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Cheap thrills

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Jeu 17 Oct 2024 - 16:30


Finn Reed
Finn Reed

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Finn. Cuistot. P'tit. Eh l'taré !
Age : 33 ans qu’il traîne sa carcasse et sa connerie. Né à l’aube de l’automne le 21 septembre.
Adresse : Midtown, trailer park. La caravane avec un gros champignon violet piqueté d'étoiles peint dessus. Emplacement 47.
Labeur : Il travaille dans un refuge pour animaux. Il a réussi à dégoter une place parce que le patron en pince pour la daronne depuis la primaire. Une couverture. Cuistot pour les Pobres. Chimiste au génie discutable et discuté.
Coeur : Question délicate. Finn ne sait pas faire avec les attaches et les promesses. Il fuit à l’ombre de quelque chose de trop sérieux. Et pourtant il s’énamoure au moindre regard un peu trop appuyé.
Berceau : Clifton. Texan de pure souche. Roi du trailer park.
Cheap thrills  Ab82995e7d76bb005159249f52962439d35c77cd
As for me, I figure I'll keep my eyes open for something. Maybe a shot at a family someday. Find some place where I truly belong that's good and that's right. Until then I… I don't know. I guess I'll just wander on.
Pseudo : Thewolfgirl
Pronom : Elle
Fc : Kyle Gallner
Crédits : outsiderswgn.tumblr.com

Multicompte : Emmett Ludlow

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t1131-i-was-lightning-befor https://www.pinterest.fr/ai9128/finn-reed/
tw. tw. tw





cheap thrills




La pluie avait cessé depuis peu et le ciel absurdement beau exhibait une mince couverture de petits nuages farineux, rose pêche à la tombée de la nuit. L’activité au trailer park s’agitait doucement, sous les relents ferriques et terreux. Le sol avait déjà bu l’eau, et il ne restait du déluge qu’une sensation de mirage. Comme une minuscule cité, un écosystème à part entière, le trailer park retrouvait à peine son équilibre, le visage éventré par le cyclone quelques mois auparavant. Toujours en miettes, les débris étaient recouverts par un semblant d’espoirs et de la tôle mal ajustée. Les arbres gisaient là, couchés sur les côtés, éternels témoins d’un avenir sans moyens. Ceux qui étaient restés étaient ceux qui prospéraient. Comme des fourmis, ils avaient gratté tout ce qui avait été abandonné par ceux trop dégoûtés pour recommencer à zéro. La tempête comme coup de pied au cul pour changer enfin d’horizon. Finn faisait partie des chanceux. A sa cour des miracles, il avait ajouté deux chaises de plage et un projecteur au son grésillant. Sur la table à côté de lui, copeaux de bois et morceaux de rêves à l’odeur de Marie Jane, cheetos aux jalapenos et canettes de bière éventrées. Le Bijou sur les genoux, le poil carotte plein de poudre du même ton aux relents épicés à ronronner avec paresse.

Grattant de deux doigts distraits le derrière plantureux et poilu ainsi offert, Finn observait l'ascension pénible de la beauté à travers les caravanes. Le joint coincé entre le pouce et l’index, il plissa le regard pour mieux détailler la silhouette gracile qui demeura obstinément inconnue. Ce qui était sûr, c’est qu’elle n’était pas à sa place ici. Il y avait un caractère particulier aux gens du trailer, une marque d’adversité misérable que nul autre ne connaissait. Un pied de nez aux conventions.

“Hola Chi-ca…” Il articula, forçant sur les syllabes alors que sa course l’arrêtait à sa hauteur. Une hilarité brusque et absurde le secoua, aidée par l’herbe consommée. Il fourra deux gros doigts de maïs soufflés fluos dans sa bouche, prenant le temps de les mâcher alors qu’il détaillait le visage plein de grâce de la jeune femme. Ce n’était pas les mots  et images exacts qui traversaient son esprit, bien entendu, mais le résultat était sensiblement similaire. Il esquissa l’ombre d’un sourire, passant sa langue sur ses lèvres.

“T’as l’air sacrément perdue ici.” Il acheva, en léchant la poudre sur ses doigts avec application alors que son examen était terminé. Prudent tout de même parce qu’il devinait des origines baignées de soleil sur ses traits joliment dessinés et qu’elle aurait très bien pu être le premier wagon d’un train Pobres, avec toutes les complications qui allaient avec. Personne ne se déplaçait jusqu’ici à moins d’y être forcé. A moins d’avoir quelque chose à demander.

“Bienvenue dans mon humble royaume.” Il fit, avec un geste vague pour ce qui l’entourait, Bijou ponctuant ses salutations par un miaulement grave. Il descendit des genoux de Finn avec la grâce d’un éléphant, manquant de planter son museau dans le sol, l’équilibre précaire à cause de la patte manquante. Comme tout félin, il se redressa et s’éloigna d’une démarche fière et racée comme si rien ne s’était passé.

“Les bracelets porte bonheur c’est plus bas.” Il finit par lâcher, presque certain maintenant qu’un gang n’enverrait pas une message sous la forme d’une jolie petite bombe qui n’explosait pas.

“Pas d’quoi beauté.” Il souffla, bombant un peu le torse et passant la main dans ses cheveux, lui adressant un bref clin d'œil. Charmeur juste au cas où, un miracle se soit décidé à lui tomber pile sur les genoux.


avec @Naila Ammari


Elisabeth Saracen et Naila Ammari aiment ce message






Late in the evening
I lose my mind
Early in the morning
When I'm walking the line
Hand me some sugar
Hand me that wine
Take me to heaven
I don't have much time
I'm under pressure
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Lun 21 Oct 2024 - 13:56


Naila Ammari
Naila Ammari

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Vega est apparue, pour l'ambition, pour l'anonymat. Identité de la criminelle appréhendée. L'étoile a explosé, la retombée des débris est prévue pour cette année.
Age : La mauvaise herbe a atteint sa quarante-deuxième année et ne compte pas arrêter d'égratigner ceux qui auront le malheur de l'approcher de trop près.
Labeur : Serveuse à la Mamma afin de feindre sa normalité et prétendre à la rédemption citoyenne.

Berceau : Los Angeles lui a fait croire que la gloire et la notoriété étaient à sa portée.
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Pseudo : sfs.
Pronom : Elle.
Fc : Sofia Boutella.
Crédits : march mars

Multicompte : Tig Welch.

Préférences rp : - Usage du français uniquement en RP (inconfortable avec les dialogues en anglais)
- De 600 à 1300 mots, je m'adapte sans problème à la personne que j'ai en face de moi

l'obscur

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tw. vulgarité





cheap thrills


Les coins les plus sordides regorgent de trésors insoupçonnés. C’est avec ce raisonnement que la californienne s’est retrouvée à vendre ses biens à un prêteur sur gages douteux et qu'elle a fini par être recrutée par une petite frappe pour braquer des commerces. La moralité de cette histoire, c'est qu’en s’acoquinant des mauvaises personnes aux pires endroits, on finit par se faire rouler. Mais Naila n’accorde pas d’attention à la fin des fables, ne prend pas en considération le sous-texte des contes alors pourquoi est-ce qu’elle se pencherait sur les leçons tirées de son propre récit ? L’essai-erreur ne fonctionne pas avec elle. Certains prendraient ça pour un manque d’intelligence. Elle scandera, elle, qu’il ne s’agit que de bravoure (quoi d’autre pour oser foncer sur ce qu’on sait être un danger et courir droit à sa perte en parfaite connaissance de cause ?). Globalement suicidaire donc, la buttée réitère ainsi son comportement problématique en fourrant ses pieds dans un quartier clairement estampillé malfamé. Il n’y a pas que les grandes villes débordant de vie et de clichés pour parquer au même endroit, les foyers les moins favorisés et les personnalités hors normes. Ça tombe bien, elle est aussi fauchée qu’en décalage avec la société (c’est du moins ce qu’on lui a dit quand on l’a condamnée). En errant entre les caravanes, Naila s’imprègne de l’atmosphère si particulière du trailer park. L’ensemble lui parait ressembler à un rassemblement de festivaliers aux lendemains de gueules de bois répétées. Ça lui crée un vague sentiment de nostalgie de le constater. Son existence de musicienne nomade reste, sans aucun doute, la meilleure partie de sa vie.

Distraite par des souvenirs suffisamment chatoyants pour rivaliser avec les teintes du ciel embrasé, elle ne réagit pas immédiatement à l’interpellation, ne s’accorde à cesser son ascension que lorsque l'inconnu reprend. Il lui apparait si confiant au milieu de ce décor parfaitement flingué, du haut de sa dégaine de péquenaud assumée. Ce constat génère immédiatement une sorte de curiosité malsaine de son côté. Elle s'intéresse ainsi à son cas, suffisamment pour notifier l’odeur de joint. Cette observation couplée à la description (complètement foireuse) du gus qu’on lui a indiqué, pourraient correspondre à ce qu’elle est venue chercher. De quelques enjambées nonchalantes, elle se rapproche de son interlocuteur et de son familier, le laisse conclure son introduction avant de se positionner et de répliquer. « Tu ressembles à la chenille complétement défoncée de Disney mais j’ai clairement pas atterri aux Pays des Merveilles. » La mention de royaume est donc hors de propos. Mais il lui semble que cet homme est surtout occupé à se pavaner dans son ironie et qu’il dispose d’une autodérision rafraichissante. Elle se penche légèrement dans sa direction, le fixe avec une pointe d’amusement. « Je te donne l’impression d’être une meuf qui cherche le bonheur ? » Comme si ça s’attachait au poignet ces choses-là. « Si je le cherchais, ça serait sûrement pas dans ce trou à rats. Mate un peu la gueule du bonheur. Cet endroit a l’air sponsorisé par le tétanos et serait le bon point de départ pour une nouvelle vague de peste. » Le regard balaie les environs immédiats. Elle le provoque plus par plaisir (quoi de mieux pour apprendre à connaitre rapidement un parfait étranger que de le bousculer directement ?) que par réel mépris. Elle se sent davantage à sa place dans la boue que dans la suite d’un hôtel prestigieux.

Après avoir posé les bases de sa personnalité, elle se permet de tracer le pont entre la discussion et sa quête (qui à défaut d'être directement connectée au concept de bonheur, se pare au moins d'un aspect ludique). « On m’a dit qu’un type un peu allumé… Enfin non, si je veux être plus précise que ça, on m’a dit qu’un mec qu’avait pas la lumière à tous les étages vendait de l’herbe de pas trop mauvaise qualité dans le coin. » L’œil chute sur la table et revient presque instantanément dans l’iris opposé. « J’ai comme l’impression que c’est toi le tocard que je cherche. » Avec un peu plus d’audace encore, la sans-gêne prend place sur le siège à ses côtés. Elle se met alors à admirer le paysage comme s’il s’agissait d’une œuvre d’art et non d’une réplique inquiétante d’un camp de survivants après l’apocalypse. « Tu vois, je me perds jamais. Au maximum, j’explore, mon mignon. » Elle lui sert un sourire carnassier à la suite. « C’est le moment où je dois aussi m’auto congratuler pour rien du tout ou c’est juste réservé à l’homme blanc moyen ça ? » Qu’il ne se méprenne pas non plus sur sa propension à encaisser les excès d'égos masculins.

avec @Finn Reed


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Lun 28 Oct 2024 - 12:15


Finn Reed
Finn Reed

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Surnom : Finn. Cuistot. P'tit. Eh l'taré !
Age : 33 ans qu’il traîne sa carcasse et sa connerie. Né à l’aube de l’automne le 21 septembre.
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Coeur : Question délicate. Finn ne sait pas faire avec les attaches et les promesses. Il fuit à l’ombre de quelque chose de trop sérieux. Et pourtant il s’énamoure au moindre regard un peu trop appuyé.
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Une fois l'etrangère “prise en charge” les nombreux yeux curieux du trailer se tournèrent ailleurs, retournant à leur préoccupations bien que sa présence continue à provoquer des remous juste à la surface. Ce n’était pas un endroit qui appréciait qu’on vienne lui rendre visite. Si l’on ne vivait pas là, c’est qu’on venait y chercher les emmerdes. Parce qu’elle ne portait pas d’arme visible, ni ne sentait la flicaille à dix mètres, elle avait le droit à une introduction plus douce à ce curieux univers mais aucun de ses vagabondages ne se ferait sans une surveillance étroite. A moins que le courant ne soit en sa faveur et qu’entre les rangs serrés des miséreux une bonne âme décide de se porter garant. Mais ça, il fallait le mériter. Ça en surprendrait plus d’un. Finn haussa un sourcil amusé, soufflant la fumée de son joint sur le bout incandescent de son joint. Est-ce que c’était la première fois qu’on le comparait à l’illustre chenille ? Oui. Et il trouvait le rapprochement plutôt marrant ce qui fit osciller un peu son humeur en faveur de la jeune femme. Visiblement, il prenait la remarque pour un sacré compliment et son côté seigneur des poubelles ne fit que gagner en éclat. Il était imprégné du rôle maintenant.

“Plutôt à la cour des miracles.” Cette fois il mit plus d’emphase à désigner les environs, changeant ensuite la  façon dont il tenait sa roulée pour imiter la dite chenille, tirant deux trois lattes, son sourire faisant définitivement plus penser au chat du cheshire ensuite.  Très vite ses propos le firent glousser, l’acidité avec laquelle elle décrivait l’endroit avait une certaine acuité. Il le détestait autant qu’il l’adorait, contraint qu’il était d’y demeurer. A la recherche du bonheur il acquiesça, même si en son fort intérieur, il croyait toujours qu’elle s’était égarée. Elle aurait eu moins de soucis à aller se donner des petites frayeurs au rodéo du coin.

“J’me dis parfois que… Le meilleur des scénarios se serait plutôt une apocalypse de zombies. Y a personne qui se rendrait compte de rien avant qu’il soit trop tard. Et ça serait vachement plus drôle d’aller bouffer le cul des riches, que d’juste crever comme ça.T‘feras quand même gaffe, y a deux trois gars qui ont des boutons bizarres.” Il piocha à nouveau dans le sac de maïs soufflé, la tenant toujours d’un regard en biais. Le cheminement de ses propos était simple et assez direct, ce qu’il appréciait. Les piques elles continuaient à nourrir son amusement. Il était un peu tout ce dont elle l’accusait.

“C’est médical. Pour mon glaucome ou quelque chose comme ça.” Mentit-il, sans vraiment chercher à s’en cacher. Parce qu’avec son radar un peu déconnant à cause de la fumette, y avait quand même toujours une micro chance que pour une fois ils aient envoyé une flic un peu habile. “C’est l’amérique Babe. Qu’est-ce que tu crois ?” Aux clichés, elle n’échappait pas plus que lui. L'Amérique avait bien des visages, mais le plus cruel était celui qui était aussi le plus populaire. Les mâles blancs écrasant sous leur pouce tout le reste. D’un doigt peu discret, il nettoya ce qu’il avait entre les dents avant de se lever, et de se trouver une place sur le même siège qu’elle avait emprunté.

“J’suis pas ton gars.” Il tendit néanmoins son joint à son adresse. “T’as pas eu un nom par hasard ? Parce que ce que tu baves, ça ressemble un peu à tous les gars que je connais ici. Tu cherches pas la merde pas vrai ? Parce que ça tu vas le trouver plus vite que l’bonheur ici. D’la bonne, t’en trouves au starbucks du coin chérie.” Le visage proche, trop pour être confortable.

“T’as des paillettes d’or dans les yeux. Ca c’est chouette. Des billets aussi ?”



avec @Naila Ammari


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