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Good boy, that's right - Adelina

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Mar 30 Avr 2024 - 21:52


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
Good boy, that's right - Adelina  2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

Good boy, that's right - Adelina  Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t298-angel-medina-guilty-as https://peace-of-mind.forumactif.com/t301-angel-medina-old-habits-die-screaming#3293 https://www.pinterest.fr/irenesmilau/angel/
langage fleuri  <3


Good boy, that's right
"The smoke cloud billows out his mouth
Like a freight train through a small town"


crédit : nasty sur @tumblr

((atmosphere))


L’air est irrespirable la plupart du temps dans ce garage. Les volets métalliques sont grands ouverts mais la légère brise printanière ne pénètre pas jusque dans le dédale de voitures aux capots ouverts. Le Texas ne pardonne pas dans ses températures et Clifton ne fait pas exception : un éternel été brille sur la ville. Le temps parfait pour une balade à moto ou pour sortir sa camaro. Il a passé son dimanche à la briquer comme un sou neuf, jusqu’à ce que les jantes étincellent et qu’Angel puisse admirer son reflet dans la carrosserie. Ce soir, peut-être, se promet-il à lui-même.

Ses mains sont noires et dégoulinent d’un mélange de crasse, d’essence et d’huile moteur. L’odeur du dur labeur, de ce métier d’honnête citoyen qui paie son loyer miteux. Les primes des Pobre Diablo passent dans sa caisse ou filent gonfler sa maigre épargne - dans l’idée folle d’un jour crécher dans un endroit décent. Un endroit où son clapier sentirait pas la beuh du voisin et où il risquerait pas de s’empaler le pied sur des seringues usagées en descendant l’escalier. Il a rien contre les consommateurs, attention, ça fait marcher le business. Mais bordel, c’est comme foutre un fast-food sous le nez d’une nana au régime. Y a de quoi le rendre dingue, lui qui se refuse le moindre joint. Faut pas replonger, parce qu’il paraît qu’on s’en relève jamais la seconde fois.

Angel ! Il n’y a pas de j dans son prénom, juste un raclement de r agressif. Un son gueulé assez fort pour qu’il lève le nez de sa besogne, les deux avant-bras encore enfoncés dans la gueule d’un moteur encrassé. Le mécano secoue la tête, frotte son oreille à son épaule pour se débarrasser d’un écouteur. « Quoi ? » C’est bruyant, un garage. Il comprend pas la moitié de ce qu’on essaie de lui crier, cinq mètres plus loin. Une caisse est en travers de son chemin, son collègue se répète par-dessus le toit. Une histoire de pneus, une connerie que le premier connard venu serait capable de réparer. Mais il peut pas, l’autre, il doit s’barrer. « Putain, tu fais chier.»

Angel abandonne le capot sur lequel il a passé la dernière demi-heure, claque la carrosserie pour que personne ne vienne toucher à son œuvre - il y retournera bien vite. De la poche arrière de son jean, il retire un chiffon crasseux sur lequel il tâche de s’essuyer les paumes. Le pick-up garé au milieu du garage cache plus qu’un autre Pobre Diablo sur le départ, mais aussi une silhouette plus petite et plus menue. Moins gueularde, aussi, et son nouveau mécanicien attitré la salue d’un sourire. Il a le sens client, Angel, surtout avec les brunes. « M’dame.» Il ne lui fera pas l’affront de tenter de lui serrer la main, une demoiselle propre sur elle n’aimerait pas effleurer le mélange de fluides automobiles. Le torchon sale retourne dans le fond de sa poche arrière. « Vous avez crevé ? Tapé un trottoir ? » Changer les pneus ne sera pas long, mais si la petite brune s’est prise pour une championne de rally, redresser la jante sera plus complexe. « Il est où, votre bolide ?» Il est presque sûr qu’elle conduit une de ces minuscules caisses que les femmes adorent. Celles qui n’ont quasiment pas de banquette arrière et dont le coffre peut à peine contenir un sac à main. Elle n’a pas le profil de propriétaire de gros modèles familiaux, avec les sièges enfants à l’arrière et la poussette pliée en dix, et mignonne comme elle est, elle a sûrement une peluche qui pendouille au rétro intérieur.

Puis il le repère, le bolide. Putain. Angel est mauvaise langue. Cela lui apprendra à fermer sa grande gueule et ses yeux sombres migrent de la brune à la camaro, reviennent à sa cliente, puis à la caisse, puis à la demoiselle. « C’est votre caisse, ça ?» La question sonne mal, un brin condescendante. « Merde, si on pouvait m’en amener des comme ça tous les jours…» Il lui fera pas l’affront de demander si elle appartient à son père ou à son mec. Un sifflement admiratif s’échappe d’entre ses lèvres et sa face s’éclaire d’un large sourire. Ses mains sont sales mais il voudrait les faire courir sur les courbes de la carrosserie, doit malheureusement se contenter de ses cuisses sur lesquelles il prend appui quand il s’accroupit pour regarder la roue de secours installée. Le pneu abîmé doit se cacher dans le coffre mais, jante abîmée ou non, il va devoir vérifier en-dessous de ce bijou pour le parallélisme. « J’vais pas vous dégueulasser l’intérieur.» Avec ses fringues où il a la mauvaise habitude de s’essuyer et ses pompes qui pataugent dans l’huile toute la sainte journée. « J’vous laisse l’avancer jusque sur le pont qui est libre, là. » Il désigne l’intérieur et une main vient gratter sa barbe, fait un pas en arrière pour mieux admirer le bolide. Une bagnole aussi belle que sa conductrice et il se plante devant le capot, prêt à la guider pour caler correctement le véhicule sur le pont élévateur.


avec @adelina foster


Adelina Foster aime ce message

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Mer 1 Mai 2024 - 13:02


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
Good boy, that's right - Adelina  7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/ En ligne
langage fleuri  bheart



good boy, that's right
- atmosphere -

De nouveau seule dans ma voiture après avoir quitté Diego, je me remets à tergiverser. Et à psychoter. Quelqu'un a planté son couteau dans mon pneu. Ce n'est pas un accident. C'est délibéré. C'est de la haine. De la colère. C'est personnel. Forcément, non ? Qui plante un couteau - ou abîme seulement - la voiture d'une autre personne ? J'ai beau réfléchir, je ne vois que de la malveillance. Et je ne comprends vraiment pas, car je suis ADORABLE. Vraiment. Qui peut me détester à ce point ? On ne peut pas plaire à tout le monde, c'est sûr, et le Diable sait que tout le monde n'est pas fan de moi. Mais inspirer une telle violence ? NON. Je ne l'accepte pas. Je me creuse les méninges, pour trouver un nom capable d'aller jusque-là. Sierra serait-elle capable de me faire ça ? Si elle apprenait pour l'interlude entre Clyde et moi... Merde, peut-être bien qu'elle en serait capable. Je me détends légèrement, car ce scénario me terrifie moins qu'un potentiel serial killer qui fait de moi sa prochaine proie. Mais ça me fend le coeur, car je refuse de faire du mal à mon amie. Je sais que ce n'est pas ça, car je sais qu'elle ignore encore tout. Arrivée à la maison des Moore, je rumine en rangeant les courses que j'ai faites. Je suis seule, et tant mieux car je suis préoccupée et je n'ai aucune envie de parler de cet épisode à qui que ce soit. Non, au lieu de ça je vais gérer un problème à la fois. Je me sers un verre de jus de fruits, m'installe à la table de cuisine et farfouille mon téléphone pour trouver un garage à proximité. Le El Mago n'est qu'à 10 minutes, et cette information me suffit amplement pour que je m'y rende - je ne m'attarde sur aucune autre information au sujet de cet endroit. Tout ce qui compte finalement, c'est de réparer mon bijou et d'oublier cet incident malheureux. Ouais, faire l'autruche c'est bien aussi. Et je sais plutôt bien faire.

Dix minutes plus tard - Google n'a pas menti ! - je suis au El Mago. A première vue, ce garage me rappelle celui dans lequel j'ai grandi et tout appris. Un sourire étire mes lèvres tandis que je me perds dans mes souvenirs un instant. Mon enfance me manque parfois. Puis, je me rappelle aussi que ce n'était pas merveilleux. Qu'IL me manquait. Qu'il me manquait une présence. Et que je suis là aujourd'hui à cause ou grâce à ça. " Bonjour, " je salue le type qui me toise à quelques mètres. Il n'a pas l'air ravi de me voir, sans doute parce que j'ose me présenter à seize heure de l'après-midi et qu'il n'a pas envie de bosser plus d'heures aujourd'hui. " J'aurais mes deux pneus avant à changer. Pneu crevé, j'ai changé la roue de secours. " Je reste concise au possible et serre les lèvres pour m'empêcher d'en raconter plus. Exercice difficile quand on me connaît, mais je me surprends moi-même. Il me toise encore un peu, un regard de bas en haut et de haut en bas qui me dérange fortement. Il doit s'en rendre compte d'ailleurs, car il se détourne et sans un mot retourne dans le garage. " Ok. L'avis Google va faire mal, enfoiré. " Je suis ADORABLE. Mais j'ai des limites aussi, faut pas déconner. J'hésite un instant à le suivre pour lui exprimer ma façon de penser, quand une autre silhouette se présente. Je croise instinctivement les bras, comme pour me préparer à une quelconque atteinte verbale - ou même physique, on ne sait jamais dans le coin. Puis, il me sourit. Alors je souris. « M’dame.» Et je fronce le nez. Madame, c'est ma mère. Ou Kristin. Mais faut croire que c'est moi aussi. " Monsieur... " je le salue en retour, un peu plus gênée qu'avec son collègue pourtant dérengeant. « Vous avez crevé ? Tapé un trottoir ? » Je fais "oui" de la tête, avant de me rappeler que NON, je n'ai pas crevé, et que NON je n'ai pas tapé un trottoir ni quoi que ce soit d'autre. Donc je fais "non" de la tête. Je ne sais pas quelle image je renvoie, mais ça doit être comique dans un autre univers. " Quelqu'un a planté un couteau dans mon pneu. J'ai changé la roue de secours. Et je voudrais donc deux pneus avants neufs. Ou le plus neuf possible, " j'ajoute doucement, car on ne va pas se mentir le neuf ça coûte une blinde. Et bien que tout mon argent ou presque passe dans l'entretien de mon bébé, je dois pouvoir payer ma part du loyer aussi. Il me demande où se trouve "mon bolide", et je perçois bien à son intonation qu'il m'imagine avec une petite deudeuche. Cette "attaque silencieuse" a le don de me faire oublier mon malaise face à lui, et à réveiller la battante qui dort en moi. J'ai hâte qu'il la voit, ma dodoche ! Il fera sans doute moins le malin. Sourire léger, mon visage adresse mille promesses - mais sans doute pas celles qu'il s'imagine. Et le résultat vaut de l'Or. Quand je vois son regard briller et sa stupeur non feinte, je lui offre mon plus beau sourire. « C’est votre caisse, ça ?» Je relève un sourcil, " parce que j'ai l'air de l'avoir volée ? " Non pas qu'un voleur ou une voleuse ressemble à quelque chose - je pourrais très bien paraître ce que je ne suis pas. " C'est ma voiture, " je confirme en lui présentant les papiers le prouvant. Il les regarde à peine, fasciné par ma Camaro. " Je préférerais ne pas avoir à vous l'amener tous les jours... mais je comprends. C'est plus intéressant de plonger dans ce genre de moteur, plutôt que dans celui d'une deudeuche, " je réplique en faisant allusion à ses 1ères croyances, amusée. Puis, je fais ce que je fais de mieux quand je rencontre les gens. Je l'observe. Je le regarde observer ma voiture. Je le vois éviter de la toucher. Je le vois en prendre soin sans même la toucher. Je le vois qui respecte ma propriété. Je vois un amoureux des voitures, comme moi. Et c'est suffisamment rare pour que j'apprécie la rencontre.

Quand il m'indique où me garer, je me contente d'acquiescer et d'obéir. Ma curiosité me pousse à vouloir le voir à l'œuvre. Je descends et lui laisse l'espace nécessaire pour travailler, tout en restant proche. " Alors... " je brise le silence, parce qu'encore une fois "chassez le naturel, il revient au galop". Je jette un regard circulaire au garage. " C'est toi le patron ici ? " Ou c'est l'autre pervers malpoli ?



avec @angel medina




that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Mer 1 Mai 2024 - 16:05


Angel Medina
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Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
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crédit : nasty sur @tumblr

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Oui. Non. Peut-être ? La tête brune est secouée dans tous les sens, impossible de savoir ce qui est arrivé à son pauvre pneu malmené. L’oreille d’Angel a bien capté une histoire de couteau et la petite dame a de l’humour. Les routes des environs sont parsemées d’éclats de bouteilles explosées, de milliers de poignards prêts à faire la peau à la première roue qui passe à leur portée. Il ne suffit que d’une seconde d’inattention pour terminer sa course dans un garage surchargé, à laisser un rein en échange de nouveaux pneus. La facture est douloureuse, avec ces bijoux. Mais une telle bagnole en vaut le coup - que la brune l’ait volée ou non.

Angel est planté devant le capot. Ses chaussures raclent le sol, ses talons servent de radar au moindre obstacle pour ne pas se ramasser tandis qu’il recule. Ses mains sont levées et guident la demoiselle. Braquer un peu à droite. Puis à gauche, maintenant. Tout droit. Parfait. Les roues grimpent sur le pont élévateur et une dernière petite accélération perche le bolide à sa place. « Serrez pas l’frein à main. » lui indique-t-il en haussant le ton, à travers la vitre. Le mécano s’écarte d’un pas afin qu’elle puisse ouvrir sa portière et s’extirper de l’habitacle. Il la referme derrière elle en poussant la carrosserie avec son avant-bras, pour ne pas poser ses sales pattes dessus. « Faites attention à où vous foutez vos pieds. »  Le sol du garage est jonché d’obstacles. Les dessertes pleines d’outils, les fils électriques tendus sur le sol, sans compter les clés à molette et autres tournevis abandonnés sur place. La fin d’après-midi est engorgée de tout le boulot abattu dans la journée et Angel se passerait bien de devoir appeler une ambulance, si la brune se pète une jambe.

Alors… C’est une bavarde, sa cliente. Sa question le fait rire. Juste un ricanement qu’il emporte avec lui lorsqu’il fait le tour de la voiture, pour atteindre le coffre. « Si c’était moi l’boss, je serai dans un bureau climatisé. » Dans le fond du garage, à compter les billets verts. Pas au milieu de tout ce bordel, crasseux jusque sous ses ongles. « J’suis juste le type qui change les pneus. Angel. » Si elle veut mettre un nom sur sa jolie gueule. Il attrape un chiffon moins sale, sur une desserte en métal. De quoi ouvrir le coffre sans saloper la carrosserie, et il en sort la roue endommagée. Celle-ci atterrit entre ses jambes, afin qu’elle ne perde pas l’équilibre, et il referme la voiture. Un coup de torchon efface une trace dont il n’est pas l’auteur, mais il aime bichonner de tels bébés. « T’es sûr qu’il est vraiment foutu, le pneu ? » S’il s’agit d’une petite crevaison, d’une saleté de clou, il peut toujours le sauver. Cela serait moins cher et Angel s’accroupit, réfléchissant déjà au stock de pneus à l’arrière - il n’est pas sûr d’en avoir des assez larges pour convenir à cette caisse. Faudrait les commander, lui dire de revenir. De laisser son numéro, aussi.

Sa main glisse sur la rugosité du caoutchouc. Il est à plat, le pneu. Il le fait rouler sur une dizaine de centimètres, à la recherche du… Elle plaisantait pas, quand elle parlait d’un coup de couteau. Il peut carrément passer l’index à l’intérieur, là où un enfoiré a étripé sa roue. Angel fronce les sourcils, puis lève le nez vers la brune devant lui. Toujours accroupi, il plisse les yeux, reporte son attention sur le trou avant que sa langue ne claque contre son palais. « Ouais, il va falloir le changer. Mierda. » Son index et son majeur viennent gratter son front et le mécanicien lâche un soupir, avant de dévisager sa cliente. Il la détaille de haut en bas - se demande qui elle a bien pu faire chier pour en arriver là. Elle n’a pas la dégaine d’une nana à problème mais Angel est mal placé pour juger : il pensait aussi qu’elle n’avait pas l’allure pour une telle caisse. Sa langue presse l’intérieur de sa joue, dans sa réflexion, jusqu’à ce qu’il ne se redresse. Le pneu est poussé et tombe sur le côté, jante contre terre. « T’as fait chier du monde, récemment ? » A part le reste du garage en se pointant à une heure proche de la fermeture. « J’vais vérifier si j’ai la bonne taille en stock. T’as qu’à… » Aller faire un tour, fumer une clope dehors, revenir plus tard. Mais elle est plantée là, avec son joli sourire, et elle a l’air d’aimer la compagnie. Le Pobre n’est qu’un homme, avec un faible pour les camaros et les brunes qui les conduisent. Benicio sera content de voir qu’il traîte correctement la clientèle, non ? Angel s’essuie les paumes sur son jean et s’empare d’un tabouret, qu’il installe à côté d’elle. « T’as qu’à t’installer, je reviens. » Large sourire, il prend trois secondes de plus à la regarder, à la sonder - ne se seraient-ils pas déjà croisés ? ses yeux lui disent quelque chose

avec @adelina foster


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the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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Mer 1 Mai 2024 - 20:42


Adelina Foster
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FLASHBACK

Je la veux. Je la veux. Je la veux. Je ne l'explique pas, c'est comme ça. C'est celle-ci que je veux. Pas une autre. " Elle te plait, " qu'il me dit plus qu'il ne me demande. Evidemment, qu'elle me plait. Evidemment, que je la convoite. " Ne rêve pas trop fillette. Les chances pour que tu la gagnes sont proches de 0, " qu'il brise mes rêves, sûr de lui. J'ai à peine dix-huit ans. A peine trois ans que je roule. A peine un an que je me fais un nom. Je suis l'une des plus jeunes, parait-il. Et je m'en fous. Je ne cherche pas à être la meilleure. Je ne cherche pas à faire parler de moi. Bon, je mens un peu - gagner, ça rapporte pas mal d'argent, et l'argent ça ne se refuse pas. Même si je sais qu'aujourd'hui, à l'instant T, je n'ai pas suffisamment gagné pour pouvoir me LA procurer. " Tu serais prêt à la parier ? " je finis par répliquer, mon regard toujours focus sur l'objet de ma convoitise. Je l'entends rire. Vraiment rire. " Toi, tu veux te mesurer à Moi ? " qu'il me demande comme si j'étais tombée sur la tête, ou que je venais d'un monde parallèle. Comme si j'ignorais qui IL est. Comme si je n'avais pas entendu parler du Flash of Race. Il gagne à tous les coups. Il est connu comme le loup blanc dans ce monde impitoyable. Et il n'est pas connu pour sa gentillesse, sa bienveillance ni même son honneur. " Dis-moi fillette... Qu'as-tu à m'offrir pour que j'accepte ton deal ? " qu'il taquine mes nerfs de son regard amusé, et quelque peu pervers. Je ne baisse pas le regard face au sien, même si je crève d'envie de les lui arracher. Je tiens bon, car je sais que je dois faire mes preuves. Que je ne peux pas me laisser marcher dessus. " Si tu acceptes. Et si tu gagnes. Elle est à toi, " j'offre avec un hochement de tête vers la Hoss Boss de Rick. Je ne pense pas à la brassée à laquelle je vais avoir droit plus tard. Je ne pense pas au risque de la perdre. Je ne pense pas à cette éventualité, car je ne la considère pas. Je vais gagner. Parce que je n'ai pas le choix. Ses yeux brillent, et je sais que j'ai toute son attention. Et parce qu'il se croit invincible et supérieur à tous ceux qui sont présents lors de ces évènements, il va dire OUI. Son sourire provoque le mien, que je n'affiche pas.

Ce soir, je suis venue en Hoss Boss avec Ben, mais je rentrerai avec ma Camaro.

END FLASHBACK

Peu le comprennent. Ce n'est qu'une voiture. Ce n'est pas une personne. Ce n'est même pas un animal. Pour moi, elle a plus de valeur que tout ce que je peux posséder. Alors bien sûr, je ne parierai pas sur la vie de ma mère. Ni sur celle de Kristin. Ni sur celle de Jay. Ni sur celle de Rick. Ok, ni sur celles de tous les animaux de la Terre. Mais c'est MA voiture. J'y ai des souvenirs que je ne veux pas oublier. J'y ai des souvenirs que je voudrais oublier, sans vouloir les oublier. Je l'ai rafistolée moi-même plusieurs fois déjà. Elle m'a fait gagner toutes mes courses. Elle m'a emmené partout où je voulais. Non, ma voiture n'est pas qu'une voiture. Alors, j'y tiens comme à la prunelle de mes yeux. Peu importe le nombre de fois où je la maltraite - dans le désert ou ailleurs - j'en prends toujours le plus grand soin. Et c'est très étrange de voir une autre personne s'en occuper. Je me donne le sentiment d'être une mère poule - ce qui, je m'en rends bien compte hein - est complètement ridicule et me fait passer pour une dingue. Pourtant, il a l'air de savoir y faire. Il a l'air de s'y connaître. Il a l'air sûr de lui. Et en plus, il a l'air consciencieux. Je ne peux pas en dire autant de mon oncle qui - à sa place - n'aurait pas pris de pincettes et aurait complètement salopé la Camaro. Au Diable les manières, ça se nettoie les saletés.

Au lieu de l'observer dans le silence, ce silence que je déteste et qui généralement me fout une boule au ventre - pire qu'à un examen d'oral au lycée - je tente la causette. Je le fais sourire, et même rire, c'est plutôt bon signe pour converser, non ? « Si c’était moi l’boss, je serai dans un bureau climatisé. » " Tu n'aimerais pas mettre les mains à la pâte ? Ou plutôt dans le cambouis ? Si j'étais proprio' de mon propre garage, je serais plus souvent sous le capot qu'enfermée dans un bureau, " je livre naturellement, comme si on se connaissait depuis toujours alors qu'on ne connait même pas nos prénoms respectifs. C'est du moi tout craché, ça. « J’suis juste le type qui change les pneus. Angel. » J'ai le temps de me dire que c'est joli. Avant qu'il ne se détourne pour continuer son travail - le travail que je lui ai apporté un peu tardivement. " Adelina... " je murmure plus que je ne me présente. Je ne sais pas s'il m'a entendue, mais je me dis qu'au fond il doit s'en moquer un peu de mon prénom. Il a un beau sourire, avenant et sympathique, mais il est également tatoué sur quasiment toutes les parcelles de peau que j'aperçois et ça impressionne un peu. Surtout depuis que j'entends de plus en plus parler de "gangs". Loin de tout cet univers, je me contente d'imaginer des vies à chaque personne rencontrée - et vive les clichés ! C'est pas parce qu'il est tatoué que c'est un vilain garçon, Lina. « T’es sûre qu’il est vraiment foutu, le pneu ? » Il me sort de mes réflexions, et je me racle la gorge, comme gênée d'avoir eu de telles pensées sur lui. " Vu l'épaisseur de l'entaille... Je suis sûre, " je confirme tandis qu'il la cherche. Un couteau, Angel. Un couteau, ça pardonne rarement. Mais peut-être a-t-il du mal à imaginer qu'on me fasse un coup pareil. Je comprends, on est deux. D'ailleurs, je lui présente un sourire légèrement contrit quand il relève son regard vers moi. Ouais, c'est la merde Angel. « Ouais, il va falloir le changer. Mierda. » Et il me dévisage. Comme s'il me voyait pour la première fois. Comme s'il m'analysait. Comme s'il se demandait qui je suis. Qui je suis pour inciter à pareille agression. Je ne suis que Lina. Je ne sais pas ce qui, chez moi, peut éveiller pareils sentiments, pareilles émotions. « T’as fait chier du monde, récemment ? » J'ouvre la bouche, mais comme je ne sais pas quoi répondre, je finis par la refermer au bout de quelques secondes. " Parait que je suis trop bavarde... " je propose comme explications, mais on sait tous les deux que ce n'est pas un problème qui justifie ceci. " Honnêtement, je n'en sais rien. Y a bien un gars qui m'a agressé il y a plusieurs semaines, mais je ne l'ai pas recroisé... " et j'espère ne jamais le recroiser. Et je crois qu'on n'est pas prêts de le recroiser - Alby l'a bien amoché. Et heureusement, il était plutôt bien torché. Avec un peu de chance, il m'aura zappé comme il aura zappé cet épisode.

« J’vais vérifier si j’ai la bonne taille en stock. T’as qu’à… » propose-t-il avant de s'interrompre et de nouveau planter son regard dans le mien. C'est drôle comme j'y lis plusieurs choses très facilement, tout en n'y découvrant rien. Dans le mien, il peut clairement y lire que je ne bougerai pas d'ici sans elle. Que je n'ai rien d'autre à faire en cette fin de journée. Et que ça ne me gêne pas d'attendre. Mon sourire termine de l'achever, puisqu'il me donne un tabouret pour que je me mette à l'aise. « T’as qu’à t’installer, je reviens. » Sauf qu'il ne part pas de suite, puisqu'il continue de me regarder d'un regard plutôt perçant. Je ne baisse pas le mien - si j'ai pu tenir face au Flash of Race il y a plus de 7 ans, ce n'est pas pour les baisser face à Angel, n'est-ce pas ? " J'ai quelque chose entre les dents ?" je demande tout en y passant ma langue machinalement. " Ou tu hésites à me renvoyer chez moi pour revenir demain à une heure qui ne vous donne pas envie de me trucider ? " j'ajoute avec une moue qui se veut désolée, mais qui sait pertinemment que c'est dur de me refuser quelque chose. Je l'ai déjà dit, je suis ADORABLE. Je ne suis pas de celles qui éveillent le désir au premier regard, mais de celles qui éveillent la sympathie - et quelque part, je préfère. Même si parfois, je préférerais être de la première catégorie, mais ça c'est une autre histoire. " Je suis désolée, " je dis finalement, plus sincère. " Je peux la laisser ici pour ce soir... et peut-être la récupérer demain ? " je propose avec un brin d'espoir dans ma voix. Avant de me mordre la lèvre inférieure, gênée. Parce que repartir sans voiture c'est légèrement compliqué pour moi - dix minutes en voiture ne veut pas forcément dire dix minutes à pieds, et compte-tenu des routes ici, parfois désertiques, je fais ma flippette. Pour ma défense, j'attire les emmerdes depuis mon arrivée. " Mais si on fait comme ça, je pourrais te demander un service et me ramener chez moi ? " Un inconnu de plus à qui j'offre ma confiance aveugle - je ne suis pas à un homme près hein. Ni à un danger près. La balle est dans son camp - on en finit direct, et il les change maintenant car il a tout le matos qu'il faut, ou il prolonge nos face à face parce qu'il a trop envie de me revoir. Bah quoi, ça peut être aussi pour ça ses regards insistants, non ?

Je suis aussi JOLIE, je tente de me convaincre.



avec @angel medina




that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Mer 1 Mai 2024 - 22:32


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
Good boy, that's right - Adelina  2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

Good boy, that's right - Adelina  Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

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langage fleuri  bheart  


Good boy, that's right
"The smoke cloud billows out his mouth
Like a freight train through a small town"


crédit : nasty sur @tumblr

((atmosphere))


Tu n'aimerais pas mettre les mains à la pâte ? Ou plutôt dans le cambouis ? Si j'étais proprio' de mon propre garage, je serais plus souvent sous le capot qu'enfermée dans un bureau Un souffle du nez lui échappe, à Angel, parce que la demoiselle se rêve à sa place avec une passion propre à ceux qui ont les mains propres. Combien de pneus peut-elle soulever, avec ses bras fins ? Combien d’ongles acceptera-t-elle de se briser avant de jeter l’éponge ? Jouer de la clé à molette n’est pas pour les gens comme elle. Pas parce qu’elle est une femme, mais parce qu’elle est elle. Il suffit de poser les yeux sur sa maigre carcasse plus de trois secondes : elle n’est pas taillée pour ce boulot, trop propre sur elle et coquette. « J’aime mettre les mains dans la merde, mais changer les pneus crevés n’a jamais été mon activité favorite. » Pourtant, il est là, avec sa bagnole, alors qu’il devrait être en train de se changer et de rentrer prendre une douche des plus méritées.

Adelina. Son prénom est long, quatre syllabes courent jusque dans son oreille dans ce murmure qui paraît s’excuser d’exister. Quatre syllabes sonnent comme quatre notes de musique, un début de mélodie. A de li na et Angel n’est pas mélomane, mais c’est un air qui menace de lui rester en tête.

Adelina et ses grands yeux de biche. Adelina et sa bouche qu’elle n’arrive pas à fermer. Adelina et le lot de problèmes qu’elle traîne à sa cheville comme un boulet. Adelina et les emmerdes qu’elle va lui causer, à n’en pas douter. La demoiselle a un sourire acéré, une étincelle dans le regard. Combien de mecs sont tombés dans le panneau ? Sûrement assez pour que l’un d’eux décide de s’en prendre à sa bagnole. Il n’y a pas d’autres solutions, pas d’autres hypothèses plus probables qu’un amant éconduit ou un tocard jaloux. Les jolies filles comme ça ne se font pas crever les pneus par hasard et elle est chanceuse que le coupable ait pas décidé de planter autre chose. Parait que je suis trop bavarde… Le Pobre souffle un rire, à peine audible. Il faut dire qu’elle a de la repartie, Adelina. Honnêtement, je n'en sais rien. Y a bien un gars qui m'a agressé il y a plusieurs semaines, mais je ne l'ai pas recroisé... Angel a toujours raison. Il y a bien un gars, qu’elle a pas recroisé. Parce que la plupart des hommes sont des lâches et qu’il faudrait être complètement stupide pour vouloir finir en taule pour meurtre juste pour un chagrin d’amour. Donc on s’en prend aux pneus de la bagnole. Le garage est plus cher que l’hôpital - à condition d’avoir une bonne couverture santé - et le coupable aura eu ce qu’il voulait : la faire chier et lui faire cracher du fric. Le truc, c’est qu’en plus de l’emmerder elle, ça emmerde aussi le pauvre mécano qui avait rien demandé. Il pouvait pas planter sa caisse il y a deux heures ?

Foutu pour foutu, Angel se console au moins d’avoir de la compagnie. Il est pas le dernier Pobre du garage, certains se barrent seulement à la nuit tombée - d’autres se foutent à l’arrière pour picoler jusqu’au matin, mais faut pas le dire à Benicio. Mais aucun de ses frères peut se vanter d’avoir les grands yeux d’Adelina ou une bagnole qui en jette autant. « Non, t’as rien entre les dents. » répond-il dans un sourire. Ou tu hésites à me renvoyer chez moi pour revenir demain à une heure qui ne vous donne pas envie de me trucider ? Le Pobre ricane, toutes ses dents dehors. « Ouais, c’est à peu près ça. L’problème, c’est pas d’changer les pneus de ta caisse, Adelina. » Le premier connard venu en serait capable. Ce n’est pas la panne la plus complexe à résoudre et Angel l’a fait assez de fois pour en être capable les yeux fermés.

Je suis désolée, je peux la laisser ici pour ce soir... et peut-être la récupérer demain ? Elle aurait pu le proposer avant qu’il fasse entrer la camaro et qu’elle se perche sur le pont élévateur. Le bolide ne craint rien sur le parking du garage, personne n’oserait tenter de voler quoi que ce soit ici - au risque de se faire plomber dans l’heure qui suivrait. Angel secoue le museau. Ce n’est pas ça, le souci, quoi que cela arrangerait tout le monde. « Si c’est pour te pointer ici à l’ouverture, autant que j’le fasse tout de suite, tu crois pas ? » Si elle aime sa bagnole autant qu’il aime la sienne, elle va être une épine dans son pied jusqu’à ce qu’il lui rende son bijou. Mais si on fait comme ça, je pourrais te demander un service et me ramener chez moi ?

Elle est plutôt directe, Adelina. Angel fronce les sourcils, deux secondes, avant de les lever bien haut. Il s’attend à ce qu’elle éclate de rire, mais il n’a droit qu’à ses battements de cils qui ont dû en faire tomber plus d’un. « Ton père t’a jamais dit d’pas monter dans la voiture d’inconnus ? » Surtout à Clifton, surtout dans ce garage. Quoi qu’elle n’est certainement pas du coin, la demoiselle, sinon il aurait repéré sa caisse dans les environs depuis un moment. Une fois de plus - attention, ça va devenir une habitude - Angel rit. « Mais t’as d’la chance, j’ai une moto. » Est-ce qu’elle est déjà montée sur une bécane ? Si elle aime la vitesse comme la camaro le laisse entendre, alors il y a de grandes chances que oui. La mâchoire du Pobre Diablo se contracte légèrement, sa langue presse à l’intérieur de sa joue et il continue de la dévisager tandis qu’il pèse le pour et le contre. Une moue le fait grimacer avant qu’il ne sourie. « J’vais quand même vérifier si j’ai pas un jeu de pneus pour toi. Attends-moi là. » Est-ce qu’il a un deuxième casque ? Il lui prêtera le sien.

L’arrière du garage a le don d’être bien organisé - parce que le patron gueule dès que la moindre vis n’est pas à sa place. Si tout ranger est une corvée longue et pénible, ce temps perdu est rattrapé quand il s’agit d’aller fouiner dans les stocks. Les pneus pour la camaro ne devraient pas être compliqués à trouver, si tant est qu’il y en ait.

Angel est un connard, un sombre idiot. Il vient de saboter son propre coup, l’abruti. Deux. Il en reste seulement deux pour correspondre et il faudra qu’il le note quelque part - que quelqu’un en commande. Son honnêteté le perdra un jour. « Mauvaise nouvelle, princesse. » qu’il s’exclame en poussant une porte de la hanche. Une autre voiture est contournée et le mécanicien réapparaît, un pneu dans chaque main. C’est lourd, cette merde. « Si tu veux passer la soirée avec moi, il va te falloir une autre excuse. » Autant le prendre avec le sourire et il lui décoche un clin d’oeil.

Il passe sous son nez, tend la main pour récupérer le boîtier de commande du pont élévateur - jusque-là posé sur une desserte en métal. Son pouce écrase le bouton central, active le moteur et les vérins dans un ronronnement assourdissant. La Camaro monte, lentement mais sûrement. Trente secondes plus tard, lorsque les roues sont au niveau de son torse, Angel arrête son ascension. « T’as de la chance, c’était les deux derniers. » explique-t-il avant d’attraper de quoi dévisser les écrous de la première roue. « J’en ai pour vingt minutes. Peut-être trente, si tu passes ton temps à bavasser. »  Ses mains s’activent toujours sur les boulons mais il tourne la tête, lui jette un regard par-dessus son épaule en retenant un sourire. « Alors, Adelina » Son prénom a une saveur tendre sur sa langue. « A part être la patronne de ton propre garage, tu fais quoi dans la vie ? »  interroge-t-il, les yeux à nouveau rivés sur ce qu’il fait. Il pose son outil, attrape la roue et la tire jusqu’à lui pour la décrocher, avant de la poser au sol. Plus qu’une à démonter, celle de secours, et il fait déjà le tour de la caisse. « Que j’puisse me pointer à ton boulot cinq minutes avant la fin, pour te tenir en otage. » Oeil pour oeil et dent pour dent.


avec @adelina foster


Adelina Foster aime ce message



the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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Jeu 2 Mai 2024 - 19:42


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
Good boy, that's right - Adelina  7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

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langage fleuri  bheart



good boy, that's right
- atmosphere -

« J’aime mettre les mains dans la merde, mais changer les pneus crevés n’a jamais été mon activité favorite. » J'imagine que je comprends. Il y a toujours des choses ingrates dans tout travail - qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas ce travail. Au Coyote, j'aime l'effervescence, le dynamisme, l'adrénaline - oui, je vis une grande histoire d'amour avec l'adrénaline en tout genre - mais je déteste être le centre de l'attention, danser, les clients lourds et malpolis. Mais là où être barmaid est un job alimentaire pour moi, la mécanique est une passion. Pourquoi ne bosse-je pas dans un garage alors ? Pour être honnête, je ne sais pas trop. Je crois que la stabilité me fait peur. Je suis trop attachée à ma liberté, à l'imprévu, aux possibilités. Et je sais que si j'exerçais le job de mes rêves, je m'y emprisonnerais à coup sûr. De quoi m'effrayer plus que de raison. " Tu sais que l'garage est à toi, Lina. J'ai pas d'gosses. Personne d'autre à qui le léguer, et surtout à qui je VEUX le léguer. Penses-y, " les paroles de mon oncle résonnent dans ma tête. J'y pense. Parfois. J'en rêve. Parfois. Puis, je me appelle que je suis à Clifton. Et je repousse ces projets d'une autre vie à plus tard.

Pendant un moment, je me contente de l'observer travailler. D'écouter ces sons qui m'apaisent, quand pour d'autres ils sont insupportables. Il a des gestes sûrs, d'un homme qui sait faire son job et qui le connait sur le bout des doigts. Il a le regard attentif, d'un homme qui fait bien son job et pas seulement pour avoir sa paie. Il a les mains teintées de noir, preuve qu'en effet il ne craint pas de mettre les mains dans la merde. Il a quelque chose de fascinant. Quelque chose qui me provoque des frissons désagréables, de ceux qui hérissent le poil quand on se sent en danger. Quelque chose qui me provoque des papillons dans le ventre, de ceux qui donnent envie d'en apprendre davantage. Quelque chose qui me met autant à l'aise... que mal à l'aise. C'est très déconcertant, mais pas du tout surprenant. J'ai toujours été attirée par les "mauvais garçons", parfois pas si mauvais. Parfois, qui le sont plus encore.

« Non, t’as rien entre les dents. » Ouf, parce que ça serait la honte. Je fais de l'humour, alors qu'il pourrait très bien être ce serial killer qui hante mes cauchemars. J'ai le don de le faire ricaner, je me persuade que ça ne peut qu'aller en ma faveur. « Ouais, c’est à peu près ça. » Quoique, peut-être pas entièrement finalement. Je suis la cliente chiante qui débarque quelques minutes avant la fin du service. Celle qui fait râler. Celle qui fait souffler. Celle qui fait lever les yeux au ciel. Celle dont on va se plaindre. « L’problème, c’est pas d’changer les pneus de ta caisse, Adelina. » On prononce si rarement mon prénom entièrement, que ça fait son petit effet. Ajoutez à cela l'accent chantant qu'il y met, et ça fait BOOM quelque part. J'attends qu'il enchaîne, mais je finis par me sentir coupable. Je n'ai pas envie d'être CETTE cliente. Je n'ai pas envie d'être la chieuse de service. Je n'ai pas envie qu'on parle de moi comme de celle qui a eu le culot de se pointer à la fermeture ou presque. Alors je propose une alternative - un peu tard, certes, mais c'est l'intention qui compte, n'est-ce pas ? « Si c’est pour te pointer ici à l’ouverture, autant que j’le fasse tout de suite, tu crois pas ? » Hum. " Je croirais presque que ça ne te ferait pas plaisir de me revoir, " je plaisante, plus pour ME détendre qu'autre chose. " Je travaille ce soir. Je ne risquerais pas de me pointer à l'ouverture, " pas quand je me couche à 2h du matin. Je ne fais pas de grasse matinée, mais je suis la reine des paresseuses quand même dans ces cas-là. Mais ça, dans le fond, il s'en tape royalement, Lina. Si tu es capable de débarquer à la fermeture, tu es capable de te pointer à l'ouverture. Cliente chiante. Mais cliente reine. Perdue dans mes pensées, je n'ai pas remarqué son regard perçant qui m'observe de nouveau, tandis que le silence s'installe un instant de trop. « Ton père t’a jamais dit d’pas monter dans la voiture d’inconnus ? » Lèvres pincées. Boom. Ca fait mal. Au coeur. Mon père. Ca aussi, il s'en tape royalement, je me rappelle avant de rétorquer que je n'en ai pas. " Tu t'appelles Angel, tu es un mécanicien qui déteste changer les roues mais adore mettre les mains dans la merde - pardon, le cambouis. Tu aimes les belles voitures. T'as pas ta langue dans ta poche. Tu parles peu, mais tu vas droit au but. Tu vois... t'es pas un total inconnu, " j'énumère avec un sourire qui se veut attendrissant et sûr de moi. Alors qu'à l'intérieur, je n'en mène pas large. Parce qu'il a totalement raison. Et le pire, c'est que je le SAIS. Si je devais croiser la route d'un serial killer psychopate un jour, je l'aurais bien cherché. « Mais t’as d’la chance, j’ai une moto. » Je le remercie d'un sourire, et sans doute avec un regard plus brillant. Si j'aime rouler dans MA voiture, une virée en moto ne se refuse jamais dans mon monde. Seulement quand elle est conduite par quelqu'un d'autre par contre - moi au volant de l'une d'elles, c'est le fou rire assuré. Ou pas. J'en connais qui n'ont pas ri.

« J’vais quand même vérifier si j’ai pas un jeu de pneus pour toi. Attends-moi là. » Je me mets à espérer qu'il ne les a pas. Juste pour une virée en moto, Lina ? Vraiment ? SERIOUSLY ? Je fronce les sourcils en son absence, fatiguée de moi-même. Je bascule d'un pied sur l'autre en l'attendant. Puis, j'observe l'endroit où je me trouve. Les voitures. Les outils. Les odeurs. L'endroit a du vécu, ça se sent, ça se voit. Je perçois quelques photographies au loin, sans distinguer les personnes qui y figurent. Le bureau - sans doute pour la secrétaire ou même le patron - est éteint. La musique envahit le garage, et je ne le réalise que maintenant que je suis seule. Et je ris doucement en reconnaissant I can fix Him de Taylor Swift. Certainement pas ce que je m'attendais entendre ICI. « Mauvaise nouvelle, princesse. » Je sursaute, puis me tourne vers lui. Deux pneus en mains, je ne comprends pas pourquoi c'est une mauvaise nouvelle car de toute évidence : il a le matos pour réparer ma voiture ! « Si tu veux passer la soirée avec moi, il va te falloir une autre excuse. » J'éclate de rire. " Si tu y réfléchis bien, je vais passer plus de temps en ta compagnie maintenant, pendant que tu changes mes pneus, que si tu m'avais raccompagné en dix minutes en moto, " je dis finalement, amusée. De toute façon, passer la soirée avec lui c'est HORS DE QUESTION, Lina. T'as pas besoin de ça. Pas besoin de complications. Pas besoin d'un homme. Pas besoin d'hommes, même. Je suis là pour LUI. Personne d'autre. Enfin, pour EUX. Rafael compte tout autant, quand même.

« J’en ai pour vingt minutes. Peut-être trente, si tu passes ton temps à bavasser. » Je ricane à mon tour, parce qu'il n'a pas idée comme j'aime bavasser et comme il peut en souffrir. Ou pas, ça se trouve il adore ça, les femmes bavardes. Ou alors, je pourrais lui donner un coup de mains aussi. Puis, je le regarde, et je me dis que je vais plutôt m'installer sur le tabouret et profiter du spectacle. C'est sexy un homme qui bosse sur ma Camaro. « Alors, Adelina. » Boom encore. « A part être la patronne de ton propre garage, tu fais quoi dans la vie ? » Je souris et m'apprête à répondre quand il enchaîne. « Que j’puisse me pointer à ton boulot cinq minutes avant la fin, pour te tenir en otage. » Ok. Je ne l'ai pas volée, celle-là. Je pince mes lèvres pour éviter de rire. Le dernier homme qui a déidé de m'attendre à la sortie du Coyote m'a étranglé et a failli me tuer - peut-être même me... Non. N'y pense pas. " Tu me fais hésiter à te répondre du coup... " je joue la carte mystère sans le quitter des yeux. Non pas que je n'ai pas confiance, mais comme je l'ai dit, le spectable est fascinant. " Je suis barmaid, " j'admets en restant vague. Je sais qu'on ne présente plus le Coyote. Mais je sais aussi que je n'ai encore jamais croisé Angel là-bas. S'il ne connait pas, peu de chances qu'il s'y pointe, non ?

C'est dommage.

" Au Coyote. Et ouais. Avec la tenue. Avec la danse. Tout ça, " au cas où il aurait, comme tout le monde en général, un bug de m'imaginer derrière un comptoir ou SUR le comptoir en train de danser ou de me casser la figure. " Et pour te remercier, la prochaine tournée sera pour moi. " Est-ce que c'est suffisant pour le remercier d'être resté plus longtemps ce soir ? Ouais. Y a peu de chance. Du coup, je détourne son attention comme je peux. " Pourquoi vous l'avez appelé El Mago ? "




avec @angel medina




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Ven 3 Mai 2024 - 9:30


Angel Medina
Angel Medina

EL S E R P I E N T E

le clair
Surnom : Foutez-lui une chemise repassée sur le dos et on lui filerait le bon dieu sans confession, à Angel. El Serpiente le suit telle une ombre, puisqu'il a de ces sourires insidieux capables de convaincre Eve de croquer dans la pomme. Et si on lui refuse : il peut toujours mordre.
Age : trente-sept ans. Il paraît qu'avec l'âge vient la sagesse, puis les mômes, la bonne femme et la maison de banlieue. Dieu soit loué, Angel est épargné pour le moment.
Adresse : Un appartement à Midtown, de ces trous à rats où les cafards et les rats sont des animaux de compagnie. Il aime appeler ça un loft, même si ce n'est qu'une grande pièce aménagée que son proprio n'a pas le droit de louer. Il ne s'en plaindra pas : c'est compliqué de se faire descendre par une fenêtre du troisième étage.
Labeur : Présentez-vous au el garaje del mago et demandez le meilleur mécano, il y a de grandes chances qu'on vous pointe Angel. Il bichonnera votre monture ou votre caisse, sans distinction, et il paraît qu'il est doué pour fidéliser la clientèle. Pobre Diablo à temps plein et cette deuxième casquette est plus lucrative.
Coeur : Encore faudrait-il en avoir un, non ? Organe en berne, palpitant en rade, aorte en miettes. Après l'avoir expérimenté, Angel peut décréter que l'amour n'est pas pour lui. Puisqu'Elle l'a vendu. Puisqu'Elle l'a trahi. Puisqu'on ne l'y reprendra jamais plus, à donner sa confiance et son âme.
Berceau : Texas, baby. Gosse de Laredo, jamais vraiment intégré. Juste un gamin de plus avec des parents à chier. Clifton est le berceau de sa renaissance, l'endroit où il a ouvert les yeux pour la première fois et pousser son premier cri : en appuyant sur la détente.
Good boy, that's right - Adelina  2ca9db0879814ab90b1b6e02da416cab270d53bf

The coward claimed he was a lion
I'm combing through the braids of lies
"I'll never leave"
"Never mind"

Good boy, that's right - Adelina  Z3yt

And I'll still see it until I die
You're the loss of my life



Pseudo : kacsa
Pronom : she/her
Fc : manny montana
Crédits : kiddressources tumblr

Multicompte : douce et belle evangeline

Préférences rp : Troisième personne
☽ De 500 à 3000 mots, laissons-nous porter.
dialogue en français ou en anglais, venez comme vous êtes.

l'obscur

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langage fleuri  bheart  


Good boy, that's right
"The smoke cloud billows out his mouth
Like a freight train through a small town"


crédit : nasty sur @tumblr

((atmosphere))


Je croirais presque que ça ne te ferait pas plaisir de me revoir. La brune ne croit pas si bien dire. Il n’y a rien de pire que les maîtresses qui s’accrochent, celles qui osent passer au garage à la recherche d’explications sur le pourquoi et le comment il s’est barré dans la nuit, ou au petit matin s’il était vraiment crevé. Angel n’est pas un professionnel de l’amour, pas même un amateur ou un curieux. Les sentiments sont des boulets à la cheville, une fausse bouée à laquelle les faibles s’amarrent pour mieux couler par la suite. Il n’y a rien de plus dangereux qu’un homme qui n’a rien à perdre, non ? Le Pobre passe entre les gouttes, évite les relations comme les balles - l’une trouerait sa peau, l’autre son âme. Alors non, Angel ne veut pas la revoir. Les prochaines semaines, pourquoi pas. Passer du bon temps autour d’un verre, d’une Camaro ou dans les draps - il ne refusera aucune des trois possibilités. Mais les relations ont toutes une date d’expiration. Le compte à rebours est déjà lancé et il filera au premier coup de vent, n’attendra pas la tempête. Adeline devrait rajouter fils de pute à son énumération. Elle est bien naïve, la demoiselle, de le croire aussi inoffensif qu’elle le dépeint. Sa candeur la perdra un jour et le monde la bouffera, tôt ou tard. C’est le seul destin qui attend les optimistes dans son genre. Si tu y réfléchis bien, je vais passer plus de temps en ta compagnie maintenant, pendant que tu changes mes pneus, que si tu m'avais raccompagné en dix minutes en moto. Qu’est-ce qu’il disait, déjà ? Ah oui, candide et naïve.

Une roue démontée, plus que la deuxième. Les roues de secours sont plus simples à virer, les boulons ne sont pas aussi serrés qu’ils le devraient - est-ce qu’elle l’a fait toute seule ? Non, certainement pas. Une jolie fille comme elle n’a qu’à patienter sagement à côté d’un pneu crevé. Dans les dix minutes, une demi douzaine de vautours se battent pour avoir l’honneur de la dépanner. Tu me fais hésiter à te répondre du coup… Le Pobre sourit de toutes ses dents, occupé à démonter la roue. La voiture lui gâche la vue mais, en reculant d’un pas pour terminer de désaxer la jante, il aperçoit ses jolies jambes sagement assise sur le tabouret. Elle bougera pas d’un poil. Et ce n’est pas pour lui déplaire. « Ne m’oblige pas à  te chercher dans toute la ville. » La menace prend le ton d’une plaisanterie. Les rues de Clifton n’ont plus aucun secret pour le motard et il se sait capable de quadriller la ville entière à la recherche de la Camaro. Une caisse pareille, ça se remarque facilement. Tout comme la nana qui la conduit. Ce serait un pitoyable remake de Cendrillon, de le forcer à écumer le royaume.

Du dos de la main, il essuie la sueur sur son front et tache sa peau d’une trace de cambouis. Je suis barmaid. Il appuie ses paumes sur la ferraille du pont élévateur, de quoi garder l’équilibre lorsqu’il se plie en deux pour pouvoir la regarder depuis le dessous de sa bagnole. « Parce que t’as l’âge de boire, toi ? » se moque-t-il dans un large sourire. Elle est pas bien vieille, Adelina. De ces gamines la tête pleine d’idéaux et de certitudes, qui sont prêtes à monter sur la moto du premier venu qui leur fait un beau sourire - ou qui change leurs pneus en dehors de ses heures de travail. Il pousse sur ses bras pour se redresser et, en trois pas, il apparaît du côté du capot. La roue de secours est poussée hors de son chemin - il la remettra dans le coffre plus tard. Angel soulève le pneu crevé, pour ne pas dire éviscéré, et l’installe sur un plan de travail métallique. Puisqu’il faut bien qu’il s’active, le mécanicien, si elle veut pouvoir arriver à l’heure au boulot.

La mention du Coyote le fait rire, tandis qu’il tourne le dos à la barmaid, danseuse, voleuse de Camaro. Adelina est une femme pleine de ressources, visiblement, mais l’imaginer sur un comptoir est pour le moins risible. Pas que le spectacle ne mériterait pas le détour. Et pour te remercier, la prochaine tournée sera pour moi. Boire à l’oeil est une raison suffisante pour le faire se déplacer, d’autant plus quand une telle fille propose de servir le verre. Adelina va lui voler plus d’une soirée. Il le sent, comme un funeste augure, que cette rencontre ne s’arrêtera pas aux portes du El Mago. « J’vais y réfléchir. » ment-il, puisque la réponse est déjà toute trouvée, cela se lit dans le large sourire qu’il lui décoche.

Il plante un tournevis entre le pneu et la jante, juste de quoi l’écarter et caler le manche d’un appareil à l’intérieur. Il guide le métal afin de le séparer du caoutchouc, qu’il balance plus loin - poubelle. « Si j’me pointe à la fermeture, tu danseras pour moi ? » Faudrait le payer un sacré pactole pour qu’Angel esquisse le moindre mouvement de danse. Est-ce que le Coyote paie assez ses barmaids pour qu’elles roulent dans une voiture à plusieurs dizaines de milliers de dollars ? Même pas en rêve. Et l’origine de sa Camaro est source de bien des hypothèses, des plus loufoques aux plus sombres. « Tu me dois un verre et… » Il chope le deuxième pneu, s’apprête à effectuer la même opération, mais il lève d’abord le nez vers l’horloge au-dessus de sa tête. « Déjà quinze minutes de ton temps. Ca va te coûter très cher, Adelina. » Son prénom a un goût étrange, sur le bout de sa langue. De ces saveurs sucrées addictives et il ne le fait pas exprès, de ponctuer ses phrases de ces quatre syllabes délicieuses. Et peut-être que le mécano n’est pas aussi rapide que d’habitude, quand il prend le temps de bavarder. Chaque minute volée aujourd’hui sera rattrapée tôt ou tard. Angel récupère toujours ce qu’on lui doit.

La seconde jante est déshabillée avec la même dextérité que sa jumelle. Angel prend le temps de les inspecter, à la recherche de la moindre irrégularité. Pas de coup à déplorer et cela arrange ses affaires. Redresser le métal est chronophage et ça alourdirait franchement la facture - pas de quoi tirer un sourire à une pauvre barmaid de chez Wild Coyote. Les temps sont durs pour tout le monde, surtout pour les propriétaires de Camaro. Pourquoi vous l'avez appelé El Mago ? Il jette un regard par-dessus son épaule, vers la silhouette sur le tabouret, avant de revenir au montage du nouveau pneu. Elle est curieuse, en plus de ça. Ou seulement allergique au silence. De quoi taper sur les nerfs, quoi que sa voix est moins agaçante que le bruit environnant. Ca le change, Angel, de pas bosser avec ses écouteurs vissés dans les oreilles. « Pour mes doigts de fées. » ironise-t-il en se penchant pour choper le pneu neuf qu’il doit monter sur la jante. « C’est une question pour le boss, ça. J’suis pas aussi vieux qu’cet endroit. Mais il est pas là aujourd’hui, le patron. Il faudrait repasser si tu veux ta réponse. » Il ne sera même pas là demain, et le retour de Benicio est encore flou chez les Pobre. Pas de quoi les inquiéter : ce fils de pute est increvable, c’est pour ça qu’Angel l’admire autant. Le clac tant attendu résonne entre ses mains. Pneus montés sur les jantes et il n’a plus qu’à les installer sur la caisse. Ce n’est l’affaire que de quelques écrous à serrer - à la visseuse, pour s’assurer que le tout tienne correctement en place. « Notre rencard touche à sa fin. » Il s’approche du tabouret, se campe à moins d’un pas. La visseuse est juste à côté de l’épaule de la brune, sur la desserte en métal. Il s’en saisit sans la quitter des yeux, la jolie Adelina. Elle est pas bien grande, d’autant plus depuis qu’elle s’est mise à l’aise. Comment un petit bout de femme comme ça peut se traîner jusqu’ici et taper la causette, sans s’inquiéter du type qu’elle a en face ? Tous les tatouages ne sont pas visibles, pourtant ils sont rarement de bons présages dans le coin. Pas de Clifton, la belle Adelina. Certainement nouvelle dans le coin, ça expliquerait bien des choses. En fuite ? En quête d’aventure ? Angel pince les lèvres afin de retenir un sourire. Elle a un truc dans le regard, Adelina. Une force de vaincre, une rage de vivre. Une lueur étrange, brûlante. Les flammes d’un Enfer où seul un pauvre Diable se jetterait. Faudrait être fou. Il se mord l’intérieur de la joue, cette fois, et un souffle s’échappe de son nez. Pas un rire, autre chose, presque un ricanement qu’il garde pour lui avant de se détourner. Il percera le mystère une autre fois, pour faire durer le plaisir. « J’passerai au Coyote, à l’occasion. Faudra que tu m’racontes c’qu’une fille comme toi fout avec une bagnole comme ça. J’suis curieux. » Curieux aussi de ne pas l’avoir vu plus tôt, dans son bar. Mais Angel est plus intéressé par la tequila que par les danseuses. S’il veut voir des filles se trémousser, le Dollhouse offre un bien meilleur spectacle. « Il me faudra ton nom et ton numéro. » annonce-t-il alors qu’il installe une roue. Et avant qu’elle ne s’emballe, il ajoute avec un sourire : « Pour la facture, Adelina. »

avec @adelina foster


Adelina Foster aime ce message



the matador
They call him the matador. He settles all the scores. He kills in plain sight with a blade and a smile. Well, he'll settle things in the sun. Plays God like the chosen one.
(c) 0tsana


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Ven 3 Mai 2024 - 19:57


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
Good boy, that's right - Adelina  7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

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good boy, that's right
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FLASHBACK

" Allez, bébé. Ouvre. " Qu'il semble demander, mais que je sais il exige. Les larmes coulent, silencieuses. Je suis assise à même le sol, adossée à la porte qu'il martèle depuis plusieurs minutes. J'écoute sans les entendre ses excuses. Ses promesses. Ses reproches. Ses insultes. C'est toujours la même rengaine. Mais cette fois, je suis décidée à ne pas ouvrir. Je suis décidée à me détacher. Je n'ai plus la force de le croire. Ni la force de l'aimer. Si tant est que je l'ai aimé un jour. Je ne sais plus. Je ne me rappelle plus. Une chose est sûre, lui ne m'a jamais aimé. Pas comme je l'aurais voulu. Pas comme je l'aurais mérité. " Lina, putain ! " Qu'il tape plus fort. Je sens la porte trembler, mais je ne bouge toujours pas. Je me sens vide. Je me sens éteinte. Je me sens comme morte. Dépouillée. Las. " J'suis désolé... " qu'il répète en sanglotant. La même rengaine. C'est à cette étape en général que j'ouvre. Qu'il tombe dans mes bras. Qu'il s'excuse inlassablement en me serrant contre lui. Qu'il répète qu'il ne recommencera pas. Qu'il m'aime. Qu'il ne veut pas me perdre. Et que je fais semblant de le croire.

Mais je n'ouvre pas. Je n'ouvrirai plus.

" Ca va aller, ma chérie. Tu trouveras l'amour, je le sais. Crois-moi, j'ai eu mon lot de relations chaotiques avant de rencontrer Kristin. " Oui, maman. Mais toi, c'est toi. Moi, c'est moi. Et l'amour, c'est surfait. Je refuse de me lier à qui que ce soit comme j'ai pu le faire avec Lui. Je refuse qu'une personne puisse avoir un tel pouvoir sur moi. Je refuse d'être abandonnée, encore. Alors, je me choisis. Je me choisis, moi. Et personne d'autre. Et qu'importe si l'on me trouve aigrie et triste à l'âge de 20 ans.

END FLASHBACK

« Ne m’oblige pas à te chercher dans toute la ville. » Oh que l'idée est drôle. Mais inutile. On ne passe pas vraiment inaperçu.e avec une voiture comme la mienne. Et maintenant qu'il la connait, il ne me louperait pas même si je faisait tout pour l'éviter. " Oh, je ne doute pas que tu aies mieux à faire que de me chercher dans tout Clifton, " et je l'espère pour lui parce que ce serait bien triste sinon. Ma vie est d'une banalité sans nom - excepté quand je participe à une course. Et je ne le regrette pas, j'aime bien ma vie telle qu'elle est : sans histoire. Je ne peux pas dire "sans problème", car comme je l'ai précisé plus tôt, des problèmes j'en rencontre pas mal ces temps-ci. Et au fond, qui n'en a pas ? Mais je suppose qu'il y a toujours pire. Je lui épargne un temps perdu uniquement parce que je suis gentille, et absolument pas parce qu'il m'intrigue et que l'idée de le revoir ne me dérangerait pas. Même si l'idée qu'il assiste à mon numéro de Coyote me donne envie de m'arracher les cheveux. On dit que le ridicule ne tue pas, mais je suis presque sûre qu'il me tue à chaque fois. « Parce que t’as l’âge de boire, toi ? » Je soupire dans une exaspération presque exagérée. " J'ai l'âge de boire depuis 4 ans. Et je travaille au Coyote. Je ne bois pas, " je précise, même si ce n'est pas entièrement vrai. Puisqu'on trinque avec les clients quand ils nous invitent. C'est malpoli de refuser, parait-il. Pour quelqu'un qui boit très peu, je peux vous dire que c'est sport. Heureusement, ils sont peu à m'inviter ou m'offrir un verre - on ne peut pas en dire autant pour Sierra. Personnellement, j'ai vu les dégâts que l'alcool pouvait faire. Donc, je n'abuse jamais. Ou rarement. Je ne sais pas si Angel fait partie de ceux qui aiment picoler - trop ou de temps en temps - mais je me dis que lui offrir ma tournée ne coûte rien, juste un chiffre sur ma paie. « J’vais y réfléchir. » J'espère que je ne te reverrai jamais. J'espère que tu décideras de venir.

Pousse-moi à vouloir plus. Repousse-moi, pour ne pas désirer plus. Eloigne-toi de moi. Apprivoise moi. Ne cherche pas à me revoir. Fais tout pour me revoir. Dis-moi non. Mais dis-moi oui. Le chaud. Le froid. C'est le problème de toutes les femmes comme moi. Celles qui ont eu trop mal pour succomber. Mais celles qui ont eu trop peu pour résister. « Si j’me pointe à la fermeture, tu danseras pour moi ? » Sa question me ramène à la réalité. J'ouvre les yeux en grands un instant, puis éclate d'un rire qui laisse sous-entendre qu'il n'en aurait PAS DU TOUT envie. " Tu ne t'en relèverai pas, crois-moi, " et je ne le dis pas la légère, non, je suis sérieuse. Si je voulais faire fuir un homme c'est ainsi que je le ferais : en dansant. A force, je connais les chorégraphies par coeur pour mes prestations au Coyote, et on m'a dit que je m'améliorais. Mais je les soupçonne de me caresser dans le sens du poil pour ne pas me blesser. Je ne suis pas douée. C'est ainsi, et tant pis. « Tu me dois un verre et… » Qu'il rebondit cependant, ne perdant pas le Nord. « Déjà quinze minutes de ton temps. Ca va te coûter très cher, Adelina. » Un verre. Une dizaine de dollars, quinze tout au plus. Quinze minutes de mon temps, et même trente minutes. Ca me parait plutôt tenable pourtant. Il n'est pas SI désagréable. Oui, il dégage quelque chose qui hurle à quiconque de fuir. Il sent le danger. Mais il n'a esquissé aucun geste déplacé. Il n'a pas envahi mon espace personnel. Il n'a pas été désagréable dans ses mots ou ses paroles. Ca me suffit pour ne pas partir en courant dans le sens opposé. Alors que tu devrais, Lina.

Il a déjà fait plus de la moitié du travail, et ce en un temps record. Je dois lui reconnaitre qu'il sait ce qu'il fait. Qu'il est plutôt efficace. Je serais peut-être plus clémente que prévu dans mon avis Google. Le El Mago est comme son nom l'indique, l'endroit magique où des miracles arrivent. On ne vos envoie pas sur les roses quand vous débarquez comme une fleur avant la fermeture en demandant des pneus neufs - pour ne pas dire exiger. Et on vous offre des sourires à se damner. « Pour mes doigts de fées. » Mon regard se pose sur les dits-doigts, et je rougis à la pensée qu'en effet, il doit avoir des doigts de fées. LINA ! Que je suis faible. « C’est une question pour le boss, ça. J’suis pas aussi vieux qu’cet endroit. » Je hoche la tête, compréhensive. « Mais il est pas là aujourd’hui, le patron. Il faudrait repasser si tu veux ta réponse. » Ma vie n'en dépend pas. Si je revenais, ça ne serait pas pour obtenir une réponse. Mais pour prendre soin de ma voiture, évidemment. On ne fait jamais assez de révisions. Surtout quand on fait... ce que je fais. Je me perds un instant dans mes pensées, souvenirs de cette adrénaline qui commence à me manquer terriblement. Je ne le sens pas s'approcher de suite. « Notre rencard touche à sa fin. » Mon regard accroche encore le sien, et s'y perd quelques instants. Il est si proche, et si loin. Trop proche, et trop loin. Je la sens, cette électricité, et je me fouette intérieurement pour rester de marbre. Je déglutis, évidemment. Je ne suis qu'une femme. Je ne suis qu'un être humain. Il n'y a rien de mal à un corps qui réagit au contact d'un autre. Ni même au simple regard d'un autre. Il n'y a aucun mal à désirer. Il n'y a aucun mal à éprouver du désir. Ca ne nous rend que plus humain. Il tend la main, et je me crispe un instant, avant de comprendre qu'il se sait du matériel dont il a besoin. Je pince les lèvres, pour cacher mon malaise. « J’passerai au Coyote, à l’occasion. Faudra que tu m’racontes c’qu’une fille comme toi fout avec une bagnole comme ça. J’suis curieux. » Tu m'en diras tant. La curiosité est partagée. Mais quelque chose me dit qu'IL est bien plus intéressant et surprenant que je ne le suis. Et quelque chose me dit qu'IL ne me fera jamais découvrir qui il est. Qu'à cela ne tienne, il ne découvrira jamais qui je suis non plus.

« Il me faudra ton nom et ton numéro. » Bien sûr. « Pour la facture, Adelina. » " J'avais deviné, " je réplique presque aussitôt, trop rapidement pour ne pas le faire sourire. J'hésite à lui donner mon vrai nom. Peut-être lui donner celui de mon père, juste pour voir ce que cela fait. Adelina Munoz. Mais à quoi bon ? Les papiers de la voiture sont au nom de Adelina Foster. Je sors un papier et un stylo, et tandis qu'il termine son travail, je note les informations qu'il me réclame. Quand il a vraiment fini, et qu'il me "rend les clés" - figure de style puisqu'elles sont encore sur le contact - je plante mon regard dans le sien et lui tend le Graal. " Merci, Angel, " je murmure presque, soudain plus intimidée. Quand ses doigts frôlent les miens, je dégage ma main, comme si je venais de me la brûler. " A un de ces quatre, j'imagine, " que je lance maladroitement en le contournant pour grimper dans ma voiture et le quitter. J'ai une soudaine envie de le fuir. De m'éloigner. Loin. Pour éviter de brûler.



avec @angel medina




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