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Stranded in this spooky town

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Jeu 13 Juin 2024 - 21:19


Hailey Alston
Hailey Alston

(( mentally somewhere else ))

le clair
Surnom : Hails, quand il s'agit de ses proches. Voight ou Détective Voight, dans la sphère professionnelle.
Age : 34 ans. née un 24 septembre. Appréhende la prochaine dizaine d'un air sceptique en se demandant si certaines questions vont finir par trouver réponses.
Adresse : #0016 - white oak. maison style craftsman bleu marine donnant sur un jardin parfaitement entretenu, quelques cartons traînent encore dans le garage, témoins d'un emménagement récent.
Labeur : détective pour le bureau du shérif de Clifton depuis quelques mois. Avant son arrivée, exerçait la même profession à Memphis.
Coeur : Mariée à celui qui partage ses nuits, mais les rires s'estompent laissant de plus en plus de place à la dangereuse attirance qu'elle éprouve pour celui qui partage ses jours.
Berceau : Tennessee, Memphis où elle a grandi, étudié et fait ses armes. N'est à Clifton que depuis quelques mois.

Stranded in this spooky town Anigif-3

dream team

Stranded in this spooky town Xkb0

Pseudo : adastra
Pronom : elle
Fc : suki waterhouse
Crédits : bvbl (avatar). eclipse & kacsa ♡ (gifs profil).

Multicompte : clyde saracen

Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier ✪ entre 600 et 1000 mots, je m'adapte facilement mais je vais rarement au-delà ✪ dialogues en brown ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses sous 2 à 15 jours en fonction de l'irl, toujours dans l'ordre logique sauf exception en cas de rp commun que je peux faire passer en priorité.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t455-hailey-the-perfect-sky https://peace-of-mind.forumactif.com/t491-hailey-alston-black-coffee#7793 https://pin.it/3xG31rJ9n https://open.spotify.com/playlist/58TyReZsarNahbMaCII57Z?si=7df2c092206f49ff
relation toxique. mention de tornade.




Stranded in this spooky town

Qu’est-ce que tu fais ? Les gestes restent en suspens lorsqu’elle entend Matthew, comme prise en flagrant délit. Elle lui tourne le dos, mais l’imagine parfaitement adossé à l'encadrement de la porte, sourcils légèrement froncés, bras croisés. Ces gestes, cette attitude, elle les remarque depuis peu, se demandant s’il a toujours agit de cette manière. Les mouvements reprennent, Hailey glisse son ordinateur portable dans son sac à dos ainsi que son chargeur, puis se force enfin à lui faire face.

Elle ne s’était pas trompée sur sa position. Ses épaules larges couvrent la quasi-totalité de la porte, héritage de ses années de football américain à l'université. La mine se veut inquiète et derrière ses pupilles sombres, elle voit déjà les mécanismes s’activer pour tenter de la garder près de lui cette nuit. Je dois aller voir si on a besoin de moi. Il est loin d’être stupide Matthew, tout deux savent que la question n’était pas utile, la réponse l'est donc encore moins. Ils vivent sous le même toit depuis suffisamment d’années, il connaît les impératifs que son métier impose, il devrait donc être celui qui la comprend et la soutient. Et pourtant, lorsqu’il ouvre à nouveau la bouche, elle pourrait calquer ses lèvres sur les siennes et répéter mot pour mot ce qu’il s’apprête à dire.

D’abord l’inquiétude. C’est trop dangereux. Le ton se veut sans appel, mais elle ne lui fait pas remarquer, elle sait ce combat perdu d’avance. Vient ensuite la culpabilisation. Tu préfères courir dans les rues plutôt que de rester ici avec moi ? Elle ne réagit toujours pas, alors vient l’étape finale, celle qui en général l’exaspère le plus. L’infantilisation. Tu ne connais pas les tornades, c’est une première pour toi. Tu ne connais même pas vraiment la ville. Reste Hailey, ils se débrouilleront très bien sans toi. Mais la lanière du sac est déjà passée sur son épaule. Sans un mot, elle le contourne, se faufile, prie pour qu’il ne la retienne pas - ne me complique pas la tâche - lâche un soupir lorsqu’elle comprend que la voie est libre et dévale les escaliers avant qu’il ne change d’avis.

Le rythme cardiaque s'accélère légèrement et Hailey met ça sur le dos de la menace qui plane au-dessus de leur tête. Ses angoisses ont toujours une bonne raison de se manifester, le manque de sommeil, le travail, l’isolement dans lequel le déménagement l’a plongée, le quotidien. Mais jamais, pas une fois, elle s’autorise à regarder la réalité en face. D’ailleurs, elle ne regarde plus vraiment quiconque en face, ni son mari, ni le reflet de son propre visage dans le miroir de la salle de bain. Elle préfère s’échapper, être en mouvement, l'esprit constamment occupé.

Dehors, les sirènes de la ville continuent leurs chants stridents tandis qu’elle lace ses chaussures et enfile son perfecto. Les marches en bois grincent ce qui lui indique que son mari l’a suivie. Discrètement, elle prend une inspiration avant de se tourner vers lui. Pour toutes les raisons qu’elle préfère taire, il devient de plus en plus difficile de le regarder. Si par sa gestuelle, Matthew semble vouloir s’imposer, la sienne, au fil des jours, marque de plus en plus la distance. Je te promets de faire attention. Prends soin de Lilith. Je te tiens informé dès que je peux. Les lèvres s’étirent en un léger sourire et elle s’échappe par la porte d’entrée avant qu’il ne puisse les réclamer, mais Matthew est plus rapide et la rattrape pour venir lui cueillir un baiser. Réponds-moi dès que je t’envoie un message, ça me rassurera. À nouveau, sa bouche se pose sur elle, visant le front cette fois. Tu sais que je ne peux pas quand je suis au travail. En guise de réponse, les bras de Matthew l’enserrent et un profond soupir s’échappe lorsqu’il murmure. Je sais, mais fais un effort d’accord. Pour moi. Elle s’extirpe, agile comme un chat, le sourire collé aux lippes pour éviter qu’il ne se vexe et s’en serve pour la retenir. Promis. Elle répond sur la même fréquence, sachant déjà qu’elle ne tiendra pas cette promesse.

La Nissan Rogue flambant neuve se déverrouille à son approche. Cadeau de Matthew, car selon lui, sa vieille citadine n’était pas faite pour les routes du Texas. Elle s’y engouffre et son premier réflexe est d’envoyer un sms à Boyd. Elle n’attend pas sa réponse et décide de prendre la route, consciente que le réseau peut être coupé à tout moment. Il existe sans doute un monde où elle aurait préféré rester chez elle, clouer des planches aux fenêtres et se blottir contre son mari en attendant que le pire passe. Mais dans cette réalité, elle est programmée autrement, Hailey. Certains pourraient penser à de l’altruisme, mais il s’agit surtout du besoin de gérer l’urgence et tout ce qui l’accompagne en se rendant utile. En toute logique donc, sa priorité est de rejoindre son coéquipier puis le commissariat pour s’organiser.

Durant le trajet, elle évite de penser à ce que signifient les alarmes. Elle ne s'attarde pas sur le vent qui prend en puissance à chaque nouvelle rafale. Elle ignore les tensions qui viennent se loger dans ses cervicales. Il lui faut moins d’une dizaine de minutes pour rejoindre l’immeuble de Boyd.  Nouveau sms envoyé, après avoir pris connaissance de sa précédente réponse. Boyd et sa capacité à tout prendre à la légère arrivent à lui décrocher un sourire même dans la plus angoissante des situations. Elle décide de laisser tourner le moteur. L’écran du téléphone s’éclaire et alors qu’un sourire commence à naître sur son faciès en s’attendant à lire le prénom de Boyd, c’est celui de Matthew qui lui arrache à la place un soupir. Deux coups sur la fenêtre l'obligent à détourner le regard. De l’autre côté de la vitre, le visage de Boyd apparaît à moitié éclairé par les lumières de la ville, elle en oublie le sms de son mari et déverrouille les portières. Aussitôt, il envahit l’espace et Hailey coule un rapide coup d'œil sur sa silhouette avant de se concentrer sur la manœuvre pour sortir de la place de stationnement, les mains moites agrippées au volant.

Ils se sont quittés la veille, pensant passer un week-end avec leurs proches, l’un des premiers depuis des semaines, et malgré les terrifiantes circonstances qui les réunissent ce soir, Hailey ne peut pas s’empêcher de ressentir une certaine satisfaction à l’idée d'être à ses côtés. Un pincement furtif lui rappelle qu'époux et chat sont seuls à la maison, culpabilité qu'elle balaie sous couvert de ses obligations en tant que flic. Je te confirme qu'on en a jamais fait tous les deux, de soirée tornade. Et ça me rassurerait que tu me dises que c’est pas ta première, parce que personnellement ça l'est. À nouveau, son regard se tourne vers lui. Quelques secondes lui suffisent pour se réhabituer à ses traits dont elle aime un peu trop s’abreuver. J’ai l’impression d’avoir oublié tout ce qu’on nous apprend en formation. Le sourire se veut léger, tout juste perceptible dans l’habitacle, servant surtout à cacher l'angoisse dans sa voix. Puis son attention se reporte sur la route tandis qu’elle prend la direction du commissariat.

Le ciel est sombre, illuminé par des éclairs lointains qui zèbrent l’horizon. Les rues sont presque désertes, seulement peuplées de quelques passants pressés et de véhicules de secours qui circulent avec leurs gyrophares allumés. La pluie commence à tomber, tambourinant doucement le pare-brise dont le bruit est accompagné par celui régulier des essuie-glaces. Des nouvelles du shérif ? Ce besoin de meubler les silences ne lui ressemblent pas, mais l'incertitude rend l'attente insupportable.


avec @Boyd Doherty


Evangeline Bird, Austin Reid et Boyd Doherty aiment ce message

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Ven 21 Juin 2024 - 16:08


Boyd Doherty
Boyd Doherty

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Dans la vie de tous les jours, au job, c'est Doherty. Inspecteur Doherty quand ce ne sont pas ses collègues. Et son seul prénom quand l'insigne est posée dans un coin.
Age : Plein milieu de la trentaine, légère bascule vers la quarantaine à la veille de l'Hiver.
Adresse : Il loue un appartement en plein centre-ville.
Labeur : Inspecteur de police.
Coeur : Fiancé à Emma depuis quelques mois. Mais le temps est à l'orage et il ne faudrait pas qu'une éclaircie vienne d'ailleurs.
Berceau : Portland, OREGON.
DREAM TEAM

Stranded in this spooky town Xkb0

Pseudo : Revenge.
Pronom : elle
Fc : Aaron Taylor Johnson
Crédits : adastra

Multicompte : Jean

Préférences rp : * rp à la 3e personne du singulier
* 600-1500 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t462-boyd-fire-walk-with-me https://pin.it/5vgFFqQX2
catastrophe naturelle.




Stranded in this spooky town
Stop lights are swaying and
the phone lines are down


Alerte tornade, écrit noir sur blanc. En une poignée de secondes, le programme de la soirée bascule. Les iris scrutent l’écran du téléphone, la réalité frappant doucement le cerveau, puis les paupières se ferment alors que Boyd se laisse tomber en arrière sur le canapé, dans une position totalement avachie, un bras recouvrant la moitié de son faciès. Un soupir interminable lui échappe. Fucking Texas. C’est la moitié d’un grognement qui répond en écho alors qu’il se redresse. Coup d'œil vers la porte-fenêtre qui mène à son balcon. Il se demande si elle va tenir le coup pour la nuit dantesque qui s’annonce. Le regard fait un tour de pièce, les premières questions envahissent l’esprit : qu’a-t-il de suffisamment précieux qu’il faudrait épargner ? Pas matérialiste pour un sou, il n’arrive pas à trouver quoi que ce soit qui vaille la peine d’être calfeutré, encore moins emporté avec lui. Ce n’est qu’en se levant pour se servir un verre d’eau, téléphone à la main, qu’il comprend que le seul objet ici qui mériterait d’être mis à l’abri ne lui appartient pas. Une vieille guitare d’Emma, posée dans un coin. Elle a emporté ses préférées lorsqu’elle a quitté son appartement, et n’a laissé que celle de secours. Le parallèle entre lui et cet instrument le frappe tout à coup et un rire désabusé ne parvient même pas à filtrer entre ses lèvres.

Comme pour chasser cette idée, son téléphone signale un nouveau message et le nom de sa partenaire s’affiche en toutes lettres sur l’écran. Elle semble déterminée à le rejoindre au centre-ville et à sacrifier sa soirée au nom du bien commun, le tout surmonté d’une menace planant au-dessus de sa tête. Un sourire en coin lui vient tandis qu’il lui sert sa réponse en quelques mots. Dans la foulée, il écrit à Suzie, sa soeur. Il veut savoir où elle se trouvera ce soir quand les éléments se déchaîneront. Tout ce qu’il espère, c’est qu’elle sera soit suffisamment prudente pour se terrer quelque part et ne venir au secours de personne, mais il sait que c’est peine perdue la connaissant, soit que son programme la tienne assez occupée, entre des murs solides, où elle n’aura pas l’occasion de mettre le nez dehors.

Éventrant un sac à dos, il sort un carton d’un placard qui prend la poussière mais qui trouve là toute son utilité. Les affaires de secours. Ne prenant pas la peine de faire le tri, à peu près certains que la tornade se chargera de faire voler les affaires qu’il possède, il retourne le carton dont le contenu se répand au sol. Deux couvertures de survie, un sifflet de secours, une lampe torche dont il vérifie le bon fonctionnement en s’aveuglant proprement. Ses mains s’emparent des différents objets et les fourrent dans le contenant, avant d’attraper une paire de talkies walkies dont il ne se souvient plus de la portée. Il les envoie rejoindre le reste de l’équipement, sait-on jamais. Se redressant sur ses deux jambes, il saisit un sweatshirt qu’il enfile : pour une fois que la météo lui permet ce genre de petit plaisir en ajoutant une couche de fringues, il faut qu’elle se révèle dangereuse as fuck. C’est dans un tiroir près de l’entrée de son appartement qu’il trouve son couteau suisse, et l’embarquer lui semble être une bonne idée dans ce cas de figure. Une pensée lui revient en tête depuis que le message d’alerte est arrivé sur son téléphone. Alors, avant que son esprit ne soit empoisonné par cette dernière, il saisit de nouveau son téléphone et tombe sur le nouveau message d’Hailey qui lui annonce être déjà là. En avance, comme d’habitude. Il lui signale, comme d’habitude, et sera probablement en retard. Quelques secondes lui suffisent pour envoyer un message à Emma, lui disant simplement de faire attention à elle. Il ne sait même pas si elle était déjà sur le chemin pour son travail, si elle était chez elle ce soir, ou ailleurs. Ses traits se durcissent un instant, juste le temps d’appuyer sur la touche d’envoi, avant de se dérider et de filer d’ici, sac sur l’épaule et l’esprit libéré.

La voiture est devant son immeuble, comme prévu. Il lance un regard vers le ciel qui semble s’être considérablement assombri et fronce les sourcils avant de s’approcher du véhicule. Il frappe deux coups sur la fenêtre côté passager, devinant le minois qui se tourne vers lui. “Merci pour le taxi, t’avais peur que je m’envole sur le chemin du commissariat ?

Sac glissé sur la banquette arrière, ceinture bouclée, il fait comme chez lui : siège reculé au maximum, il l’incline légèrement pour s’étendre encore un peu plus et prendre place dans l’espace qui lui est concédé. Il n’a qu’à tourner légèrement la tête pour avoir une vision parfaite sur le profil de la conductrice. Il l’écoute, et petit à petit, un sourire étire ses lèvres. Boyd remarque ses deux mains bien ancrées sur le volant, placement curieux par rapport à ses habitudes de conduite, et il en déduit que l’angoisse est bien présente tandis qu’elle cherche à la planquer sous un trait d’humour. Il ne répond pas tout de suite, attend la phrase suivante alors que Hailey tente de sauver les apparences, ça se voit comme le nez au milieu de la figure. “C’est ma première fois aussi. J’suis un peu stressé.” Lèvres pincées pour cacher l’hilarité qui le saisit, il enchaîne rapidement. “Alors toi, un coup de vent t’affole alors que tu traques des cinglés et des types dangereux au quotidien. C’est ça, ta logique, Voight ? On trouvera une cave où se planquer si ça devient bien vilain.” Au fond de lui, une certaine appréhension a pris place : il ne sait pas à quel point les conséquences pourraient être dramatiques. Il imagine, mais rendre le tout concret ne ferait que matérialiser une peur insidieuse qui serait susceptible de le bloquer dans ses prises de décision. Et il va avoir besoin de toute sa lucidité dans les prochaines heures. “J’ai pas eu de formation spéciale tornade, et je pense que cette info ne te rassure pas du tout… Mais, j’ai un instinct de survie bien au point. J’arriverai bien à te mettre à l’abri si le tien déconne.” Il roule des yeux, la phrase à l’allure chevaleresque ne correspondant absolument pas à la façon dont il la traite, d’égal à égal, depuis le début de leur collaboration.

Poursuivant à faire comme chez lui, il allume la radio de la voiture, et change sans cesse de station radio, ne trouvant rien qui lui donne envie de poursuivre l’écoute. Distrait par un message de Suzie lui indiquant qu’elle sera aux urgences pour l’ensemble de la nuit, son doigt reste en suspens quelques secondes avant que l’information ne percute entièrement ses neurones et vienne relâcher la tension. Elle sera au meilleur endroit pour la catastrophe qui s’annonce. Aucune chance qu’elle mette un pied dehors. La question d’Hailey lui fait relever la tête, il répond d’abord d’un geste machinal de la tête. “Non, aucune, mais j’imagine qu’il s’attend à nous voir débarquer. On va sûrement faire quelques tours dans les quartiers, s’assurer que personne n’a l’idée de promener son caniche au milieu des rafales de vent.” Coup d'œil par la fenêtre pour observer l’extérieur, les premiers signes du vrai mauvais temps s’accumulent. Son regard se pose à la suite sur les traits de la détective, toujours pleinement concentrée sur sa conduite, pour ne plus les lâcher. “Ca, c’est la météo que j’aime… Tu crois que la pluie fait fondre les Texans ? Regarde comme ils courent tous…” Le rire s’entend dans sa voix alors qu’il commente la panique qui grimpe chez les habitants de Clifton. Il ne sait pas faire autrement afin de dédramatiser l’ambiance, et se le permet tant que l’angoisse n’est pas totale.

Elle te plaît pas cette voiture ?”Boyd laisse la question s’aventurer dans son esprit quelques instants, avant de poursuivre et de s’expliquer. “C’est moche de saisir la première occasion, la première petite catastrophe naturelle en six mois, pour t’en débarrasser.” Et comme pour illustrer ses propos, une première poubelle, suivie d’une autre, prennent leur indépendance et se retrouvent au milieu de la route à quelques mètres du véhicule. Long soupir. Ça va être compliqué jusqu’au commissariat. “T’as tout barricadé chez toi ? Lilith la démone est à l’abri ?” Celle qui trône fièrement sur le fond d’écran du téléphone de sa collègue, cette boule de poils noire qui semble détenir une place importante dans sa vie, est ramenée dans la conversation, sur un ton naviguant entre un brin d'humour et tout le sérieux caché derrière cette véritable interrogation.


avec @Hailey Alston


Evangeline Bird, Austin Reid et Hailey Alston aiment ce message

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Jeu 27 Juin 2024 - 0:31


Hailey Alston
Hailey Alston

(( mentally somewhere else ))

le clair
Surnom : Hails, quand il s'agit de ses proches. Voight ou Détective Voight, dans la sphère professionnelle.
Age : 34 ans. née un 24 septembre. Appréhende la prochaine dizaine d'un air sceptique en se demandant si certaines questions vont finir par trouver réponses.
Adresse : #0016 - white oak. maison style craftsman bleu marine donnant sur un jardin parfaitement entretenu, quelques cartons traînent encore dans le garage, témoins d'un emménagement récent.
Labeur : détective pour le bureau du shérif de Clifton depuis quelques mois. Avant son arrivée, exerçait la même profession à Memphis.
Coeur : Mariée à celui qui partage ses nuits, mais les rires s'estompent laissant de plus en plus de place à la dangereuse attirance qu'elle éprouve pour celui qui partage ses jours.
Berceau : Tennessee, Memphis où elle a grandi, étudié et fait ses armes. N'est à Clifton que depuis quelques mois.

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Préférences rp : rp en français et à la troisième personne du singulier ✪ entre 600 et 1000 mots, je m'adapte facilement mais je vais rarement au-delà ✪ dialogues en brown ✪ aucun soucis à ce que la personne en face utilise une autre langue pour les dialogue du moment que c'est maîtrisé ✪ réponses sous 2 à 15 jours en fonction de l'irl, toujours dans l'ordre logique sauf exception en cas de rp commun que je peux faire passer en priorité.

l'obscur

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relation toxique. mention de tornade.




Stranded in this spooky town

Le jour où les trois lettres ont été prononcées, ce simple oui permettant de sceller sa vie et celle d'un autre, elle avait les yeux qui pétillaient et le cœur qui battait la chamade. Depuis, l'anneau doré n'a jamais quitté son annulaire. Pas une seule journée. Les promesses d'éternel, c'était le truc de Matthew et il s'y accrochait tellement fort que malgré ses craintes, elle l'a suivi, lui a juré fidélité. L'amour aurait dû être suffisant, elle n'est pas de ceux qui trahissent facilement. Et pourtant, lorsque Boyd envahit l'habitacle, elle sent bien que son odeur s'immisce en elle, comble les quelques vides qui se sont créés au fil des derniers mois. Consciente de se tenir trop près ce quelque chose qu'elle n'arrive pas à définir, elle refoule les questions que ça soulève dans un coin. Comme toujours. Besoin incessant que l'esprit reprenne les pleins pouvoirs et s'acharne à faire le ménage dans ce capharnaüm de pensées.

Surtout peur de devoir former un duo avec Graves s'il t'arrivait malheur. C'est purement égoïste comme geste. Il a bon dos, Jackson. Quand il faut taper sur le taciturne du poste, son nom arrive en tête de liste et elle ne s'en prive pas. Il lui est difficile de le cerner et quand elle ne distingue que les contours flous d'une personnalité, elle se renfrogne et se méfie. Elle se contente alors de le laisser dans son coin et tente d'ignorer ses soupirs. Et puis ça te coûtera certainement un verre au Lone Star quand tout ça sera loin derrière nous et qu'on pourra rire de cette nuit où une tornade fantôme aurait dû frapper Clifton. Mieux vaut sonner l'alerte pour rien, que trop tard et elle espère de toutes ses forces que le shérif et le maire ont eu un excès de zèle en actionnant les alarmes de la ville.

À ses côtés, Boyd étend ses jambes et ne semble pas se soucier un seul instant d'envahir son espace. Elle oscille entre la distraction de voir ce corps se déployer et l'agacement que ça lui procure. Les lèvres se pincent légèrement, signe qu'elle a opté pour la seconde option. Aucune raison d'en éprouver la moindre satisfaction, donc la contrariété gagne haut la main. Toujours pragmatique, la tête avant le reste. Si je les avais préférées aux tarés, je serai pompier, pas flic. Et elle n'aurait jamais rencontré Matthew, n'aurait jamais mis un pied au Texas, ne partagerait pas son quotidien avec Boyd. Le ton chargé d'une certaine âpreté, elle tente d'adoucir la suite. Et je crois que s'il y a une chose qui nous relie toi et moi. Instant bref où le visage se tourne vers le sien, où elle devine la couleur de ses yeux malgré les ombres de la nuit, où le ventre s'entortille autour de ce quelque chose. C'est le fait de ne pas vraiment apprécier les uniformes. Et à nouveau, elle rompt le lien visuel, se concentre sur la route où les rafales tentent de dévier la voiture.

L'annonce ne lui plaît pas. La législation veut que chaque officier soit formé lorsqu'ils opèrent dans un lieu à risque. Encore un manquement aux règles et un inconvénient supplémentaire à être dans une ville avec si peu de budget déployé pour la sécurité. Elle se mord l'intérieur de la joue, ravalant sa réplique. Parce que Hailey aime quand les choses sont bien faites, mais qu'elle sait tout autant qu'il existe des moments plus propices que d'autres pour cracher sur le système imparfait dans lequel ils gravitent. Bien que l'idée de me retrouver dans une cave avec toi me séduise, j'espère surtout qu'elle restera loin des habitations. Le ton est léger, bien que la tension dans sa voix reste parfaitement audible. Elle aussi tente la carte de la décontraction. Il a ce talent Boyd, celui de mettre immédiatement à l'aise, de coller des sourires même là où ils ont du mal à fleurir et elle aime suffisamment ça pour se laisser emporter, allant même jusqu'à effleurer certaines limites qu'elle s'est elle-même imposées. Pas systématiquement. Mais souvent.

Les paroles sont anodines et pourtant, ça sonne comme une promesse au creux de sa gorge. Ça la perturbe, cette innocente franchise qui vient régulièrement la percuter. Le besoin, à chaque fois, de prendre quelques secondes pour trouver les bons mots pour formuler une réponse. J'ai un instinct imperturbable Doherty. Le sourire toujours collé aux lèvres alors que le profil se cache légèrement derrière un rideau de cheveux blonds. Mais c'est toujours rassurant de te savoir dans les parages. Un murmure rendu presque inaudible par le vent. Elle observe les doigts de Boyd tâtonner les fréquences à la recherche d'un fond sonore. Tu peux connecter ton téléphone si tu veux. Déplacer le fauteuil pour étendre ses jambes, non. Connecter son téléphone à sa voiture, pourquoi pas. Elle sent l'incohérence, mais ça aussi elle le balaie rapidement. À son tour, ses doigts rejoignent l'écran central avec la volonté d'activer le mode Bluetooth. Enfin, si je trouve comment faire. Mais Boyd semble déjà ailleurs, suspendu à l'écran de son téléphone, alors elle abandonne.

Aucun ordre du shérif, ce qui les laisse libres de leurs actions. Je pensais peut-être faire une ronde dans le centre, avant de rejoindre le poste, mais on peut aussi passer voir Suzie si ça te rassure ? Elle ne sait pas grand-chose de la vie privée de son coéquipier, si ce n'est cette sœur qu'elle a croisée à quelques reprises et un appartement qu'il occupe seul depuis peu. Dehors, la pluie s'épaissit, forme un rideau rendant la visibilité difficile, obligeant la conductrice à se montrer encore plus prudente au milieu de la circulation encore bien trop présente à son goût. Sous leurs chapeaux, les habitants quittent les bars et les restaurants du coin, se précipitent vers leurs imposants pick-ups et Hailey ne peut s'empêcher de lâcher un éclat de rire en entendant son coéquipier pester contre les habitants du coin. Il ne les porte pas dans son cœur, ces péquenauds aux santiags pointues et aux boucles de ceintures rutilantes. Et elle, pas vraiment non plus. Je sais pas, les égos démesurés fondent au contact de l'eau ? Elle sent plus qu'elle ne voit ses yeux se lever dans sa direction. Ça fragilise le bout de peau qui s'offre à lui sous les lumières blafardes des lampadaires.

Sachant que je suis passée à ça - deux doigts se rapprochent, accompagnent le geste à la parole - d'être au volant d'une Ford Raptor. Je vais plutôt prier pour qu'il n'arrive rien à celle-ci. Pour la troisième fois, elle accroche son regard au sien. Elle se l'autorise quelques secondes, ramenant vite son attention sur la route où les premiers obstacles prennent place sous la force des rafales. Le pied sur le frein, elle guide la voiture pour contourner une poubelle renversée. Elle est sans doute assise dans un coin du sous-sol à réfléchir à la manière d'assassiner l'humain qui l'oblige à délaisser son plaid. Matthew a passé la dernière heure à préparer l'endroit pensant les accueillir tous les trois. Le voir aussi indifférent face à la réalité de son métier agace profondément Hailey. Jusqu'ici, elle a toujours excusé le fait que Matthew soit plus exigeant, moins compréhensif. Là où la détective a grandi aux rythmes des contraintes propres au grade de son père, son époux lui, n'a connu que son linge impeccablement plié et sa lunch box soigneusement préparée par sa mère au foyer. Mais ces derniers mois, la patience fait de plus en plus défaut.

Dernier croisement entre le centre-ville et le quartier de Holly Hills, elle s'apprête à faire demi-tour pour rejoindre le poste lorsque son regard est attiré par une scène surréaliste sur le trottoir. Deux hommes engagés dans une violente bagarre, se disputant bruyamment sous la pluie battante, ignorant les signaux d'alarme qui scandent que le danger peut arriver à tout instant. Les éclats de voix et le fracas des coups portent jusqu'à eux, malgré la pluie et le rugissement du vent. Comme si c'était le moment, putain. Moteur coupé, ceinture détachée, elle ouvre la portière en même temps que Boyd s'extirpe de l'habitacle. La pluie la frappe de plein fouet, mais elle avance, déterminée à séparer les deux inconscients, tandis que la paume de sa main se pose instinctivement sur son arme.


avec @Boyd Doherty


Jean Lowe, Angel Medina et Tig Welch aiment ce message




If you were a king up there on your throne

Would you be wise enough to let me go
For this queen you think you own
Wants to be a hunter again
Wants to see the world alone again
To take a chance on life again, so let me go
— Dido, Hunter.
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