantageux sur le plan financier. Ouais, je devrais commencer à m'y pencher, parce que le motel c'est pas du luxe. Je ferme la caisse dans le coffre-fort. Puis, je devrais aussi aller faire 2-3 courses histoire de ne pas me laisser crever de faim. Je vérifie une dernière fois que tout est en ordre. Il faudrait que j'aille laver ma voiture aussi, légèrement sableuse depuis la course du weekend dernier dans le désert. Je verrouille les portes et baisse le store. J'entends des voix au loin, des rires, des chants, de ceux qui rentrent de soirée. " Aaaaaah.... Te voilà enfin, poupée, " que je sens son souffle chargé en bière et autres alcools forts. Je ne sursaute pas, mais je me crispe. Me pétrifie même. Je ne l'avais pas vu, pas entendu, et je déteste être prise par surprise. " Je crois que vous avez un peu trop bu. Il est tard, vous devriez rentrer chez vous... je compte bien en faire autant, " je tente de faire bonne figure, mais je n'en mène pas large. Il est trop proche, trop bourré, trop décidé. Et je n'ai pas Pablo avec moi, merde ! Il est dans ma voiture, car je n'ai pas le droit de l'avoir sur moi au Coyote. Va falloir re-négocier ça demain, parce que me faire surprendre comme ça par un homme imposant et hors de contrôle, ça ne va pas le faire. " Oh, mais on va rentrer, t'en fais pas, " qu'il me dit d'un ton pâteux, mais pervers. J'ai envie de gerber, et je crois que ça se voit sur mon visage car un éclair de colère passe dans son regard. " Alors quoi, tu te dégonfles, poupée ? Tu me balances ton petit cul toute la soirée, bien devant mon nez, et tu fais la dégoûtée maintenant ? " Il a fumé aussi, lui ! Jamais je ne l'ai aguiché, jamais je ne l'ai provoqué ! Incroyable la capacité de certains hommes à interpréter des choses qui ne sont pas réelles. Je reprends finalement ma route, décidée à m'éloigner le plus possible. Avec un peu de chance, je pourrais courir et... Mais non, il m'attrape violemment le bras et me ramène contre lui dans un geste brusque. A tel point que j'en perds presque l'équilibre. " Lâche-moi, cabrón ! " je lance spontanément, avant qu'il ne m'attrape la gorge pour me plaquer contre le mur. Il ne serre pas "réellement", pas encore du moins, mais suffisamment pour que je commence à paniquer. Puis, il serre plus fort, comme possédé. Ah non, sur ma vie et sur celles de mes mères, je ne me ferais pas...

Il disparait d'un coup de ma vue, et je m'effondre en tentant de récupérer l'air dont il m'a privé quelques secondes.

avec @alby forsyth




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Sam 30 Mar 2024 - 14:20


Alby Forsyth
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THE PYTHON

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Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

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I was lightning... before the Thunder
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Le pire, c’est que tout le monde doit lui avoir posé la question à la nouvelle. Les visiteurs sont rares à Clifton, qu’ils soient de passage ou qu’ils s’établissent plus longtemps. Moi aussi je suis passé par là, en revenant d’entre les morts après de longues années d’absence. Le natif devenu une curiosité au milieu d’une routine que presque rien n’écorche. Alors forcément, quand un nouveau minois se pointe et qu’en plus, il est joli comme le sien, ça attise encore plus l’intérêt. Mais je suis content d’apprendre qu’elle a survécu à ses trois premières journées derrière le bar. Malgré son accent et ses manières qui dénotent avec ce qu’on trouve habituellement ici.
Je lui offre un nouveau sourire compatissant, l’imaginant sans mal essayer de se faire aux mœurs de la région. Ce n’est pas donné à tout le monde de s’improviser cow-girl quand on n’a pas grandi sous le soleil texan.
« Ah la country… » répété-je en réprimant un soupir. « Je te souhaite bon courage. »
Pour avoir ouvert mes horizons à d’autres cultures et vécu presque autant d’années ailleurs qu’ici, je sais combien le concept peut dérouter. Pour beaucoup, ça parait même un peu ridicule mais ici, c’est quasiment un mode de vie.
Je n’ai pas envie de mettre un terme à ce début de conversation mais je suis bien obligé de reporter mon attention sur ceux qui m’ont initialement poussés à venir ici. De toute façon, la nouvelle a largement de quoi s’occuper sans avoir besoin d’un énième curieux pour la harceler de questions.

Le temps de s’en aller finit par arriver. Le vacarme du pub laisse bientôt place au calme de la nuit alors qu’une brise légère rafraîchit nos esprits éméchés. On prolonge la soirée sur le parking, le temps de se griller une cigarette en attendant que les moteurs chauffent. Et même si je ne fume pas, je laisse les autres me cracher leur haleine de tabac dans le visage. Cette odeur a bercé mon enfance au même titre que celle des gaz d’échappement. Elles ont quelque chose de réconfortant même si elles me piquent la gorge et me font toujours retrousser le nez. J’aurai le temps de m’oxygéner les poumons sur le chemin du retour puisque je viens de refuser qu’on me ramène. J’aime trop la nuit, son silence et ses ombres moins inquiétantes que ce qui se joue sans cesse dans ma tête. Quand certains préfèrent s’enfermer dès le soleil couché, moi je savoure l’obscurité. Je fais exprès de traîner pour ne pas avoir à retrouver mon lit et les angoisses qui montent en moi au moment de trouver le sommeil. Seul dans les rues désertes, je me sens plus libre que jamais et rien ne devrait troubler ce moment.

Rien à part une injure et le bruit étouffé de deux corps qui s’entrechoquent. Puis la plainte à peine audible d’une gorge privée d’air…
Mon regard a eu le temps de s’habituer au manque de clarté, suffisamment que pour distinguer deux silhouettes qui n’auraient jamais dû se confondre. Et on dirait que c’est à moi de les séparer.
C’est l’étrangleur étranglé.
Je lui réserve ce que je fais de mieux, ce qui m’a valu mon tendre surnom de serpent constricteur. Le mettre à terre était facile. Je suis moins bourré que lui. Plus entraîné aussi. Mais il se débat le bougre, tâtonne ses poches sûrement à la recherche d’une lame à dégainer.
« Joue pas au con avec moi », que je crache d’une voix basse, le regard rivé sur la veine qui vient d’apparaître sur son front reluisant.
La gorge prise en étau entre le sol sablonneux et mon avant-bras, je l’écoute s’étouffer tandis qu’il cherche toujours aussi désespérément le couteau qui mettrait fin à son supplice. Le problème, c’est que plus il se contorsionne sous mon poids et plus il s’épuise. Je le ne relâche que pour lui asséner un coup de poing. Le genre de coup qui ne pardonne pas à moins d’être ganté.
Et puis je le reconnais enfin. Ses traits ensanglantés s’impriment sur ma rétine. Son expression sonnée me pousse à reculer avec précipitation.
« Putain ! » Je hurle plus fort que ce que j’avais prévu, rattrapé par la réalité.
Ne lui ai-je réellement administré qu’un seul coup ? Je me mets à en douter en voyant son visage réduit en charpie. Son nez, son arcade, sa lèvre… Il ne lui reste pas un centimètre carré de peau qui ne soit pas poisseux d’hémoglobine. L’odeur du sang se rappelle à moi en même temps que son identité. C’est le père de Tim. Ce type que j’avais observé presque toute la soirée en le maudissant sans pour autant oublier que je ne pouvais malheureusement rien faire contre lui. Mais entre les plans sagement élaborés par mon cerveau et mes vieux réflexes qui ne demandaient qu’à refaire surface, on dirait que mes poings ne m’ont pas laissé le luxe de choisir quoi faire de son cas.
Je recule encore, autant dégouté par l’image qu’il renvoie que par moi-même. Tout s’est passé trop vite. Les dernières quinze secondes ne sont qu’une crevasse dans ma mémoire, un puits sans fond dont je ne distingue rien d’autre que du noir. Puis la douleur qui irradie mes phalanges me rappelle de les essuyer contre mon jeans, de me débarrasser de cette preuve accablante que c’est moi qui ai fait ça.
L’adrénaline se dissipe sous mes remords, mes pensées se réorganisent lentement et je me souviens brusquement pourquoi je suis là.
La barmaid, créature attendrissante qui m’avait tant fait sourire à l’intérieur, est plantée devant moi, tétanisée par ce qu’elle a failli vivre ou par ce qu’elle vient de voir, je n’en sais rien.
Ce n’est que parce que je vois la poitrine de l’homme à terre continuer à se soulever que je retrouve l’usage de ma langue.
« Je… Tu vas bien ? » Question idiote. Comment pourrait-elle bien aller ?
Le souffle court, je reste à bonne distance d’elle. Je ne veux pas l’effrayer.
« Bordel… Je devrais… Je devrais appeler une ambulance. » Je ne sais plus ce que je dis. Je ne sais même pas quoi faire. Tout ce que je sais, c’est que j’ai déconné. Moins que ce connard parce qu’au moins, je ne m’en prends pas aux femmes mais plus que ce que j’avais en tête quand même. Je m’étais promis que ça n’arriverait plus. Une promesse désormais brisée.
Les mains tremblantes, j’essaye pourtant de sortir mon téléphone de ma poche, de le déverrouiller alors qu’il ne reconnait plus mes empreintes devenues poisseuses.
« Faut pas que tu restes ici », que je lui dis d’un ton inquiet. « Tu ferais mieux de rentrer chez toi. Je vais… Je vais régler ça. »

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Sam 30 Mar 2024 - 20:34


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
alcool. agression. violence.




I was lightning... before the Thunder
((coyote atmosphere))


J'ai déjà connu la violence. Psychologique comme physique. Par les mots, comme par les poings. J'ai déjà fait face à des hommes dangereux. Et j'ai déjà tremblé de peur. Mais jamais à ce degré-ci. Non. Cette peur, là, c'est la première fois que je la rencontre. C'est la première fois que je l'expérimente, véritablement. J'ai eu peur quand j'ai été interrogé pour la première fois en classe, devoir répondre devant tout le monde. J'ai eu peur quand le garçon qui faisait battre mon cœur, à 10 ans, s'est penché pour m'embrasser timidement. J'ai eu peur quand j'ai posé les mains sur un volant pour la première fois. J'ai eu peur quand j'ai décidé de franchir le pas avec un garçon - un homme. J'ai eu peur lors de ma première course. J'ai eu peur face à Drake, quand il a pété les plombs et que j'ai cru qu'il allait m'en mettre une. J'ai eu peur lorsque maman s'est retrouvée à l'Hôpital pour une intoxication alimentaire. J'ai eu peur quand Rafael a repris contact avec moi. J'ai constamment peur - en vérité. Mais cette peur, ce soir, c'est un tout autre délire. Elle prend possession de tout mon être. Elle s'immisce dans mes veines, tétanise mes membres, me coupe le souffle. Plus tard, je vais sans doute réaliser que ce n'était "pas grand chose" et que "ça aurait pu être pire". Pour l'heure, j'ai juste du mal à m'en défaire. Il est grand. Il est imposant. Il est impressionnant. Il est terrifiant. Il est plus fort. Que moi. Il est saoul, c'est une certitude, mais ça n'enlève rien au fait qu'il me bat à plates coutures. S'il veut me briser la nuque, il peut. S'il veut me déchirer mes vêtements, il peut. S'il veut me tabasser, il peut. Je ne saurais pas l'en empêcher. Je ne pourrais rien faire. Je ne pourrais pas me défendre. Et ça, ça c'est horrifiant. Derren n'est pas là pour dégager le type. Nate n'est pas là pour lui péter le nez. Et Hunter n'est pas là pour briser ses os. Cette fois, je suis seule face au danger. Je ne peux même pas hurler. Je ne peux même pas appeler à l'aide. Je suis condamnée à subir ce qu'il a envie de me faire subir.

Ou pas. Quand ma liberté m'est rendue, je ne suis concentrée que sur ma respiration, l'air que je retrouve enfin. Comme le Graal. Je prends de grandes bouffées, toussant à m'en briser les côtes. Je ne fais même pas attention à ce qu'il se passe autour de moi. Une main sur mon cou meurtri, je ferme les yeux et tente de reprendre un semblant de respiration normale. J'entends vaguement des coups, des grognements, mais je ne VOIS pas. Pas encore. Je me relève doucement, une main tremblante contre le mur du Coyote. Enfin, mes yeux se posent sur l'homme qui a tenté de m'étrangler - me tuer ou me faire tomber dans les pommes ? Heureusement, je ne le saurais jamais ! Et sur l'homme qui a empêché ce drame d'arriver. « Je… Tu vas bien ? » Je me contente d'acquiescer lentement. Je tremble, de peur et de froid. Je regarde le corps qui git à ses pieds, salement amoché et la vue du sang me donne envie de gerber. Mais l'idée qu'il aurait pu abuser de moi m'écœure encore plus. A cet instant, j'ai envie de lui crier MERCI. J'ai envie de lui sauter au cou pour lui exprimer ma gratitude. J'ai envie de lui dire qu'il peut tout me demander, il aura toutes les tequilas gratuites qu'il veut à vie ! Je suis vivante, grâce à Lui. Je ne perçois pas du tout son désarroi. Je ne vois pas encore qu'il est perturbé - ou le vois-je, mais n'est-ce pas normal compte-tenu des circonstances ? « Bordel… Je devrais… Je devrais appeler une ambulance. » Sans doute, même si ce détritus mériterait de baigner dans son sang encore quelques heures - histoire d'apprendre la leçon. " Est-ce... " je tente de parler pour la première fois, et c'est tellement douloureux que je ferme les yeux un instant avant de les rouvrir. « Faut pas que tu restes ici... » qu'il enchaine, l'air inquiet. Là, mon regard croise le sien, et là je vois qu'il est tout aussi chamboulé que moi - si ce n'est plus. « Tu ferais mieux de rentrer chez toi. Je vais… Je vais régler ça. » Et le laisser se dépatouiller avec ce merdier ? Absolument pas ! Je vois la scène d'ici. Lui qui appelle les ambulances, qui appellent les flics, qui interrogent mon sauveur et le mettent en garde à vue pour avoir tabassé un mec "sans raison valable". " Il vaut mieux... que je reste, " je réponds d'une voix cassée. Je ne suis qu'une petite chose fragile putain ! Et ça me rend folle. " Tu m'as sauvée, " je lui dis, osant poser ma main sur son avant-bras alors qu'il essaie encore d'allumer son téléphone. " Hey... " je dis plus doucement, non seulement pour ménager ma voix et ma gorge en feu, mais également et surtout pour lui. " Tu n'as fait que me défendre... sans toi, c'est sans doute moi qui serais allongée là, pissant le sang et... " et je préfère même pas imaginer le reste. Peut-être que c'est l'alcool qui a poussé cet homme à agir. Peut-être que c'est quelqu'un de sympa en temps normal, même si j'en doute. Peut-être que ça ne serait pas allé plus loin. Avec des peut-être, on ne va pas loin cependant. " Laisse-moi appeler la police... Je pourrais tout expliquer, témoigner. Je refuse de te laisser gérer "ça" seul. Retrouver mon lit chaud pour te laisser ruminer dans une cellule glauque, " je continue parce que bah je suis moi, et je parle, je parle, je parle même la gorge broyée. " Ou alors, on peut aller se poser quelque part, se remettre de nos émotions, et le laisser agoniser un peu ici. Ca me va aussi, " et c'est vrai, ça me va !

" Je m'appelle Adelina, au fait, " je romps le silence après plusieurs minutes. Installés dans ma Camaro. Je ne sais pas qui il est, ni à quoi il pense, mais je sais qu'après ce soir on ne sera plus les mêmes - ni lui, ni moi. " Tu... Je peux te déposer quelque part, si tu veux ? " C'est la moindre des choses après tout. Je respire grâce à lui.

avec @alby forsyth




that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Lun 1 Avr 2024 - 0:24


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

((atmosphere))

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Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Lewis Hamilton
Crédits : anysorrow

Multicompte : Levi Sullivan :: Mona Alves.

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alcool. agression. violence.




I was lightning... before the Thunder
((coyote atmosphere))


Je relève brusquement le nez vers elle en sentant ses doigts effleurer mon bras. Les  yeux écarquillés, je l’écoute me dire qu’elle ne s’en ira pas. C’est une bonne ou une mauvaise nouvelle, ça ? A défaut de faire un choix entre les deux possibilités, je me rassure instantanément en comprenant qu’elle n’a pas peur de moi. C’est déjà un bon point.
Je l’ai sauvée. Et c’est elle qui le dit.
« Mouais… » Moyennement convaincu, je jette un nouveau coup d'œil en direction de son agresseur. Je ne serai probablement plus le seul à avoir des “absences”. Après un KO, il n’est pas rare de voir sa mémoire à court terme impactée… Un cerveau n’est pas prévu pour recevoir autant de chocs. Mais faut-il encore en avoir un.
Pas doué pour la causette, la brune semble quant à elle prête à parler pour deux, me forçant à détourner les yeux du blessé pour la regarder elle. Si je n’avais pas l’horrible impression de voir la situation m’échapper des mains, j’aurais presque pu rire à l’évocation d’une cellule glauque. Si seulement elle savait… Au moins sa réflexion me remet un peu les idées en place. Hors de question qu’on me reprenne ma liberté, surtout pas pour un connard pareil.
« C’est pas de la défense quand ça se finit par un KO… » que je marmonne en regardant le sang qui s’est niché sous mes ongles. Putain… Je n’ai aucune excuse. Elle pourra raconter ce qu’elle veut aux flics, ça ne changera rien au fait que j’ai défiguré un type qui n’a même pas eu l’occasion de riposter. La seule qui n’a rien à se reprocher ici, c’est elle. Mais il faut croire qu’alourdir sa conscience de quelques remords ne l’effraie pas. Mon regard s’anime devant sa proposition et je lui adresse enfin un semblant de sourire. « Si on pouvait éviter de mêler la police à tout ça, je dirais pas non. » Grâce aux Bloody, j’ai quelques contacts qui pourraient m’éviter trop d’emmerdes mais ce serait dommage de griller mes jokers pour ce fils de pute…
Mais je ne suis pas un meurtrier et il est évident qu’il ne peut pas rester dans cet état.
« T’as une caisse ? »

J’avais déjà entendu parler de regard assassin mais je n’avais jamais aussi bien compris le sens de cette expression qu’en voyant celui de la barmaid. Installé sur la banquette arrière avec le père de Tim, mon pull collé contre ses plaies pour éviter qu’il foute du sang partout, j’avais soigneusement évité de regarder vers le rétro central. En même temps je la comprends. Si j’avais été à sa place, j’aurais probablement pas voulu laisser monter ce type dans ma voiture. Encore moins dans un bijou comme celui-là... Mais avec un peu de persuasion et quelques promesses que je me tiendrais garant des moindres dégâts, elle a fini par m’aider à conduire cet enfoiré jusqu’à l’hôpital. Je l’y ai déposé sans plus de cérémonie, me déchargeant de mes responsabilités en même temps que de mon sweat tâché.
De retour dans l’habitacle, je prends place à côté d’elle cette fois, pas certain de savoir quoi lui dire ni quoi faire. Du coup je m’en tiens à l’essentiel et fais rapidement le point sur la situation avant de conclure. « On a fait ce qu’il fallait. Il ne le méritait pas mais… » La fin de ma phrase reste momentanément en suspens. « Je l’ai empêché de te… » Nouveau silence. « Bref. Toi tu viens de m’éviter d’avoir une mort sur la conscience. Je suppose qu’on est quittes. »
Si on l’avait abandonné à son sort, il aurait probablement fait une hypothermie… En plus de traumatiser les Coyotes qui le trouveraient le lendemain matin. Non vraiment, on ne pouvait pas le laisser comme ça.
Mais comme je ne trouve rien d’autre à ajouter, je laisse le silence s’étirer jusqu’à ce qu’elle se décide à le briser.
Je n’avais même pas pensé à lui demander son nom mais je suis finalement content de l’apprendre.
« Et moi c’est Alby », réponds-je à mon tour en me tournant vers elle pour recommencer à la regarder. « C’est la première fois que je me fais ramener par une fille », blagué-je gentiment en tentant désespérément de détendre l’atmosphère après tout ce qu’il vient de se passer. « En Camaro qui plus est. Ça match pas trop avec l’image que je me faisais d’une barmaid mais on dirait que tu caches bien ton jeu… Tu peux me déposer à Holly Hills ? C’est là que j’ai ma salle de boxe. Et mon lit », précisé-je sans même réaliser le sous-entendu douteux que je viens de faire. Heureusement, je corrige plus ou moins le tir en enchaînant directement avec quelques explications. « Parce qu’actuellement, j'ai plutôt envie de dormir que de soulever de la fonte... » dis-je, très premier degré et sans doute encore un peu éméché par toutes les tequilas que je me suis enfilé.

avec @Adelina Muñoz




DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

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Lun 1 Avr 2024 - 19:05


Adelina Foster
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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
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Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
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- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

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((coyote atmosphere))


Je suis bouleversée. Je suis chamboulée. Je suis sous le choc. Sinon, comment expliquer que je suis au volant de ma Camaro, transportant le corps de mon "agresseur" ensanglanté" à l'arrière ? Surtout, comment expliquer que j'ai accepté la requête de mon "sauveur" ? Non parce que, en temps normal, j'aurais CATEGORIQUEMENT REFUSE ! J'aurais SANS AUCUN DOUTE menacé quiconque de dégueulasse sur soi de s'approcher de mon bijou. Je serais même A COUP SUR grimpé sur le dos de mon "sauveur" pour l'empêcher de toucher à mon bébé - même si, ok, mon poids n'aurait pas... fait le poids justement. Non, je n'aurais pas été d'accord du tout. Mais ce n'est pas un "temps normal". Et je ne suis pas dans mon état normal. Personne ne l'est à ce stade. Aux grands maux les grands moyens, comme on dit. Pour autant, je serre les dents. Pour autant, je plisse le nez. Pour autant, je fronce les sourcils. Pour autant, je suis furieuse. Les mains crispées comme jamais sur mon volant, je suis les directions de mon "sauveur" - à défaut de connaître son prénom - qui nous mènent à l'Hôpital. Ouais, parce que tout ça c'est pour LE sauver, lui. Mon "agresseur". De quoi enrager non ? Bah moi je trouve que si ! Mais je me tais. Parce que, je dois bien reconnaître que mon "sauveur" tient parole. Non seulement, il m'a porté secours alors que rien ne l'y obligeait, mais en plus il s'assure que l'autre porc ne ruine pas ma caisse. Quand il m'a demandé si j'en avais une d'ailleurs un peu plus tôt, j'ai d'abord esquissé un sourire, fière. Mais mon sourire s'est estompé aussitôt quand j'ai compris ce qu'il demandait. Je crois qu'il a vu à ma tête que ça ne m'enchantait pas du tout. Je crois même qu'il a compris que j'étais à deux doigts de m'évanouir à l'idée, tant je suis devenue pâle. Ou rouge de colère, je ne sais pas trop. Puis, il m'a assuré qu'il veillerait à ce qu'il n'en reste aucune trace, que ce serait comme si jamais cette excursion n'avait eu lieu. Et je lui ai fait confiance.

Parce qu'on fait confiance en ceux qui nous portent secours, Lina ?

Souvenir douloureux que je mets de côté, je me reconcentre sur l'instant présent. Je me suis garée un peu plus loin de l'entrée, là où j'ai laissé mon "sauveur" se débarrasser de mon "agresseur". J'attends. Qu'il revienne. Quand je l'aperçois, il n'a plus le sweat qu'il portait plus tôt dans la soirée, et qu'il a utilisé pour éponger le sang de... Il ne porte que son t-shirt et j'ai le temps de me dire qu'il doit avoir froid quand il me rejoint à l'avant. Le silence s'installe quelques secondes, avant qu'il ne le brise lui-même. Je ne sais pas si c'est pour nous rassurer, lui et moi, mais ça a le mérite de me calmer. « On a fait ce qu’il fallait. Il ne le méritait pas mais… » Non. Il ne le méritait sûrement pas. Mais... comme il le sous-entend. Nous ne sommes pas Lui. Nous valons mieux que ça. N'est-ce pas ? « Je l’ai empêché de te… » Je déglutis. Je me sens trembler même, alors je serre les mains sur mon volant, même si je ne démarre pas encore. Je devrais pourtant, s'ils décidaient de sortir pour nous trouver et nous réclamer des comptes. Mais je m'autorise un instant pour souffler. « Bref. Toi tu viens de m’éviter d’avoir une mort sur la conscience. Je suppose qu’on est quittes. » Je hoche la tête, sans répondre. J'en suis incapable. Je ne cesse de revivre la scène, et en même temps je m'efforce de tout effacer. Espérer que rien de tout cela n'a eu lieu. Que ses mains ne m'ont pas touchée. Que je n'ai pas été sur le point d'être... Je ferme les yeux un instant. Inspire. Expire. Puis je lui donne mon prénom. Et d'un coup, comme si cela désarçonnait tout, il se tourne vers moi, se calant contre la portière. « Et moi c’est Alby. » " Alby, c'est cool, " je réponds spontanément. " C'est mieux que mon "sauveur", " j'explique, réalisant qu'il ne peut pas comprendre ce que je baragouine. " C'est comme ça que je t'appelle dans ma tête depuis tout à l'heure. " Ouais, pas original mais on ne cherche pas à l'être, hein. Je tente de me détendre, relâchant mes muscles crispés. « C’est la première fois que je me fais ramener par une fille. » Sa tentative d'humour accueille d'abord le silence. Puis, je souris Puis, je ris. Doucement au début. Plus fort au fil des secondes. C'est nerveux, c'est soudain et ça a le don de me soulager. Il m'accompagne, plus discret, avant d'enchaîner. « En Camaro qui plus est. " Qu'il ai eu le temps de le remarquer me fait plaisir. « Ça match pas trop avec l’image que je me faisais d’une barmaid mais on dirait que tu caches bien ton jeu… » Je tourne mon visage vers lui, plus abruptement que je ne le voulais ce qui m'arrache une grimace de douleur. " Et quelle image tu te fais d'une barmaid ? " je demande, curieuse. Je ne sais pas si ce qu'il me dit sonne comme un compliment, un reproche ou si c'est juste une remarque lancée pour meubler la conversation. Je préfère le prendre comme un compliment. « Tu peux me déposer à Holly Hills ? C’est là que j’ai ma salle de boxe. Et mon lit. » Holly Hills. Salle de boxe - ça explique bien des choses tiens. Son lit. J'assimile ses paroles, et vais pour démarrer quand il reprend. « Parce qu’actuellement, j'ai plutôt envie de dormir que de soulever de la fonte. » Je me contente de l'observer, sans doute un peu trop longuement puisqu'il finit par se retourner vers moi. " Me voilà déçue, Alby. Moi qui espérais que tu me proposais de partager ton lit, " je souris avant de démarrer. Je pourrais m'offusquer de ses propos. Après tout, j'ai presque failli me faire... Alors le sexe est bien la dernière chose à laquelle je pense. Et c'est Lui qui m'a évité pareil traumatisme. Alors le sexe est bien la dernière chose que je l'imagine m'offrir. Peut-être que plus tard je prendrais le temps. D'apprécier ce que je vois. Peut-être que plus tard, je réaliserais qu'il est fort charmant, fort séduisant et peut-être que je m'offusquerais alors qu'il m'ait décliné "son lit". Mais pour l'heure, j'ai moi-même envie de rejoindre le mien. Je blague cependant, comme lui plus tôt, pour détendre cette atmosphère particulière dans laquelle on baigne depuis plusieurs minutes.

Je démarre finalement, et fidèle à moi-même malgré la situation quelque peu atypique, je ne laisse pas le silence s'imposer. " Tu as une salle de boxe alors ? Est-ce que ça veut dire que tu es boxeur toi-même ? J'veux dire... c'est un loisir, une passion, un métier ? " Parce que s'il boxe comme un pro', je l'engage comme bodyguard moi. " Tu donnes des cours particuliers ? " je demande alors, intéressée. A défaut de pouvoir le payer pour me protéger, je devrais pouvoir le payer pour m'apprendre à me défendre.


avec @alby forsyth




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Mar 2 Avr 2024 - 11:39


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Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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Son sauveur ? Je hausse un sourcil avant de rire à sa réflexion sur ce qui se jouait dans sa tête. J’aime bien sa façon de parler sans filtre. C’était déjà cet aspect de sa personnalité qui m’avait plu au Wild Coyote et je suis donc content que sa spontanéité ait survécu à sa mésaventure. « En toute franchise, ça faisait depuis le début de la soirée que j’avais envie de me le faire. Si j’avais su, j’aurais pas attendu qu’il t’embête… » Je fanfaronne un peu. L’alcool et l’envie de dédramatiser face à une situation clairement catastrophique m’y poussant. Je poursuis d’ailleurs sur ma lancée, rebondissant sur sa proposition de me déposer quelque part. Sa question, en revanche, me pousse à réfléchir un minimum à ma réponse.
« Je pense pas que barmaid figure dans la liste des rêves de gosse… C’est un job ingrat – on l’a bien vu ce soir –, les horaires sont horribles, y a aucune perspective d’évolution et ça rapporte même pas si bien que ça. Je ne connais qu’une personne qui aime réellement ce taf et elle ne roule pas en Chevrolet. Donc je sais pas ce que tu faisais dans la vie avant d’atterrir ici mais je crois que je pourrais être surpris. »
Et j’espère que les événements de ce soir ne l’empêcheront pas de s’éterniser un peu à Clifton parce que je serais curieux d’en savoir plus sur ce petit bout de femme.
Je lui file finalement mon adresse et réalise – trop tard –, la boulette que j’ai faite en parlant de mon pieu.
« C’est pas toi qui me demandais si je voulais d’une brune ? » Je rebondis avec moins de finesse que je ne l’aurais espéré. Cette blague aurait pu passer si elle ne venait pas de se faire agresser.
« Nan, c’est évidemment pas ce que je voulais dire… Ce que j’essayais d’expliquer, c’est que je vis dans ma salle de boxe. Enfin, au-dessus précisément… Bref. J'arrête de m'enfoncer. »
Un rire nerveux m’échappe mais je suis rassuré de la voir démarrer et content qu’elle enchaîne avec d’autres questions.
Calé dans mon siège, les yeux rivés sur la lueur des lampadaires qui défilent à toute allure dans mon champ de vision, je me fends d’un sourire en l’écoutant.
« On passe régulièrement mes combats sur la chaîne de l’UFC », déclaré-je d’un ton volontairement mystérieux. C’est tellement gros que ça pourrait presque passer pour une nouvelle plaisanterie et c’est justement ce détail qui m’amuse. J’ai envie de voir si elle me croit ou pas. Et pour éviter de lui donner trop de matière à réfléchir, je poursuis directement. « Et ouais, je donne des cours particuliers mais uniquement en soirée et pas les week-ends parce que je m’occupe de mes gosses. »
Ce ne sont pas vraiment les miens mais j’ai trop souvent tendance à me prendre pour leur père à tous. Ou pour leur grand frère, tout dépend du contexte.
« Pourquoi ? T’as prévu d’achever notre pote à sa sortie de l’hosto ? » Putain… C’est un véritable one man show que je lui propose. C’est moi qui mériterait d’être achevé pour sortir autant de vannes pourries. Faut croire que j’avais bien fait d’arrêter l’alcool... Et depuis quand je fais la pipelette comme ça ? Ceux qui me connaissent savent à quel point c’est compliqué de me faire enchaîner plus deux phrases et là, je n’arrête pas de bavasser. Tout ça pour ne rien raconter d’intéressant. Mais au fond, je crois surtout que j’ai besoin d’oublier ce que j’ai fait ce soir. J’aurai toute la journée de demain pour m’en mordre les doigts.
Quand je réaliserai que derrière toutes mes bonnes intentions sommeille toujours un monstre, celui que j’aurais aimé laisser en Thaïlande. Quand je comprendrai aussi que je viens de bousiller la seule chance qu’avait Tim d’échapper à son environnement toxique. Parce que maintenant, c’est sûr que son père ne le laissera plus poser un seul orteil au gymnase. Qu’il devra probablement s’endetter pour payer la note d'hôpital et que ça aura finalement des répercussions sur toute sa famille… Tout ça parce que j’ai pas pu me maîtriser quinze secondes, que cette fois, il n’y avait pas d’arbitre pour m'attacher et me foutre une putain de muselière.
J’ai retrouvé ma nature taiseuse, abandonnant ma soudaine bonne humeur sur le parking des urgences pour retrouver mon expression fermée. Je ne m’anime qu’en reconnaissant mon quartier pour lui balancer quelques directives concernant le chemin à prendre. « Ah attends, c’est là ! » que je la préviens alors en repérant ma rue.
J’espère qu’elle ne tient pas trop à ses jantes vu la taille de la bordure. Je la laisse se stationner comme elle peut et attends qu’elle ait enfoncé la pédale de freins avant de me détacher. Hésitant, je n’ouvre cependant pas la portière. « Tu vas tenir le coup ? » demandé-je d’un ton nettement plus sérieux. « Je veux dire… Ce qui t’es arrivé, c’est pas rien. T’as quelqu’un à retrouver ? Quelqu’un à qui parler de tout ça ? » De la famille, un mec, une copine, je n'en sais rien. Même son chat ferait l'affaire. Mais une chose est sure, je me sentirais trop mal de l'imaginer repartir avec un tel traumatisme à gérer toute seule, dans une ville qu'elle ne connaît pas.


avec @Adelina Muñoz


Adelina Foster aime ce message



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Mar 2 Avr 2024 - 21:26


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Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

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alcool. agression. violence.




I was lightning... before the Thunder
((coyote atmosphere))


Quand il m'avoue que l'envie de remettre à sa place mon "agresseur" le titillait depuis le début de la soirée, je me rappelle qu'il a en effet assisté aux prémices de cette rencontre désagréable. Je me rappelle ces quelques instants, la première fois qu'on s'est vus et qu'on s'est parlés. Je me rappelle de ma bourde, comme seule moi sait les faires n'est-ce pas ? Je me rappelle de son sourire. Je me rappelle de ses tequilas - et je me dis que c'est peut-être ça qui rend ses yeux si brillants. Je me rappelle ses potes, que l'on appelle "les Bloody Eagles" - je ne sais pas ce que ça signifie, mais quelque chose me dit que ce n'est qu'une question de temps avant que je l'apprenne. Bref, je me rappelle de l'insouciance du moment. Qui me semble si lointain, et pourtant si proche. Je me rappelle aussi que si ma tante avait des couilles, on l'appellerait mon oncle. Inutile de refaire le scénario, ça ne changerait pas le dénouement. Du coup, je ne réponds pas. Je me contente de hocher la tête. De respirer. De le remercier encore intérieurement. Je sais que ça va venir. Ce moment où l'adrénaline  redescend. Ce moment où l'étendue de ce qui vient de m'arriver - ou a failli m'arriver - va m'éclater à la gueule. Ce moment où je vais trembler de la tête aux pieds. Ce moment où je vais manquer d'air. Ce moment où la panique va prendre possession de tout mon corps. Ce moment où je vais avoir envie de pleurer. Ce moment où les larmes vont finir par couler, à flots. Heureusement, tant qu'Alby est là, tant que je peux lui parler, tant qu'il me parle, la réalité n'a pas le temps de faire son effet. Je l'écoute me donner son avis - le plus sérieusement possible compte-tenu des circonstances, à savoir ses tequilas dans le sang et ses mains meurtries par la violence de cette fin de soirée - sur les barmaids. Il n'a pas totalement tort. Je ne fais pas ce job parce que c'est un rêve de gosse. Et je ne fais pas ce job parce qu'il paie grassement. La description qu'il me fait de la barmaid kiffant son job me rappelle Sierra - et d'ailleurs, ça ne serait pas une surprise qu'ils se connaissent, puisqu'il m'a confié être un client régulier. Je soupire en pensant à ma "colocataire temporaire", mais surtout "amie en devenir". Je ne sais pas comment elle réagirait si elle apprenait que je me suis faite agressée ce soir - mais je l'imagine bien se transformer en ninja warrior, prête à tout défoncer sur son passage. Je me mords la lèvre inférieure et adresse un sourire, énigmatique au possible, à Alby. Est-ce que je pourrais le surprendre ?

Ca dépend, Alby. Si je te disais que j'ai gagné pu me payer cette voiture en bossant comme une arrache-pied depuis mes 13 ans au moins, me croirais-tu ? Si je te disais que, depuis, j'ai gagné plus d'une cinquantaine de courses sauvages dans les rues de New-York, me valant une réputation dans le milieu ? Si je te disais que j'ai changé au moins trente fois de jobs en 5 ans, parce que j'ai horreur des contraintes et de la routine. Si je te disais que j'ai fait la route New York-Clifton en une journée sur un coup de tête, pour pouvoir rencontrer un père dont j'ignore tout mais qui régit ma vie depuis toujours. Si je te disais que je suis pétrifiée à l'idée de m'attacher aux autres, réellement m'attacher, parce que j'ai peur d'être abandonnée de nouveau - comme toujours. Ouais, je suppose que j'ai de quoi surprendre encore un peu. Mais je me tais, le pauvre, car au fond qu'est-ce qu'il en a à foutre ?

" Je viens de New York, " je lui dis simplement. " J'imagine en effet que je dois être pleine de surprises, " j'ajoute en haussant les épaules. S'il doit le découvrir, il le découvrira un moment où un autre. S'il ne doit pas le découvrir... et bien tant pis pour lui ! Cela dit, c'est à moi d'être surprise lorsqu'il me renvoie ma bourde de la soirée. En d'autres circonstances, j'aurais éclaté de rire. Je crois même que j'aurais pu flirter. Mais encore une fois, quand on vient de se faire agresser, potentiellement sexuellement, c'est bien la dernière chose à laquelle on pense. Du coup, je me contente de le regarder sans rien dire. En réalité, ce petit échange qui se veut léger me fait un bien fou. Il me fait relativiser. Il me rappelle que la vie continue quel que soit les coups durs qu'on rencontre dans la vie. Je crois qu'il pousse un soupir de soulagement dès que je démarre, comme si ça le sortait d'un embarras, et ça me fait sourire. " Sois pas gêné, avec la soirée qu'on vient de passer ensemble je crois qu'on a dépassé ce stade. " Et encore, heureusement que mon "agresseur" n'a pas eu le temps de m'arracher mes vêtements ! Là, le traumatisme aurait été total. Je crois que je l'entends pousser un soupir lorsque je démarre, et ça a le mérite de me faire sourire. Il n'y a quasiment pas un chat dehors, signe que la nuit est bien avancée. Je devrais être dans mon lit à l'heure qu'il est - enfin sur mon matelas ! Heureusement, Sierra n'est pas chez elle ce soir, elle ne remarquera pas mon retard. Elle m'aurait déjà harcelé sinon. Au lieu de cela, je suis dehors, j'ai été agressée, puis sauvée, j'ai déposé mon "agresseur" à l'Hôpital pour qu'il soit soigné et me voilà qui me dirige à l'adresse d'un inconnu. Décidément, Clifton me fait faire de grandes folies. Déjà en suivant Clyde l'autre soir, je prenais d'énormes risques. Au final, on sait comment ça a fini. Non pas que je le regrette, au contraire je suis anti-regret. Mais j'ai l'impression que ma vie a pris un tournant à 360° depuis que j'ai débarqué ici. Et je ne sais pas encore si c'est une bonne ou une mauvaise chose.

Du coup, pour combler un peu le silence qui s'installe, je pose des questions sur sa salle de boxe, sur lui. Je hausse les sourcils, surprise encore une fois, quand j'apprends qu'il passe à la télévision. Ah ouais, plutôt professionnel alors. Plutôt expert. Plutôt passion + métier. Je n'y connais absolument rien, je ne l'ai donc jamais vu sur le petit écran et je ne le connais ni d'Eve, ni d'Adam. Mais je suis néanmoins quelque peu impressionnée. Ca me donne l'impression d'être à côté d'une star, d'un athlète de haut niveau - et c'est peut-être bien le cas. « Et ouais, je donne des cours particuliers mais uniquement en soirée et pas les week-ends parce que je m’occupe de mes gosses. » Si ce n'est pas parfait ça, Lina. Si ce n'est pas le destin ça, Lina. « Pourquoi ? T’as prévu d’achever notre pote à sa sortie de l’hosto ? » Je suis tellement surprise que je rigole en toussant. " C'est un projet qui me plait, " je dis sans gêne, sans crainte. Oeil pour oeil, dent pour dent, non ? Ouais, bon, ok, ce n'est pas vraiment ma philosophie de vie. Mais y a des exceptions à tout. Je laisse le temps à mes idées de se mettre en place, avant de lui faire ma requête. Je ne sais pas pourquoi je me sens si fragile à cet instant, si vulnérable. Mais c'est le cas. Et j'ai l'impression que je ne suis pas la seule, ce qui m'enlève un peu de cette solitude qui s'installe et me broie les tripes. Quand je me gare enfin, je lâche le volant et attends. Quoi, je l'ignore, mais je laisse flotter le moment. Ce qui ne me ressemble absolument pas, on est d'accord. Alby ne bouge pas non plus, et sa présence me rassure tellement que j'angoisse à l'idée qu'il ouvre la portière et m'abandonne. « Tu vas tenir le coup ? » qu'il finit par lancer d'une voix plus sérieuse. « Je veux dire… Ce qui t’es arrivé, c’est pas rien. T’as quelqu’un à retrouver ? Quelqu’un à qui parler de tout ça ? » Sans doute. Maman. Kristin. Sierra. Rafael. Mais à aucun je n'ai l'envie de parler de qui s'est passé. Ma mère et Kristin pèteraient un câble et seraient capables de faire la route jusqu'ici - et il en est hors de question. Sierra passerait la soirée à planifier une vengeance à la hauteur du crime. Et Rafael... Je crois que Rafael irait se débarrasser du corps. " Je... Est-ce que tu accepterais de me donner des cours particuliers ? " je demande assez abruptement plutôt que de répondre à sa question. " Je veux dire... M'apprendre... "comme  s'il n'avait pas compris. Je passe ma langue sur mes lèvres, nerveuse. " J'ai déjà été agressée dans le passé, des hommes comme lui il en existe des milliers. Mais jamais à ce point, " je me confie pour m'expliquer. " Il y a toujours eu quelqu'un pour empêcher le pire. Et... Ici, je suis... surtout seule. Je ne peux plus seulement compter sur ma bonne étoile, ni sur les autres pour me défendre. Il faut que je me bouge les fesses, que je prenne le taureau par les cornes, que je me sorte les doigts... Bref, t'as compris, " je finis par me taire avant de me ridiculiser encore plus. " Mais, j'aimerais que ça reste entre nous. Si possible. " Parce que j'ai honte.

avec @alby forsyth




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Mar 2 Avr 2024 - 23:18


Alby Forsyth
Alby Forsyth

THE PYTHON

le clair
Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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When you hold me, it holds me together
And you kiss me in a way that's gonna screw me up forever

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((coyote atmosphere))


Elle balaye ma question d’une autre, revenant à la charge avec son idée de cours particulier. Momentanément déstabilisé, je ne réagis pas tout de suite, lui laissant l’opportunité de s’expliquer. C’est pas que l’idée de lui apprendre la boxe me dérange, c’est mon job après tout, mais c’est plutôt sa façon d’ignorer ce que venais de dire qui me pousse à prêter l’oreille. Elle me distille quelques informations qui m’aident finalement à comprendre que non, elle ne tiendra pas le coup cette fois. Puisque ce n’était apparemment pas la première.
Et je n’ai pas besoin de la connaître pour me sentir concerné. J’étais dans la même situation qu’elle et c’est parce que je n’en pouvais plus de compter sur les autres que j’ai voulu apprendre à me défendre tout seul.
« Je vois… » Tout le temps qu’elle parlait, je n’ai pas quitté mes genoux des yeux mais maintenant qu’elle attend que je réponde, je relève la tête vers elle.
« J’aimerais pouvoir te contredire mais malheureusement, on ne manque pas de connards. Ni à New-York, ni à Clifton. » Ni à Bangkok d’ailleurs.
Je ravale ma salive et réfléchis un instant avant de proposer: « Tu sais quoi ? Suis-moi. »
Je n’attends pas pour ouvrir la portière et bondir hors de sa voiture. « Tu peux couper ton moteur », que je précise sans même regarder si elle me suit. A la place, je cherche déjà mes clés au fond de mon jeans pour déverrouiller l’entrée du gymnase. Par habitude, je vérifie qu’aucun gamin ne s’est planqué ici et que toutes les lumières étaient bien éteintes avant que j’allume. Seulement après, je me retourne pour découvrir qu’elle m’a suivi. Probablement au prix d’un ultime dilemme intérieur. Faut dire que je ne lui facilite pas la tâche à lui demander de suivre un parfait inconnu dans un ancien hangar fraîchement rénové en salle de boxe. Heureusement l’ambiance est loin de celle qu’on retrouve dans Fight Club. Ca ressemble davantage à une salle de sport classique, à la seule différence qu’il y a tout le nécessaire pour boxer. Logique.
« Si t’as soif, y a une fontaine là-bas. Hésite pas. »
Pour ma part, j’abandonne le trousseau de clés pas très loin de l’entrée et disparaît dans la petite annexe qui sert de sanitaires pour tenter de faire partir le reste de sang séché qui macule encore mes mains.
Je ne reviens que quelques minutes plus tard, curieux de savoir si elle a choisi de s’enfuir ou si elle a osé m’attendre. Evidemment, c’était la seconde option.
Les lippes étirées en un sourire se voulant rassurant, je me rapproche d’elle et lui lance une paire de gants de boxe. « Essaye ça. J’ai d’autres tailles si ça convient pas. »
L’avantage, c’est qu’avec tous les mômes qui défilent ici, j’en ai pour tous les gabarits. Même pour les demi-portions comme Adelina. « Je te préviens, ils puent. Faudra que tu t’en achètes. D’ailleurs le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est de mettre des sachets de thé à l’intérieur… Ça leur évitera de sentir la salle de sport après seulement deux entraînements. » Je l’aide à refermer le deuxième, amusé de voir que le rembourrage est presque plus gros que sa tête. On se sent toujours con la première fois qu’on porte ces trucs.
« T’allais quand même pas dormir, je me trompe ? » Non, elle allait plutôt cogiter tout le reste de la nuit et probablement se laisser engloutir par la paranoïa.
Je ne prétends pas avoir la solution à tout mais d’expérience, je sais que cogner sur quelque chose, parfois ça aide.
Massant mes phalanges meurtries, j’enfile à mon tour une paire et lui fais signe d’approcher d’un sac de frappe. De trois-quart face, j’enchaîne quelques jabs devant elle pour lui montrer grossièrement le mouvement avant d’alterner jab-cross. Je m’assure que mes gestes soient suffisamment lents pour qu’elle puisse m’imiter même si je n’avais de toute façon aucune envie de mettre de la puissance alors que j’ai déjà les cartilages en miettes.
« N’essaye pas de bien faire. Tu auras tout le temps d’apprendre la technique si tu prends de vrais cours. Essaye seulement de… de te laisser aller. »
Je ne sais pas si je fais bien ou pas mais je me dis que tant qu’à penser à son (ses ?) agresseurs, autant s’aider de ses poings. Sans être psy, ça me paraît pas déconnant de passer directement à l’action et d'extérioriser ce qui la chiffonne au lieu de tout garder à l’intérieur en attendant l’implosion.
De toute façon, je n'ai aucune solution à lui proposer aujourd'hui...


avec @Adelina Muñoz


Adelina Foster aime ce message



DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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Mer 3 Avr 2024 - 16:25


Adelina Foster
Adelina Foster

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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
I WAS LIGHTNING... BEFORE THE THUNDER 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

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Je sais que je suis une personne contradictoire parfois. Je parle énormément, comme je me livre extrêmement peu. Je suis un livre ouvert, comme je tiens à mon jardin secret. Je suis souriante et agréable, tout en laissant paraître parfois ma souffrance. Je suis naïve et spontanée, comme je peux me montrer parfois méfiante et distante. On m'a déjà fait tant de fois la réflexion - parfois en rigolant, parfois affectueusement, et parfois comme un véritable reproche. Depuis mon arrivée à Clifton, j'ai rencontré pas mal de monde. Et pas mal de monde m'a posé beaucoup de questions. Pourquoi j'ai choisi Clifton ? Pourquoi j'ai quitté New York ? Pourquoi j'ai débarqué seule ? Qu'est-ce que je fais dans la vie - ou as fait dans la vie ? Suis-je de passage, ou je m'installe ? Ai-je un petit ami ? Quelle est mon histoire ? Mes réponses sont toujours vagues. J'ai beau rencontré pas mal de monde à Clifton, je ne connais PERSONNE. Et pour parler de moi, pour me livrer, j'ai besoin de cette connexion, d'apprendre à avoir confiance. Dit-elle alors qu'elle s'est bien livrée à Clyde il y a quelques jours. Parce que je me suis sentie en confiance. Parce que je me suis dit : il s'en fout, je ne le reverrai jamais, ça ne compte pas. C'était hors du temps. Sinon, me serais-je confiée ? Je ne pense pas, pas autant. Qu'est-ce qui m'en empêche avec Alby ce soir ? Le fait qu'on ne se connait que depuis 3h à peine, c'est déjà une bonne raison. Le fait que je demande à le revoir. Le fait que l'on va se revoir. Le fait que je veuille le revoir. J'ai besoin de lui faire confiance. J'ai besoin d'être sûre de lui. J'ai besoin d'êtr sûre de moi.

Pendant plusieurs secondes, je ne sais pas s'il a entendu ce que je lui ai demandé, ou s'il a besoin que je répète. Mais au moment de réitéré ma requête, il se manifeste. Un sourire désabusé étire mes lèvres quand il lance, désolé, que des connards rôdent dans les rues de Clifton autant qu'ailleurs, autant qu'à New-York. Ce qui me rassure là, tout de suite, c'est qu'il n'en est pas un. Et ça me rappelle qu'ils ne sont pas tous pareils. « Tu sais quoi ? Suis-moi. » Je relève la tête vers lui, mais il a déjà ouvert sa portière, décidé. Le suivre ? Dans la nuit noire ? Dans un entrepôt dont j'ignore tout - excepté ce qu'il m'en a confié ? Dans un lieu où il pourrait fort bien m'achever, me découper en morceau, foutre mes membres dans des sacs poubelles avant de les jeter aux ordures ? Il ne me faut que quelques secondes avant d'éteindre le moteur, de sortir de mon bien le plus précieux, et de le suivre. Ouais, clairement Lina, dans cette ville tu perds complètement la boule. Je choisis de suivre mon instinct, et mon instinct me dicte que je PEUX lui faire confiance. Si je suis encore debout, capable de parler, respirer, marcher et surtout être animée par une envie de me transformer en Rocky Balboa, c'est grâce à lui ! Si je ne peux pas me fier à lui, à qui ? Alors je le suis. Il m'indique un endroit où je peux boire si j'en ai l'envie, et c'est à ce moment-là que je réalise qu'en effet un peu d'eau ne me ferait pas de mal. Surtout avec ma gorge encore en feu. Avaler est douloureux, mais encore une fois je relativise. Je RESPIRE. Je n'ai pas besoin d'aller aux urgences. J'ai évité le PIRE. Je m'essuie du revers de ma main, puis me mets à déambuler dans ce grand espace. C'est assez incroyable. Je ne me suis jamais intéressée aux sports de combats quels qu'ils soient, mais je suis une grande fan des films Rocky, qui ont bercé mon enfance. Ring. Punchingballs. Tapis. Haltères. Cordes à sauter. Je m'arrête lorsqu'Alby revient et s'avance vers mois, le sourire aux lèvres. Je lui en rends un plus timide et réservé. Puis, je fronce les sourcils en apercevant ce qui me semblent être des gants de boxe. Je ne suis pas encore TOTALEMENT ignare non plus, surtout pour un fan de Rocky. « Essaye ça. J’ai d’autres tailles si ça convient pas. » Par autres tailles, j'espère qu'il veut dire PLUS PETITES. Lentement mais sûrement, j'enfile le premier et me laisse apprécier cette sensation de chaleur à l'intérieur - puis j'imagine les mains d'autres personnes avant moi, transpirantes à souhait, et je grimace. « Je te préviens, ils puent. » Non, tu crois ? Je préfère même pas vérifier. « Faudra que tu t’en achètes. D’ailleurs le meilleur conseil que je puisse te donner, c’est de mettre des sachets de thé à l’intérieur… Ça leur évitera de sentir la salle de sport après seulement deux entraînements. » Je l'écoute attentivement, même si je suis focus sur le plus FACILE de ce qui m'attend : enfiler des gants. Heureusement, il vient à mon secours et s'assure qu'ils sont bien fixés. Et heureusement, il se retient de rire de ma maladresse. Ou de mon ridicule évident. Les deux mains - Poings ? Boules ? Parpaings ? - en l'air, je pose mon regard sur lui. Prête sans l'être, j'imagine, mais déterminée. Il est presque 3h du matin, on a vécu les montagnes russes ce soir, lui et moi, pourtant nous y voilà. « T’allais quand même pas dormir, je me trompe ? » Je pince les lèvres. " A ce stade, je t'avouerai que je ne suis pas sûre d'arriver à dormir tant que je ne saurais pas te mettre KO, " je rétorque, supposant que si je le mets KO, Lui, je peux mettre n'importe qui KO. Je sais qu'il comprend. Je sens qu'il me comprend. Il enfile à son tour ses gants et pendant queques secondes on s'observe de nouveau. " Non mais t'es pas sérieux ?! " je m'exclame alors, outrée. " Pourquoi on dirait que j'ai des saucisses au bout des doigts, alors que toi t'es juste sexy ?! " je demande. " Le vie est injuste, " je murmure en râlant pour la forme tout en m'approchant du sac de frappe sur lequel il commence à... et bien frapper.

Je l'observe, parce que je n'ai que ça à faire. Parce qu'il n'y a que ça à faire. Parce qu'il n'y a que ça pour enregistrer les gestes, les mouvements, les positions. Pas pour me rincer l'œil, qu'on soit clairs. « N’essaye pas de bien faire. Tu auras tout le temps d’apprendre la technique si tu prends de vrais cours. Essaye seulement de… de te laisser aller. » J'inspire, je déverrouille ma nuque, puis je me place face au même sac. Je rive mes yeux dessus, place mes poings comme j'ai vu dans les films, puis je porte un premier coup. OKAY. Je les vois, ses lèvres trembler. S'empêchant de rire. Je recommence, y mettant plus de force. Du moins, je le crois. Le troisième coup, j'y mets vraiment PLUS de force, et non seulement ça fait pas son effet sur le maudit sac, mais en plus j'ai l'impression que - MALGRE LES PARPAINGS que je porte - mes doigts se tordent à l'intérieur. " Ca avait l'air plus facile dans Rocky... " je dis en secouant la main douloureuse. Pendant plusieurs minutes, il se montre patient et me montre, encore et encore, les bonnes positions, les bons gestes. Il prend le temps de m'expliquer. Sans jamais râler, sans jamais s'impatienter. Je sens qu'il a l'habitude. Je sens qu'il sait de quoi il parle. Je sens qu'il aime son métier. Je sens qu'il aime enseigner. Je sens qu'il ne le prend pas à la légère. Je sens que je suis entre de bonnes mains. " Merci Alby... " je lance soudainement, en sueur et essoufflée comme si j'avais fait un marathon - pour le sport on repassera ! " Merci de ne pas m'avoir laissée seule ce soir. De m'avoir empêché de ruminer pendant un temps. Et d'avoir pris le temps à 3h du matin pour... pour ça. Même si, je pense que toi aussi t'en avais besoin, " j'ajoute simplement. Je n'ai pas besoin qu'il me le confirme, ni qu'il se confie. Je ne suis pas la seule à avoir été chamboulée par cette soirée, par cette agression. Je suis celle qui a été agressée gratuitement et brutalement, mais il est "l'agresseur" de mon "agresseur" et ce n'est pas forcément une position simple à avoir. Et l'état de panique dans lequel je l'ai vu sombrer au moment des faits suffit à lui-même pour le prouver. " J'espère néanmoins que mes soirées au Coyote ne se termineront pas toutes comme ça, " je trouve le moyen de plaisanter légèrement. Ca aussi, je le lui dois.

Je ne suis pas traumatisée GRACE à lui.

avec @alby forsyth




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Jeu 4 Avr 2024 - 12:35


Alby Forsyth
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THE PYTHON

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Surnom : The Python, c'est comme ça qu'on l'appelait dans l'octogone. Sinon le classique Al' et parfois Fors' quand son nom est "trop long à dire"...
Age : Trente-six ans.
Adresse : Le loft qu'il s'est aménagé au-dessus de son gymnase à Holly Hills.
Labeur : Combattant de MMA, il a fraichement ouvert son propre gymnase où il dispense des cours de boxe, essentiellement adressés aux jeunes.
Coeur : Célibataire et hétéro. Sa vie ne s'est jamais vraiment prêtée à construire quelque chose de durable avec quelqu'un. Pourtant il aurait bien aimé.
Berceau : Enfant du pays à l'ADN mixé, il est né à Clifton. Il est le fruit d'une union entre un authentique Texan et une Antillaise.
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« Essaye déjà de ne pas te péter les doigts », que je réponds, un peu trop sérieusement avant de finalement exploser de rire en la voyant agiter ses mains gantées avec dépit. « J’aurais plutôt dit que tu ressembles à un homard comme ça mais je prends le compliment », la nargué-je dans un sourire. On dirait qu’elle retrouve un peu de poil de la bête et tant mieux, il va lui en falloir de la niaque pour faire bouger ce maudit sac. Du haut de son mètre… soixante ? J’en suis même pas sûr. Elle est tellement minuscule que ça ne choquerait personne de la retrouver au milieu de mes élèves qui ont la douzaine. D’ailleurs j’évite de lui préciser que se sont des gants pour enfants que je lui ai prêtés, ne sachant pas encore quel est son seuil d’autodérision.
Elle grimace dès le premier coup. Enfin, première pichenette serait plus exact… Mais je ne dis rien, je la laisse réitérer. Les essais suivants sont à peine plus prometteurs et je décide donc d’intervenir pour lui donner quelques indications supplémentaires.
« Tu sais que j’ai même jamais vu ce film ? » Mes références cinématographiques sont assez pauvres et je crois que j’ai dû attendre mes onze ans pour aller au cinéma la première fois. Je m’en souviens très bien puisque j’avais pu aller voir Fight Club à sa sortie. A ce moment-là je rêvais déjà de baston, pré-ado mal dans sa peau qui essayait désespérément de s’identifier à un Brad Pitt survitaminé. Mais La Ligne Verte, sorti la même année, était là pour me rappeler que les seuls héros de couleur avaient le rôle des taulards.
« C’est pas le sac que tu dois frapper, c’est cet enfoiré qu’on a déposé aux urgences. » J’essaye de la motiver en la provoquant. Je me dis qu’il n’y a que comme ça qu’on verra vraiment ce qu’elle a dans le ventre. Je la regarde se démener, sortir plus de puissance à chaque coup porté jusqu’à se surprendre elle-même. Je pense que ça lui fait du bien. En tous cas, moi ça me soulage de me dire que ce que j’ai fait à ce type, c’est qu’elle aurait voulu lui faire elle-même. Très égoïstement, je me convaincs que je n’étais que la prolongation d’Adelina, un vulgaire instrument. Que Lui n’aurait pas hésité à lui broyer la trachée et Dieu sait quoi d’autre. Qu’il n’aurait pas non plus hésité à me planter s’il en avait eu l’occasion. Mais au fond, je sais que je me cherche des excuses. Parce que j’aurais pu le maîtriser proprement. Que parmi les valeurs que j’apprends à mes élèves, le respect figure en tête de la liste… Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Mais les remerciements de la brune me ramènent une nouvelle fois au présent. Je lui souris en retirant mes gants, content d’avoir quelque chose pour occuper mes mains à défaut de savoir comment occuper le silence qui vient de s’installer entre nous.
J’ai eu le temps de dessaouler et de replonger dans mon mutisme habituel. Mais je fais un effort pour trouver quelque chose à dire comme elle ne me connaît pas encore suffisamment pour savoir que c'est normal.
« J’espère aussi. L’hôpital se passerait bien de prendre en charge des merdeux comme lui », que j’enchaîne, l’humour pour seul allié face au malaise qui m’envahit.
Tant qu’on s’en tenait à frapper le sac, j’étais dans ma zone de confort. Mais maintenant que notre entraînement improvisé s’achève, je ne sais pas ce que je suis censé faire. Est-ce que tout ça était suffisant ? Est-ce qu’elle est vraiment en état de repartir seule ? Je suppose que oui… De toute façon, je ne peux rien faire de plus. Je suis tellement vidé que je pourrais m’endormir debout. Et je présume qu’elle est dans le même état après l'ascenseur émotionnel qu’elle a pris. Je décide donc de faire simple en la raccompagnant jusqu’à la sortie.
Appuyé dans l’embrasure, je la regarde rejoindre sa voiture. Je ne la quitterai pas des yeux tant qu’elle n’aura pas démarré. Toujours par envie de veiller sur elle. Mais avant qu’elle ne retrouve son baquet, je l’interpelle une dernière fois.
« Bonne nuit, Adelina. »


avec @Adelina Muñoz


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DISCIPLINE
noun [ C ] di.siˈpli.nə/

the act of doing things you don't want to do as if you love doing them.

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