PEACEOFMIND
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal

Spill the tea ! - Sierra

 :: Clifton :: Surroundings Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Lun 1 Avr 2024 - 16:56


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
Spill the tea ! - Sierra 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig En ligne
spill the tea !
@Sierra Moore


Les cheveux relevés en une queue de cheval haute, les manches de sa chemise retroussées jusqu’au-dessus des coudes, et la fourche entre les mains, Jean s’affaire à nettoyer les boxes les uns après les autres.
Depuis le début de la journée, tout est compliqué. Sa mère est épuisée après avoir passé la veille à emmener le père Lowe à différents rendez-vous médicaux dans une ville voisine ; passer la journée entière sur la route et entre les mains de médecin n’a rien d’une partie de plaisir. Son père est d’une humeur massacrante depuis le réveil, alors qu’aujourd’hui son cerveau semble vouloir coopérer et ne pas lui retirer la moitié de ses souvenirs… Et pas plus tard qu’une heure en arrière, une des roues de la remorque a lâché. Les jurons ont fusé, et depuis, Jean passe ses nerfs à soulever de la paille souillée et faire des aller-retours avec une brouette bien trop petite pour la tâche effectuée. Elle n’a même pas pris le temps d’aller déjeuner, malgré les appels incessants de sa mère durant vingt minutes auxquels elle n’avait même plus envie de répondre.

Fort heureusement, le ranch est assez grand pour qu’elle ait son indépendance : une sorte de petit appartement se trouve dans une annexe de la propriété, c’est là qu’elle s’est installée. Bien entendu, sa mère avait insisté pour qu’elle retrouve sa chambre, la chambre laissée après l’université. Mais, c’est déjà suffisamment dur à encaisser le retour à la maison familiale après un échec cuisant dans sa vie perso. Être dans cette petite annexe lui fournit l’illusion dont elle a besoin pour ne pas se sentir davantage pathétique.

Mais tout pourrait être bien pire n’est-ce pas ? Agrippant les poignées de la brouette, elle passe à côté de la remorque, la regardant d’un air mauvais, la personnifiant, comme si cette dernière avait fait exprès de lui rendre la journée encore plus pénible.

Et, alors qu’elle renverse le contenu de la brouette dans la fosse à l’extérieur pour les prochains engrais, elle entend une voiture entrer dans la cour du ranch. De la visite ? Traversant la cour, elle repère la voiture d’où sort une jolie blondinette. Plissant les yeux, elle se demande un instant si ce ne serait pas… « Sierra ?! » Elle en lâche sa brouette, et retire ses gants qu’elle jette au sol, avant qu’un sourire ne vienne étirer ses lèvres. S’approchant, elle se retient au dernier moment pour une accolade : « Je ne te prends pas dans mes bras, je suis dégueulasse et je pue ! » annonce-t-elle de but en blanc. Elle se mord la lèvre en observant la jeune femme qui se tient devant elle : « Mais ça fait quelques bonnes années que je ne t’avais pas vue, ça me fait plaisir de te voir par ici. Quel bon vent t’amène ? »

Premier rayon de soleil de la journée ! Cette visite impromptue la ravit. Un coup d’œil en arrière vers les boxes, elle récupère ses gants au sol, les renfile. « Tu sais quoi ? Il me reste un box à nettoyer, et ensuite je me mets un p’tit coup de propre. Tu peux aller voir ma mère, elle a dû faire des quantités de nourriture, et sûrement un gâteau. Je te rejoins dans deux minutes ! »

C’est au pas de course qu’elle finit de nettoyer le dernier box, vide sa brouette, et retire les gants, jetés au fond d’un seau qui traîne à l’entrée de l’écurie. Pleine de poussière, elle se présente dans l’encadrement de la porte d’entrée, annonçant sa présence en tapant des pieds sur le pas de la porte. Alors qu’elle s’avance pieds nus dans l’entrée, elle entend sa mère lancer un « Merci d’être passée Sierra, sinon elle n’aurait pas daigné toucher au repas que je lui avais préparé ». Jean roule des yeux, avant de les poser sur la jeune femme qui assiste à une scène particulièrement infantilisante et sourit d’un air gêné. « On va faire honneur à ton gâteau ma petite maman, ne t’en fais pas. Mais d’abord, je vais me rincer, et je reviens ! Fais comme chez toi Sierra, comme à Denver, j’en ai pour deux minutes. »


Revenir en haut Aller en bas
Lun 1 Avr 2024 - 19:13


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Spill the tea ! - Sierra N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Spill the tea ! - Sierra T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
spill the tea !
@Jean Lowe


Avec qui il était ? Où est-ce qu’il était ? Il m’a pourtant écrit, il m’a pourtant envoyé ces photos … En étant ailleurs ? C’est un brouillard dingue sous mon crâne, de ceux qui me foutent la migraine pour une longue partie de la journée. Je n’ai pas envie de penser à lui, je n’ai finalement plus envie de le voir ce matin non plus. Si bien que j’en oublie mon dernier message envoyé et ne l’attends pas chez lui pour qu’il me réveille. Il n’y a pas droit, pas après avoir passé la nuit avec une autre fille en m’envoyant des photos d’une soirée qu’on a partagée, tous les deux. Les émotions sont contradictoires, si bien que je prends le temps de boire une tasse de café et fumer une clope dans son chez lui. Habituée des lieux, je les connais comme ma poche, comme si j’étais chez moi. Je trouve une seule satisfaction aux messages qu’il a pu m’envoyer : il pensait à moi. Cette unique pensée m’empêche de retirer tous les draps de son lit pour les rouler en boule dans un coin et qu’il soit obligé de le refaire à son retour. Je ne fouine pas dans ses tiroirs, ne voulant pas tomber sur des choses que je ne peux pas expliquer, des choses du club ou encore de sa vie privée, je ne suis pas la fille qui cherche tous les indices sur sa vie personnelle. Il veut en parler ? Il en parle, c’est tout aussi simple. Je sors tout de même mon tube de rouge à lèvre pour écrire sur le semblant de miroir de sa minuscule salle de bain, laissant un petit cœur avec mon prénom afin de laisser une trace de ma présence ici la nuit dernière, sans lui. Me rappelant que je dois passer reprendre des outils lui appartenant au ranch des parents de Jean, j’enfile mes vêtements en délaissant le t-shirt que je lui ai volé pour la nuit, une vilaine habitude que j’ai prise au fil du temps.

Partagée entre déception et mon habituelle bonne humeur, je rumine trop notre conversation, de sorte à ce que la route qui me sépare du ranch passe en un clin d’œil à peine. Rien ne change ici, tout est comme je l’ai laissé derrière moi, comme toujours. Les images d’un passé d’ado avec Clyde et la bande, avec Jean sur le dos parfois, qui s’inquiète de nous voir grandir, inquiète de me voir si proche de lui … Je coupe le moteur à l’intérieur de la cour, mettant rapidement le pied à l’extérieur en cherchant quelqu’un du regard, ce qui arrive rapidement lorsque j’aperçois l’un des visages dont je me souviens le plus durant mon adolescence, rares sont les personnes de cette époque que je suis ravie de retrouver. « C’est bien moi ! » Je souris alors que Jean s’approche, s’arrêtant devant moi au dernier moment, remarquant qu’elle n’est pas de la première fraicheur et me fait rire par sa remarque, si sincère qu’elle est la bienvenue. « Effectivement, je n’ai pas envie d’empester ! » Je plaisante à mon tour, croisant les bras sur ma poitrine pour garder ma veste fermée. « Clyde a oublié des trucs la dernière fois qu’il est passé … Et comme je suis une copine trop sympa, je passe les rechercher ! » Je hausse les épaules, naturellement, évidemment que j’allais le faire lorsqu’il me l’a demandé. Je ne peux rien refuser.
« Ca marche, je ne l’ai pas vue depuis longtemps et je n’ai rien mangé depuis hier ! » Je souris, lui faisant un petit signe de main alors que je vais frapper à la porte de la maison principale avant de saluer la mère de Jean, cette femme si gentille que je n’étais pas venue voir depuis trop longtemps d’ailleurs. Comme sa fille m’avait prévenue, je me retrouve rapidement à table avec une assiette remplie devant les yeux, sans capacité de protester face à la quantité mise dedans, alors que je ne vais manger que le quart de ce qu’elle met dedans. Ca me rappelle certains étés ici, des vacances bienvenue hors de la maison et hors des pattes de ma mère. Un brin de nostalgie éclaire mon sourire alors que je prends des nouvelles de cette femme, me retournant alors la question, me posant des questions sur la bande, sur mon boulot, ce que je deviens … Je ne rentre pas dans les détails de mes virées nocturnes et de mon travail de Coyote, je n’ai pas envie de la décevoir alors qu’elle semble nourrir tant d’espoirs dans mon évolution. Elle me demande ensuite comment va Clyde, savoir pourquoi il n’est pas venu avec moi … Et c’est le moment où Jean rentre enfin dans la maison et que je soupire silencieusement, sauvée, car je n’ai pas envie de parler de ma vie privée, c’est trop … Pas après le coup de cette nuit.
« Reviens vite, Jean, car je n’ai pas envie de passer de changer de taille de vêtements mais ta mère en a décidé autrement ! » Je plaisante alors qu’elle disparait de l’autre côté, ne revenant que quelques minutes plus tard à table. « Ah, effectivement t’es plus présentable maintenant ! » Je lui lance en me levant pour aller me servir un verre d’eau, comme si c’était une scène habituelle et que j’étais réellement chez moi. « Denver … J’ai l’impression que ça fait un siècle qu’on y était ! »






White's not your colorand my feelings haven't changed
©️️ EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
Jeu 4 Avr 2024 - 12:55


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
Spill the tea ! - Sierra 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig En ligne
spill the tea !
@Sierra Moore


Cette visite surprise a chassé les premiers nuages de la journée. D’un œil un peu curieux, Jean observe celle qui était une adolescente pleine de joie de vivre lorsqu’elle l’avait rencontrée. Toujours le sourire aux lèvres, Sierra est de ces personnes qui pétillent constamment, soleil ou pas. Le genre qui s’est pris une gifle et qui revient cinq minutes après, tout sourire, comme si de rien n’était. C’était déjà ce sentiment là qu’elle lui inspirait à l’époque. Clyde venait traîner par ici, à sa demande : lorsqu’elle visitait ses parents, elle prenait toujours le temps de voir ce gosse qu’elle avait connu depuis qu’il était tout petit. Et à l’adolescence, elle comprenait bien qu’il était hors de question de venir ici sans être entouré de ses plus fidèles acolytes, au risque de mourir d’ennui au contact d’une jeune trentenaire. Sierra était l’une d’eux, et l’est toujours de toute évidence. Quelque part, ça rassure la brune, de découvrir que l’entourage proche et fiable de celui qu’elle considère comme un petit frère, un p’tit cousin, un neveu (puisqu’il pourrait être tout cela) est toujours bien présent.

« Tu es vraiment trop sympa, c’est bien vrai… Je lui en toucherai deux mots à ce jeune qui n’a aucune manière avec les femmes : un, il t’envoie, et deux, il ne vient pas me voir. » répond-elle sur un ton qui appelle la plaisanterie, avant de retourner terminer son labeur.

La trouvant attablée, avec sa mère aux petits soins autour d’elle, elle se doute que son estomac va s’élargir le temps d’un déjeuner tardif ! Elle rit à son appel au secours « si ce n’est qu’une taille tu auras de la chance ! » ajoute-t-elle avant de disparaitre pour quitter ses vêtements crottés, et emprunter la salle de bain familiale ; elle n’a pas le temps de repasser par la petite annexe qui lui est dédiée où elle s’est installée depuis quelques semaines. Après une douche express, elle revient, avec un vieux jean laissé dans un placard, et un t-shirt qui a déjà vécu son temps et qui suffit amplement pour la suite de la journée.

« Denver … J’ai l’impression que ça fait un siècle qu’on y était ! ». Son ton semble empreint de nostalgie. Pour Jean, c’était il y a un peu moins longtemps que cela… Mais les temps où Clyde venait passer quelques vacances chez elle, cela remonte un peu plus effectivement. S’installant en face d’elle, Jean s’empare d’un des petits cakes que sa mère a préparés, puis se sert un peu de salade. « Tu étais venue en hiver il me semble, quand on avait passé quelques jours à Aspen, c’était la découverte du ski pour vous deux ! Oui, c’est sûr, tu étais venue, je t’avais passé une combinaison de la nièce de Vince d’ailleurs ! C’était chouette… » Son ex-mari. A l’époque, ils n’étaient peut-être même pas encore fiancés… Le deuil de sa relation arrive désormais sur la fin : elle sent, quand elle le mentionne au détour d’une conversation, que la tristesse a été remplacée par un sentiment plus neutre. D’autant plus que cela fait environ un petit mois qu’il n’a pas tenté de la joindre, peut-être s’est-il enfin fait une raison… Se perdant dans ses pensées, elle empile une trop grande quantité de salade sur sa fourchette et soupire. « J’aimais bien Denver. C’était sympa comme ville, avec les coins sauvages à quelques heures de route… J’avais la sensation de pouvoir m’échapper rapidement ! Ici, c’est pas vraiment pareil, mais ça reste agréable. Et puis, il y a tellement de souvenirs. » Après tout, toute sa scolarité jusqu’au lycée, elle l’a faite ici, et puis l’attachement de son père pour sa ville, en tant que maire durant de longues années par le passé… Terminant son assiette rapidement, Jean ajoute : « Tu n’as pas l’intention de quitter Clifton, non ? J’ai l’impression que votre petite bande est comme aimantée à ce coin. Aucun de vous n’est parti, il me semble ? » Et juste après ses interrogations, sa mère repasse par la cuisine, s’assurant de l’état des assiettes, arrachant à la quarantenaire un sourire plein d’affection. Elle pique alors une part de la tarte aux fruits qui l’appelait depuis le début et la termine en quelques croques, tout en écoutant Sierra.

« Et si on allait faire un tour ? Tu ne seras pas venue juste pour les outils de Clyde comme ça ! Et puis je crois que tu pourras les laisser par-là finalement, j’ai encore un truc qui a lâché ce matin… » Débarrassant la table avant de la quitter, elle s’empare d’un bras de Sierra pour la traîner à l’extérieur. « Tu tiens à tes vêtements ou ils sont bons pour monter à cheval et partir à la machine ce soir ? »



Clyde Saracen aime ce message

Revenir en haut Aller en bas
Ven 5 Avr 2024 - 9:56


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Spill the tea ! - Sierra N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Spill the tea ! - Sierra T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
tw: //


Spill the tea !


Je grimace aux souvenirs que Jean me ramène en pleine face. Si proche de Clyde, à l’époque, je n’avais pas encore compris que mes sentiments n’étaient pas qu’une profonde affection envers lui. J’ai bien grandi, finalement, et même réussi à évoluer un petit peu grâce à la maturité. Ou pas. Ce séjour à Aspen était d’une catastrophe sans nom, je n’avais jamais eu aussi peur que sur une paire de skis, une expérience terrible dans laquelle m’avait entrainée mon meilleur ami, évidemment. Jean s’attable à son tour et commence à se servir, je relève les yeux vers celle qui m’a permis autant d’évasion dans ma jeunesse, elle aussi était amoureuse, fiancée, mariée, aimée. Comment peut-on arriver à un point de non-retour avec celui qu’on est censé protégé du reste du monde ? Peut-être avais-je idéalisé sa relation avec Vince, moi qui gardais le mince espoir que, si les choses venaient à mal tourner, l’autre restait malgré tout présent, même dans l’ombre. Dans leurs situations, l’espoir n’a pas sa place, à des centaines de kilomètres de l’autre… Et si, moi aussi, Clyde venait à m’envoyer loin de lui si je venais à lui avouer ce que je ressens ? « C’était … épique. Pour tout avouer, je ne vais jamais remettre les pieds sur des skis ! » Je souris, effaçant lentement les pensées négatives qui commençaient à m’envelopper. Je continue de manger, rêveuse, me laissant à croire que les histoires de prince charmant sont vraiment de belles conneries et que l’amour n’a pas sa place dans notre Clifton adorée. Peut-être que je devrais continuer à vivre de la sorte. D’histoires cachées, de non-dits et faux semblant, disparaissant quelques jours de temps en temps lorsque la pression est trop forte. Jean se perd dans ses souvenirs, je le vois à son regard qui s’en va ailleurs, droit sur Denver. Je l’envie, car elle a malgré tout connu un véritable amour, bien que la chute fasse mal.

« Tu as bien fait de revenir à Clifton ! » J’entame pour la ramener à nous. « Le désert est bien plus sympa ici que nulle part ailleurs. » Et on est là, on est tous ici et Jean fait partie intégrante de ma vie. Ici, je peux l’aider et Clyde aussi. On peut lui changer les idées, bien qu’elle n’aura certainement pas envie de trainer toute une soirée avec nous, on peut au moins l’inviter à prendre un verre. Un resto. Un truc, ici, chez nous, sur notre territoire. Je termine de manger en silence, imitée par la brune et sa mère, avant que la discussion de reprenne de plus belle : « Hors de question de partir d’ici ! C’est pareil pour les autres, enfin, la bande. » Depuis toujours et pour toujours. « Il n’y as pas vraiment de secrets ici, ou du moins on sait qu’on ne doit pas remuer le ciel pour connaitre la vérité. Pas besoin de faire semblant d’être quelqu’un d’autre non plus. On reste nous-même et c’est notre ville. » Je souris, malicieuse, car je connais bon nombre des secrets des gens du coin, trop soûl et appuyé au coin du bar le soir, révélant des choses que, parfois, j’aimerais ne jamais entendre ! Je regarde Jean attraper un morceau de tarte, incapable de manger davantage et l’aidant à débarrasser pour que sa mère ne se lève pas. Je la remercie pour le repas, ravie d’avoir profité de ce moment avec elles et accompagne Jean qui me tire vers l’extérieur, une idée derrière la tête, à laquelle j’explose de joie : « Oh mais oui ! Si tu veux, je lui raconte que tu es mourante parce que tu t’es planté l’un de ses tournevis sale dans le pied, il sera obligé de venir ! » J’entame en imaginant déjà dévoiler mes mensonges à un Clyde qui ne sera pas du tout dupe. « Ou je lui botte les fesses pour qu’il se pointe, c’est faisable aussi. » J’ajoute en réfléchissant. Mouais. C’est plus facile de l’attirer ici de cette manière. « Oh dit moi que ce gros cheval que j’adorais est toujours là ! C’était comment déjà … Nougat ! » Non, c’est clairement pas le vrai nom de l’animal, mais sa robe blanche parsemée de tâches brunes et rondes m’avait charmée adolescente. « Pitié, s’il te plait, s’il te plait, s’il te plait ! » Je la supplie presque, espérant qu’elle me dise oui, mais au vu de son sourire … Je me pince les lèvres au moment de passer la porte de l’écurie, dévoilant les rangées de boxes bien alignées et les hennissements des chevaux nous accueillant. « Nougat !! » Je m’élance dans l’écurie, comme si j'étais de nouveau une gamine qui fonce vers son animal préféré, repérant sans mal ce dalmatien de cheval pour aller lui gratouiller la tête, me tournant à nouveau vers Jean pour la supplier de mes grands yeux. « Dis-moi que je peux partir avec lui ! S’il te plaiiiit ! » Parce que Clyde en sera vert de jalousie, parce que c’était notre favoris et que, cette fois, je ne dois pas me battre avec lui pour partir en balade sur le dos de ce cheval.


avec  @Jean Lowe





White's not your colorand my feelings haven't changed
©️️ EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
Lun 15 Avr 2024 - 14:38


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
Spill the tea ! - Sierra 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig En ligne
spill the tea !
@Sierra Moore


En écoutant Sierra évoquer Clifton, elle sent dans le ton de sa voix toute la fierté qu’elle détient d’être une locale, une enfant du pays. Le Texas avant les USA. Clifton avant le Texas. Clifton tout court. Son affirmation sur le désert, sans en avoir découvert d’autres la fait sourire, elle est pétrie de certitudes. Tout se confirme alors qu’elle avance tous ses arguments pour défendre cette ville qui les a vues naître toutes les deux. Des arguments qui, pour Jean, ne sont pas les bons. Leur perception est si différente, sans doute parce qu’elle a pu et voulu quitter ce coin pendant un temps. Contemplant la blondinette qui sourit simplement à l’idée d’être qui elle veut, et d’être exactement là où elle veut être, elle se demande à son tour, si Clifton est bien l’endroit où elle veut être en ce moment même. Les circonstances dans lesquelles elle est venue poser à nouveau ses valises ici sont si compliquées, qu’il est difficile pour Jean de savoir réellement si elle est heureuse d’être de retour. Le pire est sans doute ce retour en arrière, ce manque de repères, le poids familial qui se confond avec tout l’amour qu’elle porte à ses parents. Tout est flou.

Il est temps pour elles deux de s’éclipser, à l’initiative de la fille Lowe. Un sourire étire ses lèvres tandis que Sierra s’emballe à la mention de Clyde et de ses outils. Le mensonge en première option. Elle éclate de rire : « Sans vouloir vexer Clyde, je doute qu’il soit LA personne que j’appellerais si j’avais un tournevis dans le pied : j’opterais pour les secours ! Il serait capable de me verser du whisky sur le panard… » grimace-t-elle tout en se dirigeant naturellement à travers la cour, le regard posé sur l’entrée de l’écurie. « Je pense que la menace sera une meilleure option, surtout si on est deux à lui mettre le couteau sous la gorge : il ne pourra pas nous résister. » ajoute-t-elle, avec un clin d’œil complice pour appuyer ses propos.

La réponse quant au programme proposé la fait rire une nouvelle fois, l’esprit de Sierra fuse et ramène automatiquement de vieux souvenirs à sa mémoire. Nougat… Le cheval ne s’est absolument jamais reconnu avec cette appellation qu’elle lui avait donné voilà une dizaine d’années en arrière, mais tout l’aspect sentimental la touche profondément. Jean sait que Sierra venait d’une famille dysfonctionnelle, un peu comme Clyde, avec des travers différents. Et, instinctivement, elle espère avoir pu leur offrir parfois une sorte de refuge, une bulle sécurisante, lorsqu’ils passaient par le ranch, ou lorsque plus tard, elle les avait invités à visiter son nouveau lieu de vie ; même si, comme tout adolescent, ils se sont toujours sentis immensément libres dans leur quotidien un peu bancal.  

Sierra comprend que Paco, le cheval en question, est toujours dans les parages et la voilà fonce droit dans l’écurie à sa recherche, suivie par Jean qui entend hennir les quelques chevaux restés au fond de l’écurie, tandis que les autres sont dans un parc non loin. L’odeur envahit ses narines, un mélange de foin, d’odeur caractéristique des chevaux, de poussière, de cuir… Les poumons remplis, un sentiment de sécurité l’enveloppe tout entière. Distraitement, elle passe la main sur le chanfrein d’une jument, pleine, qui leur offrira un poulain dans les prochains mois. « Tu peux ! Tu sais toujours seller un cheval ? » demande-t-elle en décrochant celle qui ira sur Paco, avant de la lui tendre. A son tour, elle choisit la selle qui ira sur son cheval, elle hésite puis opte pour son quarter favori : Atlas. Selle lourde sous le bras, elle l’installe, passe le licol sans difficulté, et est prête à le chevaucher une fois qu’elle l’a sorti de son box. Sierra la suit, accompagnée de son destrier préféré. Les pieds dans les étriers, les rênes entre les mains, d’un léger coup de talon, Jean fait avancer le canasson. « On fait un p’tit tour au-dessus des parcs, la balade habituelle ? » demande-t-elle en se retournant, voyant la jeune femme arriver à sa hauteur. « Tu travailles toujours dans ce bar, celui où tu danses sur les tables ? » questionne-t-elle, un sourire en coin. « Quoi de neuf dans ta petite vie ? Raconte-moi tout ! »




Revenir en haut Aller en bas
Mar 16 Avr 2024 - 9:16


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Spill the tea ! - Sierra N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Spill the tea ! - Sierra T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
tw: //


Spill the tea !



Je ris. Oui, il est parfaitement du genre à verser du whisky sur une blessure pour désinfecter, je pense même qu’on la déjà fait sur l’un de nous mais les souvenirs flous me font penser que je devais moi-même avoir beaucoup bu pour en arriver à ce stade de vision réduite, et j’en souris de plus belle. J’aime mes amis de toutes mes forces, ils sont la raison de mon existence encore aujourd’hui et pour rien au monde je ne voudrais les perdre ou les échanger, malgré leurs défauts et difficultés chacun. « Me laisse pas faire ça ! Je risque de me blesser autant que lui ! » Je rajoute, presque certaine d’être assez empotée pour me blesser en même temps que blesser mon meilleur ami et de paniquer à la vue du sang. Il vaut mieux me laisser en dehors des histoires de menaces ! Bien que l’idée me plaise. Une fois arrivée dans l’écurie, je me dirige droit vers ce fameux Nougat, dont ce n’est pas le vrai prénom mais que nous avions prénommer de la sorte en étant plus jeune. L’animal se laisse facilement câliner et sa douceur me ramène à des moments plus doux, plus calme et insouciant comme j’en ai rarement vécu. Le bonheur simple sous filtre, des instants de rires et de bonne humeur que j’ai tant aimé partager avec Jean et Clyde, ici, dans ce ranch … « Oui je sais, enfin je pense ! Vérifie derrière moi s’il te plait. » Parce que, l’air de rien, je n’ai plus monté un cheval depuis quelques temps, et je me retiens de justesse de révéler à Jean que les seules créatures que je monte de manière régulière, ce sont des hommes ! Elle me donne la selle sans remarquer que je me mords durement la langue pour retenir mes idées à leurs places et sourire à mon amie. Je retrouve d’ancienne sensation, comme l’odeur de la selle sur le dos du cheval, la douceur de ses crins que je déplace pour ne pas les coincer dessous, la force des muscles que je peux sentir sous sa robe parsemée de tâches. Je me souviens de comment sangler, galère un peu pour lui passer la bride derrière les oreilles, vu qu’il est plus grand et compte me le faire comprendre, mais je réussi.

Je le sors de son box en suivant Jean vers l’extérieur et mettant pied à l’étrier comme si je n’avais rien oublier de mes expériences antérieures. Ouais, de magnifiques souvenirs et je ne lui serais jamais assez reconnaissante de nous avoir emmenés ici. « Pourquoi pas ! De toute façon, je sais que je vais avoir mal aux fesses après, peu importe la durée ! » Je plaisante en la rejoignant à cheval, souriant comme jamais en retrouvant la familiarité de l’animal et le bonheur simple d’être sur le dos de Nougat. Rien que pour ça, je suis déjà heureuse. Je baisse les yeux sur le pommeau de la selle, m’y tenant d’une main tandis que l’autre retient les rênes, hésitante sur le fait de parler de ma vie à Jean, de crainte de la décevoir, alors qu’elle nous souhaitait certainement plus que cette vie. « Ouais, je suis toujours au bar et je danse toujours autant sur les tables ! » Je place mon cheval à côté du sien, gardant la même allure de sorte à avoir plus facile pour discuter. « Je suis toujours avec la même bande, je sais que tu ne veux pas l’entendre mais on fait toujours des conneries avec Clyde mais on ne termine jamais au commissariat, c’est promis ! » J’avoue en grimaçant un sourire dans sa direction. « Qu’est-ce que je peux dire d’autre … Ma mère est stable pour le moment, ça va faire 8 mois ! C’est la première fois que c’est aussi long, je suis super contente. » Parce que parler d’elle est devenu naturel, et que Jean est parfaitement au courant de la situation. « Je suis toujours célibataire et je pense de plus en plus que l’amour n’est pas fait pour moi. C’est un bon résumé j’crois. » Je réfléchis encore quelques secondes, mais rien ne me vient. « Et toi ? Heureuse malgré tout d’être revenue à Clifton ? Les grandes villes ne te manquent pas de trop ? » Je demande, comprenant soudainement que je dois aller trop loin. « Tu as pas besoin de répondre ! Tu peux même me balancer dans l’étang si tu veux ! Mais pour ce que ça vaut, je suis vraiment contente que tu sois de retour ici. » Je souris sincèrement, parce qu’avec elle j’ai l’impression de pouvoir me confier sans être jugée, vu qu’elle me connait depuis toute petite sur un skate à m’inquiéter pour les crises de ma mère et ses disparitions soudaines lorsqu’elle cherchait un nouveau mec.


avec  @Jean Lowe





White's not your colorand my feelings haven't changed
©️️ EXORDIUM.


Revenir en haut Aller en bas
Dim 28 Avr 2024 - 15:19


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
Spill the tea ! - Sierra 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig En ligne
spill the tea !
@Sierra Moore


Les instants qui lui donnent une véritable sensation de liberté sont ceux-ci : sur le dos d’un de ses chevaux, les pieds dans les étriers, le vent qui balaie ses cheveux, le soleil qui réchauffe son épiderme. Le bruit des sabots sur le sol sablonneux pour seul rythme, Jean évacue, le temps d’une balade,  tous les tracas qui emprisonnent son esprit et nourrissent ses dernières journées au ranch. Moment hors du temps, la venue de Sierra est tombée à pic, lui permettant d’accéder à cette évasion si précieuse. Un regard vers la blondinette suffit pour voir le ravissement que cette sortie lui procure également. L’éleveuse s’amuse régulièrement à dire que ces bestioles ont un effet thérapeutique pour qui en a besoin : confident muet, toutes les pensées peuvent être glissées à leurs oreilles. Une vieille habitude que Lowe adoptait déjà alors qu’elle était haute comme trois pommes. Aujourd’hui encore, il n’est pas rare de la voir filer dans un parc pour se blottir près d’un canasson, relâchant la pression, le négatif, sans ressentir aucun jugement en retour, juste un vaste apaisement.

Au rythme des pas de leurs montures, Sierra livre les dernières nouvelles à son sujet, et Jean l’écoute d’une oreille attentive, un doux sourire étirant ses lèvres au fur et à mesure que sa visiteuse énumère les informations la concernant. Que Clyde et elle fassent encore les imbéciles dans Clifton ne l’étonne absolument pas et elle renonce à tout air réprobateur qui serait totalement inutile. Du moment qu’ils ne se font pas interpeller et que cela reste du divertissement pour eux, avec un impact mineur sur autrui… Elle n’est pas leur mère ! En parlant de ça, elle tourne la tête assez brusquement à l’annonce de cette excellente nouvelle concernant Iris, sa mère. Et puis, vient le sujet de sa vie sentimentale… Jean secoue la tête en l’écoutant parler. Derrière ces mots, se camoufle certainement une grosse déception amoureuse. “C’est une excellente nouvelle pour ta mère ! Elle a un traitement qui lui convient bien j’imagine. Tu dois être rassurée…” Des oiseaux s’envolent à quelques mètres d’elles, surpris par leur arrivée sur le sentier. “Arf, tu n’as pas le droit d’être aussi fataliste à ton âge, Sisi ! Come on ! Laisse le temps au temps ! Et puis, j’imagine que tu es célibataire, mais pas seule ? ” ajoute-t-elle finalement, d’un regard complice.  

A son tour d’être interrogée; c’est le jeu. Elle n’a pas le temps de formuler des réponses dans son esprit que Sierra, précautionneuse, est à la limite de s’excuser de s’intéresser à elle. Jouant avec les crins de son cheval d’une main, caressant son encolure ensuite. “Ne t’inquiètes pas, je n’ai pas d’autres choix qu’assumer là où je me trouve dans ma vie actuellement.” Rien ne sert de se voiler la face. Jean se retrouve confrontée à des situations qu’elle n’avait jamais imaginées jusqu’alors. “Je ne sais pas si Denver me manque. Mes amis là-bas, oui, mais rien ne m’empêche de les revoir. C’est simplement la sensation de faire machine arrière quand je pensais avoir tracé ma route… C’est un sentiment assez curieux.” répond-elle, pensive. “Et puis, James qui n’était finalement pas fait pour moi, et moi pas faite pour lui non plus. C’est comme ça.” Jean hausse les épaules, comme pour se débarrasser d’un poids qui essaierait de s’appuyer sur elle à la simple évocation de ce mariage foiré. “Mais, ici, c’est la maison. Pas simplement parce que je suis revenue dans le ranch dans lequel j’ai grandi. Juste… Je ne me sens pas dépaysée. Je recommence à zéro, sans avoir l’impression d’être nouvelle ici.” Un sentiment qui apporte du contraste à sa situation, adoucissant le sentiment d’échec qui l’a envahie lorsqu’elle a tout quitté à Denver : son job qu’elle adorait, son entourage, la maison qu’elle avait choisie, son mariage… Un sentiment encore bien présent, qu’elle fait taire dès qu’il menace de surgir. Elle n’a pas le temps de s'apitoyer sur son sort ou de s’écouter : d’autres problèmes ont la priorité sur ses états d’âme. “On devrait organiser un barbecue un de ces jours, avec Lilian, Clyde, toi. Je pourrais peut-être proposer à Beth de se joindre à nous, ça pourrait être sympa. T’en dis quoi ?

Le chemin devant elles s’élargissant, terrain sablonneux sans difficultés, Jean attend la réponse de Sierra, avant d’inviter sa monture à mettre un coup de collier à son allure, laissant la jeune femme la suivre tranquillement à son tour.





Revenir en haut Aller en bas


Contenu sponsorisé


le clair
l'obscur



Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1

Sauter vers :
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
PEACEOFMIND :: Clifton :: Surroundings-