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FAST & FURIOUS

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Mer 20 Mar 2024 - 22:03


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
FAST & FURIOUS 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
courses illégales. vitesse. langage fleuri.


fast & furious
"you don't know me... but you're about to"

crédit : Wifflegif sur @Pinterest
((my life be like))

Ne te fous pas dans les emmerdes, Adelina. Ne replonge pas Adelina. Reste sur le droit chemin, Adelina. Tu sais ce que tu risques, Adelina. Assise dans ma Chevrolet Camaro blanche et noire, flamboyante, les mains sur le volant, je fixe cette route où seul le désert semble me faire face. Enfin, si on fait l'impasse sur les cris de joie, les encouragements et l'excitation ambiante qui règne en ces lieux. J'ai l'impression que mon oncle, Rick, se trouve juste là à côté de moi. A me faire la morale, du genre que lui seul sait faire. A me sermonner, comme lui seul sait le faire. Mon oncle a joué un rôle crucial dans ma vie, je ne peux pas le nier. Il est la seule figure masculine dans ma vie. Je n'irais pas jusqu'à dire que je le considère comme un père, mais il a toujours été présent dans ma vie - dans les bons comme les mauvais moments. Et ça ne compte pas pour du beurre pour moi. Le son d'un moteur qui vibre me sort quelques secondes de mes pensées, et je tourne la tête pour regarder qui je vais affronter aujourd'hui. Bien que je ne connaisse personne ici. Après tout, je viens tout juste de débarquer en ville. Le type me fixe plusieurs secondes sans expression. Je lui rends la pareille. Puis il sourit, sûr de lui et sortant la carte charmeur. Ils le font tous. Même ici, apparemment. Sans lui offrir la joie d'une quelconque réponse, je détourne la tête et retourne dans mes pensées. " Salut, Lina. " La voix de mon frère résonne dans mes tympans. Cela fait à peine une semaine que je suis arrivée, une semaine que nous nous sommes rencontrés pour la première fois après plus de 5 ans d'une correspondance à distance. Dire que cette rencontre m'a bouleversé est un euphémisme. Je suis totalement perdue. Et totalement survoltée. Il y a cette chose en moi qui menace chaque second d'exploser. Je ne la canalise qu'en boxant. Ou en ridant.

Je dois avouer que je n'aurais jamais pensé que cette partie là de ma vie me suivrait. J'étais même sûre de m'en éloigner, et de ce faire tenir ma promesse à mes mères et mon oncle : fini les conneries, fini les courses folles, fini le danger, fini les risques. Ils n'ont jamais vraiment compris ce besoin chez moi, cette passion. Non, Rick la comprend, lui - il n'accepte juste pas que moi, sa nièce préférée, je la partage. Et d'ailleurs, je n'en reviens pas de me retrouver ici - je ne connais encore personne, pas véritablement à part mon frangin, mais on n'a pas hésité à m'évoquer la plaine désertique - et ce qui s'y déroule régulièrement. Bien plus facilement que l'on ne m'a parlé des gangs imposés en ville. D'ailleurs, je n'y ai absolument pas prêté attention - je n'en ai tellement rien à fichtre. Alors que la plaine désertique, les rodéos à quatre roues, les courses épiques, les paris indécents : ça, ça me parle. Ca, c'est une musique douce à mes oreilles. Ca, c'est mon univers. " Hey, " que j'entends la pauvre âme ignorante qui va rider à mes côtés, me héler. " T'es nouvelle, toi, j'tai jamais vu ici. " Ouah. Quelle entrée en matière. J'applaudis intérieurement. Je finis par poser un regard vide sur lui. Il a le mérite de sourire de plus belle. " J'me souviendrais de toi, c'es sûr. T'as pas peur de te ridiculiser ? " Changez de disque, les gars. Sérieusement. Il faut toujours qu'ils charment. Qu'ils flirtent. Qu'ils intimident. Qu'ils s'imposent. Qu'ils la sortent sur le capot, pour montrer qui est le bonhomme. Ils s'imaginent tous être plus intelligents, plus forts et plus méritants sur les routes. Alors qu'ils se rendent juste ridicules - et j'avoue... j'adore les ridiculiser ! " T'inquiète, " je finis par répondre tandis que notre tour approche. " D'ici une cinquantaine de secondes, on saura qui de nous deux sera le plus ridicule. " Son sourire se fane légèrement, surpris. Puis je la vois dans son regard, cette étincelle. En ce qui me concerne, je ne laisse jamais rien transparaitre sur mon visage. J'ai bossé dur pour y parvenir ! Non, moi, tout se passe dans le bide. Ca se tord. Ca se contracte. Ca fait BOOM. Cette adrénaline est ma drogue.

GO.

Quand j'appuie enfin sur la pédale, un franc sourire étire mes lèvres. Quand je course, quand je roule, quand je ride, contrairement aux autres qui ne pensent qu'à gagner, qu'à dépasser l'autre, qu'à écraser l'autre, je ne pense qu'à MOI. MES sensations. MES émotions. MON coeur qui bat fort. MON adrénaline. MA joie. MON bonheur. MA liberté. Bon, je ne prétends pas oublier les autres non plus, qu'on soit clair. Mais je crois que ce qui me différencie des autres, c'est ça. Je me concentre sur MA conduite, MON objectif, et non pas sur ceux qui m'entourent. Quinze secondes, et je ne suis qu'à quelques mètres derrière de "Mr je vais te ridiculiser". J'aperçois son sourire fier dans le rétro, il ose même tenter un "salut" de la main. Vraiment ? Vraiment ?! VRAIMENT ?! A vingt secondes, je passe la vitesse supérieure, et arrive à sa hauteur. J'y reste, volontairement, avant de tourner mon regard vers lui. Alors qu'il tente de garder le cap, ses mains tenant fébrilement son volant, je lui offre un clin d'oeil avant de le dépasser définitivement. Trente. Sourire aux lèvres. Toujours.

Je ne suis pas prétentieuse de nature - au contraire ! Mais je connais mon talent. Je connais mon don. J'ai appris à conduire à l'âge de 13 ans. Et je ride depuis que j'en ai seize. Je peux compter sur les doigts d'une seule main le nombre de courses que j'ai perdu. Je suis excellente, et y a rien de mal à ça. C'est ce que je me dis alors que je sors de ma voiture pour faire face à mon adversaire. Il souffle comme un buffle, il est clair qu'il a les boules. Et les rires qui nous entourent n'aident pas. " Bah alors, Caz, qu'est-ce qui t'arrive, mec ? " " Battu par une femme, vraiment ? " " Pas trop mal à l'égo ? " Ca fuse de tous les côtés, et je ne peux m'empêcher de sourire, croisant les bras sur ma poitrine. J'ai pas besoin d'en rajouter - l'ambiance fait toujours le job. Ici, on adule les gagnants, et on snobe les perdants. Dur, mais vrai. Il finit par tendre les billets, et par reculer en admettant sa lourde défaite, non sans m'adresser un léger signe de tête. Le respect - le respect, les gars !

Je vais pour retourner dans ma caisse, prête à retourner au motel où je réside depuis une semaine, mais ma portière est inatteignable. Un mec est adossé contre. Je tombe d'abord sur ses pieds, remonte lentement jusqu'à son visage, avant de planter mon regard dédaigneux dans le sien, plus amusé. Il s'écoule plusieurs secondes silencieuses avant que je ne le brise. " T'es perdu ? " J'ai quand même le temps de me dire qu'il est plutôt sexy, dans le genre bad boy. J'ai quand même le temps d'apercevoir une peau tatouée. J'ai quand même le temps de remarquer son léger rictus amusé. " Tu veux un autographe, peut-être ? " j'enchaîne devant son silence qui commence à me mettre mal à l'aise. Si je sais l'être quand je course, je suis la reine pour meubler les temps morts. " Si t'es seulement subjugué par ma beauté et mon talent, je vais te demander de dégager ton joli petit cul de mon bijou. " A tous les coups, je suis tombée sur LE psychopathe de la ville.

avec @clyde saracen


Clyde Saracen aime ce message



that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Jeu 21 Mar 2024 - 18:01


Clyde Saracen
Clyde Saracen

b l o o d y e a g l e s

le clair
Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
« thriving on chaos »

FAST & FURIOUS Beth-Tig-Clyde

« sunshine mixed with a little hurricane »

FAST & FURIOUS Sv7d

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : ash stymest
Crédits : hoodwink

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t51-clyde-sarancen#72 https://peace-of-mind.forumactif.com/t54-clyde-sarancen#78 https://www.pinterest.fr/aadastraa/clyde/


fast & furious
((atmosphere))

Amphithéâtre désolé, loin des regards indiscrets, où règne une ambiance chargée d'une tension palpable. Les murmures feutrés des pilotes résonnent dans l'air aride alors que le soleil étire ses derniers rayons pour laisser place à la reine de la nuit. Moteurs gonflés, jantes rutilantes et pilotes dopés à la testostérone, c'est un spectacle à ne pas rater quand on met les pieds à Clifton. Encore faut-il y être invité.

Un pack de Lone Star à ses pieds, Clyde enchaîne les cigarettes en observant les voitures défiler. Partout les mêmes gueules cabossées qu'il peut croiser en ville. C'est ça Clifton, une prison perdue au milieu du désert où vivent toujours les mêmes âmes torturées. Rien d'hospitalier, la misère qui s'imprègne comme une odeur de charogne. Et pourtant, Clyde ne se voit pas ailleurs. Cet accent du sud qui roule sur les langues ; la pluie salvatrice qui s'invite, trop rarement, comme pour les laver de leurs péchés ; les accords de guitare qui se jouent dans les bars ; les cheveux décolorés par le soleil et la peau dorée des filles qui contrastent avec leurs manières de routiers. La vie ici n'épargne personne, aiguise le caractère. Pas éduqués pour tendre l'autre joue.

La première bière est vide alors que le spectacle n'a pas encore commencé. C'est l'heure où les bookmakers font leur show, tentent de renverser les tendances et vous charment afin que vous sacrifiez vos derniers dollars. Ca marche toujours avec Clyde, qui fouille dans ses poches à la recherche d'un billet de 20. Tu me conseilles quoi ce soir Robbie ? Il détaille la piste où les voitures sont rangées côte à côte, s'exhibant aux yeux des badauds. Il y a une nouvelle avec sa Camaro blanche et noire. Très rapidement Clyde repère la voiture et la petite brune qui semble en être la propriétaire. J'sais pas ce qu'elle vaut, mais elle course contre Caz, autant te dire que sa côte est haute. D'un haussement d'épaule, il tend le billet. Caz est un connard de première, bien qu'il soit souvent dans le top 3. On va espérer qu'elle lui fasse bouffer la poussière alors. Le bookmaker prend tout juste le temps de lancer un sourire de connivence avant de passer aux clients suivant.

(...)

Dernière bière en main, il observe la course et ne peut s'empêcher d'approcher de la piste au moment où il comprend que ce con de Caz va se faire doubler. Il se marre avant de finir la bouteille cul sec lorsque la Camaro passe la ligne d'arrivée. Obligé d'admettre que la nouvelle l'a joliment mené en bateau. Il file récupérer son gain avant de se rapprocher du cœur de la foule. A quelques mètres de lui, il observe le corps de la pilote se mouvoir à travers les gens et imagine, plus qu'il n'entend, les railleries fuser. Avant de se poser sur la caisse, il jette un coup d'œil à la plaque qui lui confirme qu'elle n'est pas d'ici.

Je suis le comité d'accueil, il balance un sourire amusé ornant ses lèvres lorsqu'elle l'apostrophe. C'est effectivement un joli bébé, dit-il sans la lâcher des yeux, même si j'ai une préférence pour les Impala. Pas ravie qu'il s'octroie le droit de se poser sur sa voiture, il semble ignorer pourtant la remarque. D'une pichenette, il dégage une cigarette de son paquet avant de porter cette dernière à la bouche. Quelques gars le saluent et il se contente d'un hochement de tête en guise de réponse. Dans des gestes lents, il met feu à la tige, puis tête tournée vers le ciel inspire le tabac, le laisse cramer ses poumons, avant de recracher la fumée. Feignant se rappeler qu'il était en pleine conversation, son regard se pose à nouveau sur la nouvelle. Rien d'exceptionnel. T'es juste tombée sur le consanguin du coin, la prochaine fois tu devrais demander un autre concurrent. Les sourcils qui se lèvent un instant, une moue discrète venant creuser une fossette sur le bas de sa joue, il se montre nullement impressionné par la prestation, mais plutôt curieux de voir un nouvel oiseau trainer dans le coin. Oiseau qu'il prend le temps de détailler de haut en bas. L'instinct en alerte, comme un chat s'étant prélassé toute la journée au soleil, attendant patiemment la lune pour se mettre en chasse. Tu m'as fait gagner 180$ ce soir, je tenais juste à te remercier. Le regard s'accroche un instant sur sa poitrine, avant de remonter le long de sa gorge, passant par ses lèvres, puis plongeant dans le sien. New-York hein ? T'en as fait de la route pour venir botter le cul de quelques pequenauds. Aucune envie de la laisser filer tout de suite, il les aime encore plus quand elles sont fougueuses et indomptables. T'es juste de passage ? Enfin, le dos se décolle de la carrosserie, il n'est pas là pour griller ses chances. J'ai quelques bières dans le coffre de ma voiture. Ca fait longtemps qu'il a arrêté de tourner autour du pot avec les filles. On pourrait se trouver un coin sympa et faire connaissance ?

avec @Adelina Muñoz


Adelina Foster aime ce message

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Sam 23 Mar 2024 - 21:23


Adelina Foster
Adelina Foster

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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
FAST & FURIOUS 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

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https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
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((my life be like))

J'avais douze ans quand je suis tombée amoureuse des voitures. J'en avais treize quand j'ai été subjuguée par les courses de voitures - celles de la télévision. J'en avais quinze quand j'ai rencontré Zach, mon premier petit copain, et qu'il m'a fait découvrir les courses d'un autre niveau. Celles de la rue. Ce fut un véritable tsunami en moi ce jour-là. J'étais plus que fascinée, j'étais envoûtée. Au fond de moi, je savais que j'étais exactement où je devais être. A ma place. Ca ne s'explique pas vraiment, c'est comme ça et puis c'est tout. Un peu comme un cuisto' qui ne se sent vivant que dans sa cuisine. Un peu comme un médecin qui ne se sent vivant que lorsqu'il sauve une vie. Un peu comme un véto' qui protège les animaux. Bref, un peu comme une vocation. J'étais très jeune, et mon oncle a vite appris que j'assistais à ces courses - comment, où et pourquoi je ne l'ai su que plus tard, mais l'enfoiré y assistait aussi ! Si ce n'est pas l'Hôpital qui se fout de la charité... Il a voulu m'empêcher d'y retourner. J'ai promis. J'ai menti. Il m'a fait re-promettre. J'ai re-promis. J'ai re-menti. Jusqu'à ce qu'il abandonne, comprenant que de toute façon je n'en ferais qu'à ma tête. Et surtout que pour moi, c'était une réelle passion. Un réel besoin. Comme si c'était ancré dans mes gènes, dans mon sang. Peut-être l'était-ce ? Je me le suis toujours demandée. Tout ça pour dire que, dès mon plus jeune âge j'ai évolué dans un monde masculin. J'ai rencontré des tas de garçons et d'hommes. De tout genre. Les gentils, comme les mauvais. Les mignons, comme les salauds. Les respectueux, comme les pervers. " C'est pas un monde pour toi, Adelina, " mon oncle me répétait encore et toujours, avant de soupirer devant mon regard fixe et face à mon silence parlant. " Tu vas te faire bouffer, tu comprends ça ? " Homme de si peu de foi. Cela dit, il n'avait pas tort... J'ai subi les moqueries, les sarcasmes, les railleries, les allusions perverses, les promesses dégueulasses, les insultes, les menaces... Il n'y a rien, ou pas grand chose, qui ne m'ait pas été dit lors de ces compétitions motoresques.

Être approchée par les hommes n'est donc pas une surprise. Je suis le comité d'accueil, que l'inconnu sexy finit par me répondre. Bon, d'accord, y a pire comme comité d'accueil. Mais là, de suite, il est sur mon bébé et je n'aime pas trop qu'on touche à mon bébé - surtout les inconnus. Alors je tire un peu la gueule. Je grimace même. C'est effectivement un joli bébé, qu'il complimente et que je souris à ses bons goûts, même si j'ai une préférence pour les Impala, avant d'esquisser une nouvelle grimace, outrée, devant pareille injure. Soit, il en faut pour tous les goûts - et ce n'est pas la faute des gens s'ils en ont des douteux. Ou des merdiques. Ou pas de goût du tout. " Ma Camaro vient de battre à plate couture l'Impala dont tu parles, " je réponds non sans fierté, et avec un brin de mauvaise humeur faut bien le reconnaître. En plus, j'ai vraiment gagné sans faire aucun effort. Inutile de raconter TOUT ce qui a été potentiellement modifié et arrangé sur MA voiture, ça ne regarde que moi. Au final, je lui demande de s'éloigner gentiment, me vantant une dernière fois de mon succès du jour. Rien d'exceptionnel. T'es juste tombée sur le consanguin du coin, la prochaine fois tu devrais demander un autre concurrent. Non mais il est sérieux ?! Il est en train de briser mon délire, vraiment ?! Il ne peut pas me laisser profiter de cette victoire ? Il ne peut pas se mêler de ce qui le regarde ? Il ne peut pas dégager de ma vue ?! Bien sûr, tout ça se passe dans ma tête, je fulmine et je décolère pas, mais je me tais et me contente de le regarder d'un air absent. Du moins, je crois, car son petit sourire en coin me pousse à me remettre en question. Il perçoit mon humeur ? Impossible ! Tu m'as fait gagner 180$ ce soir, je tenais juste à te remercier. " Parce que tu as parié sur moi ? " je rétorque un peu trop rapidement, surprise malgré moi. Après tout, il a l'air d'être d'ici, de connaître tout le monde et même d'être habitué - comme moi - de ces évènements clandestins. " C'était culotté, " j'ajoute me détendant légèrement. J'aime les gens culottés et qui ose prendre des risques. Il marque un point, après en avoir perdu quelques uns. Je le mate, tout aussi ouvertement qu'il m'a maté un peu plus tôt. Je suis loin d'être un canon de beauté - en tout cas, pas du genre qu'on voit traîner dans le coin. Mini short à ras des fesses, les seins qui débordent du bikini trop petit - on se demande bien à quoi il sert ?! - des échasses et une gueule tellement peinturée que je me demande combien de temps ça leur prend pour tout enlever. Je me maquille peu, je me fringue simplement et je laisse mes cheveux indomptés, sauvage au vent. En bref, je suis plutôt garçon manqué. Pour autant, je sais que j'attire le regard, et je sais que je plais. Ce qui est étonnant, c'est que lui attire mon regard. Il est loin d'être mon genre, pourtant y a un truc. Un truc qui dépote. Un charme, peut-être ?

New-York hein ? T'en as fait de la route pour venir botter le cul de quelques péquenauds. Ah ça, j'en ai fait de la route. Mais pas pour botter le cul de quelques péquenauds comme il dit. " J'ai eu envie de changer de décor, " je finis par riposter, exprimant une vérité sans pour autant trop en dire. T'es juste de passage ? Qu'il est curieux, je me dis, finalement plus amusée qu'ennuyée. " Pourquoi, envie de doubler la mise que tu viens de gagner grâce à moi ? " je lui souris, plus sincèrement cette fois. Comme je l'ai dit, je connais mon talent et mon don, et une confiance aux capacités de ma voiture. Merci Rick. J'ai quelques bières dans le coffre de ma voiture. Ah oui ? On pourrait se trouver un coin sympa et faire connaissance ? Il n'y va pas par quatre chemins. Il fonce. Il a confiance en lui, en son charme, et sans forcer.

J'aime !

" D'accord, " je réplique après plusieurs secondes à sonder son regard. " Tu pourras en profiter pour me dire qui je dois défier la prochaine fois, " j'enchaine en le suivant non avant d'avoir bien refermé MON bébé. " Je suppose que tu assistes souvent aux spectacles du coin. Dis-moi, tu es plutôt parieur... ou plutôt rider ? " je fais ma curieuse à mon tour lorsqu'on arrive devant ce qui lui sert de véhicule. " Laisse tomber, " je continue avant qu'il ne réponde, son pick-up le faisant à sa place. " Au fait, moi c'est Adelina. " Quitte à partager quelques bières, autant connaître nos prénoms. On ne se reverra sans doute pas après ce soir - on ne change pas les règles sous prétexte d'être dans une autre ville, un autre Etat.

avec @clyde saracen


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Lun 25 Mar 2024 - 21:08


Clyde Saracen
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Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
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Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
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Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier, une préférence pour cette personne et ce temps ✪ entre 600 et 1000 mots, du moment que ça reste dynamique ✪ dialogues en steelblue ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses entre 3 et 10 jours en fonction de l'irl

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fast & furious
((atmosphere))


La piste se transforme peu à peu, alors que la poussière semble encore en lévitation autour d'eux. Public et coureurs trinquent, discutent et la musique sortant des basses s'entremêle en une dissonance de rythme et de genre plutôt désagréable aux oreilles de Clyde.
À l'évocation de l'Impala perdante, il se contente de hausser une épaule. Persuadé que n'importe quelle voiture peut être impressionnante du moment que cette dernière est boostée et correctement conduite. Au bruit du moteur, à l'accroche sur la route sableuse, aucun doute que la Camaro a été modifiée. Ça fait partie du jeu et elle le sait aussi bien que lui.
La fierté pulse en elle. Petite chose sanguine qui semble prête à exploser dès qu'on remet en question ses talents. Il lâche un sourire, un de ceux qui accroche juste un côté de sa bouche. Puis l'humeur de la pilote change passant de la colère à la surprise. Culotté, si elle savait à quel point. Il ne va pas entrer dans les détails ce soir, préférant passer du bon temps avec l'étrangère plutôt que lui étaler les conflits locaux. Pas besoin de savoir qu'il ne porte pas Caz dans son cœur, que c'est la seule raison pour laquelle il a parié sur le concurrent. Puis si ça permet de gonfler un peu plus son ego, ça pourra être que bénéfique pour lui.
Elle semble se détendre légèrement lorsqu'elle lui demande s'il compte parier à nouveau sur elle. Fais gaffe, j'vais vraiment finir par croire que les New-Yorkaises sont prétentieuses. Un sourire s'étire sur son visage. La réalité est qu'il apprécie son aplomb et sa répartie. Elle a quelque chose des filles du coin et pourrait finalement se faire assez facilement à la vie locale.

Surpris qu'elle accepte la proposition de le suivre, bien qu'il n'en montre rien sur l'instant, son regard s'accroche un instant au sien. Orgueilleuse, fière, mais définitivement pas assez méfiante. Clyde, c'est pas le genre à inspirer confiance d'habitude, sa réputation le suit à la trace ici. Mais elle ne vient pas d'ici et ça semble jouer en sa faveur ce soir. Ça peut se négocier, il répond taquin à la demande concernant la liste des concurrents à défier. En-tout-cas, son nom à elle sera sur leurs lèvres toute la soirée, il en est persuadé. Si tu parles déjà de prochaine fois, j'imagine que c'est que tu comptes rester dans le coin un petit moment. Constatation simple qu'il glisse à voix haute sans trop y réfléchir et qui n'appelle à aucune réponse. Elle est restée évasive sur le sujet plus tôt et il respecte ça.

Côte à côté, ils se faufilent à travers la foule. À certains moments, la paume de sa main vient se poser légèrement au creux de ses reins, pour mieux la guider. Elle est si petite qu'il pourrait la perdre facilement au milieu des gens. Puis quand son pick-up apparaît, adieu les petits sourires en coin, il lâche un rire franc cette fois. J'suis plutôt deux roues si tu veux tout savoir. Il se penche légèrement vers elle, comme pour lui confier un secret et glisse dans un murmure : Et sois gentille avec Rusty, il est plus tout jeune. Quelques enjambées lui suffisent à contourner le pick-up et à se placer côté conducteur. La cigarette est écrasée dans le cendrier avant qu'il ne mette le moteur en route, suivi du chauffage. À cette époque de l'année, la température baisse rapidement la nuit dans le désert. Clyde, il répond la fixant un instant. Les bières sont à tes pieds. Tu fais le service ? Puis il enclenche la première. Je t'emmène à quelques minutes d'ici. Il se veut rassurant. On aurait pu y aller à pied, mais on sera au chaud dans la voiture. Alors qu'ils avancent dans la nuit, les étoiles parsemant le ciel obscur, il prend la bouteille qu'elle lui tend et propose de trinquer goulot contre goulot.
Enfin, la voiture se gare. Plus bas, ils aperçoivent les phares des voitures qui éclairent la piste improvisée où ils étaient il y a peu. Le moteur est toujours en route pour continuer à profiter de la chaleur. Le dos contre la portière, il l'observe un instant. C'est quoi l'histoire qui se cache derrière ta passion pour la course automobile ? Curieux d'en apprendre davantage sur la femme ayant fait une entrée si remarquée dans les courses outlaw de Clifton.

avec @Adelina Muñoz


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Ven 29 Mar 2024 - 20:41


Adelina Foster
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Age : 25 ans, née un soir de novembre.
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Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Pronom : elle.
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S'il me trouvait là, comment réagirait-il ? S'il était dans les parages, comment réagirais-je ? J'ai beau faire genre, je n'en mène pas large. Mon regard zieute, le plus discrètement possible, autour de moi. A la recherche de "je ne sais quoi". Je n'ai jamais vu de photographie de Lui. Je ne sais même pas à quoi il ressemble. Mais une part de moi espère, s'imagine, le reconnaître au premier regard. Et l'autre part de moi, la plus sombre, souhaite qu'il ne soit pas du genre à mettre les pieds ici. Ca, c'est ce que je pensais il y a une heure, juste avant de m'inscrire pour une petite course rapide. Juste avant de croiser la route du beau brun qui me fait face à présent. Notre petit échange est un parfait échappatoire. Un échappatoire dont j'avais sérieusement besoin. Je ne suis pourtant pas le genre de fille à paniquer et stresser, en temps normal. Pourquoi Cet Homme, que je n'ai encore jamais rencontré, avec le simple fait d'exister et de fouler cette terre où je me trouve, parvient à me mettre dans cet état d'angoisse indescriptible ? Je l'ignore, mais ça ne me plait pas ! Fais gaffe, j'vais vraiment finir par croire que les New-Yorkaises sont prétentieuses. Je lui souris malicieusement, pas du tout gênée d'être fière de moi, ou de mes performances. Au volant, j'entends. On pourrait me croire arrogante - ou prétentieuse en effet - mais je m'estime surtout confiante. Je sais reconnaître que je ne sais pas danser. Je sais reconnaître que je ne sais pas cuisiner. Et je sais reconnaître que je ne sais pas me défendre - comprendre : me battre. Je sais cependant être à l'écoute, faire rire malgré moi et gagner des courses automobiles à la sauvage.

Et apparemment, je sais aussi suivre les inconnus jusqu'à leur voiture en plein milieu du désert. Donc, je suis inconsciente. Ou rebelle. Au choix. Je ne sais pas trop l'expliquer, mais mon instinct me dit que je peux lui faire confiance - en tout cas que je ne risque rien en sa compagnie. Puis, j'ai toujours Pablo dans mon sac si besoin. En bonne new-yorkaise - prétentieuse - je me dois d'être toujours équipée. On pourrait penser que je suis une dure à cuir, à évoluer dans ce monde d'hommes et quelque peu dangereux, mais pas du tout. Je n'ai jamais eu à apprendre à me défendre car j'ai toujours été entourée d'hommes capables de le faire pour moi. Et ils m'ont toujours obligée à sortir couverte. Ouais, dans tous les sens du terme, ok. Il m'arrache un sourire satisfait quand il me répond que ma demande peut se négocier. Si tu parles déjà de prochaine fois, j'imagine que c'est que tu comptes rester dans le coin un petit moment. " Pourquoi ? Ce genre d'évènements n'est pas aussi courant dans le coin ? " je réponds à sa question par une question. Pourtant, ici, ils ont un sacré espace. Un espace qui incite à se défier. Un espace qui favorise les courses automobiles. Et un espace qui minimise les dangers. C'est peut-être ce qui me manque d'ailleurs - le danger. A New York, on roule dans des rues piétonnes - certaines suffisamment larges, d'autres beaucoup plus étroites. Et certaines plus ou moins bondées, d'autres plutôt désertes. C'est une préparation de Titan - car on doit s'assurer que les flics ne seront pas dans le coin, trop occupés ailleurs, et connaître le circuit sur le bout des doigts. Provoquer cette adrénaline, que seul le danger apporte, sans pour autant se mettre véritablement en danger. Complexe. Alors que ici, tout me semble... facile. Même le le pick-up du grand tatoué respire la simplicité ! Son rire me surprend, franc et spontané et je dois avouer que mon cœur manque un battement quand il se penche doucement vers moi avant de me confier qu'il est plutôt adepte des deux roues. Ok. Adelina, c'est vrai, ça fait longtemps. Ca fait longtemps qu'un homme ne t'a pas approché. Ca fait longtemps qu'un homme ne t'a pas touché. C'est normal de réagir. Il est plutôt canon, sympa et il sent bon - ce qui n'est pas négligeable. Mais t'affole pas, ma grande ! Et sois gentille avec Rusty, il est plus tout jeune. Rusty ? A mon tour d'éclater de rire, à gorge déployée même. " De tous les noms que tu pouvais lui donner, tu as choisi Rusty ? Pour quelle sombre raison ? Tu aurais pu partir sur... " je fais mine de chercher, tout en contemplant le véhicule en question. Mais je finis par acquiescer. " Ouais, non, je comprends Rusty. " Je grimpe côté passager, appréciant la chaleur qui s'y dégage. Je n'avais pas réalisé la fraicheur qui a commencé à s'installer à l'extérieur. Mon sweat était finalement bien le bienvenu. Et dire que j'étais persuadée de crever de chaud dans ce patelin désertique. Cela dit, quand il me donne enfin son prénom, d'une voix grave et basse, la température grimpe d'un cran au-dessus. Easy girl. Clyde, ça lui va bien, je trouve, après une minute de réflexion. Les bières sont à tes pieds. Tu fais le service ? Un coup d'oeil plus tard, j'aperçois les dites-bières, des Lone Star. " Rien que pour ça, ça valait le coup de te suivre. Je ne connais pas, " je lance en lui en tendant une avant d'ouvrir la mienne. Je goûte sans attendre, et tousse directe. " Oh bordel... " est la première chose que je parviens à prononcer après quelques instants. Il rit, avant de me prévenir qu'on va se déplacer - qu'il m'emmène ailleurs, à quelques minutes. Si ça sent pas le traquenard ça, Adelina, je ne sais pas ce que ça sent. Ca sent la liberté. Ca sent un brin de folie. Ca sent peut-être bien un peu de plaisir.

Et pourquoi pas ?

Il récupère la bouteille que je lui proposais plus tôt, avant de m'étouffer, et nous trinquons tandis qu'il roule dans la nuit étoilée. Je dois bien reconnaître que ce spectacle est à couper le souffle. New York et Clifton, ce sont deux salles, deux ambiances. Des buildings à perte de vue chez l'une, des cowboys et des canyons à gogo chez l'autre. Est-ce que New York me manque ? Complètement. L'effervescence de la ville qui ne dort jamais, c'est assez addictif. Puis, les habitudes ont la peau dure, c'est bien connu. Ici, je ne dirais pas que tout est trop calme. Il y a de l'animation. De la bonne animation, comme de la mauvaise parait-il. Oui, j'ai des oreilles qui trainent un peu partout, et alors ? Bref, c'est une question d'adaptation je suppose. Et j'ai envie de m'adapter. Lorsqu'il se gare, je contemple le contrebas, là où toutes les voitures éclairent encore la piste que je viens de parcourir. " Je valide le spot, " je lui dis avant de reprendre une gorgée de sa boisson acide et arracheuse de grimace. Je ne suis pas à l'aise avec le silence, je le comble toujours avec mes bavardages compulsifs. Mais bizarrement, il y a quelque chose d'apaisant dans celui qui s'installe quelques minutes. C'est quoi l'histoire qui se cache derrière ta passion pour la course automobile ? Mais je le remercie intérieurement de le briser ! Je me cale, tout comme lui, dos contre la portière passager afin de lui faire face. " Je dirais une histoire plutôt banale. Une petite fille qui traîne dans le garage de son oncle dès son plus jeune âge, et qui y passe le plus clair de son temps. Sans compter que, gamine, je jouais plus aux voitures qu'aux poupées, " j'ajoute avec un grand sourire. Bien sûr, il n'y a pas que ça. Mais c'est la seule chose que je partage avec le monde. " J'ai grandi entourée de fans de voitures et de courses automobiles. Je suppose que c'était écrit, " je conclus en haussant les épaules. " Et toi ? " je demande en plantant mes yeux dans les siens. " T'as toujours vécu à Clifton ? " Moi aussi, j'ai bien envie d'en apprendre davantage sur lui. Histoire de ne pas totalement m'envoyer en l'air avec un inconnu. Enfin, POTENTIELLEMENT m'envoyer en l'air, je ne vais pas commencer à faire des plans sur la comète... " Si je t'avoue un truc, tu sauras le garder pour toi... ? "

avec @clyde saracen


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Jeu 4 Avr 2024 - 22:28


Clyde Saracen
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Age : 27 ans. Né un soir de novembre, le 25. Sagittaire ascendant lion, de ce que Sierra lui a raconté.
Adresse : Un mobil home à la peinture érodée au #107 - Trailerpark de Midtown.
Labeur : Se perd dans les méandres des moteurs rugissants et des pièces défectueuses pour le Red Feather Garage. Petites mains des Bloody Eagles, la veste aux couleurs du club perpétuellement sur le dos.
Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
Berceau : Enfant du Texas, les vastes plaines brûlées comme seuls décors de sa vie.
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C'est aléatoire. J'imagine que ça dépend des flics, tout se décide un peu au dernier moment pour leur éviter de débarquer. Il lui explique le bouche-à-oreille qui s'active quelques heures avant, les sms envoyés depuis des portables prépayés, le lieu susceptible de changer à la dernière minute. Toutes ces choses mises en place dans l'unique but d'éviter les descentes de police. Et une fois que pilotes et parieurs ont billets en poche, que la musique prend le pas sur le ronronnement des moteurs, les organisateurs disparaissent dans la nuit. Alors le tout devient une simple fête tout aussi illégale, mais beaucoup moins répréhensible. Je suis assez surpris que tu aies pu participer à la course, en réalité. Il sait l'organisateur très prudent et soupçonneux des étrangers.

Le désert à perte de vue, immensité sauvage où seules les étoiles leurs servent de guide, la piste poussiéreuse s'étend. Et tant pour répondre au toussotement d'Adelina que pour accentuer le paysage qui se dresse face à eux, il réplique, bienvenue au Texas, bébé. Sourire de sale gosse collé aux lèvres, trop sûr de lui et persuadé de finir entre les cuisses galbées de l'étrangère. Goulot à la bouche, il s'hydrate le gosier sec et alors que l'air chaud envahit peu à peu l'habitable, le parfum de son invité vient se mêler à l'atmosphère. Odeur douce et légèrement fruitée qui lui réveille sa gourmandise.

Pendant qu'elle explique sa passion pour les quatre roues et les courses illégales, les yeux de Clyde se baladent le long de ses jambes, se perdent sur ses courbes. Une étincelle prédatrice au fond de l'iris, il la dévore du regard sans retenue, ni pudeur. Hm. Je jouais aux poupées et aux voitures, c'est pas pour autant que j'serai capable de te faire des tresses, il rétorque sourire aux lèvres à moitié convaincu, mais aussi parce qu'il aime provoquer.

À l'évocation de sa ville, le regard s'accroche au sien, puis se détourne un instant vers les plaines qui les entourent. Toujours et je me vois pas ailleurs. Il n'y a rien de plus vrai dans ces mots, comme une vérité absolue qui lui colle à la peau, profondément ancrée en lui. Il aime cette terre, y à trouver sa place alors que tout le destiner à n'en avoir aucune dans ce monde. À nouveau, la bière trouve le chemin de sa bouche, à nouveau son regard se pose sur Adelina. Puis sans réfléchir, il glisse le long de la banquette, se rapproche doucement. Leurs visages sont proches, mais elle ne semble pas s'éloigner. Clyde retient un sourire de satisfaction, sa main droite accrochée au repose-tête, pendant que l'autre vient toucher une de ses mèches de cheveux. Le geste est trop intime pour deux inconnus, mais il se permet parce qu'il se doute qu'elle ne l'a pas suivi pour regarder les étoiles. En quelques instants, l'atmosphère semble s'alourdir. Son odeur toujours entêtante brouille l'esprit du local, tandis que ses yeux glissent le long de son visage, observent ses traits. Elle est belle, un brin sauvage. Mais l'imaginer capable de ronronner comme un chaton sous ses caresses est sans doute ce qui l'excite le plus. Les sens en action, il glisse son nez le long de sa mâchoire, vient le loger dans le creux de son cou et murmure, tu sens bon. Du bout des lèvres, il la goûte une première fois, prêt à s'éloigner au moindre signe qui montrerait qu'elle ne souhaite pas aller plus loin.

Surpris par ses paroles, il s'éloigne de quelques centimètres. Je t'écoute, répond-il curieux. Sa main libre tient toujours une mèche de ses cheveux, frôle sa peau de temps à autre. Il n'écoute qu'à moitié absorbé par le mouvement de ses lèvres, prêt à les capturer des siennes.

avec @Adelina Muñoz


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Sam 6 Avr 2024 - 20:56


Adelina Foster
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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Depuis une semaine que j'ai débarqué, je n'ai pas rencontré beaucoup de monde. Rafael - évidemment. Le gérant du Sunset Motel où je séjourne depuis mon arrivée - peu importe combien de fois Rafael a proposé de "me loger" ou de m'aider. Quelques voisins du motel - ça renforce les liens quand on se retrouve à dormir régulièrement dans ce genre d'endroit. Et enfin, le destin ou la chance vous me direz, le grand organisateur de ce genre d'évènements peu communs. Clyde a raison, c'est assez étonnant que je puisse participer. Je n'aurais jamais dû même. Mais une Chevrolet Camaro et une discussion plus tard et j'ai obtenu un pass droit. Si j'en suis ravie, je n'ai jamais été du genre à me vanter ou fanfaronner sous prétexte que j'ai réussi là où habituellement d'autres échouent. J'ai ma réputation qui me précède, tout simplement - mais ici, à Clifton, je n'ai pas envie d'être celle que je suis à New York. Je veux découvrir mes origines. Je veux découvrir qui je suis quand je suis une Munoz. Je veux découvrir ma famille paternelle. Je veux découvrir pourquoi ma mère m'a caché son existence. Je veux découvrir pourquoi mon père m'a renié. Bref, je veux découvrir la vérité, car c'est un vide béant dans ma vie et dans mon coeur depuis toujours. Au fond de moi, la petite fille que j'ai été et qui a souffert de cette absence et de ces doutes se convainc que c'est LA solution pour trouver la clé du bonheur.

Enfin, ce soir j'ai croisé le fameux Caz, mais on ne peut pas parler de rencontre. Non, ce soir, la rencontre c'est celle de Clyde. Il est tellement à l'opposé des hommes qui font partie de ma vie, il respire tellement le Texas que c'en est troublant. En tout cas, c'est tout ce à quoi je pense depuis que j'ai posé les yeux sur lui. Si quelqu'un peut bien m'accueillir dans son patelin, et dans cet Etat, c'est forcément quelqu'un comme Clyde. " Merci, c'est sympa," je réponds simplement à son bienvenue au pays. Je sais qu'il s'intéresse surtout à l'après, à ce que la soirée peut promettre. Je sais car je sens bien son regard, brûlant et rempli de promesses. Je me doute qu'il ne s'attend pas à discuter jusqu'au bout de la nuit, en sirotant bières après bières. Et si j'ai accepté de le suivre, je sais que c'est parce que je ne suis pas contre l'idée. Après plus d'un an sans contacts physiques - rien qui ne vaille la peine d'être compté - l'appel de la chair se fait plus intense. Puis, il est tentant avec cette gueule de bad boy sûr de lui. En d'autres circonstances, je le remettrais bien volontiers à sa place - d'ailleurs, je peux toujours le faire car c'est plus fort que moi - mais ce soir, ce soir j'ai envie d'oublier, de m'évader, de me lâcher, de me sentir libre et vivante. Je n'ai pas envie d'être raisonnable. J'ai encore l'euphorie de la course qui coule dans mes veines, et ça a toujours été un aphrodisiaque. Pour autant, je n'ai pas envie de lui faciliter la tâche. Une nuit avec moi, ça se mérite un minimum - je vous interdit de rire. Je lève les yeux au ciel quand il me dit ne pas être convaincu du pourquoi j'aime autant les courses automobiles. Je n'ai pourtant pas d'autres explications - parfois, c'est aussi simple que ça. Parfois non. Un peu comme les psychopathes. On justifie leurs actes par leurs enfances compliquées et dégueulasses. Pourtant, TOUTES les personnes vivant une enfance pourrie ne finissent pas tueurs sanguinaires. " C'est drôle, de t'imaginer jouer à la poupée. " je charrie gentiment. Pourquoi les filles auraient droit de kiffer de jouer aux petites voitures, et les garçons ne pourraient pas jouer aux poupées sans passer pour des tapettes ? Je déteste tellement des injustices débiles.

Je perçois le changement dans son comportement. Je perçois quand il passe au niveau supérieur. Je sens son regard, insistant. Je ne le regarde pas, focus sur le paysage qui me fait face. Mais j'ai une conscience aigüe de sa main près de moi. De ses doigts qui s'enroulent dans mes boucles. De sa proximité soudaine. De son souffle sur ma peau. De son désir évident. Il y a quelque chose de grisant, d'être capable d'éveiller le désir d'un homme. Je déteste à quel point je suis sensible à son approche. J'adore qu'il soit capable d'éveiller le désir qui m'a abandonné depuis tant de mois. A l'intérieur, c'est un véritable tsunami de sensations contradictoires. Tu sens bon. Une phrase, et l'effet est immédiat. Mais je tiens à mettre les choses au clair dès le départ, aussi je me tourne vers lui, et place une main sur sa bouche pour l'empêcher de passer à l'action - pour l'instant. " Ok, on va calmer tes ardeurs, " je le rejette sans l'offusquer le moins du monde. " J'aime que les choses soient claires. Clairement, je ne suis pas une débutante et je ne suis pas contre passer du bon temps avec toi. T'es plutôt canon, et je n'ai pas eu de rapports depuis LONGTEMPS. Tu sens bon, et s'il y a une chose que j'apprécie, ce sont les aventures sans prise de tête. Et je pense qu'on est sur la même longueur d'ondes. " En gros : on baise une nuit, et chacun entre chez soi avec un chouette souvenir. Son sourire me confirme qu'on se comprend, et ça me suffit.

Mais comme je ne suis pas une connasse non plus, ni une "marie-couche-toi-là", et que j'ai une forte envie de sortir ce qui me pèse depuis que je suis arrivée en ville, je me dis qu'on peut attendre encore un peu avant de s'arracher nos vêtements. Il m'écoute, même si je sens que ce n'est que d'une oreille. " Je suis née ici. " qu'elle avoue à demi-voix. " Je n'en ai aucun souvenir, mais j'ai eu envie de découvrir ce qu'aurait pu être ma vie si j'étais restée. Du coup, me voilà... " C'est dit. C'est confié. Pour la première fois. A un inconnu. Et ça soulage quand même un peu. Je lui adresse un sourire, un sourire qu'il semble prendre pour un OUI puisqu'il se rapproche encore plus. Ses lèvres à quelques millimètres des miennes, à tel point que nos souffles se mêlent Ce n'est RIEN du tout, à peine de quoi s'échauffer. Mais ça a un effet dingue sur mon cœur et mon corps. Je pose mon regard sur ses lèvres, et passe ma langue sur les miennes. J'attends, plusieurs secondes, avant de comprendre qu'il attend un signe et un geste de ma part - il ne fera rien sans mon accord.

Et ça suffit à me décider. J'aime le sexe. J'aime le sexe sans conséquences. J'aime le sexe sans attache. Mais j'aime encore plus le sexe avec des hommes qui en valent la peine. Alors je fais le chemin, et poses mes lèvres sur les siennes.

avec @clyde saracen


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Dim 7 Avr 2024 - 13:44


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Coeur : Navigue sur un océan de désirs éphémères.
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Les mots sont jetés et aussitôt Clyde s’apprête à reculer, à imposer une distance entre eux dans l’idée qu’elle se sente en sécurité. Il a trop entendu ses amies se plaindre de ces hommes qui ne veulent pas comprendre un simple non. Il a vu la peur mêlée à la colère dans leurs yeux. Un mot de sa part et il reprend la route inverse, la ramène à sa voiture. Mais ce qui suit semble changer la donne, allant même jusqu’à lui décrocher un de ces petits sourires dont il a le secret. J’suis pas là pour me marier effectivement, plaisante-t-il en espérant la détendre. Pendant un instant, il se demande pourquoi cette nécessité d’ériger ces barrières entre eux. Juste un instant cela dit, car très vite le regard est accaparé par ses lèvres qui bougent et l’ensorcellent.

A sa merci, il attend qu’elle se livre, lui laissant le contrôle total sur la situation. Oh je vois, une Texane alors. Je  me disais bien … C’est une de ces phrases faite pour rester en suspens. Il pourrait lui sortir qu’il lui semblait bien reconnaître en elle l’intrépidité des filles du sud, mais ça serait des conneries et elle le saurait. J’espère que tu trouveras ce que tu es venue chercher, souffle-t-il alors qu’elle lui décroche un sourire. Je te conseille le Jack Rabbit pour leurs milkshakes. Irrésistiblement attiré, il se rapproche mais ne cède pas, le regard rivé au sien. Ce besoin d’obtenir un véritable consentement après ce qu’il vient de se passer. Il se refreine, tente de ne pas se laisser absorber par la profondeur de ses yeux et pour ça rien de tel que de continuer à lui nommer les différents lieux qui mériteraient son attention dans le coin. Le Wendy’s pour les frites au cheddar. Leurs corps se réclament, Clyde le sent. Attraction fulgurante alors que leurs chemins se sont croisés il y a peu.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas dans ses habitudes de se contenter de quelques mots avant de se glisser entre leurs cuisses. Il aime savoir à qui il a affaire, vénère ce jeu de séduction qui devient presque plus excitant que la finalité. Lui qui souffle le chaud, pendant qu’elles chantent le froid et la tension qui monte lentement. Avec Adelina, toutes ces règles sont balayées. Chaque regard échangé se veut séducteur, brouille ses pensées. Désir impérieux qui semble prendre feu en lui. Il croit lire sur ses traits le même désir urgent, espère ne pas se tromper. Les hot-dogs du vendredi soir pendant les matchs sont les meilleurs que t’auras jamais mangé. Il continue la voix de plus en plus rauque lorsqu’il remarque sa langue passer sur ses lèvres, le regard posé sur les siennes. Les mots suivants restent coincés dans sa gorge nouée par le désir. Le self contrôle mis à rude épreuve. Il la veut, mais il patiente, la laisse venir incapable de savoir si elle est encore hésitante ou simplement joueuse.

Et enfin, elle rompt la distance. Sa bouche trouve la sienne timidement, puis se fait de plus en plus avide. Cette fois, les mains tatouées prennent possession de son corps sans retenue, il en avait trop envie, presque besoin. Elles se logent dans sa nuque, l’aident à approfondir le baiser. Aventureuse, l’une d’entre elle glisse le long de son corps dans une caresse et s’arrête sur sa hanche à cet endroit même où le pull remonte légèrement, laissant quelques centimètres de peau à l’air libre. Les doigts se faufilent, font connaissance avec la douceur de sa peau. Leurs souffles se mélangent. Son odeur est partout. D'un mouvement, il la glisse sur ses genoux, la laisse le chevaucher tandis que ses lèvres ne la quittent pas, goûtent à nouveau son cou, remontent jusqu'au creux derrière l'oreille. Puis enfin, il se recule et l'observe un instant alors que le ciel étoilé découpe son ombre face à lui. Cette fois, les deux mains sont au niveau de son ventre. D'un regard, il demande son autorisation alors que ses doigts se faufilent sur sa peau, prêts à lui retirer son pull.

Autour d’eux, tout est flou. Deux corps qui s'apprivoisent sur la banquette d’un vieux pick-up. Les lèvres qui se cherchent. La chaleur qui fait naître des gouttes de sueur le long de leurs échines. Des langues joueuses et gourmandes. Souffle erratique guidé par le plaisir de sa peau contre la sienne, de ses mains tatouées qui s'agrippent à ses hanches, remontent sur ses courbes, tirent sur ses cheveux. Le temps d’une nuit, ils s’appartiennent prenant tout ce que l’autre a à donner sans promesse, ni lendemain.

avec @Adelina Foster


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