Surnom : Rone, l'apostrophe lancée par ses anciens comparses lorsque deux syllabes leur semblait infiniment trop long.
Age : trente-trois ans, barre symbolique franchie au moment même où tout commençait à dégringoler. Face à la débacle de sa propre vie, Ronan garde une ligne de conduite : il fait le type qui ne remarque rien de particulier, contemple les choses s'affaisser au ralenti, l’effondrement qui s’accélère petit à petit. Mais il ne cède ni sur l'indifférence, ni sur l'élégance, avec la paisibilité des ratés que le monde a dégueulé.
Adresse : bicoque étroite et bric à brac du côté de Holy Hills, héritage surprise d'un paternel jamais connu.
Labeur : il est cette voix sur la radio locale, cette nappe rauque à l’accent écorché qui serpente contre les ondes à partir de vingt heures. Il est ce ton de velours, cet humour caustique glissé entre les disques qu’il enchaine, cette façon de causer de chaque artiste comme s’il avait connu toutes les anecdotes que l’histoire avait pu porter ; la vocalise anonyme, le grain sans visage derrière l’émission nocturne qu’écoutent tous les oiseaux de nuits du coin.
Coeur : hétérosexuel, n’a jamais été de ceux qui collectionnaient les cœurs ou les corps, peu habile à l’art de se farder du détachement nécessaire aux séducteurs compulsifs.
Berceau : Rues pavées d’un Edimbourg troué de collines, ruelles où coule la bière locale, noyant les gosiers brailleurs.
Pseudo : eigengrau.
Pronom : elle/she
Fc : matt hitt.
Crédits : self / av + gif
Multicompte : vera w. (millie brady)
Préférences rp : • 600 — 1500 mots en fonction du type de rp.
• troisième personne du singulier.
• dialogues en français.
l'obscur
tw. mention de sexualité, d'infidélité.
"Ziggy"
fc ; bruna marquezine, etc.
identité-[Prénom et nom libres] Ziggy comme surnom offert à lui seul pour éprouver sa curiosité, syllabes dignes de l’imaginaire-cosmos, clin d’œil tendre à qui se montrera digne de le comprendre.
âge -28-34 ans, et autant d’années passées recluse dans les carcans de la ville.
berceau -Clifton-girl since the very beginning, born and raised ; l’âme faite de poussière et de gravats, éreintée par l’ennui et les rêves qu’elle peine à voir se réaliser. Connait les environs comme sa poche, les chérit tout autant qu’elle voudrait parfois les brûler.
besogne -[Libre] Un truc manuel ou dans la vente, qui vendrait pas forcément du rêve au premier venu ; une situation qui lui convient, puisqu’elle peut passer la journée à faire gueuler la radio sans qu’on n’ait l’idée de l’emmerder.
cœur -[Attirée a minima par les hommes] Cœur libre, parfois trop – à ce qu’on dit. Elle a déjà été infidèle plus d’une fois, en raison d’une lassitude qui finit toujours par la tenailler, lorsque la routine est installée. Se cantonne désormais aux hook-up plans qu’elle collectionne par impulsivité, cliente du ici et maintenant, et certainement pas à un autre moment. Se laisse aller aux corps avec facilité, mais l’esprit lui, est plus capricieux – seulement conquis par les mots emprunts d’une particulière habileté.
“ La collection de cassettes audio de son père comme seule évasion pendant l’adolescence : elle devient une inconditionnelle des Velvet Underground, de la ferveur de Patti Smith et de l’univers cosmique de Bowie, se forge une solide culture musicale. A gardé l’habitude de les faire jouer dans son pick-up, lorsque la radio n’est pas allumée.
“ Une dégaine de tomboy, et le caractère trempé qui va avec : incapable de se laisser marcher sur les pieds, devient prête à mordre lorsqu’on fait la connerie de la confronter – indépendante et aventureuse comme seuls les romans savent les conter.
“ Joue au téléphone rose avec l’un des animateurs de la radio locale depuis un mois ou deux – un type dont elle ne connait même pas le nom, et encore moins le visage. Un manège rempli d’énigmes qui lui plait, la poussant à tendre l’oreille chaque fois qu’elle traverse une foule, curieuse d’un jour y reconnaître la voix qui lui arrache ses soupirs les plus confidentiels.
“ Elevée par son père seul – bien qu’il ne soit pas franchement un modèle d’autorité. Aimant sans être étouffant, cédant à une liberté trop grande quémandée par sa gamine : de toute façon, il a toujours eu du mal à lui refuser quoi que ce soit.
“ Aime parer ses oreilles d’énormes boucles d’oreilles trop lourdes, bric à brac qui tinte contre son cou lorsqu’elle bouge la tête, et dont elle aime la mélodie désordonnée.
Ça avait commencé un soir, juste après minuit ; une fois par mois, les auditeur·ices de la radio pouvaient passer un coup de fil pour poser des questions, ou partager leurs remarques sur la thématique musicale de la soirée. Elle avait appelé, et déclaré un truc si pointu sur Bowie qu’il en avait été soufflé, qu’il avait même pas su exactement quoi répondre sur le moment ; ou alors peut-être était-ce juste sa voix, qui l’avait marqué. Parce qu’elle avait un timbre particulier, une façon de vibrer qui l’avait laissé songeur, même une fois l’appel terminé. Alors le lendemain, il avait demandé son numéro au standard de la radio, juste pour en avoir le cœur net ; et lorsqu’elle avait décroché, qu’il avait demandé son prénom, elle lui avait dit – après un petit rire – qu’il n’avait qu’à l’appeler Ziggy.
Ils ont pris l’habitude de se parler à téléphones interposés, charmants inconnus seulement faits de voix, de tons et d’intonations. Surtout pas de prénoms. D’abord pour parler musique en bons mordus qu’ils étaient – parce qu’il s’était rendu compte qu’elle en connaissait largement autant que lui sur le sujet – puis du reste, du monde entier, de l’opinion utopiste ou mortifère qu’ils s’en faisaient. Ils ont toujours évité de parler d’eux pourtant, si ce n’est des quelques rêves ou aspirations qui étaient les leurs : mais rien qui aurait risqué de les faire se reconnaitre un jour dans la rue, s’ils s’étaient croisés – rien qui aurait pu les sortir de l’anonymat exquis où ils s’étaient enfermés. Et puis un soir, il ne sait plus trop comment, les voix sont devenues des armes de séduction, des lames de velours à glisser contre la peau ; elles ont pris l’habitude nouvelle de se faire caressantes, envoutantes, de se troubler lorsque la nuit tombait pour devenir murmures. Ils se sont chuchoté des mots interdits, de ceux qui brûlent l’oreille et serpentent entre les cuisses, ont transformé les paroles en soupirs, en suppliques – ou en délices. La voix dans le combiné pour les guider et les faire dérailler, sur laquelle est projeté l’érotisme noir d’une imagination aveugle ; c’est le jeu auquel ils se sont redoutablement accordés, sans jamais céder à la tentation de prononcer leurs noms. Et encore moins de se rencontrer.
Ferme les yeux : tu as l’univers au bout des doigts. Ferme les yeux, et soupire pour moi.
Hello hello Déjà, merci d’avoir lu jusqu’ici et d’avoir jeté un petit coup d’œil à mon scénario
Avatar : j’aime beaucoup Bruna parce que je trouve qu’elle a une vibe qui colle vraiment bien à ce que j’imagine du personnage, mais je suis globalement pas très chiante sur la question, sens-toi libre de proposer quelqu’un d’autre Ma seule demande est que le fc ne soit pas né après 1996, pour des raisons d’age gap entre avatars, qui me met mal à l’aise quand il est trop large.
Nom & Prénom : là aussi, le choix est 100% libre tant qu’il colle aux origines de l’avatar choisi, seul le surnom est non négociable.
Histoire : j’ai essayé de laisser un maximum de liberté dans l’histoire de Ziggy, et de me contenter d’en tracer des grandes lignes ; tout est modifiable, c’est plutôt la vibe et le caractère qui m’importent. J’imagine quelqu’un de très indépendant, avec un mélange de férocité et de sensibilité – avec une personnalité qui puisse un peu challenger Ronan. Le truc pas négociable, c’est évidemment le rapport passionnel à la musique qu’ils partagent, mais pour le reste, sens-toi libre d’inventer ce que tu souhaites et de la lier aux autres intrigues, gangs et pré-liens du forum (c’est même encouragé) !
Lien : c’est évidemment un lien sur un fond de love interest, sans prévoir de endgame – pour la bonne raison que je préfère jouer mes liens au feeling, et ne pas promettre quoi que ce soit avant d’avoir appréhendé leur évolution. Cela dit, il est acté que Ronan et Ziggy ont développé une forte attirance mutuelle, pour le moment plus intellectuelle que physique, mais ce qui m’intéresse, c’est d’explorer ce que cette relation peut donner à partir du moment où elle s’échappe de l’abstraction dans laquelle ils l’ont enfermée. Je cherche donc quelqu’un qui puisse appréhender ce lien avec de la nuance, explorer autant la poésie que le côté animal de leur complicité, et qu’on trouve ensemble un chouette équilibre entre les deux !
Présence et rp : je n’ai pas grande exigence du côté du rythme, je pars du principe que mon/ma partenaire répond lorsque le moment est opportun pour ellui, et lorsqu’iel en a le temps et l’envie. Par souci de transparence, je ne peux que parler de ma manière de rp, pour maximiser les chances qu’elles puissent s’accorder : j’écris en général au delà de 1000 mots par réponse, à la troisième personne du singulier, et toujours en français. Je ne suis pas très à l’aise avec les narrations en « tu », ainsi qu’avec les styles d’écriture très métaphoriques, ou à la structure peu classique. Je réponds généralement sous une semaine ou dix jours (voire dans la foulée, lorsque je suis un peu trop hypée) : mais ça n’oblige nullement l’autre à faire de même, bien entendu.
bref, cède vite vite, on est bien ici
crédits : kenyoustopit (icon), caelestisart (av)
Angel Medina aime ce message
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Ma seule demande est que le fc ne soit pas né après 1996, pour des raisons d’age gap entre avatars, qui me met mal à l’aise quand il est trop large.
