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IF YOU'RE FREE TOMORROW, DON'T MAKE ANY PLANS

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Jeu 18 Avr 2024 - 12:10


Jean Lowe
Jean Lowe

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Difficile de trouver un surnom via son prénom, pour Jean, alors certains se contentent de l'appeler par son nom de famille, Lowe.
Age : 40 ans, pour l'instant, fille de fin d'été, virgo.
Adresse : Elle vit au ranch familial, Evening Star ranch, au sud de Clifton. Elle a pris possession d'une annexe de la propriété familiale afin de limiter la sensation d'être retournée chez ses parents, et conserver un semblant d'indépendance. A la façon d'un cottage, tout est minimaliste dans son chez-elle.
Labeur : Carrière de professeur d'anglais abandonnée, Jean est revenue au ranch familial par la force des choses : à présent, elle fait tout, là-bas, de l'entretien de la propriété à la négociation des saillies, elle a pris son nouveau rôle à bras le corps.
Coeur : Divorcée. Elle est célibataire, ne trouve pas vraiment le temps d'envisager quoi que ce soit de nouveau, bien qu'elle aime la vie à deux.
Berceau : Née à Clifton, elle n'en a pas bougé jusqu'à ses 18 ans, où ses horizons se sont étendus. Elle a vécu à Denver pendant plusieurs années, avant de finalement revenir s'installer dans sa ville natale depuis moins d'un an.
✵✵✵
IF YOU'RE FREE TOMORROW, DON'T MAKE ANY PLANS 01bd5e26710d74d4e124b52e7c18bf66634b3112
✵✵✵

Lovely daggers pierced my heart
many moons ago,
Toxic roses chased
by wolves and carnivores,
Lost virgins with broken wings
that will regrow.

Pseudo : revenge.
Pronom : elle
Fc : Sophia Bush
Crédits : adastra <3

Préférences rp :
* rp à la 3e personne du singulier
* 600-1200 mots
* dialogues en français/anglais, pas de préférence, expressions anglophones.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t124-jean-lowe-i-ve-been-ru https://pin.it/wtaP1yOig


IF YOU'RE FREE TOMORROW,
DON'T MAKE ANY PLANS

((atmosphere))


Le coup de fil salvateur. Il lui aura suffi de croiser Clyde la veille, lui faire part des difficultés qu’elle rencontre, et lui glisser un mot, à savoir s’il connaissait quelqu’un qui potentiellement… Pourrait être intéressé pour la sortir de la panade en échange d’un salaire. Le garnement n’a pas tardé à brancher l’une de ses connaissances pour cette demande puisqu’elle a rapidement échangé avec un dénommé Jayson Novak. Inconnu au bataillon, le nom ne lui parle pas ; de toute évidence, ce n’est pas quelqu’un dont la famille est installée à Clifton depuis longtemps. Peu importe à vrai dire, du moment que la situation ne l’effraye pas et qu’il serait d’accord pour mettre à profit ses connaissances en bricolage. Il a été convenu, après quelques moqueries bien senties, qu’il lui rendrait visite l’après-midi même. Un preux chevalier devrait donc arriver. Pas qu'elle soit enfermée dans une tour, Jean, non, plutôt dans une spirale un peu étouffante, dont elle avait saisi le début et dont la fin semble encore très floue.

Depuis son retour à Clifton, elle a commencé à faire de menus travaux, qu’elle maitrise, dans la maison familiale. Des p'tites bricoles. D'abord pour s'occuper un peu les mains, se sentir utile et puis, surtout pour que la tête arrête de penser. Et puis il y a le côté sentimental pour cette belle bâtisse que ses parents avaient reçu en héritage, un peu à l’extérieur de Clifton et entourée de terrains leur appartenant, où les chevaux passent la majeure partie de leur temps. Elle y a grandi, en connait tous les recoins, sa chambre d'adolescente existe encore, même pas transformée en chambre d'amis. Ça l'a d'abord fait soupirer quand elle s'en est aperçue, puis finalement ça l'a rendue nostalgique, au royaume de l'oubli.

Jean est arrivée à la conclusion que son père n'a jamais été un bon bricoleur, en remarquant plusieurs éléments qui auraient mérité un peu plus d’entretien que ce qui a été fait avant qu’Alzheimer l’attrape. Sa mémoire le fuit depuis une grosse année, les effets de la maladie empirant très -trop- rapidement depuis qu’elle le voit au quotidien. Et, en même temps que la mémoire a commencé à se faire la malle, ses amis, ses copains, l’ont imitée, cette foutue mémoire. Plus personne pour partager un café, une bière : à présent, si Jean les croise à Clifton, elle a droit à un petit signe de la main gêné, puis à un dos tourné.

Pas question de sortir une visseuse aujourd'hui. Elle a promis de ne toucher à aucun outil avant l’arrivée providentielle de Superman. Cette mention la fait sourire à nouveau tandis qu’elle s’accoude à une barrière délimitant l’un des parcs, observant derrière ses lunettes de soleil les canassons qui paissent tranquillement sous le soleil chaud du Printemps. Jetant un coup d’œil à sa montre, elle s’aperçoit que dans quelques minutes, le prétendant au poste va débarquer. Baskets pleines de poussières, de morceaux de paille, jeans aux genoux usés, t-shirt gris aux manches remontées sur les épaules et casquette vissée sur la tête, elle patiente. Elle aurait pu se mettre un coup de propre, tant pis. Une jument s’approche de la silhouette humaine, venant chercher des caresses. La main posée sur le chanfrein, la brune fait glisser ses doigts jusqu’à la crinière, les enfouissant, grattant le cuir. Le bruit d’un moteur lui fait tourner la tête dans une autre direction. Jean voit au loin le nuage de poussière soulevée par le passage d’un véhicule. Rejoignant la cour où son 4x4 est déjà garé, elle s’approche du pick-up rouge qui s’arrête à sa hauteur, fenêtre baissée, le contre-jour ne permettant pas d'identifier totalement l'individu : « Je pensais que vous arriveriez par les airs… » lâche-t-elle, sourire en coin, tout en indiquant l’espace disponible à côté de sa voiture pour qu’il puisse stationner.

Jean cale ses solaires sur sa casquette tandis que le bricoleur claque sa portière. Elle tend sa main gauche pour le saluer, sorry about it : « Jean Lowe. Et comme vous pouvez le voir, je suis plus dangereuse pour moi-même que pour mon environnement. » Et de présenter sa main droite bandée en guise d’explication, les points encore douloureux sous le pansement. Face à elle, un grand gaillard, barbu ; elle ose à peine le regarder dans les yeux de crainte d’y voir tout le jugement qu’il pourrait poser sur elle, avec ses stigmates peu reluisants. Amatrice. Pourtant, elle pourrait lui jurer qu’elle a fait de son mieux jusqu’ici.

Face à eux, la maison des Lowe, divisées en plusieurs parties, et les annexes pour les chevaux un peu plus loin. « Je vous fais faire le tour du propriétaire ? » Suivez le guide. Elle décide de dresser le tableau, les détails seront, peut-être, pour plus tard. « Mes parents vivent ici, et je suis revenue il y a quelques mois, pour leur filer un coup de main. » Mais, ils se sont absentés en début de journée pour un énième rendez-vous médical pour son père qui, d'ailleurs, ne servira probablement à rien. En plus, elle aurait adoré que sa mère soit là, qu'elle s'occupe de cet entretien. C'est pas son truc, à Jean; elle, elle s'est contentée de jeter une bouteille à la mer. « Ça fait longtemps que vous vivez à Clifton ? »

Elle choisit de commencer la visite par l’écurie qui aura besoin d’être restaurée à un moment ou un autre. « On élève des chevaux ici, on change gentiment le type d’élevage. On a décidé de conserver quelques étalons pour produire des chevaux de course comme auparavant, mais on se tourne beaucoup plus sur des races dociles pour de la balade. Je suis meilleure pour ça que pour le bricolage, si ça peut vous rassurer. » Elle se tourne vers Jayson, l’observant de façon plus détaillée, sans toutefois le dévisager. « Vous vous y connaissez en chevaux ? » Prochaine étape, un tour des terrains, avec les différentes barrières en piteux état qui seront à remplacer... Et puis, ce sera l'occasion de sonder ce grand garçon qui se tient à côté d'elle.



avec @Jayson Novak  


Jayson Novak aime ce message

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Hier à 0:19


Jayson Novak
Jayson Novak

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Jay ou Novak... Parfois, Asshole. As you wish !
Age : 44 ans, et c'est plutôt étonnant qu'il soit encore en vie et en un morceau.
Labeur : Sans emploi. En cherche un. Pas certain qu'un emploi le cherche, lui.
Coeur : Veuf depuis deux années. Son cœur est en charpie. Il ne veut plus jamais aimer, ne veut plus souffrir.
Berceau : Américain, né à New York. Il aurait préféré naître à Disneyland, mais puisqu'il a un karma de chiotte...
Pseudo : Jumpinjack
Pronom : Il
Fc : Jensen Ackles
Crédits : Avatar (C) Lux

Multicompte : Aucun

Préférences rp : La longueur n'a aucune importance, en autant qu'on me donne de quoi répondre.
- Je peux écrire de 500 à 1000+.
- J'avoue que j'ai un peu de mal à lire l'écriture en "Tu", mais je peux faire un effort.
- De préférence en rp, les textes en français. Ceci dit, les expressions et/ou dialogues en anglais, je n'ai rien contre.

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t180-jayson-novak-one-bourb https://peace-of-mind.forumactif.com/t183-jayson-novak-i-hate-me-too
tw : Deuil - Alcoolisme - Vulgarités langagières



IF YOU'RE FREE TOMORROW,
DON'T MAKE ANY PLANS

C'est un fourbe cauchemar. Un cauchemar ? Oui. Non. Les deux, sans doute. Jayson ne sait pas, ne sait plus, ne fait que sonder les délicats sillons de son minois depuis qu'il s'est extirpé hors de son pick-up, diamétralement sidéré par le mirage, par les similarités. C'était une mauvaise idée de venir ici. Si j'avais su, j'aurais jamais accepté de te rencontrer. Tout est la faute de Clyde. Le p'tit salaud ! La contempler lui brouille les cervicales au point qu'il ne parvient plus à cogiter sainement. T'es une empoisonneuse, une vilaine sorcière au cœur de pierre, c'est certain. Une femme ne pouvait être aussi belle sans dissimuler une âme venimeuse, létale même pour le plus finaud des hommes. Tu dévores et ne laisses rien. Ils tombent tous dans ton piège, pas vrai ? Il aimerait déjà la mépriser, la trouver hideuse et repoussante. Il aimerait qu'elle soit mesquine, redoutable, qu'elle soit la reine-vipère de Clifton. Il aimerait lui décerner tous les défauts, et fermer les yeux pour ne plus la voir. Donne-moi une raison de partir, de te détester. Donne-moi une raison de refuser ce job, n'importe laquelle.

L'immonde vérité ; Jean Lowe n'avait rien d'un cauchemar, ni d'une perfide tentatrice. Elle avait tout d'un rêve ineffable, à la fois sublime, et tristement funeste. T'as pas le droit de lui ressembler. T'as pas le droit de me faire ça. Tu devrais avoir honte. Comme si c'était de sa faute, à cette ô combien charmante inconnue, si elle lui faisait songer à sa défunte femme. Sa chevelure, ses lèvres, ses yeux, sa silhouette... Non. C'est pas ta faute si tu lui ressembles, mais je vais faire comme si c'était la tienne. Cette visite au ranch des Lowe, qu'il s'était imaginé conventionnelle et plaisante, prenait maintenant un aspect neurasthénique, et ce, malgré la beauté des lieux et l’opportunité offerte de renflouer sa tirelire. Il avait bêtement pensé qu'une sortie hors de sa tanière allait lui faire un peu de bien, qu'il allait oublier ses démons pour quelques heures. Et en plus, t'as les mains douces. C'est franchement... effronté de ta part.

".. pour moi-même que pour mon environnement. Je vous fais faire le tour du propriétaire ?"

Hm ? Temps de latence, instant où il réalise qu'il doit répondre, alors qu'il avait à peine écouté. Instant où il comprend que sa main flâne à rompre l'adhérence avec la sienne. Y a que toi à blâmer, darling. T'as qu'à tout changer de ta belle personne, et je vais pouvoir porter attention à ce que tu racontes. Un sourire - un brin malaisé - tressaille à ses babines, alors qu'il abandonne sèchement la tiédeur de sa paume, et qu'il s'éveille de sa léthargie.

Pourquoi pas... Avec plaisir.

L'incertitude en murmure, et l'amertume en déraison. Pourquoi pas ? Parce que j'ai plus envie d'être ici. Parce que je croyais que la journée allait se tolérer, que j'allais éviter de penser à trinquer pendant plus de cinq minutes. Maintenant, je vais devoir faire semblant que c'est plaisant d'être près d'une femme qui... Ne serait jamais Clara. Ne lui ressemblait pas tant, en vérité. Elle lui manquait, sa femme. Trop. Et il la voyait, en chaque brunette au visage angélique, en chaque femme pourvue d'un sourire diablement mirifique. Il n'existait aucune fin à ses hantises, aucune fin à ce vide qu'elle lui avait légué en adieu. J'ai besoin de boire. Cette soif intarissable lui bouffe voracement les tripailles, mais Jay tente de l'ignorer. So help me god.

Malgré l'inconfort et le manque, il ne perd pas le fil, s'accroche à sa voix, à ses inflexions, à ses battements de paupières, à la cadence aérienne de ses pas, de ses gestes. Pourquoi je suis pas étonné que tu sois l'une de ces femmes ? De celles au cœur tendre, qui trimballent en fardeau les fléaux des autres. De celles qui se précipitent vers l'abîme au nom de ceux et celles qu'elles chérissent. Ces femmes qui se réjouissent des petits triomphes, et qui s'effondrent en silence lorsqu'elles s'oublient. Si t'es prête à tout laisser pour aider tes parents, c'est que tu dois te dévouer aussi pour les autres, même pour ces personnes qui méritent rien. Simple présomption. Cependant, il espérait, pour elle, que son intuition se plantait, et que sa bonté détenait des limites.

"Ça fait longtemps que vous vivez à Clifton ?"

Une question courante, qui ne devrait pas susciter autant d'appréhension. C'est comme ça que l'enfer commence. Une question, ensuite une autre viendrait en amont, et encore une autre. Il devra, tôt ou tard, justifier, élaborer, hasarder l'esquive des sujets anguleux et les inconforts lancinants. Deux ans, qu'il fuyait les relations humaines. Deux ans, qu'il craignait ces instants affligeants où il devrait parler de lui, de ses violences, de ses deuils et ses regrets. Si l'échec avait un visage, ce serait le mien. Alors, il se défile, reste concis, s'arrime à l'essentiel. Aucun comment, ni pourquoi. Même pour tes beaux yeux, je dirai rien.

Depuis environ un mois. Je suis encore un touriste.

Et il prend ses distances, Jay, fait mine de s'intéresser à l'une des stalles abîmée de l'écurie, tentative un peu maladroite de couper net son désir de forer davantage sur la question. Ça semble fonctionner. Elle lui parle de chevaux et d'ambitions, et bien qu'il semble plus intéressé par l'usure d'une cloison - qu'il toise tout en la secouant un peu afin d'en tester la solidité - il écoute, mémorise chaque mot...

"Je suis meilleure pour ça que pour le bricolage, si ça peut vous rassurer."

Tu penses que j'ai besoin d'être rassuré ou est-ce que c'est plutôt parce que t'as peur que je te juge, que je pense que t'es bonne à rien ? Il cesse ses observations, et lui offre un sourire malicieux.

Je croyais que c'était moi qui devais vous convaincre de m'engager, pas le contraire... Ça se voit que vous êtes une femme intelligente, et que vous avez beaucoup à offrir. J'ai pas besoin d'être rassuré.

Il le pensait, le croyait. J'espère que je me trompe. J'arrive pas à te trouver des défauts. Ça m'énerve. Néanmoins, on ne pouvait pas juger adéquatement une personne en seulement cinq minutes. Elle était forcément... horrible et insupportable. D'ici trente minutes, j'arriverai plus à t'endurer, et je vais regretter ce que je viens de dire.
 
"Vous vous y connaissez en chevaux ?"
Eh bah, si je m'y connaissais en chevaux, on me surnommerait pas Superman, mais bien El Zorro ou Lucky Luke.

Et encore, je crois être seulement le "man" dans Superman. Il ne doutait pas de ses propres habiletés. Il savait être un bon travaillant, stratégique et méticuleux. Il s'y connaissait en rafistolage, et avait rarement causé la déception suite à ses travaux. Mais je suis nul à chier pour tout le reste. J'arrive même pas à protéger ceux que j'aime. À nouveau, les pensées sombres réitèrent leur parade, et il s'oblige à les fuir un peu plus longtemps.

Vos parents ont de la chance que vous soyez aussi honorable. Je connais peu de personnes prêtes à mettre en veilleuse leur quotidien pour aider leur famille... Vous avez sacrifié beaucoup pour eux, pour vos aimés ?... Vous êtes heureuse, Jean ?

Les questions fusent, sans prudence, et il regrette aussitôt. Son visage s'affaisse lorsqu'il réalise l'indiscrétion, et l'embarras lui resserre le râtelier. Je devrais pas te poser des questions, je devrais m'en foutre. Fuck me ! Cinq minutes, et déjà, il cherchait à la comprendre, à l'analyser, commençait à se soucier d'elle. N'importe quoi. Ce l'était, sans doute. Je suis hypocrite. Si je m'intéresse à toi, c'est seulement parce que tu me fais penser à elle. C'est évident.

Désolé, c'est intime comme questions. Ça me regarde pas. Je voulais seulement... J'en sais rien.

Il hausse les épaules, distinctement malaisé par sa bêtise et son manque de tact.

Vous savez, il est pas trop tard pour me dire de dégager de votre ranch. J'ai une grande gueule, j'assume les conséquences.

Vas-y, la belle. Dis-moi de foutre le camp, de plus jamais revenir. Je suis complètement largué quand je te regarde. Je sais plus comment me comporter. Je crois que c'est mieux pour ma santé si je fais semblant que je t'ai jamais croisé.


avec @Jean Lowe
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Hang my head. Drown my fear, till you all just disappear. Black hole sun, won't you come, and wash away the rain? Won't you come.
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