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the last great American dynasty - nell

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Mar 7 Mai 2024 - 21:42


Evangeline Bird
Evangeline Bird

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Personne n'a la patience de prononcer son prénom entièrement à chaque fois. Les abréviations les plus courantes sont Eve ou Evie. Un seul l'a appelée Birdy, il y a bien longtemps. Anciennement Evangeline Glover, elle a repris son nom de jeune fille son mari tout juste enterré.
Age : Trente-cinq ans. Ce n'est pas si vieux, mais plus très jeune lorsqu'on a rien accompli de sa vie. Le temps est une drôle de machine à la mécanique mal huilée, puisque les huit dernières années semblent ne pas avoir existé.
Adresse : La vieille maison de famille, dans le quartier de White Oak. La cabane dans l'arbre est laissée à l'abandon mais, malgré ses soixante-huit printemps, Papa continue de fleurir le jardin et la balancelle sous le porche supporte encore leurs poids.
Labeur : La culpabilité est un acide tenace et Evangeline sent son âme être rongée de l'intérieur. Le silence est devenu insupportable. Le comble pour une bibliothécaire, n'est-ce pas ? Le seul boulot qu'elle a été capable de trouver dans la précipitation, certaine de perdre les pédales si elle n'a pas de quoi s'occuper.
Coeur : Il bat. Elle croit. Il se fait discret, depuis des années et elle se surprend parfois à presser deux doigts sur sa carotide pour s'assurer être vivante. Veuve et ce n'est pas lui, qu'elle pleure, mais les années perdues, la vie à côté de laquelle elle est passée. Evangeline l'a juré : on ne l'y reprendra plus. Jamais. Plutôt crever.
Berceau : Clifton, Texas. Toujours Clifton et on a beau la fuir, cette maudite ville, on y revient avec la même force qu'un boomerang. L'atterrissage est douloureux, Evangeline s'étouffe encore avec la poussière qu'elle a mordue. Sa maison, son seul refuge.
the last great American dynasty - nell B8664a292b121f1f4fb937a1ea0a5d3f850f3aa7

You said you were gonna grow up
Then you were gonna come find me
Words from the mouths of babes
promises, oceans deep
But never to keep

the last great American dynasty - nell 8950ebe40e71787b1836e3ae96d35ce3076bcebb
Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : taylor swift
Crédits : poets-dept - tumblr

Multicompte : le méchant Angel

Préférences rp : Troisième personne
✹ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
✹ dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t332-evangeline-bird-splend https://peace-of-mind.forumactif.com/t335-evangeline-bird-and-in-plain-sight-you-hid-but-you-are-what-you-did
tw. santé mentale. meurtre. vision. crise de panique.




There goes the maddest woman this town has ever seen
She had a marvelous time ruinin' everything

((atmosphere))

La réalité lui glisse entre les doigts depuis des semaines. Le sol sous ses pieds n’est pas réel, les visages qui l’entourent ne sont que des masses informes et ses oreilles ne perçoivent qu’un charabia incompréhensible. Le temps se compresse et les heures sont des jours, là où les semaines sont des secondes. Un clignement de paupières et la nuit tombe. Une éternité à fixer le plafond et une minute seulement est passée. Evangeline s’est perdue dans les méandres de ses pensées erratiques et elle n’est plus vraiment là. Il y a du vide, derrière ses grands yeux bleus. Il y a du silence sur ses lèvres charnues et une ride inquiète sur son front. L’oiseau s’est arrêté de chanter depuis des années, maintenant, mais ce n’est que récemment que ses plumes se sont mises à tomber.

Traquée. Tourmentée. Persécutée. Hantée. Les remords, les regrets et les fantômes la suivent. Ils s’agglomèrent et prennent la forme de son ombre, se glissent dans son sillage et se tapissent dans les ténèbres. La culpabilité les mène à la baguette, une chorégraphie horrifique de souvenirs virevoltent dans son crâne éclaté. Est-ce réel, ce sang dont elle croit se rappeler ? Etaient-ils vrais, les sons de ses os qui se brisent ? Est-ce vraiment arrivé ou va-t-elle se réveiller en hurlant, d’une seconde à l’autre, pour trouver Gregory à ses côtés ? Pitié, faites que non. Si un dieu existe, alors qu’il exauce ses prières et laisse ce fils de pute six pieds sous terre.

Mais il est là, pourtant. Où qu’elle aille. Où qu’elle soit. Où qu’elle regarde. Il est là, son mari. Pour le meilleur et pour le pire, dans la vie et dans la mort. Une silhouette macabre. Un regard bleu perçant au milieu de sa gueule ensanglantée. Son fantôme la hante, la suit et la force à regarder ce qu’elle a fait. La force à se souvenir, constamment, qu’elle n’est pas ce qu’elle prétend être. Evangeline peut tricher, mentir, jouer un rôle : elle est aussi pourrie que lui, si ce n’est plus.

Les rayons du supermarché paraissent étroits, soudainement. Les étagères se resserrent, le plafond s’abaisse. Piégée, étouffée, compressée dans le cercueil de ses angoisses. Il faut qu’elle sorte d’ici. Il faut qu’elle respire l’air frais. Il faut qu’elle le fuit, qu’elle s’éloigne avant que ses visions ne la rattrapent. « Madame ? » Les yeux d’Evangeline papillonnent, chassent ses terreurs de quelques battements de paupières. Le temps change, à nouveau. Comment est-elle arrivée jusqu’ici ? Elle était dans un rayon, la seconde d’avant, elle le jurerait. « Vous avez la carte de fidélité ? » La caissière la regarde d’un drôle d’air, un mélange d’impatience et de pitié. « Euh, oui. Tenez. » Ses courses sont balancées à la va-vite au fond de son chariot et, sa carte bancaire récupérée, Eve fonce vers la sortie. C’est normal. d’après son psychiatre. Le contre-coup, le choc, l’amnésie et les pertes d’orientation. C’est normal et pourtant, elle en tremble à chaque fois, Evangeline. Assez pour manquer de renverser ses commissions en les foutant dans son coffre. Une pensée positive. Voilà ce qu’il lui faut.

Un rayon de soleil. Un brin de lumière. Les souvenirs doux d’une vie pourtant tumultueuse, à l’époque. Les réminiscences de la femme qu’elle était, ici-même, quinze ans auparavant. Le parfum de Marcus et son humeur stupide. Les blagues si idiotes d’Alby et Jeremy. Le pétillement des yeux de Janelle, son rire, en plus. Son enthousiasme débordant et son entêtement à vouloir grandir trop vite, aussi. Le voilà, son rayon de soleil, sa pensée positive de la journée. Evangeline claque son coffre, pivote et manque d’en faire tomber ses clés. Est-ce que c’est elle, sous cette frange ? Est-ce que l’esprit malade d’Evangeline invente d’autres visages familiers pour la torturer ou, à contrario, lui offrir ce répit qu’elle appelle sans relâche ? Elle doit passer pour une dingue, au milieu du parking, plantée là. Puisque cette inconnue lui ressemble tant, de la frimousse à la démarche. Si grande, désormais. Si loin de la gamine qu’Eve a abandonnée. Elle les a tous abandonnés. « Janelle ? » tente-t-elle, sans vraiment y croire. Puis, plus fort, pour être sûre qu’on l’entende. « Janelle Barclay ? »
avec @nell barclay


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Mar 14 Mai 2024 - 11:33


Nell Barclay
Nell Barclay

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : on perçoit encore les stigmates de sa mort, depuis qu'elle a gommé consciencieusement la lettre jumelle de son frère disparu. Nell refuse de souffrir davantage. Le reste de son patronyme n'existe qu'entre les lèvres des imprudents
Age : instinctivement, elle tend vers les vingt-cinq ans. Oups, non. Vingt-huit serait plus précis, bien qu'elle refuse de l'admettre.
Labeur : Nell s'est installée à durée indéterminée au journal du comté, loin de ses ambitions, au risque de faire flancher sa plume, s'adonne à l'enregistrement de podcasts en parallèle, pour stimuler son intellect.
Coeur : adepte du swip à répétition, le romantisme s'efface au profit du désir, fugace et sans attache. Nell a des choses à faire, avant de s'engoncer dans un train-train aseptisé.
Berceau : Sans grande fierté de sa nationalité, Nell est coincée dans cette bourgade sans intérêt.
the last great American dynasty - nell Crackship_2
Pseudo : clem
Pronom : elle / she / her
Fc : angèle van laeken
Crédits : lumos solem (avatar)

l'obscur

tw. santé mentale. meurtre. angoisse.




There goes the maddest woman this town has ever seen
She had a marvelous time ruinin' everything

((atmosphere))

Alby hante son esprit. Auparavant, il n’y avait que le spectre de son frère pour la tourmenter, mais il semble qu’il ne soit plus seule désormais. A côté, son meilleur ami à la plaie abimée, aux abdos si bien dessinés, et au départ précipité. Elle s’est muée en une fille désespérée, elle qui joue la tentatrice pour se protéger, a vu sa carapace écrasée par l’uppercut des mots d’un boxeur à la retraite. Elle le maudit, d’être aussi insidieux dans ses pensées. Elle va bientôt quitter Clifton pour un déplacement temporaire, et elle ne pense qu’à ce qu’il fera en son absence. Nell est devenue une de ces femmes déprimantes qu’elle exècre. Super. Alors, elle fait la liste de ses besoins, valise ouverte sur le lit, aussi désordonnée que ses pensées. Il lui manque des broutilles pour partir, mais, à défaut de se triturer l’esprit, un peu de shopping lui changera les idées.

La musique hurlant dans l’habitacle, elle chante à tue-tête pour noyer les pensées qui l’assaillent. Nell est une terrible conductrice, elle manque de foncer dans des poubelles au moins trois fois, et son créneau sur le parking est lamentable. Elle se rassure intérieurement en vérifiant une fois arrivée que sa voiture de location pour le séjour est bien une automatique. Tout est en ordre, heureusement, et elle peut abandonner le confort de son auto pour retrouver le magasin.

Mais son coeur manque un battement. Janelle résonne dans ses oreilles, et elle préférerait rejoindre son prénom là où elle l’a enfermé : dans un cercueil auprès de son frère adoré. Elle n’arrivera jamais à passer outre, Nell. De ce prénom qu’elle traine comme un boulet pour la ramener à ce qu’elle a perdu à jamais. Il lui tire mille frissons néfastes, lui donne envie de vomir, même chanté par une si douce voix. Elle pivote, et croise le regard d’une femme qu’elle avait perdue il y a une éternité, mais qu’elle a tant adoré par le passé. La douce Eve, qui ne la laissait jamais de côté, qui ne l’infantilisait jamais. Elle se souvient encore, Nell, de confier à ses parents qu’elle voudrait devenir comme Evie lorsqu’elle sera grande. Aussi jolie, aussi tendre, aussi intelligente. Des années d’écart, la blonde voit dans son regard qu’une vie a coulé de son côté aussi.

Evie ! s’exclame la jeune femme en serrant son amie dans les bras après avoir réduit la distance entre elles de quelques pas.

Elle retrouve son parfum et ses cheveux ondulés qu’elle a brossé pour jouer, et Nell est recouverte d’une vague de nostalgie qui lui tire les larmes aux yeux. Ca fait du bien, de voir un visage familier et apprécié. Eve a été l’amie de son frère pendant de nombreuses années, avant de s’exiler et de couper contact avec le reste du monde. Nell ne lui en veut pas : elle a fait de même avec ses proches du lycée, et de l’université. Le quotidien avale tout sur son passage, même les visages appréciés.

On m’appelle Nell depuis un moment maintenant, précise-t-elle avec un sourire.

Et ça lui saute aux yeux : Evie ne sait pas pour Jeremy. Elle pense probablement qu’il est encore en vie, qu’il pourrait apparaître à tout instant. Eve ignore que Nell construit sa vengeance macabre depuis des mois. Après trois ans à faire son deuil, elle est éreintée de devoir apprendre son statut de fille unique à des connaissances. Parler de lui au passé est une torture. Mais elle retient l’annonce un temps, gardant au fond d’elle la mauvaise nouvelle, bien élevée, elle ne veut pas bousculer leur retrouvaille qui prendrait un ton détonant si elle lançait directement le meurtre de Jeremy.

Je ne savais pas que tu étais de retour, je suis contente de te voir. Clifton sera plus agréable avec toi ici. Elle se permet de serrer la main de sa vieille amie, la regardant comme une égale, et plus comme une déesse, à l’instar du passé. Tu as le temps de boire un café ? Propose-t-elle en désignant la terrasse à quelques mètres du supermarché.
avec  @Evangeline Bird
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