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We’re painted red to fit right in

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Lun 15 Avr 2024 - 14:01


Malone Sullivan
Malone Sullivan

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Mal - surnom qui résonne trop fort le long des murs, trop souvent dans l'intimité qu'offre la nuit, soufflé dans les murmures des exs aux cœurs trompés
Gold - pour les Bloody qui n'hésite pas à lui rappeler le fric qu'il possède.
Age : Il vient d'avoir 28 ans.
Adresse : Un morceau de terrain qu'il a obtenu auprès de son père, il vit dans un mobilhome éclairé par les quelques guirlandes qu'il a tiré ici et là pour éclairer sa façade.
Labeur : Eleveur de chevaux
Coeur : Eternel célibataire, il parait pourtant en couple avec l'une ou l'autre avant de leur briser le coeur avec une troisième fille dans l'équation.
Berceau : Texan d'origine, Clifton c'est à la vie à la mort.
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Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Rudy Pankow
Crédits : aurora borealis (avatar) romancedawg (gif)

Multicompte : Sierra Moore

Préférences rp : Rp en français - autour des 700 mots de moyenne, plus si l'inspiration est au rendez-vous

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t197-malone-sullivan-i-m-ti https://peace-of-mind.forumactif.com/t211-malone-sullivan-boulevard-of-broken-dreams#1578 https://www.pinterest.fr/nadou0208/malone/
alcool - violence physique


We’re painted red to fit right in
"Enough to make my systems blow"

((atmosphere))

« Chef ? » déclare-t-il comme s’il était en pleine discussion avec des amis. « Eh Chef ! J’ai une petite soif là … » Qu’il continue, les bras appuyés le long de la grille d’acier, la tête aussi, de sorte à presque s’y coincer, presque … Si quelqu’un venait réellement à lui taper l’arrière du crâne, la grille devrait être dessoudée avant de pouvoir être libre. Ce serait tellement con … Il l’aime bien cette cellule, au fond. Pas trop éclairée par la lumière vive du soleil au petit matin et pas trop sombre la nuit, histoire de contempler les étoiles à l’extérieur. Pour décuver, cet endroit lui est peut-être un peu trop familier. Tant et bien que son nom s’est glissé contre l’une des planches d’un vieux banc en bois, gravé à l’aide d’une petite pierre qu’il avait gardé dans sa poche comme l’un de ses trésors. « Ferme la Sullivan ! Ton frère arrive. » Il soupire, se frotte le visage, évidemment que son frère se pointe pour lui venir en aide et sûrement pas son père. Cet enfoiré est encore loin d’eux pour le moment et c’est tant mieux. Il reste quelques secondes silencieux, réfléchissant à ce qu’il allait raconter à Levi pour cet énième séjour dans les cellules de dégrisement de Clifton. « Chef ? Chef t’es encore là ? » Qu’il demande, plus pour s’occuper l’esprit plutôt que ruminer ce qu’il s’est encore passé la nuit dernière. Les pas lourds du policier chargé de sa détention résonnent dans le couloir menant vers lui et un sourire provocateur éclaire les lèvres de Mal, fixant le sol, les deux bras passés à travers les barreaux, le front appuyé négligemment contre également. « T’as une sale mine Chef, je t’avais dit que j’allais juste pioncer tranquille ! » Qu’il le nargue, sachant pertinemment qu’il sortira encore indemne de cette histoire. « T’en as pas marre de jouer au merdeux Sullivan ? » Que le gars lui demande en s’appuyant au mur face à lui, à l’air libre, mais la gueule de Mal ne relâche pas son masque, gardant cette allure provocatrice jusqu’au bout avec ce léger sourire en coin qui annonce tout. Il hausse les épaules, faussement attristé, les yeux sur le flic en face : « J’suis sûr que j’vous manque quand je passe 15 jours sans venir vous voir. » Le flic se frotte le visage d’une main, mission accomplie pour Malone qui a obtenu sa compagnie le temps que Levi enfile son petit polo et fasse ses lacets, parce qu’on ne va pas se cacher que sa bagnole est certainement l’une des plus rapides en ville et que s’il prend du temps, c’est parce qu’il se mate dans le miroir.

Il lui tape la discussion, Mal, parce qu’au final il a appris à connaitre les flics du coin. Il n’est pas méchant avec eux, il reste ce petit con arrogant que son père tente d’habiller d’un costume mais il ne leur crache pas au visage, bien que l’alcool ait dû l’aider à avoir un comportement idiot et déplacé par moment. En général, ils le retrouvent à côté d’un bar à moitié soul et l’emmènent tranquillement décuver derrière les barreaux. Une mauvaise habitude qui s’est ancrée dans le sang du blond, qui s’infiltre les weekends et surtout le dimanche soir. Parce que le vendredi ou samedi, il a tendance a trouvé un endroit où il peut cogner très fort sans avoir de règles. La violence règne dans sa tête, il l’extirpe en salissant ses poings fermés, entrant trop souvent en contact avec d’autres os, parfois trop fragiles que pour tenir à la hargne qu’il met dedans. Gueule amochée par des bleus, une blessure fend sa lèvre supérieure et une entaille lorgne sa joue droite. C’était un bon combat. Un peu trop sympa. Au point d’aller picoler avec l’autre gars tout le reste du weekend et se retrouver ici, un lundi matin, aux petites heures du lever du soleil, il a l’habitude, Levi, de venir le rechercher même s’il n’est pas d’accord. Ce frangin qu’il protégera toujours de tout ce dont il est capable, de tout ce qui est faisable pour lui en tout cas.

C’est avec ces balafres que le Chef le met dehors, ébloui par le soleil de ce début de matinée, trop dur de garder les yeux ouverts alors il met ses lunettes de soleil sur le nez, un petit signe d’au revoir au flic en reprenant son chemin vers le parking après avoir récupérer ses affaires à l’accueil et un petit clin d’œil glissé à celle chargée de l’administratif, l’allure non chalante, et se glisse dans la bagnole de Levi. C’est une musique beaucoup trop forte pour son crâne qui résonne dans l’habitacle, le faisant grimacer et baisser directement le son. « Il est 8h mec ! Personne n’écoute de la musique aussi forte à 8h ! » Tout le monde sauf le frangin de Malone, qui a certainement décidé d’emmerder son frère pour le faire venir une nouvelle fois au commissariat après un dimanche trop festif. Parce qu’il n’a pas besoin de savoir qu’il fait le con depuis le vendredi. « J’crois que l’Chef m’aime bien, j’ai eu une bouteille d’eau cette fois ! » Qu’il raconte, fier de ces conneries et heureux d’aller retrouver son propre lit. « Tu veux qu’on se prenne un petit déj avant d’aller réveiller Savie ? » Qu’il demande en cherchant dans les poches de sa veste en cuir son paquet de cigarettes pour l’ouvrir et en sortir une, qu’il tient entre ses lèvres, les lunettes à moitié baissée sur son nez pour s’adresser à son frère. « Ça t’embête si je fume ? » Parce qu’il sait pertinemment que oui et qu’il préfère voir son frère s’énerver contre lui que totalement silencieux. Tout est bon pour le provoquer et entendre sa voix, même énervée.


avec @Levi Sullivan





say you want meout of your life
©️️ EXORDIUM.


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Mar 16 Avr 2024 - 15:18


Levi Sullivan
Levi Sullivan

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : Vingt-six ans. Il a vu le jour le 16 oct. 1997.
Labeur : Il a le poignet sollicité à force de signer autant de contrats. Pourtant il aurait préféré se l'user à passer les vitesses d'une Italienne. Et les miles qu'il avale pour rencontrer les clients, il aurait adoré les faire sur un circuit. Mais au lieu de prendre les vibreurs en bord de piste, il suit la trajectoire du marché. Les chevaux, il les préfère sous le capot. Et même s'il collectionne les étalons cabrés dans son garage, il négocie les saillies mieux que personne.
Coeur : A cheval entre le célibat et des fiançailles foirées seulement maintenues pour sauver les apparences. Père d'un môme en bas âge qu'il n'était pas prêt à voir arriver.
Berceau : Il est de nationalité américaine. Mais mieux vaut ne pas analyser son ADN de trop près, au risque de ne trouver aucun gène des Sullivan dans son sang.
We’re painted red to fit right in Charles-leclerc
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Charles Leclerc
Multicompte : Alby Forsyth :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en teal.

l'obscur

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"Enough to make my systems blow"

((atmosphere))

« Non je peux pas le garder plus longtemps. J’ai déjà des trucs prévus et c’était pas convenu comme ça. » Je fais les cent pas, de quoi me faire suer avant même que la journée commence.
La terrasse est d’ailleurs à peine éclairée alors que le soleil n’a pas encore dépassé la ligne d’horizon. Mais je suppose qu’il doit être aux alentours de midi outre Atlantique. Et qu’à l’heure où elle m’a sorti du lit en m’appelant, elle devait déjà être occupée à scruter le menu d’un de ces petits restos à la façade colorée. En espérant qu’elle s’étouffe avec une bruschetta… Ou s’étrangle en avalant son Aperol Spritz de travers.
« Mais j’en ai rien à foutre ! » Je m’emporte, m’empêchant de lâcher toutes les insultes qui me viennent en me rongeant savamment les ongles. « Tu le récupères ce week-end et c’est tout. »
Qu’est-ce qu’elle croit, elle ? Que je n’ai qu’à claquer des doigts pour trouver une nounou ? Je dois déjà moi-même remplir ce rôle avec mon propre frère. Je me passerais bien de faire du babysitting en plus… Surtout pour qu’elle puisse prendre du bon temps au lieu de s’occuper de son gosse.
« Vaffanculo », craché-je alors en raccrochant sèchement. Peut-être que parler italien pour lui dire d’aller se faire foutre l’aidera à capter.
Téléphone rangé dans ma poche, j’ignore les nouvelles vibrations qui l’agitent aussitôt contre ma cuisse. A la place, je vérifie ma coiffure dans le reflet de la vitre, ajustant mes mèches châtains sous le regard curieux de Nacho.
Voir sa queue battre l’air en fixant mes allées et venues me décroche habituellement un sourire mais pas cette fois. Je suis trop remonté pour ça mais je le gratifie tout de même d’une caresse sur le crâne, lui promettant de revenir le promener plus tard.
Pas foutu de langer mon gosse mais je trouve ironiquement toujours le temps de sortir mon clébard. Pourtant, il sait très bien se promener tout seul lui… A aller bouffer du crottin en cachette et suivre le maréchal ferrant à la trace au cas où il sèmerait quelques bouts de corne à ronger. Nacho, cet estomac sur pattes qui me cause pourtant moins de problèmes que tous les autres. A commencer part Mal avec qui j’ai "rendez-vous" maintenant.

Conduite agressive, je grille un feu rouge et une priorité. De toute façon les gens s’écartent toujours de mon chemin. On me voit et on m’entend arriver de loin. Et c’est en terrain conquis que je me stationne devant le poste de police, surpris qu’on ait toujours pas réservé un emplacement avec mon numéro de plaque. Pourtant c’est à venir ici que j’use le plus ma gomme. J’ai arrêté de compter le nombre de fois que je me suis pointé sur ce parking, je sais seulement que Mal me doit un jeu de pneus.
Lunettes de soleil posées sur le nez, je le dévisage sans rien dire. Son sourire de sale gosse me hérisse autant qu’il me donne envie de rire avec lui. Mais je ne lui ferai pas ce plaisir alors je conserve une expression dramatiquement neutre, ignorant les marques de doigts qu’il vient de laisser sur la console centrale.
« Et je crois que personne ne passe tous ses dimanches au trou », répliqué-je d’un ton provocateur en soupirant à sa remarque.
« Il t’a filé à boire parce que t’étais probablement déshydraté… Ça va ta tête ? »
Il a mauvaise mine mais le contraire aurait été étonnant. Au moins, il semble avoir de l'appétit vu sa proposition, ce qui m'arrache un petit sourire quand même.
« Ok mais c’est toi qui paies », que je lance joyeusement en sentant déjà ma mauvaise humeur me quitter. Mal a toujours le don de me faire relativiser. Quand je vois que même en touchant le fond, il continue de creuser avec le sourire, je me dis qu’il faudrait être fou pour ne pas se laisser séduire. Aussi chaotique soit sa vie. Aussi insupportable soit-il.
D’ailleurs pour seule réponse à la bouffée de tabac qu’il vient de m’envoyer dans la figure, j’augmente le volume de quelques décibels avant de démarrer dans un nuage de poussière.

On pose finalement notre cul dans le seul diner du quartier. C’est pas là qu’on mange le mieux mais c’est devenu une tradition de se retrouver autour d’oeufs au bacon et de deux assiettes de pancakes. Parce que choisir c’est renoncer et que ça ne nous ressemble pas, ni lui ni moi. Alors autant mixer le sucré et le salé, c’est comme tremper ses frites dans son milkshake, c’est pas ça qui va nous arrêter.
« Bon vas-y raconte ! J’espère que ça valait la peine que j’annule mes rendez-vous de ce matin. »

avec @Malone Sullivan


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Mar 23 Avr 2024 - 14:35


Malone Sullivan
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Surnom : Mal - surnom qui résonne trop fort le long des murs, trop souvent dans l'intimité qu'offre la nuit, soufflé dans les murmures des exs aux cœurs trompés
Gold - pour les Bloody qui n'hésite pas à lui rappeler le fric qu'il possède.
Age : Il vient d'avoir 28 ans.
Adresse : Un morceau de terrain qu'il a obtenu auprès de son père, il vit dans un mobilhome éclairé par les quelques guirlandes qu'il a tiré ici et là pour éclairer sa façade.
Labeur : Eleveur de chevaux
Coeur : Eternel célibataire, il parait pourtant en couple avec l'une ou l'autre avant de leur briser le coeur avec une troisième fille dans l'équation.
Berceau : Texan d'origine, Clifton c'est à la vie à la mort.
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L’œil qui part encore en vrille, les effluves de la veille qui semblent suinter des pores de sa peau, il se concentre néanmoins sur un point devant lui pour garder le fil avec la réalité. Electrochoc à ses oreilles, la voix de Levi lui fait tourner la tête vers lui, il s’énerve de revenir encore une fois de plus au commissariat, mais Mal l’écoute, le sourire arrogant ne quittant pas ses lèvres et contaminant ses yeux, un sale gamin qui n’apprendra jamais de ses erreurs avant de se retrouver face à plus fort que lui. « J’égaye ta vie frangin ! T’aurais plus personne sur qui râler. » Répond Mal avec un large sourire un peu cabossé à cause de son visage tuméfié. « Tu devrais te détendre, tu commences à avoir le même air que Christian quand il me fait la gueule. » Qu’il ajoute en essayant de se frotter les yeux pour tenter d’atténuer la douleur qui lui perce la tête, en vain. « Tu devrais voir la tête de l’autre type, je ne l’ai pas raté. » Qu’il se contente de répondre pour ne pas avouer que, ouais, il crève de mal et aurait préféré se faire heurter par un bus plutôt que de vivre avec cette douleur dans le crâne. Mais ça passera, comme tout le reste, ça passe toujours. Il n’a pas besoin d’ajouter grand-chose pour convaincre son frère que la bouffe reste et restera à jamais la meilleure des solutions face à ses conneries, il ne promet pas de payer non plus, sachant très bien que le portefeuille de Christian le fera pour eux. Il se contente de grogner lorsque Levi augmente le son et démarre en trombe, provoquant une grimace de douleur sur le visage de Malone, qui se promet silencieusement de se venger, très rapidement.

Il écrase la cigarette sur le macadam directement en ouvrant la portière de la voiture. Maudissant encore silencieusement la conduite sauvage de son frère alors qu’il n’aspire qu’au repos. Mieux vaut crever que de lui avouer. Pas le genre de Mal de se plaindre de ses petites blessures du weekend, surtout que ça recommence sans s’arrêter, pas le temps de vraiment guérir des premières que les autres arrivent, sauf lorsqu’un rodéo se présente et qu’il tente de garder les esprits au clair pour ne pas se laisser complètement distraire par les potentiels acheteurs de ses chevaux. Le cul calé sur la banquette du dinner du coin, un soupire d’aise quitte ses lèvres. « Putain, ça n’a jamais été aussi confortable ! » Il jette un œil autour de lui, attrapant les mots de Levi au vol sans lui répondre. Que lui dire ? Qu’il s’est encore attaqué à un gars dans un duel illégal et qu’il n’a pas eu tout le fric qu’il espérait tirer ? « Tu me touches, je suis honoré ! » Qu’il feint de tristesse en séchant une larme invisible sur sa joue, le sourire revenant très rapidement lorsque ses yeux glissent derrière le bar pour mater les serveuses. Sally … Putain le cul de Sally le lundi matin après un séjour au trou, c’est certainement le plus beau cadeau du ciel. Mais il se prend le vent du siècle, Mal, car la brune se tourne de sorte à cacher son corps derrière le bar et ne pas avoir les yeux sur lui, laissant au blond tout le loisir de reprendre la discussion avec son frère. « Visiblement, il y a pas que toi qui fait la gueule … » Qu’il constate amèrement, bien décidé à aller la retrouver une fois son frangin envolé. « Tu crois qu’elle fait la gueule parce qu’elle ma vue avec … Kaya ? Lara ? » Il hausse les épaules, les yeux revenant sur la carte du menu. Une autre serveuse moins canon arrive à leur hauteur, Mal lui servant son sourire des plus agaçants. « Comme d’habitude brave tavernière ! J’suis pas contre une bière, t’en prends une aussi Vivi ? » Qu’il commande, parce que le mal on doit le combattre uniquement par le mal. Et aussi parce qu’on est lundi matin et qu’il a besoin d’atténuer cette douleur dans son crâne. La serveuse note, parce qu’elle les connait, elle connait les Sullivan à force de les croiser le lundi matin dans son établissement. « Bon, j’ai peut-être abusé pour la bière … On la prendra à emporter. » Mais il sait très bien qu’il ne dupera pas Levi, qu’il n’arrivera pas à l’endormir comme il arrive à le faire avec d’autres personnes, qu’il est son frère et que les questions vont le poursuivre jusque chez eux, jusqu’à ce qu’il crache le morceau. « Parait que Christian se tape une nouvelle fille en Californie. » Qu’il murmure, toute arrogance envolée, son vrai visage se pointant à la surface, rien d’enjoué ou de rayonnant, non, juste un profond ennui de la situation. « Elle n’a pas encore quarante ans, j’ai vu deux trois photos passer vendredi. Tu as entendu quelque chose, toi ? » Car les comptes et les papiers, c’est pas son domaine à lui et peut-être que son frère à eu accès à des infos bien plus précises que de simples photos d’une gonzesse dont il ne connait pas encore l’identité. « J’ai pété un câble. Voilà pourquoi tu te retrouves avec moi ce matin, encore ici, à la même heure. » Qu’il lâche en s’étirant, le regard perdu dans le vide, fixant la rue derrière les vitres.



avec @Levi Sullivan


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Mar 23 Avr 2024 - 16:24


Levi Sullivan
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Age : Vingt-six ans. Il a vu le jour le 16 oct. 1997.
Labeur : Il a le poignet sollicité à force de signer autant de contrats. Pourtant il aurait préféré se l'user à passer les vitesses d'une Italienne. Et les miles qu'il avale pour rencontrer les clients, il aurait adoré les faire sur un circuit. Mais au lieu de prendre les vibreurs en bord de piste, il suit la trajectoire du marché. Les chevaux, il les préfère sous le capot. Et même s'il collectionne les étalons cabrés dans son garage, il négocie les saillies mieux que personne.
Coeur : A cheval entre le célibat et des fiançailles foirées seulement maintenues pour sauver les apparences. Père d'un môme en bas âge qu'il n'était pas prêt à voir arriver.
Berceau : Il est de nationalité américaine. Mais mieux vaut ne pas analyser son ADN de trop près, au risque de ne trouver aucun gène des Sullivan dans son sang.
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Même pas dix secondes qu’on est là et il se fait déjà remarquer. Incapable de ne pas le faire, c’est plus fort que lui, ça le démangerait trop de rester tranquille pour une fois. C’est que ça bouillonne en lui. Tellement que ça ne sert même à rien de mettre un couvercle sur la casserole, ça la ferait seulement déborder plus vite. Et il a beau m’agacer et me faire grincer les dents à m’en user l’émail, je ne peux pas m’empêcher de poser un regard admiratif sur mon grand frère. Celui auquel je m’évertue à ne pas ressembler. Et pourtant, il me fait rêver, Mal. J’ai l’impression de vivre par procuration au travers de ses excès qu’il ne cherche jamais à brider. Il brûle la mèche par les deux bouts pendant que je m’acharne à étouffer tous les feux, toujours soucieux d’éviter l’incendie, toujours soucieux de préserver notre père de ses flammes.
Alors je temporise. J’essaye de le contenir. Je fais de mon mieux pour tenir tout le monde autour de moi et tous nous forcer à ressembler à une famille normale. Mais il faut dire que l’énergumène en face de moi ne me facilite jamais la tâche.

Tenté de rire devant sa nonchalance, je calme aussitôt les étincelles dans mon regard pour maintenir mon masque d’impassibilité. Ça fonctionne tellement bien qu’il me croit en train de râler. Et même si c’est un peu le cas, il est loin d’en être la cause. Ca me fait moins mal de l’imaginer se battre – encore –, que de penser à ce qu’elle fait de l’autre côté de l’Atlantique.
« T’essayes de te rappeler de son prénom ou tu me fais la liste de toutes celles qui sont passées après Sally ? » Mes lèvres se tordent alors que je retiens un sourire. Je les occupe donc en me rongeant les ongles, sale habitude que j’aurais presque réussi à perdre si la vie arrêtait d’être une chienne.
« Un milkshake à la vanille pour moi. Et une bière pour moi aussi… parce qu’il a honte d’en commander deux pour lui », que je déclare à la pauvre serveuse qui n’ose même pas montrer qu’elle en a marre de nous. « Et ce sera sans doute pareil la semaine prochaine. Même jour, même heure. Pas vrai, Mal ? »
Je la remercie d’un sourire hypocrite, lui faisant comprendre qu’elle peut prendre congé de notre duo infernal.

Je hausse finalement un sourcil en voyant mon frère montrer les premiers signes de faiblesse.
« Sally aussi faudra la prendre à emporter... Elle vient de cracher dans ta bière », que je mens en espérant le faire rire un peu pour mieux le plumer ensuite. Parce que je sais que je lui ferai cracher le morceau tôt ou tard mais mieux vaut aller dans son sens d’abord. D’ailleurs je peux déjà voir la brèche au fond de son regard. Le petit caïd commence à se dégonfler et les premières informations sont distillées.
Je me rencogne au fond de la banquette, lâchant enfin le bout d’ongle que j’essayais désespérément d’arracher pour libérer ma bouche.
« Tant qu’il ne nous fait pas l’affront de la ramener ici, je me fous bien de savoir qui il baise. » L’amertume se détache aussi bien que chaque syllabe. Je n’aurais pas pu mieux articuler.
Morceau de kératine calé entre les incisives, je tire d’un coup sec et l’arrache. Comme un pansement. Comme la prochaine question de Mal que je balaie d’un roulement d’yeux.
« Non, j’ai rien entendu. » Parce que contrairement à lui, je ne veux pas entendre. Je ne veux surtout pas voir. Et je suis bien le seul à refuser de regarder ce qui se cache sous le vernis.
L’air se charge brusquement d’électricité et Mal se décide à jouer cartes sur table.
Sourire satisfait sur les lèvres, mes fossettes apparaissent fièrement, toujours là pour narguer mes semblables, eux qui n’en ont étrangement pas hérité.
« Qu’est-ce que tu veux faire ? »
Je détourne cependant les yeux de sa mine déconfite pour réceptionner notre commande gargantuesque. Il y a trop de vaisselle pour tout faire tenir sur la minuscule table. Pas le choix, il faut faire de la place. J’attrape donc la pinte de trop et la descends d’une traite, rendant le verre vide à la serveuse avant qu’elle ait eu le temps de remballer son plateau.
Il n'y a rien de tel qu'une bière à jeun pour s'ouvrir l'appétit.

avec @Malone Sullivan




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Mar 30 Avr 2024 - 9:25


Malone Sullivan
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Surnom : Mal - surnom qui résonne trop fort le long des murs, trop souvent dans l'intimité qu'offre la nuit, soufflé dans les murmures des exs aux cœurs trompés
Gold - pour les Bloody qui n'hésite pas à lui rappeler le fric qu'il possède.
Age : Il vient d'avoir 28 ans.
Adresse : Un morceau de terrain qu'il a obtenu auprès de son père, il vit dans un mobilhome éclairé par les quelques guirlandes qu'il a tiré ici et là pour éclairer sa façade.
Labeur : Eleveur de chevaux
Coeur : Eternel célibataire, il parait pourtant en couple avec l'une ou l'autre avant de leur briser le coeur avec une troisième fille dans l'équation.
Berceau : Texan d'origine, Clifton c'est à la vie à la mort.
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alcool


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((atmosphere))

Un léger sourire flottant sur les lèvres, rêveur à l’idée de toutes ces filles qui l’attendent encore grâce à ce festival de musique magique en ville qui amène chaque année plus de monde, qu’il ne reverra pas, et qui est plus simple à charmer d’un sourire que n’importe quelle fille connue en ville. Il ne répond pas à la provocation, parce qu’il est bien incapable de citer le nom des filles précédent Sally, mais elle, ouais elle il se souvient parfaitement de son prénom car il n’a pas encore réussi à trouver les bons mots pour la séduire. Ou faut-il réellement des mots ? Ou des gestes ? Il devra encore patienter pour le savoir, ce n’est pas un lundi matin qui permet de charmer les filles, tout le monde est de mauvaise humeur le lundi et en particulier Levi et sa petite ride en plein milieu du front, que Mal ne peut s’empêcher de fixer pour se moquer de la tronche de son frère. « Tu devrais avoir une Kaya, Lara ou Britney dans ta vie, ça changerait ta vision des lundis ! » Une autre serveuse passe prendre notre commande, mais elle n’est pas aussi jolie que Sally, toujours cachée derrière le bar, que Mal essaie d’attirer son attention vers eux en faisant l’idiot, pour ne pas changer une équipe qui gagne. « Fidèle au poste, camarade ! » Qu’il répond en souriant à la serveuse qui s’en va rechercher leur commande, presque pas étonnée d’aller leur chercher une bière chacun alors qu’il est vraiment tôt et qu’une personne normalement constituée, même en période de festival, ne devrait pas boire ce genre de chose. Un café aurait été approprié et apprécié … Vu la tête de Sally, le blond se dit qu’il aurait dû prendre un chocolat chaud pour se la jouer homme tendre, bien qu’elle n’ait pas l’air dupe … Et n’hésite pas à cracher dans sa bière sous le regard de Levi, le blond n’ayant pu observer la scène de sa place. « La serveuse à emporter … J’aime beaucoup l’idée ! Tu tiens un sacré concept ! » Plus il y pense, plus l’idée lui semble bonne, jusqu’à se rendre compte que ça existe déjà et que le mot approprié à la situation ne va pas du tout plaire à Sally. « J’pense qu’elle ne va pas trop apprécier tes sous-entendus, mais pour elle, je veux bien partager le fluide qu’elle voudra ! » Il grimace aussitôt, se rendant compte qu’on ne peut pas toujours tout dire … « Enfin, pas tous non plus. » Qu’il ajoute à voix basse en grimaçant, non, il n’est pas adepte de TOUT.

Il en vient finalement à ce qu’il a entendu sur Christian, sur cette fille qui se pavane à son bras comme si elle était l’élue. Si elle savait … Ce gars préfère donner des coups que donner de l’affection, et l’ainé de la fratrie attend sagement le moment où cette fille va se rendre compte de la bourde monumentale qu’elle a fait et tente de fuir cet homme. « Il va la ramener ici, Levi. C’est qu’une question de temps. » Parce qu’il est le genre d’homme à vouloir se vanter de ses exploits, qu’il voudra lui montrer et faire visiter ses terres, qu’il va demander à sa ses enfants de jouer à la famille modèle comme s’il s’agissait d’une représentation d’un spectacle. Mais Mal à évidemment une idée en tête si elle débarque. Et un sourire diabolique étire ses lèvres lorsque son frère lui demande ce qu’il souhaite faire, enfin un sourire sur ses lèvres ! « J’en venais presque à croire que je n’arriverais pas à te dérider ce matin ! » Mais il marque une pause, déranger par la serveuse qui apporte leur commande et dont les plats le font saliver tous autant, il crève de faim. Il est sur le point d’aider à faire de la place lorsque son frère prend les choses en main et attrape sa bière pour la boire cul sec, sous le regard ébahi de Mal qui l’acclame en frappant dans les mains, la pauvre serveuse ayant l’envie de fuir directement leur table. « Putain, je savais bien qu’on devait avoir des choses en commun ! Santé ! » Qu’il enchaine en prenant sa propre bière pour la vider d’un trait à son tour. « Maintenant, on peut commencer les choses sérieuses ! » Qu’il dit avant d’attaquer une assiette de pancakes auxquels il n’était plus capable de résister. « Pour en revenir à la nouvelle poupée de Christian. » Qu’il entame, la bouche pleine, sans jeter un œil à son frère, parce qu’il sait très bien que ce dernier ne va pas apprécier. « Quand elle va se pointer, je vais être le fils parfait de Christian. Si parfait, qu’elle va m’adorer. » Qu’il souligne d’un clin d’œil provocateur, espérant être compris par son frère, espérant qu’il comprenne la merde dans laquelle il va encore se fourrer pour énerver leur géniteur et à quel point il va attirer les foudres sur lui. « Christian laissera voir son vrai visage, il s’énerve, elle se casse et l’héritage restera à nous. Fin. » Simple en apparence, il n’a malgré tout pas idée des emmerdes qu’il peut s’attirer.




avec @Levi Sullivan


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say you want meout of your life
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Mar 14 Mai 2024 - 11:36


Levi Sullivan
Levi Sullivan

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : Vingt-six ans. Il a vu le jour le 16 oct. 1997.
Labeur : Il a le poignet sollicité à force de signer autant de contrats. Pourtant il aurait préféré se l'user à passer les vitesses d'une Italienne. Et les miles qu'il avale pour rencontrer les clients, il aurait adoré les faire sur un circuit. Mais au lieu de prendre les vibreurs en bord de piste, il suit la trajectoire du marché. Les chevaux, il les préfère sous le capot. Et même s'il collectionne les étalons cabrés dans son garage, il négocie les saillies mieux que personne.
Coeur : A cheval entre le célibat et des fiançailles foirées seulement maintenues pour sauver les apparences. Père d'un môme en bas âge qu'il n'était pas prêt à voir arriver.
Berceau : Il est de nationalité américaine. Mais mieux vaut ne pas analyser son ADN de trop près, au risque de ne trouver aucun gène des Sullivan dans son sang.
We’re painted red to fit right in Charles-leclerc
Pseudo : syl
Pronom : Elle
Fc : Charles Leclerc
Multicompte : Alby Forsyth :: Mona Alves.

Préférences rp : Dialogues en teal.

l'obscur

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"Enough to make my systems blow"

((atmosphere))

Parfois mon frère m’épuise. Entre ses conseils qui n’en sont pas vraiment et sa propension à toujours faire les mauvais choix, les possibilités sont vastes. Et pourtant, je suis toujours le premier à voler à son secours, le premier à me pointer chez lui pour picoler, le premier à inventer des bobards pour justifier chacun de ses pas de travers. C’est comme ça, ma famille passera toujours avant tout le reste. Peu importe comment ils sont. Irresponsable pour Mal, naïve pour Savie, égoïste pour notre père et… absente pour notre mère.

« Frérot, je suis fiancé. » Et un putain de daron. C’est bien ça le pire.
Autant ça fait fantasmer plein de meufs de se taper un papa, autant ça ne marche que quand le gamin est déjà capable de tenir debout.
Un gars qui se promène avec une poussette ou un bébé dans les bras, ça ne fait rêver absolument personne. Sentir le talc et avoir une trace de vomi sur le col de sa chemise non plus. Et puis les gens cherchent toujours après la mère, c’est un réflexe. On n’imagine pas de si jeunes parents s’être déjà séparés sauf si on peut remettre la faute sur le père… Le connard qui a abandonné mère et enfant, n’a pas assumé sa paternité. Mais personne ne se dit jamais que c’est peut-être l’inverse. Que les femmes peuvent être de vraies chiennes alors que les hommes font de si beaux coupables depuis toujours.
Enfin, peu importe… Je ne suis pas là pour épiloguer sur le sujet. Je suis seulement coincé par mon statut, ce que Mal semble malheureusement oublier.
« J’ai pas le luxe d’ajouter d’autres prénoms que Giulia à la liste », marmonné-je en lui glissant néanmoins un sourire en coin, l’air de dire qu’en coulisse, je me fais quand même plaisir.
Mon frère n’a pas la moindre idée de ce qu’il se passe vraiment entre elle et moi puisque je n’en ai parlé à personne. Il a seulement compris que cette relation ne me rendait pas heureux — forcément, je suis cocu ! —, et que ma fiancée était une toute belle connasse. Il n’a pas eu besoin de connaître les détails de son infidélité pour s’en rendre compte.

Un rire me secoue en écoutant les réflexions toujours plus chaotiques de mon frangin, incapable de tirer la gueule plus longtemps. « Tu sais qu’une serveuse à emporter ça s’appelle une escort ? »
Je lui souris en m'étranglant à moitié devant ses autres réflexions concernant les fluides de Sally.
« Il est clairement trop tôt pour se pencher sur ce genre de questions », le coupé-je en mélangeant des plats et des boissons qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Mais j’ai l’estomac solide. Aussi solide que le myocarde. Il en faut plus pour me déstabiliser.
D’ailleurs mieux vaut que ce soit le cas avec un entourage pareil. Entre la femme adultère et le frère (presque) taulard, il fallait en plus que notre père se la ramène avec des meufs à peine plus vieilles que nous.
J’ai pour habitude de ne pas m’y intéresser, sachant pertinemment qu’elles ne sont que de passage et que ça me ferait seulement perdre de l’énergie si je devais toutes les détester. Mais Mal n’est pas de cet avis. Lui ça le dérange vraiment parce qu’il en fait systématiquement une affaire personnelle.
Et tout en faisant tourner le fond de mon milkshake d’un paresseux mouvement de poignet, je l’écoute m’exposer son plan en me demandant quand il apprendra enfin à se calmer. Mais pour une fois, ses idées sont plutôt soft.
Pas de scandale en vue.
Pas de dramas.
C’en est presque troublant.

« Pourquoi il s’énerverait si tu rentres enfin sur le droit chemin ? » que je demande en haussant un sourcil circonspect. « Même si, de toi à moi, j’ai quelques doutes que tu y arrives… »
Impossible qu’il tienne plus d’une semaine sans faire de conneries.
« T’as son nom ? » Tant qu’à faire, autant aller voir à quoi ressemble sa nouvelle Barbie. Il les choisit toujours blondes. Toujours jeunes. Trop jeunes pour un grand-père comme lui…

avec @Malone Sullivan


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