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Oh, Lord, heaven knows + Maluna

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Lun 17 Juin 2024 - 3:42


Luna Bloom
Luna Bloom

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Peu de surnom peuvent convenir à ce prénom déjà court. Lu' serait le plus court. Lulu pour les plus courageux.
Age : Les années passent et elles se ressemblent peu. Elle réussit à sourire et à cacher les rides naissantes au coin de ses yeux. 27 bougies qui se sont soufflées.
Adresse : C'est à St Clair que la demoiselle voit le soleil se lever chaque matin. Le quartier paisible et tranquille lui rends justice. La façade de sa petite maison victorienne pourrait faire jalouser plus d'une.
Labeur : Les mains couvertes de sang, le front couvert de sueur. Les ordres médicaux balancés du mieux qu'elle peut. Résidente aux urgences, elle s'affaire à poursuivre ses études en médecines à la Clifton's Hospital afin de pouvoir garder un oeil sur sa mère.
Coeur : Mariée depuis près de 3 ans à celui qu'elle croit être l'Homme de sa vie. L'histoire pourrait être plus que parfaite. Mariage pluvieux, mariage heureux. Mais il y a un ombre dans le tableau. Un fantôme du passé.
Pseudo : M.
Pronom : Elle.
Fc : Charleen Weiss
Préférences rp : Entre 500 à 1500 mots.
Écrit à la troisième personne.
Peut répondre en 24h, comme en quelques jours.

l'obscur

Tornade. Traumatisme du passé. Sujet médical.




We belong way down below
((atmosphere))

Elle était restée là, la brunette. Laissant les gouttes de pluie martelées sa peau. Elle aurait aimé pouvoir pleurer devant ce désastre, mais non. La tornade arrivait presque à point dans sa vie. Sa petite ville chérie se retrouvait dans le même état qu’elle. Détruire. Réduite à néant par les forces de la nature. La respiration lente, elle tentait de faire le point dans ses idées. Et pourtant, rien ne venait. La tempête continuait de s’abattre sur son âme. «Luna! Ne reste pas là! C’est dangereux.» La voix grave de son époux la sortie de sa torpeur. Doucement, la demoiselle tourna les talons. Faible sourire qui se dessina sur son visage quelques peu fatigué. «Je sais… Mais la pluie de Clifton m’a manqué.» Il ne comprendra jamais. Jamais ce ne que s’était de courir, galoper sous la pluie froide de cette ville. S’étendre dans l’herbe encore mouillée des plaines et profiter du tonnerre qui grondait encore au loin. L’état était nostalgique. Sagement, elle prit la main de son cher et tendre, se rendant dans l’abris anti-tornade. Elle savait que c’était plus que nécessaire. Elle passa des heures dans le petit abri. Priant que personne ne soit blessé. Qu’il n’y ait pas trop de mort… L’espoir faisait vivre à ce que l’on disait. La brunette savait que lorsque tout serait finit, les services d’urgences seraient dans le besoin. Elle serait demandée en renfort et son mari aussi. Forcément, elle ne le verrait pas pendant plus heures, voir plusieurs jours. Ce qui l’inquiétait le plus, c’était l’état de sa mère qui se dégradait de jours en jours. Elle ne pouvait pas nier qu’elle était inquiète. C’était plus fort que la demoiselle. Si ses études lui avaient apprit à ne pas montrer trop de sentiments face à la maladie, celle de sa mère avait réussit à briser toutes ses barrières.

Il est 3h15 lorsqu’elle rejoins enfin le premier poste de secours. Vêtue du mieux qu’elle peut, la jeune médecin avait relever ses cheveux dans un chignon bien haut. La caféine froide qu’elle venait d’engloutir ne faisait pas l’effet escompter. Elle aurait bien aimé que celle-ci la réveille un peu plus. Qu’elle retrouve un minimum de force. Le sourire bienveillant, elle avait commencé à se promener entre les habitants, soignant quelques plaies ici et là. Rien de bien significatif. Tranquillement, les blessés plus graves arrivèrent. La fatigue se faisait sentir, la faim aussi. Elle eut à peine le temps d’avaler une barre protéinée qu’elle retourna aider pour le triage des nouveaux arrivants. Ça serait plus simple de les classifier par code de couleur afin de s’assurer que tout le monde puisse avoir les soins nécessaires. Mains douces posées sous le menton d’un jeune garçon, elle regardait la plaie au niveau de son sourcil. «Alors, Tyler, explique moi comment tu as reçu le super héro de ton frère dans le sourcil…» Elle sourit avant poser des points de rapprochement sur la petite plaie. Elle laissa même le petit frère jouer avec son stéthoscope. Elle aimait les enfants. Luna et les enfants, c’était un petit rêve. Elle en voudrait. Un jour, mais pas maintenant. La brunette avait trop d’espoir dans sa future carrière… Et le fait qu’elle voyait toute la souffrance du monde la faisait reculer sur ses envies de petites familles parfaites. L’interne laissa la petite famille se rendre vers l’espace commun avant de désinfecter la place pour prendre le prochain citoyen.

«Bonjour, prenez place!» Elle était dos à la petite entrée, cherchant une nouvelle boite de gant en nitrile. Elle n’appréciait pas réellement la texture du latex contre sa peau frêle. La jeune femme attrapa son calepin de travail afin de prendre les informations du prochain. Dès qu’elle fit demi-tour, son cœur rata un bond. Elle eut l’impression que tout devenait au ralentit. Il avait la même gueule que dans ses souvenirs. Amochée, certes. Mais la même gueule. Sa bouche était sèche. Elle avait l’impression que ses jambes étaient molles. Le calepin quitta ses mains, percutant le plancher. Le bruit la tira de la brume. Doucement, elle se pencha pour récupérer le livret. «Je… Hm… Assit toi.» Luna n’avait pas l’habitude de rester sans voix face à Malone. Elle avait toujours eu de la répartie avec lui. Elle n’avait jamais mâché ses mots. Elle n’avait pas non plus mentionné à qui que ce soit son retour en ville. Elle n’avait même pas prévenue Levi de son retour, alors que pourtant, elle avait toujours gardé un semblant de contact avec le Sullivan. Mains toujours tremblantes, elle remplit les premiers espaces de la fiche patient. Elle connaissait les informations de Malone comme si c’était hier qu’elle les avait apprises. «En bref, il t’est arrivé quoi?» Regard fuyant, vitesse d’élocution rapide. La brunette aurait pu demander à quelqu’un d’autres de prendre le relais, mais ce n’était pas le temps de faire des chichis. Luna aurait le temps de parler avec lui plus tard. De crever les abcès.


avec @Malone Sullivan


Clyde Saracen aime ce message




    ─    I'm not afraid of the war you've come to wage against my sins. I'm not okay, but I can try my best to just pretend
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Mer 26 Juin 2024 - 11:38


Malone Sullivan
Malone Sullivan

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Mal - surnom qui résonne trop fort le long des murs, trop souvent dans l'intimité qu'offre la nuit, soufflé dans les murmures des exs aux cœurs trompés
Gold - pour les Bloody qui n'hésite pas à lui rappeler le fric qu'il possède.
Age : 28 ans.
Adresse : Un morceau de terrain qu'il a obtenu auprès de son père, il vit dans un mobilhome éclairé par les quelques guirlandes qu'il a tiré ici et là pour éclairer sa façade.
Labeur : Eleveur de chevaux
Coeur : Eternel célibataire, il parait pourtant en couple avec l'une ou l'autre avant de leur briser le coeur avec une troisième fille dans l'équation.
Berceau : Texan d'origine, Clifton c'est à la vie à la mort.
Oh, Lord, heaven knows + Maluna E59f0fa20c0562aa4a599fa769a0f5870f7496ba

Pseudo : Nadou'
Pronom : Elle
Fc : Rudy Pankow
Crédits : voluxpa (avatar) kkhalessi (gif)

Multicompte : Sierra Moore

Préférences rp : Rp en français - autour des 700 mots de moyenne, plus si l'inspiration est au rendez-vous

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t197-malone-sullivan-i-m-ti https://peace-of-mind.forumactif.com/t211-malone-sullivan-boulevard-of-broken-dreams#1578 https://www.pinterest.fr/nadou0208/malone/
Tornade. Traumatisme du passé. Sujet médical.




And every time I look inside your eyes
I'm burning in the light

((atmosphere))

Partout où se pose ses yeux, le paysage est désolant. Débris volants, ferrailles éclatées, bâtiments délabrés, arrachés, détruits. L’ambiance n’est pas à la fête, bien que le passage de la première tornade laissait à suggérer que le pire était passé, la deuxième fut dévastatrice. Les rues ne sont plus les mêmes qu’il a pu parcourir depuis son enfance. Quelques points de repères lui suggère le chemin à prendre. Mais que faire dans cette désolation ? Que faire dans cette tristesse infinie d’avoir tout perdu mais d’avoir encore cette chance d’être en vie ? Il a cette chance que d’autres n’ont pas eu, il n’a presque rien perdu. Il a de l’argent, tout peut s’acheter. Mais eux ? Qu’ont-ils ? Alors, il retrousse ses manches, attrapent les premiers débris qu’il voit sur la route et commence à dégager un semblant de voie vers ce qu’il lui semble le plus important : l’hôpital. Accompagné par d’autres personnes à qui il explique son plan, ils se mettent à ouvrir une voie pour laisser passer une voiture tout au plus. Certains débris, trop lourds, devront attendre plus tard avant d’être enfin dégager. La journée s’écoule, durement, un réseau d’aide et d’entraide se met en place, on recherche les disparus, on aide les habitants à récupérer des affaires, si bien que Mal ne voit pas le temps s’écouler, il ne voit que la détresse dans les yeux des autres, la peur de tout recommencer de zéro et de ne pas savoir quoi faire. Alors le Bloody n’hésite pas, tente de se rendre utile, récite ce qu’il a pu entendre sur les abris temporaires pour loger ceux qui n’ont plus rien pour cette nuit. Ce n’est que lorsqu’une dame lui fait remarquée que lui aussi devrait avoir droit à des soins qu’il prend conscience de son état.
La fatigue accable ses muscles endoloris, des bleus et différentes contusions suite à tous ces objets manipuler sans protection lors de cette journée et ceux qu’il n’avait pas remarqué en sortant de l’abri de leur père sur le domaine familial. Des pertes matérielles essentiellement chez eux, certains chevaux disparus pour le moment, ceux qu’il n’a pas réussi à rentrer lors de la première tornade et qu’ils pensaient pouvoir laisser dehors sans avoir mauvaise conscience … Mais la deuxième vague à frapper, trop vite et trop forte, pour laisser le répit tant espérer pour souffler et se dire que le pire est derrière. Mais non, tout à été très vite, dangereusement vite … Sans réussir à prendre conscience des blessures et dommages personnels, il s’était simplement rendu en ville dans l’espoir d’aider dans cette désolation.

Les pieds de plomb, il s’est malgré tout rendu à l’hôpital à son tour, où tant de gens s’affairent autour de patients plus importants, à qui il cède son tour d’un geste de la main, il pourra passer bien après il a déjà vu assez de coups dans sa vie pour savoir qu’il n’est pas en danger de mort. Alors il patiente, sagement, entre deux mondes, comme si rien ne ce qu’il se passait autour de lui ne devrait être réel, comme s’il était sur le point de se réveiller d’un mauvais rêve. Une infirmière l’invite finalement à le suivre alors que la nuit s’est installée depuis quelques heures, ou plus, il n’a plus vraiment conscience du temps qui s’échappe à présent. Une fois assis sur un lit, entouré de ses vieux rideaux bleus qui accompagnent les urgences de l’endroit, il attend encore un peu, quelques minutes tout au plus, jusqu’à ce qu’elle apparaisse.
Ce regard, il hante encore certaines de ses nuits. Ce regard, il peut le reconnaitre à travers les foules sans une once d’hésitation. Son cœur en vient à rater quelques battements, c’est un visage qu’il ne s’attendait plus à revoir ici, à cause des larmes qu’il a réussi à faire couler. Il peut encore entendre le bruit de son cœur déchiré lorsqu’il a choisi de jouer à l’idiot, d’éloigner Luna, de la faire partir loin de Clifton et de tout ce qu’il s’y passe. Mais surtout : loin de Christian Sullivan qui aurait pu voir en elle cette faiblesse que Mal ne veut pas avouer. Sa fratrie le rend déjà trop manipulable, il ne souhaitait pas donner une occasion de plus à cet homme de le mener par le bout du nez. La bouche sèche de toute réplique, il reste un instant en silence, tout comme elle, regardant tomber son calepin sans bouger pour autant, lui remettant soudainement les idées au clair, le poussant à se comporter comme il l’a toujours fait : un crétin. Masque qui se remet en place alors que son cœur hurle de tout lui dire, tout avouer, lui crier les mots qu’il ne prononcera plus jamais, mais rien ne sort de ses lèvres scellées par cet éternel sourire arrogant qui revient comme une mauvaise habitude. Ils s’observent en silence, lui reprenant la fil de ses pensées, plus cohérentes maintenant que le choc est passé. Depuis quand est-elle revenue ? Où était-elle durant les tornades ? « C’est tout ? » Qu’il lui demande, légèrement étonné. « Je m’attendais à une bonne gifle, des insultes, des … » C’est là, là qu’il la vit. Le bijou ornant son doigt comme s’il s’agissait d’une véritable insulte. Son regard se durcit instantanément, l’envie de tuer celui qui avait osé poser les mains sur Luna … « Je vois. Joli caillou. » Qu’il se sent obligé de préciser, l’amertume accompagnant sa voix. « J’imagine que le mec qui accompagne ce truc est tout aussi ennuyant ? » Qu’il pique, oubliant la douleur de ses contusions, une autre, plus vive, lui perce assez fort la poitrine pour qu’il en oublie le reste.



avec  @Luna Bloom


Alby Forsyth, Luna Bloom et Daisy Strauss aiment ce message




say you want meout of your life
©️️ EXORDIUM.


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Ven 28 Juin 2024 - 3:48


Luna Bloom
Luna Bloom

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Peu de surnom peuvent convenir à ce prénom déjà court. Lu' serait le plus court. Lulu pour les plus courageux.
Age : Les années passent et elles se ressemblent peu. Elle réussit à sourire et à cacher les rides naissantes au coin de ses yeux. 27 bougies qui se sont soufflées.
Adresse : C'est à St Clair que la demoiselle voit le soleil se lever chaque matin. Le quartier paisible et tranquille lui rends justice. La façade de sa petite maison victorienne pourrait faire jalouser plus d'une.
Labeur : Les mains couvertes de sang, le front couvert de sueur. Les ordres médicaux balancés du mieux qu'elle peut. Résidente aux urgences, elle s'affaire à poursuivre ses études en médecines à la Clifton's Hospital afin de pouvoir garder un oeil sur sa mère.
Coeur : Mariée depuis près de 3 ans à celui qu'elle croit être l'Homme de sa vie. L'histoire pourrait être plus que parfaite. Mariage pluvieux, mariage heureux. Mais il y a un ombre dans le tableau. Un fantôme du passé.
Pseudo : M.
Pronom : Elle.
Fc : Charleen Weiss
Préférences rp : Entre 500 à 1500 mots.
Écrit à la troisième personne.
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l'obscur

Tornade. Traumatisme du passé. Sujet médical.




We belong way down below
((atmosphere))

Elle ne pensait pas le revoir. Enfin, elle savait qu’en revenant dans son patelin, elle croiserait forcément un Sullivan. Assise sur son petit tabouret, la brunette posa ses prunelles sur Malone. Le goût amer qui roule dans sa gorge. Elle prend une profonde inspiration avant de masser sa nuque. «Je ne vois pas l’intérêt de te foutre une tarte à la gueule, Malone.» Elle avait perdu assez de temps à pleurer pour lui. Alors, maintenant, elle n’avait pas le temps de se faire chier avec des conneries du genre. Elle se redresse, croisant les bras sous sa poitrine puis elle haussa un sourcil lorsqu’il parla de sa bague. Inévitablement, la demoiselle vient caresser le bijou de son pouce. C’est sa remarque cinglante qui la scie en deux. Il a osé. Elle hoche la tête avant de se mordiller les lèvres puis elle rigole un peu. «Décidément, la jalousie ne te fait pas, Malone. Hugo a su me montrer ce que c’était l’amour… Tu sais. Ce que toi tu ne sais pas faire?» La médecin sourit avant de s’approcher de lui, enfilant des gants pour l’examiner. «Maintenant, ferme ta gueule et laisse moi t’examiner.» Luna vient lui attraper la mâchoire, faisant tourner légèrement son visage afin d’admirer les quelques blessures qui ornaient le visage de l’homme qu’elle avait déjà aimer. «T’as rien de bien grave.» Sans hésiter, elle tapote sa joue, souriante. Autant jouer avec lui.

La jeune femme recule, venant prendre quelques notes avant de remonter sa tignasse brune en chignon bien haut. Un petit tatouage ornait sa nuque. Rose sans épine, ni feuille. Mais ce qui la distinguait des autres, le fer à cheval qui la traversait. C’était son amour pour la campagne, pour les chevaux. Son amour pour lui. Manière de se rappeler qu’elle ne devait plus jamais retomber en amour avec un homme tel que Malone. La jeune femme se massa la nuque, irritée. Elle ferme les yeux un moment avant de se tourner de nouveau vers lui. «Retire ton gilet. Je dois t’examiner.» Elle n’ose même pas le regarder dans les yeux. Elle ne veut pas croiser son regard. Plonger comme dans le passé. Luna a trop souffert pour revivre toute cette merde… Sans compter qu’elle est heureuse en mariage. Elle hausse un sourcil avant de remarquer une petite tache de sang au niveau de son t-shirt. Sans même attendre, elle attrape le bas pour le soulever. «Tu saignes… À première vue, ce n’est pas bien grave. Retire ça. Aller, je n’ai pas que ça à faire, Mal. T’es un peu le dernier de mes soucis en ce moment.» Elle recule, virant ses gants puis elle sort. Elle a besoin de souffler. L’air semble irrespirable depuis qu’elle partageait le même petit cubicule que lui. La médecin se rends vers la petite salle de repos pour les employés, ayant besoin de se mettre un peu d’eau dans le visage. Besoin de reprendre ses esprits, sans compter qu’elle a réellement besoin de remettre de la distance entre eux.

Ce n’est qu’au bout d’une quinzaine de minutes qu’elle revient dans le cubicule, kit de sutures à la main. Elle le pose sur la petite table avant de se retenir contre celle-ci. Elle était un peu étourdie. Le manque de sommeil, de manger et avec tout ce qui se tramait dans sa vie, elle prenait de moins en moins soin d’elle. Cherchant un peu à tâtons, elle se posa sur le petit tabouret, prenant de profonde inspiration. Elle était presque déçue de vivre ce petit moment de détresse devant lui. Donnant presque une raison à Malone de la narguer. Silencieuse, elle finit par reprendre un peu constance. La brune se tourna, restant assise pour regarder son patient. «Désirez-vous une anesthésie locale, Monsieur Sullivan ou je peux commencer à traiter la plaie? Je peux aussi demander à une de mes collègues de venir vous prendre en charge.» Elle parlait, tout en préparant le kit, sans même poser son regard dans le sien. Elle refusait de relonger. Refusait de le regarder et retrouver en lui cette petite étincelle qui lui avait plu lorsqu’elle était ado. Lorsqu’elle était encore qu’une gamine naïve. Elle se souviendrait toujours de leur premier baiser. De la première fois qu’elle avait glisser ses doigts fins dans sa tignasse emmêlée. Se leur amour qui s’était rapidement consumé. Elle devait se changer les idées. La jeune femme devait surtout focusser sur son avenir. Sur le bonheur qu’elle partageait avec Hugo. «Lorsque vos plaies seront soignées, je vous prescrirai un anti-douleur. Il faudra se reposer. VRAIMENT se reposer.» Elle les connaissait très bien, les Sullivan. Elle savait forcément, que son caractère d’emmerdeur, ne pourrait pas l’empêcher de bosser. Et ça, déjà ça la décourageait.



avec @Malone Sullivan


Malone Sullivan aime ce message




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