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It's the end, end of the night, but we ain't goin' home (ft. Sierra)

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Sam 20 Avr 2024 - 14:59


Robyn Miller
Robyn Miller

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : Le demi-siècle tout juste entamé, 50 ans.
Labeur : Propriétaire du Wild Coyote Saloon.
Coeur : Veuve depuis une dizaine d'années, elle cherche pas spécialement à se recaser, d'autant qu'elle se pense trop vieille pour (re)vivre une histoire d'amour.
Berceau : Racines anglaises, bouturées à Boston avant d'être réimplantées à Clifton.
Pseudo : Anarya.
Pronom : Elle.
Fc : Lena Headey.
Crédits : étangs noirs. (av.)

Préférences rp : RP en français, longueur variable, sans pression.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t260-robyn-miller-this-life https://peace-of-mind.forumactif.com/t267-robyn-miller-queen-coyote

Un dernier tour de clé et le Wild Coyote est officiellement fermé. La pression retombe d’un seul coup tandis que Robyn frisonne, la sueur ayant refroidi son échine sous son tee-shirt. C’est toujours comme ça, nuit après nuit, et ça la grise, Robyn, de vivre ça chaque jour. C’est pas aussi dingue que de hurler à s’en péter les cordes vocales dans un cortège, ou de sentir la foule autour de soi rassemblé par une cause comune, ou alors c’est une autre sorte de dinguerie. Ouais, c’est juste différent, et ça a autant de sens que le reste. Même si certaines n’ont pas compris quand elle s’est posée, qu’elle a défait ses bagages à Clifton et repris un bar où des jeunes filles sexy se dandinent sur un zinc. Mais ça, ce sont celles qui n’ont pas compris que le féminisme, c’est aussi reprendre possession de son corps, que tu peux être effeuilleuse burlesque ET féministe. Enfin bon, c’est pas comme si elle les croisait encore, ces anciennes militantes avec qui elle débattait chaque seconde de chaque heure. Il était loin le temps où elle bossait dans ces associations pour lesquelles elle avait toujours autant de respect mais qui étaient aussi le symbole d’une autre vie.

Dans cette vie, Robyn avait d’autres préoccupations, la première de cette fin de soirée étant Sierra. Elle souffla un bon coup pour relâcher toutes les tensions accumulées par le bruit, les commandes sans fin et l’ambiance survoltée et balança le torchon crasseux qu’elle avait trimballé jusqu’à la porte du bar sur son épaule. Parce que ce soir, Sierra avait semblé totalement ailleurs. Si tout le monde avait ses propres problèmes personnels – et Robyn l’entendait parfaitement – le Wild Coyote se voulait le lieu où l’on pouvait justement les laisser à la porte pour quelques heures ou pour toute la nuit. Et si ce credo valait pour les clients, il était d’autant plus important pour les filles qui y bossaient. Quand on était en salle, au bar, on était une coyote. En dehors, dans les vestiaires, la cuisine, la réserve ou n’importe quel autre lieu réservé au personnel, on pouvait se permettre d’exposer une fragilité ou un problème. Robyn était la première à laquelle on pouvait se confier, elle prenait toujours le temps pour les filles, peu importe l’ouverture imminente, un souci de commande non livrée ou n’importe quelle urgence ou contretemps. Pour Robyn, il n’y avait jamais rien de plus urgent que le bien-être et l’écoute de son équipe. Il lui était même arrivé quelques fois de mettre tout le monde dehors pour s’occuper d’une fille. Et les rares clients qui avaient tenté de protester ont ensuite compris qu’ils n’avaient aucunement voix au chapitre, surtout quand on manque de dents.

Que Sierra ait passé la soirée à peu près aussi joyeuse que la vielle Mrs. Wells de l’office postal dont on se demandait si elle avait un jour souri et qu’elle ne soit rien venu lui dire l’embêtait. Ce n’était pas le genre de la maison. Surtout avec Sierra, qui était la plus « ancienne » de la jeune génération et qu’elle considérait parfois comme sa propre fille. Robyn la chercha dans l’établissement et finit par la trouver. Fort heureusement, elle était seule. Même si les coyotes étaient soudées et qu’elles se confiaient aussi les unes les autres (c’était parfois limite un groupe de parole…), Robyn avait le sentiment qu’il valait mieux confronter Sierra seule, ce soir-là. Appuyée contre le chambranle de la porte, la propriétaire joua son rôle de patronne. « Sierra ? C’était quoi cette performance, ce soir ? » Consciente qu’elle venait de s’adresser un peu trop comme une maman s’apprêtant à sermonner son adolescente qui avait fait le mur, elle se radoucit. « Il y a quelque chose qui ne va pas ? Je t’ai sentie complètement absente... »


Sierra Moore aime ce message

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Mer 24 Avr 2024 - 14:55


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
It's the end, end of the night, but we ain't goin' home (ft. Sierra) N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


It's the end, end of the night, but we ain't goin' home (ft. Sierra) T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
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It's the end, end of the night, but we ain't goin' home


((atmosphere))

J’ai cette fâcheuse tendance à oublier des détails, des éléments dans mon décor lorsque je suis focalisée sur un objectif que je ne peux pas réaliser tout de suite. Je veux voir Alby. Je veux le voir, je veux lui dire ce que je ressens, lui faire comprendre jusqu’où je suis capable d’aller à présent avec lui. Juste avec lui. C’est donc ça qu’il se passe toute la soirée, moi relevant la tête vers la porte qui s’ouvre, espérant voir sa silhouette se découper parmi les autres, voir son sourire éclairer son visage en m’apercevant sur le bar et … Et quoi ? Foncer vers lui ? Lui sauter dans les bras ? Prendre le risque d’ouvrir à nouveau la plaie que j’ai tenté de soigner délicatement ? Je vois encore tout le sang, sa douleur, ma culpabilité de lui faire aussi mal et les sueurs froides qui m’ont envahies toute entière. Ça doit sûrement être ça aimer quelqu’un … Car je ne pense pas que j’aurais été capable de le faire pour un autre. Ou si. Un seul autre. Le même qui me tient éloigné de sa vie depuis des semaines à présent. Ce même gars qui se fou royalement de mon existence actuellement. Je refuse qu’il occupe mes pensées, je refuse d’accepter si facilement ce silence que je ne mérite pas. Clyde mérite que je me barricade davantage le cœur et de ne plus être aussi faible face à ses demandes. Mon meilleur ami doit retrouver cette place, et plus aucunes autres. Parce qu’un autre mec la mérite amplement depuis deux longues années et qu’Alby me prouve depuis longtemps que je peux lui faire entièrement confiance, jour et nuit, peut importe l’heure et ce qu’il se passe, lui aussi est présent, lui aussi tient à moi, et certainement d’une manière bien plus claire que Clyde. Même si j’ai pu comprendre qu’on ne forçait pas l’amour, je brûle tout de même sous le regard d’Alby et, le meilleur, c’est que je peux me consumer entièrement entre ses doigts.

Je casse un verre. Je glisse sur le bar, manquant de tomber, je casse une bouteille, j’arrête de fixer la porte style … Deux heures. Et je recommence. Un verre, presqu’une deuxième bouteille. Je n’y suis pas, je le sais, je le ressens complètement. Je manque des pas, je déchante à chaque fois qu’un autre homme passe la porte du bar, car ce n’est pas celui que je souhaite voir. J’agis pas correctement, je le sais, je l’ai sûrement blessé avec mon départ dans le désert. Je suis trop conne.
La délivrance sonne lorsque Robyn ferme la porte. Je me laisse tombée assise derrière le bar, les yeux fermés en calmant ma respiration. Il n’est pas venu. Je me fiche d’avoir le cul trempé à cause de l’alcool qui détrempe le sol à l’arrière du bar, je me fiche d’avoir foutue en l’air une soirée à penser à nos retrouvailles. Je veux juste que mes résolutions restent en place dans ma tête, que tout reste encore bien clair pour ne pas me dégonfler. Manque de pot, Robyn fini par me retrouver et vu le ton qu’elle emploie avec moi, j’aurais presque préféré qu’elle me hurle dessus pour le comportement pitoyable que j’ai eu ce soir. Vraiment, je mérite qu’on me gueule dessus aujourd’hui et, pourtant, c’est avec les larmes aux yeux et un tremblement dans la voix que je lui réponds : « Je crois que j’ai royalement merdé. » Et pas qu’ici ce soir, j’aurais dû être honnête avec Clyde et lui dire pour ma relation non officieuse avec Alby … Et j’aurais dû prévenir Alby que j’avais juste besoin de faire le point sur moi-même et non pas par rapport à Miami. Que maintenant je n’ai qu’une seule envie, c’est de lui prouver qu’on peut évoluer ensemble, essayer de grandir … Je sèche rapidement mes larmes, je ne pleure pas, jamais. Un sourire factice allonge mes lèvres lorsque je me relève pour faire face à ma patronne. « Mais t’inquiète, je ne ramènerais plus mes histoires de mecs ici, c’est promis. » Alors que je sais parfaitement que je ne suis pas capable de tenir ce genre de promesses et que mes histoires ne sont pas prêtes d’être terminées non plus, qu’au moment même où Alby passera la porte, je suis capable de courir vers lui pour l’embrasser, peu importe qui nous regardera. Robyn n'étant pas idiote, je sais qu'elle va rire de ce mensonge. Je ne peux rien lui cacher, à elle, elle voit bien plus clair en moi que n'importe qui d'autre.

avec @Robyn Miller


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©️️ EXORDIUM.


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