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Don't blame me, love made me crazy

 :: Clifton :: Midtown Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Mer 3 Avr 2024 - 12:13


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Don't blame me, love made me crazy N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Don't blame me, love made me crazy T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t68-sierra-moore-and-when-w https://peace-of-mind.forumactif.com/t73-sierra-moore-he-s-so-bad-but-he-does-it-so-well#199 https://www.pinterest.fr/nadou0208/sierra/
bipolarité




Don't blame me, love made me crazy
((atmosphere))

Une semaine que la nouvelle est chez moi. Bien que je craigne un peu l’ambiance finale de cet accord, tout s’est finalement mis en place. Très vite, si facilement … Trop simple. Avoir Lina à la maison, c’était comme avoir une sœur qui vivait avec moi, une nouvelle fille pour ma mère. Je l’ai vu dans son regard, ravie d’avoir une nouvelle tête, de la dorloter, de la couver de petites attentions qu’elle ne peut avoir que dans ses bonnes passes. La période pendant laquelle elle prend ses médocs, brille de simplicité et d’amour envers moi. Je chéris tant ces moments que je perds un peu les pieds. Habituée à gérer la maison, les lessives, les repas, les courses … Je ne m’étais pas rendue compte à quel point avoir une nouvelle dans notre vie allait changer notre organisation. Ma mère s’est même mise à faire à manger, le midi en guise de petit déjeuner vu que je n’ai jamais été une lève tôt. Elle prépare autant à manger que si nous étions une famille de 10 personnes, les restes s’accumulant dans le frigo, mais son sourire qui ne s’estompe pas … « T’es belle, maman. » Je lui souffle alors qu’elle passe devant moi dans la cuisine. Le soleil est déjà haut dans le ciel, et pourtant c’est bien des pancakes qui sont dans mon assiette. « Merci, ma chérie. Mange, ça va être froid ! » Un mini short et un débardeur trop court en guise de pyjama, je suis assise à table, contemplant ma mère avec douceur. Et fierté. Parce que pour le moment, elle va bien, pour le moment elle prend son traitement et pendant ces courtes périodes, je redeviens la gamine qu’on a poussé à grandir trop vite. « Adelina va bientôt partir, je pense. » J’entame avec douceur, car j’ai tellement peur de sa réaction, peur qu’elle rechute. En évoquant ce départ alors qu’elle venait de trouver une nouvelle fille, ma mère s’arrête de laver la vaisselle, les mains dans l’eau, redressant la tête pour regarder par la fenêtre, de sorte à rester dos à moi. « Tu sais dans combien de temps ? » Qu’elle demande, la douleur me perçant le cœur à l’idée qu’elle pense qu’on l’abandonne.  « Je ne sais pas, elle ne va pas tarder à se lever aussi, je pense, tu pourras lui poser la question. Elle reste en ville, elle ne part pas complètement. » Je précise, me sentant obligée de le faire. Me demandant si ce répit ne va pas tarder à prendre fin. Un bruit dans le couloir attire mon regard, en effet la brune vient de se lever à son tour. « 13h32 ! Bravo, tu fais pire que moi aujourd’hui ! » Je plaisante, suivi du regard de ma mère sur sa nouvelle protégée, riant elle aussi et la félicitant de battre mes exploits. « Au faite, Zira, tu pourrais demander à Clyde de passer voir la voiture ? Elle refait ce drôle de bruit … » Je balaie sa remarque d’une main, présentant une assiette de pancakes à Lina qui s’installe.

« Oh non, je l’ai vu faire la dernière fois ! Je vais m’en occuper. » Parce que je refuse de lui demander d’intervenir une nouvelle fois. Parce que je refuse qu’il soit encore avec son petit sourire victorieux d’avoir réparé un truc que j’ai amoché, parce que je veux réussir et lui prouver que je peux ne pas avoir besoin de lui. « Comme tu voudras. Je lui demanderais la prochaine fois qu’il passe prendre un café ! » Dit-elle en nous saluant d’un signe de main en prenant la sortie du jardin, certainement pour aller bricoler à l’une de ces parcelles de terre où jamais rien ne pousse. « Je viens de lui dire que tu allais bientôt partir … » Je souffle dans un sourire, comprenant que ma mère gère comme elle peut ce départ. « Et je pense que tu vas devoir passer souvent, parce qu’elle t’aime vraiment bien. » Je termine en commençant à manger, prenant une longue gorgée de mon café. « Je t’avoue que je ne sais pas si je suis contente ou non de te voir partir ! C’était … relaxant de t’avoir ici. » J’avoue, appréciant la présence de cette fille de la grande ville. Je regarde par la fenêtre, m’assurant secrètement que ma mère est toujours dans le jardin, une habitude que j’ai depuis l’enfance de la surveiller de la sorte. « Un ami m’a proposé de partir deux jours à Miami … Tu penses que tu pourrais rester encore un peu ? Je ne sais pas encore si je vais partir mais … Je pense que j’aimerais y aller. » Je demande, les yeux posés sur la fenêtre aux vitres sales. C’est dingue la vitesse à laquelle je pense avoir confiance en Lina. Et, en général, cela cache souvent trop de choses.

avec @Adelina Muñoz





White's not your colorand my feelings haven't changed
©️️ EXORDIUM.


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Mer 3 Avr 2024 - 18:13


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
Don't blame me, love made me crazy 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
bipolarté.




don't blame me, love made me crazy
((coyote atmosphere))


Cela fait quasiment une semaine que je dors sur le matelas proposé par Sierra. Une semaine finalement que l'on se connait, et ça m'épate toujours autant de voir la place qu'elle a pris  dans ma vie. Bien sûr, on a encore énormément de choses à apprendre l'une de l'autre. Et de l'une et de l'autre. Mais Sierra est attachante. Soit on l'aime, soit on la déteste. Et moi, bah je l'adore. Je peux essayer de ne pas m'attacher plus, ça ne sert à rien, elle s'infiltre comme un venin. Lentement, mais sûrement. Quant à sa mère, c'est un véritable rayon de soleil - comme sa fille. Je sais qu'elle est bipolaire, Sierra ne me l'a jamais caché, mais pour l'heure je n'ai pas eu l'occasion de le remarquer. Toujours souriante, toujours chaleureuse et accueillante. Elle me rappelle sous bien des aspects ma propre mère. C'est agréable, je dois bien le reconnaître, de se réveiller et de trouver un sourire sincère, ce genre de sourire qui vous fait vous sentir unique. Et important. Ca n'empêche pas que je suis "gênée". Ca n'empêche pas que je me sente de "trop", et que je me considère comme un fardeau sur leurs épaules. Ce ne sont pas elles qui m'en donnent l'impression - au contraire - c'est moi qui me sermonne au quotidien à ce sujet. Sans compter qu'en une semaine, j'ai eu le temps de m'attacher à ces deux têtes blondes. Beaucoup trop pour mon propre bien. " Salut, Lina, " me lance Rafael lorsque je réponds ce matin-là. Enfin, ce matin, il est déjà 13h12... BORDEL. Jamais je ne me lève aussi tard habituellement, même quand je bosse au Coyote jusqu'à 2h du matin. Je fais partie de ces personnes qui n'ont besoin que de 6h de sommeil pour être d'attaque, et qui déteste paresser au lit. Mais je suis rentrée à 6h du matin, et je ne me suis pas endormie dans la foulée. Comment aurais-je pu après les évènements de la nuit passée ? " Hey... " je réponds d'une voix enrouée. Entre la voix du réveil et le fait que ma gorge ait été légèrement écrasée par un poids lourd... Ca ne fait pas bon ménage ! " Ca va ? " J'entends, je sens, je perçois son inquiétude à l'autre bout du fil. Je me râcle la gorge, grimaçant, avant de reprendre. " Oui, oui, ça va. Je me réveille juste, je me suis couchée tard... Quoi de neuf ? " je demande comme si de rien n'était. Comme si ça ne faisait pas quinze jours que l'on ne s'était pas vus, pas parlés. Comme si ça ne faisait pas des jours que j'esquivais ses appels et ses messages. " Lina, est-ce que tu m'évites ? " Nan. J'vois pas de quoi tu veux parler, Rafiki. Je l'entends soupirer, et ça me brise le cœur car je sais qu'il fait énormément d'effort. Je sais qu'il n'a rien à se reprocher, mais au contraire qu'il mérite toute ma gratitude. Après tout, c'est grâce à lui que je suis là. " Désolée... " je murmure. " J'ai juste eu besoin... de temps, " j'explique maladroitement, ce qui a le mérite de le faire rire. " Je sais. C'est pas comme si tu m'avais pas le coup il y a cinq ans, " qu'il me rappelle, m'arrachant un sourire. Je ne suis pas facile à apprivoiser, c'est sûr. Parfois. " Est-ce qu'on peut se voir ? " J'en ai envie. J'en ai peur. Mais si je reste pétrifiée et n'agit pas, alors je perds mon temps ici. " Je suis libre demain, si tu veux. Tu peux m'inviter pour manger une bonne pizza remplie de fromages. J'dis ça, j'dis rien, " je lui propose, provoquant un nouveau rire qui me fait du bien au cœur. On discute encore plusieurs minutes, avant que je ne raccroche, décidée à me sortir du lit - enfin du matelas. Je passe par la case salle de bain - histoire de vérifier mon cou meurtri. Il est légèrement rouge, mais encore une fois j'ai de la chance : pas de séquelles traumatisantes. Je garde le t-shirt XXL que j'ai récupéré de Derren il y a plus d'un an, enfile un short en jean et place mes cheveux sauvages de façon à ce qu'ils camouflent suffisamment mon irritation.

« 13h32 ! Bravo, tu fais pire que moi aujourd'hui ! » Je mords ma lèvre inférieure avant de grimacer, gênée. " Vraiment désolée... " je commence à l'attention d'Iris, avant de me tourner vers Sierra. " Faire pire que toi, c'est impardonnable, c'est une honte... " je la taquine avant de sourire. Puis, on me place des pancakes sous le nez et je me crois au paradis. Je m'y attaque tandis que mère et fille discutent. " Sinon, je peux regarder aussi si besoin. J'ai grandi dans un garage, et j'ai plus été mécanicienne que barmaid, " j'ajoute avec un clin d'œil à Sierra. Je n'ai pas du tout percuté qu'elle parlait d'un Clyde, mais surtout je ne percute pas du tout qu'elles parlent DE Clyde. Je suis à des années lumières de réaliser la coïncidence. Iris nous laisse manger tranquillement en rejoignant ce qui lui sert de jardin ou potager - je ne sais pas trop encore, car je n'y ai rien vu de concret depuis que je suis ici. Mais ça semble la rendre heureuse, et n'est-ce pas tout ce qui compte ? « Je viens de lui dire que tu allais bientôt partir... » Je mâche mon pancake délicieux comme une morfale, réalisant que je n'ai rien mangé depuis midi la veille. J'acquiesce vaguement, car je ne me rends pas compte de ce que mon départ peut leur faire et surtout RIEN n'est encore fait. Je n'ai qu'un nom. Pas encore contacté, pas encore rencontré donc pas encore déménagé. Je souris lorsqu'elle me confirme que sa mère m'aime bien et qu'il me faudra revenir. Un silence s'installe quelques secondes pendant qu'on mange, avant qu'elle ne le brise de nouveau. « Je t'avoue que je ne sais pas si je suis contente de te voir partir ! C'était... relaxant de t'avoir ici. » Je relève la tête vers elle, cette fois plus alerte sur ce qu'elle me dit. Ce que je prenais comme une conversation anodine et banale ne l'est peut-être pas pour elle. Je prends le temps d'avaler et de boire un verre de jus de fruits avant de parler. " Je ne suis pas encore partie, MaSi, " je la rassure doucement. " Et puis, vous avez été si accueillantes et si gentilles avec moi... Jamais, " j'insiste en plantant mon regard dans le sien, " jamais je ne vous tournerais le dos. Puis, Clifton n'est pas SI grande, je suis sûre qu'on se verra souvent,(/b] " je ricane doucement, parce que à côté de New-York c'est de la rigolade. Même si ce n'est pas un patelin non plus. Je retourne à mon assiette tandis que Sierra lance des regards par la fenêtre. J'ai déjà remarqué comme elle couvait sa mère, comme elle la surveillait, comme elle la... maternait, si je peux dire. Une vraie mère poule, et ça ne m'étonne même pas - au-delà du fait que sa maman soit malade, ce qui explique déjà suffisamment son comportement, mais j'ai vite compris que Sierra prenait soin de ceux qu'elle aimait. " Tu partirais quand ? " je questionne quand elle m'évoque son potentiel voyage à Miami. " Tu devrais, ça ne peut que faire du bien le changement de décor - crois-moi ça dépayse bien ! " je rigole en me pointant du doigt. " Et même si je suis partie d'ici-là, je peux très bien squatter ton lit pendant ton absence... m'assurer qu'elle ne reste pas seule, " car j'ai bien compris que c'est là son principal obstacle. " C'est... un ami... ou un ami-mi ? " je fais ma curieuse en mimant des guillemets. C'est drôle car je ne m'imagine pas du tout Sierra en "couple". Mais comme je disais plus tôt, on ne se connait pas encore assez.


avec @sierra moore




that's just life baby
I was barely standing...
but now I'm dancing  bheart
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Mer 3 Avr 2024 - 19:35


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

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Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Don't blame me, love made me crazy N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Don't blame me, love made me crazy T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
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l'obscur

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bipolarité - suicide




Don't blame me, love made me crazy
((atmosphere))

La brune s’excuse poliment auprès de ma mère, et je m’étonne encore qu’elle soit autant dans ses bonnes grâces ! Je commence à croire à quel point je me suis mise dans la merde en l’hébergeant, même de manière provisoire, car je sais que ma mère va avoir le cœur brisé et que cela amènera la prochaine crise. J’ai peur, j’ai réellement peur alors je la surveille. Je suis incapable de la lâcher du regard, de surveiller le moindre de ses gestes, de crainte que lors de cette période trop haute, trop intense, son moral prenne un coup trop dur et que je ne sois pas suffisante à calmer la crise. C’est souvent le cas lors de ces déceptions amoureuses, elle craque, ne prend plus les médocs en envoyant tout en l’air, et ensuite elle tombe au plus bas, menace de suicide, tentative de suicide, j’en passe beaucoup car j’ai essuyé chaque blessure comme je le pouvais, avec mes moyens, mon sourire, ma bonne humeur, je lui donne tout parce qu’elle m’a donné la vie. Je conçois que ce soit dur pour elle d’avoir pris cette décision avec la maladie et qu’elle a dû le regretter, elle n’a pas été la mère parfaite dont j’aurais pu rêver mais j’ai pu rester à la maison avec elle, avec quelques périodes de répits gracieusement offertes par Jean et les séjours au ranch ou Denver. Elle n’a pas toujours été la meilleure, elle n’a pas toujours eu les bons gestes ou les bons réflexes, mais à 20 ans, un enfant et une bipolarité non traitée, qu’est ce que je pouvais attendre de plus d’elle ? Iris Moore est la femme de ma vie et je donnerais la mienne pour la sienne, sans aucun doute possible.
« Tiens, tiens, serveuse et mécano … Quel talent caches-tu encore Lina ? » Ma mère sourit, parce qu’elle idolâtre littéralement cette nouvelle amie. J’ai peur, tellement peur … Que j’en viens presque à me demander si je ne devrais pas ajouter Lina dans l’équation à la maison, du style permanent et non temporaire. Mais je comprends son envie de partir, de trouver un chez elle et d’avoir son propre toit. Je le comprends car j’en ai vraiment eu très envie moi aussi, mais je suis incapable de laisser ma mère seule dans cet état.

Une fois ma mère sortie, on la regarde faire toutes les deux, l’une se demandant pourquoi l’autre la couve autant. Je le vois dans le regard de la nouvelle, elle ne comprend pas à quel point cette maladie est difficile pour moi comme pour ma mère, on retombe toujours parce qu’elle échappe à ma surveillance l’espace de quelques secondes et je me mets ensuite à culpabiliser. « Pas encore, mais c’est déjà quelque chose que je dois préparer pour elle. » Je désigne la porte par laquelle ma mère à disparu du menton, préférant qu’elle n’entende pas cette conversation, bien qu’elle ait parfaitement conscience de tout ce que je pense, ou du moins presque. « Tu es loin d’être mise à la porte, Lina. Ma mère t’adore, ta présence lui fait du bien. Apparemment c’est sympa de t’avoir comme nouvelle fille ! » Ils l’apprécient autant au bar également bien qu’elle commette quelques erreurs encore, mais c’est tout à fait normal. Qui n’en a pas fait à ses débuts ? « On bosse ensemble, si tu oses me laisser en plan ou laisser ma mère en plan, je viens te retrouver au bar et je te casse les dents ! » Je souris, fière de mes conneries et mes menaces, bien que je sois peut-être réellement capable de la défigurer si elle venait à faire du mal consciemment à ma mère, alors qu’elle l’a recueillie comme sa propre fille cette semaine. Puis arrive la conversation sur Miami, où je n’ose pas vraiment la regarder dans les yeux car elle verra la lueur du doute dans mon regard, déjà que je suis assez inquiète de partir si loin de ma famille. Lina trouve que c’est une bonne idée, que le changement me ferait du bien également, je ricane en prenant ma tasse de café entre les mains, la serrant contre ma poitrine les yeux perdus sur les multitudes de tâches sur la vitre du jardin. « C’est gentil d’accepter, je ne suis pas encore certaine de partir. Je … C’est si compliqué pour moi. » Je lui confie, comme si on se connaissait depuis longtemps, comme si c’était facile de lui expliquer les choses. Je tourne la tête quand elle me demande s’il s’agit d’un ami ou autre, je souris de plus belle, l’éclat contaminant mes yeux et ma bonne humeur rayonnant à nouveau autour de moi. « Eh bien, tu ne m’as pas vue souvent ici, non ? » Je lui demande, mais elle le sait. Je n’ai pas passé beaucoup de temps à la maison, peut-être deux nuits à tout cassé. « Ce n’est rien d’officiel entre lui et moi, et je préfère que ça reste ainsi. Je pars donc avec un ami car dans le fond … Je pense que je ne suis pas faite pour être en couple. Sauf avec une seule personne sur cette terre mais ça, c’est top secret ! » Je laisse planer le doute, car j’en ai trop dit. J’ai mal de l’admettre mais la vérité est devant moi : je pars avec Alby car j’espère effacer un peu, rien qu’un tout petit peu Clyde de ma tête. « T’as dû les voir tous d’ailleurs, ils sont tous passés au bar cette semaine. Si tu ne m’as pas assez espionnée, tu ne les auras pas vu ! » Je tente de camoufler, alors que je suis trop tactile avec Clyde et que tout le monde a des doutes sur notre relation, sauf lui.


avec  @Adelina Muñoz


Adelina Foster aime ce message




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Mer 3 Avr 2024 - 21:29


Adelina Foster
Adelina Foster

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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
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Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
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Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

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bipolarté.




don't blame me, love made me crazy
((coyote atmosphere))


« Tiens, tiens, serveuse et mécano … Quel talent caches-tu encore Lina ? » Je joue des sourcils, énigmatique. J'ai plus d'une carte dans mon chapeau, ça c'est sûr. Est-ce que ce sont des talents ? Pour certaines choses, du tout. Pour d'autres, absolument. Au fond, mon vrai métier c'est d'être pilote. Sauf que je ne peux pas en parler comme je le désire car : je suis douée pour les courses sauvages, et donc illégales, dangereuses et pouvant potentiellement m'emmener par la case prison. J'ai déjà succombé à l'appel de cette adrénaline il y a maintenant une quinzaine de jours, quand j'aurais dû m'abstenir. Je ne connaissais personne et le risque était élevé. J'aurais pu risquer gros... Au lieu de quoi j'ai gagné, j'ai touché quelques billets et j'ai passé la nuit en charmante compagnie. Non, finalement, aucun regret. Mais depuis, je me tiens à carreau. Puis, entre mon travail au Coyote, ma rencontre épique avec Sierra, nos sorties shopping, mon entêtement à éviter les Munoz en tout genre, mon agression de cette nuit mêlée à ma rencontre avec Alby et notre séance sportive à 3h du matin... Ouais, je n'ai pas le temps de penser à la compétition. Pourtant, après une nuit pareille c'est bien ce qui me ferait le plus GRAND bien. C'est même l'une des seules choses qui me permettrait de me calmer et me soulager. Je sens mon corps qui vibre depuis mon réveil. Comme lorsqu'il est en état de choc - sauf que le choc est passé bon sang ! Je donne le change bien sûr, je n'ai pas envie d'inquiéter Sierra et Iris - encore moins la rendre soupçonneuse de quoi que ce soit. Je ne tiens pas à évoquer ce qui m'est arrivé, ou plutôt ce qui a failli m'arriver. Tout comme je ne tiens pas à parler de ma rencontre avec Alby - qu'elle connait peut-être d'ailleurs - et du service que je lui ai demandé sous couvert de la nuit. Heureusement, Sierra ne semble pas s'en rendre compte, trop occupée à surveiller sa mère qui s'affaire en chantonnant et râlant dans le jardin. Je comprends qu'elle tient à la protéger et à s'assurer qu'elle ne rechute pas - elle ne m'en a pas parlé de manière plus approfondie mais j'ai fait mes recherches sur la maladie. Je comprends le fardeau qui pèse sur ses épaules. Tout comme je comprends ce besoin d'être là pour sa mère. Il n'y a rien que je ne ferais pas pour la mienne. Sauf peut-être rentrer à New-York comme elle me le réclame par SMS depuis des jours. « Tu es loin d’être mise à la porte, Lina. » Je lui offre un sourire rempli de chaleur, et un regard rempli de merci. Sans elles, je serais encore logée au Sunset - et bien que c'est loin d'être le pire des motels que j'ai connu, ça reste un motel. Ici, j'ai un cocon chaleureux. De la compagnie, et de la bonne compagnie. Je suis tellement bien accueillie que c'en est déroutant - est-ce que ma propre famille m'accueillera ainsi quand on se rencontrera ? Est-ce que je serais aussi bienvenue qu'ici ? Je ne sais pas, et ça me tue à petit feu. Ca me broie le bide. " Si ma présence vous fait du bien et vous apporte de la joie, de la bonne humeur, des paillettes dans vos vies... alors je suis contente," je réplique en terminant mes pancakes. Je souffle, repue mais surtout le ventre gonflée comme lorsque j'ai TROP bouffé. Et c'est sans doute le cas. Ajouté à cela ma rencontre brutale avec un sale type, qui aurait pu me coûter plus que je ne saurais le dire, vous obtenez le jackpot du mal de bide ! " T'inquiète, je tiens trop à mes dents - c'est ce qui a de plus potable chez moi ! Je te l'ai dit, je suis là pour un moment, " et quand je dis "là", elle sait que je parle de Clifton. Elle sait que je pense à cette famille que je suis venue rencontrer. Comme elle doit se douter que ce n'est toujours pas le cas ! Je verrais suite à ma rencontre avec Rafael demain. Peut-être qu'il est temps de passer à l'action, et d'affronter ce pour quoi j'ai fait tout ce chemin.

En attendant, je suis soulagée d'être ICI, et de la connaître, Elle. « C’est gentil d’accepter, je ne suis pas encore certaine de partir. Je … C’est si compliqué pour moi. » " Alors rends les choses moins compliquées, " je balance aussitôt. Je suis pourtant la REINE pour compliquer les choses, surtout quand elles me concernent. Mais je suis aussi la REINE pour donner les conseils que je ne suis absolument pas aux autres. « Ce n’est rien d’officiel entre lui et moi, et je préfère que ça reste ainsi. Je pars donc avec un ami car dans le fond … Je pense que je ne suis pas faite pour être en couple. » Je débarrasse ma table, tout en hochant la tête, compréhensive. " Je comprends, je suis pareille, " à quelques détails près. J'aimerais pouvoir être en couple. J'aimerais pouvoir aimer. J'aimerais pouvoir être aimée. Je l'aimerais tellement que ça en fait mal. Mais j'aurais encore plus mal si je me laissais aller et que ça me pétait à la gueule. « Sauf avec une seule personne sur cette terre mais ça, c’est top secret ! » Je penche la tête sur le côté, intriguée mais mal placée pour exiger d'en savoir plus. Je suis ravie qu'elle se sente suffisamment à l'aise et en confiance pour me parler, pour se livrer ainsi, aussi facilement. Ca me donne envie de faire pareil. " Top secret, rien que ça hein ? " je commence à dire en m'avançant vers elle. Sur le point de lui dire que les relations top secrètes sont les meilleures mais aussi les plus dangereuses, je stoppe net quand mon regard accroche une photo fixée sur le frigo. Que je n'avais JAMAIS vu depuis que je suis ici. Et qui m'interpelle +++++. Est-ce que je vois bien ce que je vois ?! Est-ce que... je débats intérieurement en me rapprochant. L'ENFOIRE ! LE FILS DE CH* * * ! ENFANT DE SATAN ! BRISEUR DE COEUR ! CONN*RD ! Je le fustige tellement fort que je suis sûre de la fumée doit sortir de mes oreilles, de mes narines, de ma bouche - bref de tous les trous ! Bon, vous m'avez comprise. " C'est... C'est l'ami-ami avec qui tu penses partir à Miami ? " je demande d'une voix qui me semble lointaine. Qu'on ne se méprenne pas. Je ne suis pas déçue qu'IL soit potentiellement en couple. Je suis MEGA déçue qu'il puisse être en couple MAIS qu'il ait osé flirter avec moi - et oh bordel même coucher avec moi ! Je suis MEGA énervée de me retrouver dans une telle position. Je suis MEGA énervée d'être dans cette position dégueulasse : celle de "l'autre". La fille avec qui il l'a trompé. Puis, je me rappelle qu'elle m'a dit ne pas être en couple. " Ou c'est un frère dont tu ne m'as pas parlé ? " je demande presque avec espoir. Quoique... c'est quoi ce maudit patelin où on peut croiser n'importe qui, et surtout tout le monde ?!

avec @sierra moore


Sierra Moore aime ce message



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Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Don't blame me, love made me crazy N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


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Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

Multicompte : Malone Sullivan

Préférences rp : 700 mots de moyenne, les rps en français uniquement

l'obscur

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((atmosphere))

Je rigole, parce qu’il est vrai que cette fille est drôle malgré tout. J’avoue avoir eu quelques aprioris en apprenant qu’elle venait de New-York, la vie là-bas doit vraiment être ennuyeuse et je m’imagine mal vivre sous la grisaille et la brume permanente de la ville. J’aime les longues étendues de mon désert et de la force que je peux y puiser. Le soleil sur la peau la majorité du temps, rarement des nuages à part ceux que l’on provoque à force de galoper à cheval dans le désert ou sous la force des roues d’une voiture ou d’une moto. New-York me semblerait trop triste face à la pluie et le vent qui s’y mêle, Clifton, mon Texas, mon soleil … Mes soleils.
« J’avoue, t’as besoin d’un gros relooking en plus, tes fringues sont nulles ! On ne voit même pas ta peau ! » Je plaisante en buvant une gorgée de café, bien décidée à la charrier encore quelques temps avant de lui foutre la paix et la laisser vivre sa vie. Mais pas tant qu’elle s’acharne à sortir de ma propre maison avec des jeans toujours aussi long et des vestes en cuir avec des t-shirts trop sage à mon goût. « Et si c’est parce que ta la flemme de te raser les jambes, je te passe le numéro d’une amie qui te fera l’épilation gratis une fois sur deux ! » Parce que la deuxième fois, j’y vais toujours avec une bouteille de tequila et qu’elle est bien trop soûle que pour se rappeler si je l’ai déjà payée ou non. Un accord entre nous au final, tant que je fournis les bouteilles, ma séance est gratis, tant que j’en paye au moins une de temps en temps, elle sera toujours d’accord de travailler avec moi. Je m’attendais à devoir lui donner quelques explications, mais je ne savais pas que cela allait être aussi facile de me confier à elle. Comme si je la connaissais depuis plus longtemps qu’une semaine, peut-être le fait d’avoir hébergé cette fille m’aide aussi. Peut-être, j’en sais rien.

« T’es pareil ? Toi ? » Je doute sérieusement. Je l’aurais bien vue avec quelqu’un, acheter une maison, avoir un chien et vivre une petite vie avec un potentiel mari. Ou femme. A vrai dire, on n’a pas vraiment eu ce genre de discussion toutes les deux et si c’était le cas, ce n’est pas à moi d’aller lui tirer les vers du nez. Si elle veut se confier, je suis là. Je suis pas du style à juger, je serai terriblement mal placée pour faire des commentaires sur la vie amoureuse de qui que ce soit. Je souris, énigmatique, presque décidée à ne rien dévoiler de mon secret. Presque. Parce qu’ils commencent vraiment à besoin trop lourd et je ne sais pas si je vais réussir à m’en sortir encore longtemps en les gardant uniquement pour moi. Elle débarrasse son assiette et se plante devant le frigo, observant d’un peu trop près cette photo de Clyde et moi, que ma mère à tenu à coller sur le frigo de note cuisine. On était au lac, et pour une fois il n’y a pas beaucoup de vulgarité sur une seule image ! On est face à face, chacun un bras autour de l’autre, un verre à la main, c’est certainement ma meilleure amie qui a pris cette photo, pour capturer l’un de nos moments les plus insouciants alors qu’on éclatait de rire. Je n’ai plus aucunes idées de ce qu’on se racontait, mais j’étais heureuse. Dans ses bras, je le suis toujours. Après tout, je ne nomme que ce que je ressens pour lui depuis un an, voir deux à présent, n’ayant jamais pensé auparavant que j’allais tomber amoureuse et que mon affection n’était que de l’amitié. Je me suis bien leurrée. « En réalité … » Je débute, sachant pertinemment que si je ne lui donne pas mes raisons, ma mère lui expliquera ses théories farfelues sur cette relation inexistante. Tant qu’elle tient sa langue devant Clyde, ma fois, tout va bien. « Lui, c’est l’histoire la plus compliquée du monde à mes yeux. Et j’aurais aimé qu’il soit mon frère, au moins les choses auraient été bien plus claire dans ma tête ! » Je soupire, prenant à deux mains mon énorme mug de café pour le siroter, ramenant mes jambes contre ma poitrine sur ma chaise. En observant la photo près d’Adelina. « Je ne pars pas avec lui, mais c’est aussi à cause de lui que je n’ai pas envie de partir. C’est mon meilleur ami depuis … Depuis que je suis gamine ! » Je souris, me remémorant nos chutes de nos skates, ma déception de ne pas arriver à faire comme les garçons, à mes bleus et écorchures que je soignais toute seule. « Puis on a grandi. Et je crois que je l’apprécie de trop. » J’avoue en soufflant, murmurant si bas que j’ai peur qu’elle ne m’entende pas. « J’essaie de l’oublier avec quelqu’un d’autre. » Je termine, les yeux brillants et illuminés de toute la joie que je peux ressentir avec Clyde, le cœur serré et l’estomac noué qui accompagne le tout. « Comprends bien que je ne veux pas l’oublier, lui, mais ces trucs de merdes que je ressens avec lui. Clyde … C’est toute ma vie. La meilleure personne que je connaisse. Il a toujours été là pour moi, même dans les pires moments. » Et les recherches dans des endroits hyper glauques quand, à mes 16 ans, ma mère se barrait lors de ses phases down et décrétait qu’elle vouloir mourir. Mais je ne lui dis pas, préférant laisser un instant de silence entourer mes aveux. Mon dieu, je l’ai dit à quelqu’un à voix haute.

avec  @Adelina Muñoz





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Jeu 4 Avr 2024 - 19:18


Adelina Foster
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le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

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((coyote atmosphere))


Je lève les yeux au ciel, tout en riant doucement, lorsque Sierra critique mes fringues et mon style en général. Comment m'a-t-elle dit ça l'autre jour, en pleine séance shopping ? "Mais tu vas montrer un peu tes boobs bordel !" Du Sierra dans toute sa splendeur. Ou encore "tu as un sacré boule, il te faut le mettre en valeur, Bébé". Je ne me trouve pas dégueulasse, y a toujours pire comme y a toujours mieux, mais pour autant je n'ai pas son assurance. Cette confiance en elle qu'elle dégage, je la lui envie. Puis, n'oublions pas que je SUIS un véritable garçon manqué a priori - c'est ce que ma mère m'a toujours répété, quand Kristin exprimait son désaccord. Moi, je me considère comme classique et NORMALE. Marre de ces clichés. Je veux montrer mon ventre, je le montrerais. Je veux porter des décolletés, j'en porterais. Je veux être provocante, je le serais. Je veux être timide, je le serais aussi ! Sierra est sur la même longueur d'ondes à ce sujet. Sauf qu'elle a pour philosophie d'être sexy en toutes circonstances. Et le pire, c'est qu'elle n'a pas d'effort à faire pour l'être ! JE TE HAIS beauté ! " Alors, je t'arrête tout de suite, " je lève une main comme pour dire STOP. " Si j'ai envie de garder mes poils, je les garde et TOUT LE MONDE doit faire avec. Et pour ta gouverne, je m'épile comme une grande depuis l'âge de 14 ans," et je n'en suis pas peu fière parce que j'ai galéré comme jamais. Bon, y a des ratés on ne va pas se mentir. Mais comme pour tout, à force de faire ça devient naturel. " D'ailleurs, c'est d'un cliché de penser que les brunes sont PLUS poilues que les blondes. Brittany, une pote de New-York, est une vraie blonde et elle me bat à plates coutures sur ce plan. " Bref, c'est peut-être pas le moment de parler de poils alors qu'on mange nos pancakes délicieux ! Ca me fait penser qu'il faudrait que je rachète de la cire, tiens... Non pas que je prévoie de me foutre à poil de sitôt - mais vu ma petite aventure de la dernière fois, il ne faut jamais dire jamais apparemment. « T’es pareil ? Toi ? » Je reviens sur Terre à son interrogation, et surtout face à son scepticisme. " Vraiment ? Tu penses que j'aurais fait tous ces kilomètres pour m'installer ici, toute seule, si j'étais en couple ? " je rétorque en plaisantant légèrement - mais pas tant que ça finalement. " Je suis bien trop romantique pour ce monde-là, " je sors comme excuse bidon - mais là encore, pas tellement faux non plus. " Quand on te piétine le coeur encore et encore, t'as plus trop envie de l'offrir, et surtout pas à n'importe qui... Tu ne crois pas ? " je demande sans vraiment demander. Ca parait tellement logique, tellement évident. Mais c'est vrai aussi que nous sommes tous différents et différentes. Pourtant, quelque chose me dit que Sierra et moi, on est faites du même bois.

Je suis sidérée de LE revoir, ici. Clyde. Ses sourires en coin. Son regard taquin. Sa voix rauque et son accent typiquement texan. Ses mains rugueuses sur ma peau. Ses baisers aussi sauvages que doux. Non, je n'ai pas oublié cette nuit-là. Mais alors qu'est-ce que je ne donnerais pas pour qu'elle n'ait jamais existé ! « Lui, c’est l’histoire la plus compliquée du monde à mes yeux. Et j’aurais aimé qu’il soit mon frère, au moins les choses auraient été bien plus claire dans ma tête ! » Non. Non. Non. NON ! Je n'ai pas envie de comprendre entre les lignes Je n'ai pas envie qu'elle me raconte. Je n'ai pas envie de savoir. Je beugue face à la photo. Je beugue face à ses propos. Je beugue. ERROR 404. « Je ne pars pas avec lui, mais c’est aussi à cause de lui que je n’ai pas envie de partir. C’est mon meilleur ami depuis … Depuis que je suis gamine ! » Oh, meilleur ami ! Ouf alors ! Je soupire de soulagement, avant de re-beuguer l'instant d'après. Elle m'a prévenu de ne pas coucher avec ses potes ! Bon, pour ma défense, j'ai rencontré Clyde AVANT elle, et on a couché ensemble AVANT que je ne la connaisse. Ca devrait compter, non ?! « Puis on a grandi. Et je crois que je l’apprécie de trop. » NON. NON. NON. NON ! Je ferme les yeux un instant. Je le sens. Je l'entends. je le perçois comme s'il m'appartenait. Cet amour qu'elle me décrit sans vraiment poser les mots dessus. Dites moi pas que j'ai couché avec LE SEUL HOMME que je n'aurais jamais dû approcher ? La vie peut-être être une pareille BIACTH ? Faut croire que oui. « J’essaie de l’oublier avec quelqu’un d’autre. » Je tourne enfin ma tête vers elle, surprise. « Comprends bien que je ne veux pas l’oublier, lui, mais ces trucs de merdes que je ressens avec lui. Clyde … » Put*ain de bordel de m*rde ! Elle est amoureuse. Elle est amoureuse. Elle est AMOUREUSE ! Je reconnais ce regard. Je le reconnais, car il a été mien pendant un loooooooong moment. Je regardais Ben comme ça, moi aussi. Je pensais à Ben comme ça, moi aussi. Je l'idôlatrais comme ça, moi aussi. Je me serais brûlé les ailes pour lui, moi aussi. Je me faisais du mal pour lui, moi aussi. Pour quel résultat ? Aujourd'hui, je suis quoi ? Une coquille vide. J'ai envie de lui dire. J'ai envie de lui dire qu'aimer comme ça, c'est mal. Qu'aimer comme ça, c'est nul. Qu'aimer comme ça, c'est pas aimer. Mais je suis qui MOI, pour lui dire tout ça ? Celle qui, malgré elle et bien involontairement, l'a trahie. « C’est toute ma vie. La meilleure personne que je connaisse. Il a toujours été là pour moi, même dans les pires moments. » Je déglutis. Fort. La bataille que je m'inflige intérieurement est sans pareille. Lui dire ? Ne pas lui dire ? Lui dire, ça signifie la blesser, peut-être même PIRE. Ne pas lui dire, c'est mentir CONSCIEMMENT et ce n'est pas du tout mon style. Je ne sais pas mentir. Je suis nulle pour mentir. Sans compter que, et ça me fait royalement mais alors royalement CH*ER, nos chemins risquent de se recroiser finalement. " Et... et du coup, il sait que tu éprouves... tout ça ?" Dis-moi, Sierra, sait-il que tu l'aimes et joue-t-il avec tes sentiments ? Dis-moi OUI que je puisse le maudire un peu. Mais au fond de moi, je sais déjà que ça ne doit pas être le cas. " Tu disais que tu tentes de l'oublier avec un autre... c'est avec cet autre que tu voudrais partir à Miami, j'imagine ? " Alors VAS-Y ! Fonce, vole, cours, skate, pédale, roule ! Nos regards se croisent et je vois qu'elle fronce les sourcils en me regardant, comme si elle devinait le secret que je possède à présent.


avec @sierra moore




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Ven 5 Avr 2024 - 18:53


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Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
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« Ca vend pas du rêve les poils qui dépasse du short entre les jambes, je dis ça, je dis rien ! » Je la charrie, haussant les épaules comme si c’était la réalité. J’avoue, je suis peut-être un peu garce avec elle mais je trouve ça super drôle. Parce que je n’ai pas besoin de mâcher mes mots ou réfléchir dix secondes de plus que la normale pour savoir si ce que je vais lui dire sera mal pris ou non. Mais la voir partir dans les tours de cette manière, vraiment, ça n’a absolument pas de prix ! Je garde mon calme alors, qu’intérieurement, j’explose à nouveau de rire en m’empêchant de prendre mon téléphone pour prendre une nouvelle fois l’expression outrée et choquée qu’elle me montre. Ce qui m’étonne, en revanche, c’est l’expression qu’elle prend pour me dire qu’elle est pareil que moi, pas faite pour être avec quelqu’un, pas faite pour l’amour ? J’ai vraiment du mal, je l’imagine tellement bien avec un gars sympa, attentionné qui prend bien soin d’elle. Car il faut du culot pour débarquer dans une ville totalement inconnue pour rencontrer une famille qu’elle ne connait pas plus. Et ce qu’elle m’explique après me fait réaliser qu’elle avait une belle histoire, certainement du moins, et que cette dernière s’est retrouvée dans les flammes, brisée, en mille morceaux. Tout ce que je crains au plus profond de moi, finalement. J’ai bien trop peur des conséquences de mes révélations, trop peur de perdre Clyde, trop peur que l’amour brûle tout sur son passage et ne laisse plus une miette de notre connexion si profonde, si belle, si puissante. « J’sais pas, Lina, moi je n’ai jamais donné mon cœur. » Ou peut-être que si, si Clyde venait à sortir avec une fille j’en deviendrais folle, triste, dingue. En mille morceaux … Mais si cela ne vient que de mon côté, peut-être que les morceaux pourront s’assembler à nouveau et tenter de retrouver un semblant de normalité. Mais je sais que je devrais laisser la place à cette fille, je sais que je ne pourrais plus dormir avec lui, ne plus le prendre dans mes bras si souvent, ne plus glisser ma main dans la sienne sans aucunes raisons. Mais je laisserais la place à celle que son cœur choisi, parce que je l’aime et que je ne souhaite que son bonheur à lui.

L’histoire sera différente si cette fille potentielle et imaginaire vient à lui faire un coup de pute, là, je me ferais un plaisir d’aller cramer sa baraque et dégager au Mexique avec Clyde.

Dans cette optique, les mots coulent tout seuls de mes lèvres, une vérité dite pour la première fois, sortant de ma bouche pour la première fois. Cette problématique qui me rend parfois malade de nervosité lorsque je me rends chez lui et qu’il n’y est pas, la nuit. Balançant entre envie et tristesse, je passe souvent la nuit à l’attendre alors que je lui dis que je dors chez lui, mais je me barre souvent avant qu’il ne rentre. Je sais dans chaque fibre de mon âme que Clyde est une personne essentielle de ma vie. Il m’est juste impossible de déterminer si je dois lui révéler ce que je ressens. Son regard me brûle parfois, m’embrasant sans qu’il ne le sache, lorsqu’il me mate sans grande discrétion. Dans ces moments-là, ouais, ouais je poserais bien mes lèvres sur les siennes pour le faire taire et qu’il arrête de me lancer des conneries comme s’il n’était qu’un ami depuis toutes ces années. J’en suis presque venue à regretter de ne pas avoir perdu ma virginité avec lui à l’époque, mais bon, l’idée de coucher avec mon petit ami du moment était plus sympa tout de même et je n’avais encore aucune idée de l’étendue de mes sentiments pour Clyde. Encore plus téméraire et sauvage à l’adolescence, on aurait brûlé tous les deux très vite et plus rien n’existerait maintenant, j’en suis certaine. Ca a été le cas de tous les gars que j’ai connu, très bref, une flamme qu’on fait vaciller et qui fini par s’éteindre. Ces gars ne m’ont jamais fait autant briller que mon meilleur ami.

Lina semble choquée, je prends conscience que j’aurai dû garder le silence, certainement. J’ai perdu une occasion de me taire et je suis prête à me retirer lorsqu’elle fini par me poser des questions, auxquels je souris tendrement. « Non. Il ne doit pas savoir, Lina. Je refuse qu’il soit au courant. Je l’aime assez fort pour qu’on continue à rester dans l’ignorance. Je ne peux pas le perdre. » Et j’espère qu’elle l’entend assez fort, que ce n’est pas une question, que je suis incapable de le perdre et que s’il venait à manquer à ma vie je serai perdue. « Tu as compris ? Jamais. D’ailleurs, t’es la seule au courant, je remonterais très vite la piste. » Je menace en haussant un sourcil, mais je pense avoir assez confiance en elle pour qu’elle se taise. « Ouais, c’est avec quelqu’un d’autre que je pars à Miami. Ça doit faire … Deux ans, plus ou moins, qu’on se voit uniquement chez lui, sans qu’on soit exclusif. C’est un ami avec bénéfices … » Je lui lance un clin d’œil en reprenant quelques gorgées de mon café, me levant pour mieux voir ma mère à l’extérieur, s’acharnant sur des mauvaises herbes. Je repose mes yeux sur Lina, sérieuse. « T’es vraiment la seule à avoir entendu ça, Lina. Tout le monde s’imagine qu’il se passe un truc entre nous … mais non. Clyde est mon meilleur ami depuis qu’on est en âge de tenir sur un skate, s’il n’avait pas été là … J’crois que j’aurais pas tenu le coup jusqu’à maintenant. C’est difficile ici, malgré les apparences aujourd’hui. » Les copains de ma mère, les beuveries qu’elle menait ici avec, les cajoleries de certains lorsque j’étais ado … Je foutais le camp chez Clyde, parce que c’était plus sain pour moi, moins dangereux, que près de lui régnait la sécurité que je n’avais pas chez moi. Mais ça, ce seront d’autres révélations pour un autre jour, elle en a déjà entendu assez pour aujourd’hui, tout comme elle n’a pas besoin de connaitre l’histoire des cicatrices dans mon dos, que je ne cache jamais et qu’elle a certainement déjà vues.


avec  @"Adelina Muñoz"





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Sam 6 Avr 2024 - 22:00


Adelina Foster
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Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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l'obscur

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bipolarté.




don't blame me, love made me crazy
((coyote atmosphere))


Quand j'écoute Sierra parler de Clyde, ses paroles font tant écho en moi. Est-ce que j'ai aimé, comme elle semble aimer ? OUI Est-ce que c'était un amour fort ? OUI. Est-ce que c'était un amour douloureux ? MILLE FOIS OUI. Est-ce que c'était un amour toxique ? BORDEL, CARREMENT. Est-ce que je l'aime toujours ? Non. J'ai pris conscience qu'il me faisait plus de mal que de bien. J'ai pris conscience que ça n'était pas de l'amour. J'ai pris conscience que JE méritais mieux. J'ai pris conscience surtout que l'amour, ça faisait bien TROP MAL. Est-ce que c'est sain, ce qu'elle ressent pour cet ami ? Est-ce que ça la rend heureuse, de l'aimer comme je sens qu'elle l'aime ? Est-ce que ça la détruit ? A ce stade, je l'ignore, mais j'espère sincèrement que non. « J’sais pas, Lina, moi je n’ai jamais donné mon cœur. » J'ouvre la bouche pour répliquer, mais je décide de m'abstenir. Elle l'a déjà donné, de toute évidence - mais qu'est-ce que j'y connais moi ? Après tout, je ne suis pas experte en amour. Sauf en amour catastrophique. " Je suppose qu'on n'est pas tous égaux à ce sujet, " je hausse finalement les épaules. On est si différentes toutes les deux, que ça doit bien être le cas d'ailleurs là-dessus aussi.

Mais c'est ULTRA perturbant. ULTRA gênant. ULTRA déstabilisant. Que de l'écouter parler ainsi de mon "amant d'une nuit". Une part de moi se rassure comme elle peut : je ne la connaissais pas encore ! Je ne le connaissais pas lui non plus ! Ca ne signifiait rien, et ça ne signifie toujours rien. C'est pas comme si je pensais à lui 24h/24, 7j/7. C'est pas comme si on prévoyait de se revoir et de remettre le couvert. Mais n'empêche que ça pique. N'empêche que je suis mal à l'aise. N'empêche que je me sens terriblement COUPABLE. Alors je tente de jouer les copines, vous savez : celles qui encouragent, soutiennent et conseillent de TOUT avouer car c'est toujours mieux de savoir que d'espérer dans le vent. « Je ne peux pas le perdre. » Sauf que je suis conne, parce que en effet, ici il y a la dynamique de l'AMITIE. Le genre d'amitié qui compte. Le genre d'amitié RARE, qu'on n'a pas envie de briser. Le genre d'amitié qui pousse à réfléchir à deux fois avant de la gâcher. Le genre d'amitié que je ne connais pas. " J'ai compris, t'inquiète,  " je la rassure d'une petite voix. Non, je n'ai pas compris mais je ne dirais rien. De toute façon, quelles sont les chances que je le croise ? OH PUT*IN ! Elles sont énormes en fait, ces chances ! Je vis ici, pour l'heure, et Sierra est... Sierra. S'ils sont si proches, on sera forcément amenés à se VOIR. Qu'est-ce qui se passe dans cette maudite ville ?! Ma vie est sans dessus-dessous depuis que j'y suis. Je commets des erreurs monumentales : Clyde. J'évite ma famille paternelle : la raison pour laquelle je suis ici en premier lieu. Je me fais agresser par un pervers alcoolique. Et maintenant, je me retrouve dans une position plus que délicate. Je crois que les signes me montrent que je dois faire mes valises et me tirer vite fait d'ici en réalité. Ouf, le répit quand elle évoque cet "ami-ami" avec qui elle partirait en Floride quelques jours. Au moins, lui, je ne le connais pas et je ne l'ai pas touché. " Ce sont les meilleurs, " je dis avec un sourire complice. Bien que je ne sache pas ce que c'est ! La blague, la fille qui couche une fois et tchao. Sauf Ben.

« T’es vraiment la seule à avoir entendu ça, Lina. » J'aurais pu être flattée. J'aurais pu être touchée. Mais j'ai la poitrine qui se serre. Je me sens HONTEUSE. Pourtant, j'ai beau me faire tous les scénarios dans ma tête depuis cinq minutes, aucun ne me convient. Alors, Sierra, j'ai quelque chose à t'avouer... J'ai rencontré Clyde. C'est pour ça que beugue sur ta photo. Je l'ai rencontré y a quelques semaines, bien avant de te connaître et... On a passé la soirée ensemble. Mais je te jure, c'était UNE FOIS, et on ne s'est pas revus et on n'en a pas l'intention ! Je pensais même jamais le recroiser... Ouais, moyen quand même comme révélation. Parce que j'ai beau ne pas connaître le genre d'amitié qu'ils partagent, JE SAIS que ça lui ferait mal d'apprendre cette vérité. Et est-ce que ça en vaut la peine ? Ne vaudrait-il pas mieux que je garde cet épisode pour moi, qui ne représente RIEN à l'échelle de l'univers et de nos vies ? « Tout le monde s’imagine qu’il se passe un truc entre nous … mais non. Clyde est mon meilleur ami depuis qu’on est en âge de tenir sur un skate, s’il n’avait pas été là … J’crois que j’aurais pas tenu le coup jusqu’à maintenant. » Je l'écoute, je l'entends. « C’est difficile ici, malgré les apparences aujourd’hui. » Et j'ai le cœur déchiré. Parce que ça aussi, je ne connais pas. La maladie de sa mère, dont je n'ai pas encore été témoin. Peut-être le serais-je à un moment donné - je me prépare à y être confrontée. Comme je dois me préparer à être confrontée à Clyde. Pitié, faites qu'on se croise SANS Sierra. Je soupire, je souffle un bon coup. " Tu peux me faire confiance, " je dis, me sentant un peu connasse sur les bords quand même. " Je ne dirais rien à personne. De toute façon, qui me croirait ? Je suis l'outsider, la new-yorkaise qui débarque de nulle part, l'étrangère dont il faut se méfier, " je plaisante tout en étant sérieuse. C'est désagréable, mais c'est compréhensible. " Mais du coup, tu ne devrais pas t'empêche de vivre ta vie. Pleinement, je veux dire. De kiffer. De t'éclater. Et donc de partir en voyage avec ton sex-friend qui - désolée de te le dire mais après 2 ans ! - est peut-être bien plus que ça finalement, " je conclus pour lui laisser matière à réfléchir - ou pas. Après tout, je ne suis pas dans sa tête, et je ne suis pas Elle. Je jette un coup d'œil à mon portable, et aperçois un message d'Alby, prenant de mes nouvelles. Ca m'arrache un petit sourire, car sa gentillesse m'épate et m'étonne - je ne sais pas pourquoi.

" Est-ce que tu sais où je pourrais acheter du matériel de sport ici ? " je demande finalement.

avec @sierra moore




that's just life baby
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Jeu 11 Avr 2024 - 14:14


Sierra Moore
Sierra Moore

COEUR SAUVAGE

le clair
Surnom : Zira, entre les lèvres de sa mère - Sun dans la bouche des inconnus au bar
Age : 27 ans, l'année supplémentaire approchant avec la date du 10 juillet.
Adresse : Une petite maison à la façade défraichie et aux châssis en bois usés dans le quartier de Midtown.
Labeur : serveuse - Coyote - au Wild Coyote Saloon
Coeur : Si libre, si sauvage, si indomptable ... On me compare souvent à un mustang. La seule personne qui peut y prétendre n'a pas ce genre de sentiment pour moi.
Berceau : Des santiags aux pieds et un bandana sur la tête, je ne connais que Clifton, le Texas est mon âme.
Don't blame me, love made me crazy N7sa

Don't blame me, love made me crazy
If it doesn't, you ain't doin' it right
Lord, save me, my drug is my baby
I'll be usin' for the rest of my life


Don't blame me, love made me crazy T7vz


Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Madelyn Cline
Crédits : lumossolem & pinacolana gifs

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l'obscur

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bipolarité - suicide




Don't blame me, love made me crazy
((atmosphere))


On n’est pas tous égaux face à ce sujet … Je ne comprends pas vraiment le sens de sa phrase, soit on le donne entièrement soit on ne le donne pas. Et bien que le mien souhaite appartenir à quelqu’un, je ne lui ai pas encore donné. D’accord, ce gars possède mon âme entière, je n’ai pas besoin de lui offrir mon cœur en plus, j’essaie encore d’en protéger les morceaux restants, trop fragilisé par une enfance fracassée. Lina l’entend, Lina le comprend et je sais pas par quel bonheur elle entend tout ce que je suis capable de dire maintenant parce que moi-même je me sens à des kilomètres de celle que j’ai toujours été. Ouais, il lui appartient tellement mais je le garde jalousement, car je sais qu’à l’instant même où tout sera dévoilé, où il n’y aura plus aucuns secrets entre nous, la catastrophe se produira et tout va voler en éclat. Fini les soirées l’un avec l’autre, trop de sous tendus, trop d’implications vont s’y jouer, ce sera trop réel venant de moi et il n’en voudra plus jamais. Mais je dis tout à Lina, parce qu’elle écoute, qu’elle est nouvelle, qu’elle n’a pas encore compris à quel point j’étais dans un foutoir noir dans cette vie, et que j’ai certainement écopé du pire karma possible dans mes vies passées. Elle est gentille, impulsive aussi, mais elle fera une bonne nouvelle Coyote et j’apprécie de la voir chez moi, chez nous. Je ne remarque pas sa gêne, son angoisse, son mutisme face à mes explications simplement parce que je ne le connais pas encore assez, que je ne suis pas encore capable de lire entre les lignes de ses silences comme je suis capable de le faire avec mes meilleurs amis. Peut-être qu’un jour on sera capable de lire sur les lèvres, mais ce n’est pas encore pour tout de suite. Même si ça m’aurait été utile.

« T’es pas juste une nouvelle et une outsider New Yorkaise, t’es devenue la nouvelle Coyote de la ville que je prends sous mon aile de manière officielle. » Je précise en me tournant vers elle, bien déterminée à la rassurer et lui faire comprendre qu’elle n’aurait pas mis un orteil chez moi si je ne l’avais pas sentie. « T’es la nouvelle Coyote que Sierra Moore à inviter chez elle, crois-moi, les regards sont pas sur toi à cause de la case outsider de New York. Nope, t’es juste la brune canon qui peut dormir près de moi. » Je lance dans un clin d’œil malicieux, me reprenant de mes révélations merdiques. « J’vais partir, d’accord. » Je souffle ensuite, un léger sourire aux lèvres. Si seulement elle savait à quel point j’essaie de tomber amoureuse de ce gars, de la perle avec qui je peux passer mes nuits, de l’embrasement que provoque ses mains sur moi, de la sécurité qui me permet d’être moi-même. « Si je pars, c’est un premier pas vers autre chose. » J’avoue encore, je le sais, j’essaie ! A mon stade, je ne sais plus quoi faire pour que l’histoire arrête de me tourmenter. Je sus presque prête à tout essayer pour arrêter cette obsession sur Clyde. Il est temps que je me calme. Je le sais, rien d’autre n’est possible avec mon meilleur ami. Alors, putain, stop. « Oh non, ça c’est hors de question ! » Je réponds lorsqu’elle me parle de matériel de sport. « C’est hors de question de vivre sous le même toit qu’une sportive ! Tu vas pas me commencer des riches à la con, ou prendre des protéines ou je sais pas encore d’autres merdes ! Fume un joint, boit un coup, ça te coupera la faim si tu veux ! » Je m’exclame en regardant à l’extérieur pour être sûre que ma mère ne m’entende pas. Elle sait pour l’alcool et la clope, mais je ne pense pas avoir été chopée avec de l’herbe un jour et j’aimerais autant laisser cette case vierge dans sa tête. « Si c’est une question de style, je te jure que je vais te trainer dans tous les magasins possibles avant de partir et refaire ta garde-robe ! » Je propose alors, je termine mon café, pose la tasse dans l’évier et en profite pour aller rapidement me changer, c’est-à-dire un short en jeans et un débardeur trop large, certainement un piquer à ma meilleure amie, au passage. « Bouge ton cul, va t’habiller, on va faire du shopping ! J’ai des trucs à acheter pour Miami. » et je vais l’habiller par la même occasion, histoire qu’on voit un peu plus de peau chez elle.



avec  @"Adelina Muñoz"





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Ven 19 Avr 2024 - 20:34


Adelina Foster
Adelina Foster

f r e e s o u l

le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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« T’es pas juste une nouvelle et une outsider New Yorkaise, t’es devenue la nouvelle Coyote de la ville que je prends sous mon aile de manière officielle. » Quand elle m'a dit ça, je me suis sentie aussi merveilleusement bien que mal. Parce que j'ai encore ce sentiment de culpabilité cuisant qui me pèse sur les épaules - et le petit démon dans ma tête me répète que cette sensation n'est pas prête de s'en aller. Sierra est entière - elle donne énormément, elle offre énormément, elle aime énormément. « T’es la nouvelle Coyote que Sierra Moore à inviter chez elle, crois-moi, les regards sont pas sur toi à cause de la case outsider de New York. Nope, t’es juste la brune canon qui peut dormir près de moi. » Elle m'a fait rire, comme chaque fois qu'elle parle d'elle ainsi. Ce n'est même pas de la vantardise venant d'elle, elle est juste parfaitement conscience d'être belle, sexy et de plaire aux hommes comme aux femmes. Elle s'accepte, et c'est aussi simple que cela. Le pire, c'est que je l'ai vu de mes propres yeux : elle dit la vérité. Plus d'un tuerait pour être à ma place - et ême plus d'une. Pourtant, même si elle le "sait", elle n'en manque pas moins cruellement confiance en elle, et ça, ça c'est une énigme. «  J’vais partir, d’accord. Si je pars, c’est un premier pas vers autre chose. » Je n'ai pu que sourire quand elle a dit tout haut ce qu'elle pensait déjà tout bas. Partir, c'est la meilleure chose qu'elle puisse faire. Déjà, quitter Clifton et le Texas qu'elle n'a apparemment jamais quitté jusque-là ! Voyager, voir autre chose. S'évader. S'éloigner. De ses responsabilités. De ses fardeaux. De TOUT ce qu'elle porte sur les épaules. Ouais, ça ne peut que lui faire du bien. Avec un homme qui semble non seulement compter pour elle, mais qui semble tenir à elle aussi. Loin de l'homme qui éveille en elle une sorte d'obsession. Même si j'ignore encore tout de ce qui les lie tous les deux, quand je l'entends parler de Clyde, je perçois une vulnérabilité certaine. Elle le place sur un piédestal - et ça, ça, c'est malsain. « Oh non, ça c’est hors de question ! C’est hors de question de vivre sous le même toit qu’une sportive ! Tu vas pas me commencer des riches à la con, ou prendre des protéines ou je sais pas encore d’autres merdes ! Fume un joint, boit un coup, ça te coupera la faim si tu veux ! » J'ai éclaté de rire bien sûr, parce qu'elle n'a pas idée de mes projets "sportifs". Elle ne sait pas ce que je vais faire, ni pourquoi je vais le faire, et je préfère que ça reste ainsi. Pas envie de parler d'hier soir. Pas envie d'évoquer l'agression. Pas envie de partager mes peurs à ce sujet. Pas envie de confier que j'ai besoin d'apprendre à me défendre car j'ai comme le pressentiment que, ici, je vais en avoir grandement besoin. « Si c’est une question de style, je te jure que je vais te trainer dans tous les magasins possibles avant de partir et refaire ta garde-robe ! » Traîner dans les magasins avec Sisi, c'est le meilleur moyen de me faire remarquer. Cela dit, je crois qu'être une Coyote n'aide pas non plus. « Bouge ton cul, va t’habiller, on va faire du shopping ! J’ai des trucs à acheter pour Miami. »

Nous voilà près d'une heure plus tard à vagabonder dans les magasins en plein centre ville de Clifton. Sierra les connait quasiment tous - et à chaque devanture où je pense trouver ce qui "me correspond", elle me regarde longuement sans rien dire jusqu'à ce que le silence devienne ultra-gênant. Elle m'entraîne dans SON magasin fétiche et je me demande dans quel enfer j'ai atterri. " Où sont les vêtements ? J'veux dire... ceux qui couvrent la peau ? " On dirait qu'ils ont été raccourcis, tailladés, déchirés, et que leur but est d'en MONTRER le plus possible. Bon, j'exagère pour certains mais... à peine. " Sérieusement ? " je lui lance alors qu'elle me tend une série de mini-jupes, mini-shorts et dieu seul sait quoi d'autre - mais à vue d'oeil, tout est dans la même catégorie. Elle les impose en les plaquant contre ma poitrine, et je la laisse me pousser gentiment jusqu'à la cabine d'essayage. Au fond, ça me plait bien cette séance shopping. Ce moment passé entre filles. Le genre que je n'ai pas forcément l'habitude de connaître - à New York, le shopping je le fais sur le net, quand je peux. De plus, Sierra me force à dépasser mes limites. Me pousse à sortir de ma coquille. Me fait oser. J'enfile une petite jupe - trop courte pour ma santé mentale - avec un crop-top qui met en valeur une poitrine qui n'existe pourtant pas en temps normal. Est-ce que je me sens nue ? Oui. Est-ce que je me sens mal à l'aise ? Oui. Est-ce que je me sens sexy ? Peut-être. Elle ouvre d'un coup le rideau de la cabine, me faisant sursauter. " Bordel, Sisi ! J'aurais pu être à poil ! " et elle se marre en plus. Elle me fait sortir, pour qu'on se regarde dans le grand miroir du magasin. Ok. Elle est canon, comme d'habitude. Elle n'est même pas vulgaire dans ce genre de tenues - et ça, ça ce n'est pas donné à toutes les filles, Miss Moore. " Tu files des complexes, " je râle pour la forme, mais je souris de la voir de si bonne humeur. Je ne regrette pas de ne pas lui avoir avoué pour Clyde. Même si je regrette de ne pas lui avoir avoué pour Clyde. Je me persuade encore que j'agis au mieux. Pour elle, et non pas pour moi. " N'empêche que, pour quelqu'un qui a en horreur le sport, tu as un corps à se damner - quel est ton secret ? " Non pas que je complexe réellement sur le mien, mais là où elle a les formes qu'il faut, comme il faut, j'en suis dénuée. " Dis-moi, tu es déjà allée dans... la plaine désertique ? " j'ose lui poser la question. Sait-on jamais, peut-être assiste-t-elle aux courses. Après tout, j'y ai rencontré Clyde déjà.

avec @sierra moore


Sierra Moore aime ce message



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