Angel Medina
EL S E R P I E N T E
le clair Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"
And I'll still see it until I die
You're the loss of my life
Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr
Multicompte : douce et belle evangeline Préférences rp : ☽ Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
☽ dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.
| langage fleuri  alcool two birds on a wire
"One says come on
And the other says go fuck yourself"
crédit : artsninspo sur @tumblr
((atmosphere))Sa moto est garée devant. Il a perdu l’habitude de venir avec sa caisse depuis plusieurs mois, de crainte qu’un enfoiré lui file un coup de portière sur la carrosserie toute neuve ou d’un connard de Bloody y foute le feu. Clifton n’est pas un lieu sûr, même pas pour celui qui tient le flingue. Et ça ne le sera pas tant que les Eagles continuent de planer, putains de pigeons, à la recherche de miettes de business. Pire que les morpions ou les cafards, impossible de s’en débarrasser. Ce n’est pas faute de laisser Angel jouer le dératiseur sur les ordres d’ El cuervo, mais ces tocards recrutent n’importe qui pour gonfler leurs rangs. Pourquoi tu tires cette gueule ? Deux Pobre se gavent de chips et de sauce salsa, au milieu des cadavres de bières. « Longue journée.» Elles sont toutes longues, ces derniers temps. La faute à son appartement miteux, à ses voisins toxicos et à l’odeur de beuh jusque dans son clapier. Il a besoin d’air frais, s’il veut pas redevenir le camé qu’il était. S’il veut continuer d’avoir la tête sur les épaules et des responsabilités pour le club. Alors, plutôt que de s’envoyer un rail ou une pute, il va vers un remède plus sain : la tequila. Pas n’importe laquelle, attention. Angel est un amateur, comme les bourges avec le vin ou le bourbon. La mauvaise tequila rend malade et brûle les organes, donne l’impression de s’être envoyé une rasade d’alcool à brûler pour le barbecue. Le Pobre abandonne ses deux frères, octroie une tape sur l’épaule à l’un d’eux, avant de traîner sa carcasse jusqu’au comptoir. Les tabourets sont hauts, la soirée est suffisamment jeune pour que seuls les saoulards du coin y soient accoudés. Dommage, il se serait bien invité chez une de ces nanas amoureuses des vestes en cuir. Il y a bien la blonde derrière le bar - mais Angel a toujours préféré les brunes. Décidément, c’est une longue journée et un soupir finit de le plomber. Ses coudes sont fermement amarrés au comptoir et une main soutient sa joue. Il observe un moment le ballet des serveuses, se dévisse même le cou pour suivre la paire de jambes de l’une d’elles avant de renoncer avec un plissement de nez. Le moral ira mieux après quelques verres et une bonne nuit de sommeil, à moins qu’il ne se réfugie au Dollhouse pour le reste de la nuit - histoire de se réveiller crevé et délesté d’une bonne centaine de dollars. Après une dizaine de minutes à se grignoter le cerveau avec des pensées contradictoires, Angel se met d’accord avec lui-même. Sa paume tape sur le bar, le bruit étrangement métallique à cause des bagues qu’il a aux doigts - vous imaginez pas les dégâts que font ses trucs contre la gueule d’un autre. « Hey.» C’est tout juste s’il siffle pas, en plus de ça, pour attirer l’attention de la blondinette. Elle est pas un poil jeune pour bosser dans un bar ? Ou c’est Angel qui est devenu un vieux con ? « Trois shots de tequila. Dans grand verre.» Il faut bien fêter ce nouveau jour sans s’être fait trouer la peau, non ? « Et j’veux de la fortaleza, pas la merde qu’vous servez aux gamins.» Un Pobre n’est jamais le client idéal mais Angel n’est pas le pire, puisqu’il fouille dans la poche intérieure de son blouson et en sort vingt-cinq dollars. Il pose les billets devant lui, les fait glisser vers sa serveuse avec l’index. « Et gardez la monnaie.» avec @sierra moore
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