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Mer 8 Mai 2024 - 11:58


Aaron St. John
Aaron St. John

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : trente-neuf bougies arrosées d'un verre de whisky bon marché, en rêvant d'être ailleurs et de connaître autre chose.
Adresse : prisonnier du ranch familial, aux alentours directs de la ville, n'a jamais songé à prendre appartement à son nom; se réserve le droit de rêver à une maison au jardin qui ne sentirait pas les étables.
Labeur : palefrenier prenant soin des bêtes comme il n'avait jamais su prendre soin des Hommes, rédemption offerte dans l'écrin qu'étaient le ranch St. John
Coeur : parce qu'il était séduit par les courbes féminines, par leurs yeux, leur voix, parce qu'il aimait les femmes, il ne tenta jamais d'en retenir une. célibataire de tous temps.
Berceau : vie rêvée à l'extérieur des frontières, il avait longuement lu et appris les coutumes et les mythes de l'Angleterre qu'il n'avait jamais connue.
Pseudo : enaellia
Pronom : elle/she
Fc : garrett hedlund
Crédits : tplrs

Préférences rp : j'écris à la troisième personne, les dialogues peuvent être en fr ou en eng selon l'envie, je fais entre 500 & 1000 mots et aucune pression à rp avec moi, que ton temps de réponse soit court ou très long !

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t357-aaron-st-john-the-rive https://peace-of-mind.forumactif.com/t365-aaron-st-john-the-river

" That night we went
down to the river,
and into the river,
we'd dive.

la chaleur de la matinée s'insinua par la fenêtre ouverte et seul le rideau se balançant doucement trahissait la brise légère qui semblait vouloir absolument marquer le début de cette journée. l'été était arrivé doucement, sans trop frapper fort et il les ravissait de jours comme ça, doux, chauds mais pas étouffants, légers ; heureux. il ouvrit les yeux pour constater immédiatement que les bêtes étaient déjà sorties dans l'enclos et que le ranch s'était mis au travail sans lui. c'était rare qu'il rate son réveil, rare qu'il ne soit pas le premier au travail, qu'on ne le trouve pas immédiatement, casquette vissée au crâne, à arpenter les clôtures pour en vérifier la solidité ou à remplir les mangeoires avant que quiconque soit encore levé. s'étirant sans trop cacher sa fatigue, il referma les yeux, pour se trouver immédiatement assailli de pensées: il en allait ainsi depuis plusieurs jours, plusieurs semaines même. nul sommeil n'était réellement reposant, tant il était envahi par des images dès le lever du jour, jusqu'aux plus sombres heures de la nuit. sa silhouette envahissait tout ce qu'il entreprenait, depuis trop de temps maintenant et il ignorait comment s'en détacher. se levant, il s'habilla en vitesse devant la fenêtre, observant s'agiter ceux qui, il le savait, n'avaient pas réellement besoin de lui pour fonctionner. quelques dizaines de minutes plus tard, il enfila une paire de ranger et, foulard pendu à la ceinture, il se dirigea vers l'étable où une jument était apparemment en difficulté. et il n'avait aucun besoin de plus de mots pour savoir que c'était Diva. tombée malade une semaine plus tôt, il voyait bien qu'elle ne se remettait pas, et si ce n'était son âge avancé, il ne se serait pas plus inquiété que cela. à grands renforts de caresses et de mots doux, elle accepta de se faire ausculter et il pouvait l'entendre encore plus fort, ce râle, ce crépitement dans les poumons; annonciateur de malheurs et de jours sombres, il était temps de réfléchir à la soulager de ses horribles douleurs. sifflant, il attrapa la longe de Diva et ensemble, ils partirent vers le champ longeant le ranch. c'était l'été, et il flottait dans l'air cette odeur si reconnaissable de la terre réchauffée par le soleil, et le bourdonnement incessant des abeilles profitant des quelques fleurs restant avant les grosses chaleurs. remontant le chemin du ranch, il évita le regard de ceux qui avaient compris que c'était probablement la dernière promenade de Diva et ils s'éloignèrent, tous les deux. le champ se terminait pas une colline surplombant la zone et sur laquelle était perché un unique pommier qui s'était délesté de ses fleurs. il s'allongea à ses racines pendant que Diva broutait l'herbe près de lui. l'harmonica ne le quittant pas fut rapidement sorti de sa poche et il entama quelques notes, le soleil entama sa redescente à mesure que l'après-midi avançait. il n'avait que douze ans quand son père lui avait offert Diva et il s'en était occupé avec un sérieux déconcertant, tant il avait envie de faire ses preuves ; tant il aimait l'animal depuis l'instant où il avait posé ses yeux sur sa silhouette maigrelette. ils avaient fait des promenades interminables ensemble, il lui avait parlé, persuadé au hochement de sa gueule qu'elle comprenait tout ce qu'il disait. il n'avait pas envie de la voir disparaître de sa vie, mais il savait que l'heure n'allait pas tarder à venir. allongée à quelques mètres de lui, la tête basse et les yeux fermés, il l'observait prendre une sieste bien méritée quand il entendit des bruits de pas derrière lui. sa silhouette n'avait pas quitté ses pensées depuis des semaines et voilà qu'elle était là, maintenant, près de lui. il mourait d'envie d'emprisonner le visage d'iris entre ses mains et de l'embrasser; il crevait de l'envie de l'embrasser, comme aucune autre avant, comme jamais il n'avait eu envie de crever avant. iris, belle iris. « comment tu nous as retrouvés ? »
 





"I'm a wanderer of the soul
Before the end I plan to behold
But I know I'll lose myself
Along the way"
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Mer 8 Mai 2024 - 12:58


Iris Brown
Iris Brown

p e a c e o f m i n d

le clair
Age : trente cinq ans, la décennie de la trentaine se fane petit à petit.
Adresse : petit appartement (#0707) dans le centre de la ville, découverte de ce ça fait d'avoir enfin un chez soi.
Labeur : standardiste à clifton radio house, la radio locale, voix cristalline qui accueille les auditeurs.
Coeur : célibataire qui n'a jamais pu se poser, fleur toujours prise au vent.
Berceau : elle prétend venir du froid canadien quand c'est le soleil mexicain qui lui manque le plus
follow me ☾ iris OgJwVE61_o
Pseudo : atlantis
Pronom : elle
Fc : eiza gonzalez
Crédits : avatar (vesna) ; bannière profil (ethereal) ; signature (mars) ; bannière signature (alcara)

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t356-iris-brown-and-we-run#
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"flashback"

((Starlight
I will be chasing a starlight
Until the end of my life.))


Le dos cassé, les bras en compote, Iris balayait, astiquait, récurait. Que la chambre soit impeccable pour les nouveaux arrivants, c'était le mot d'ordre. Femme de ménage au bush creek ranch, tout devait être parfait, tout le temps. Et si la brune voulait garder son travail, il fallait qu'elle se dépêche, les prochains vacanciers n'allaient pas tarder à arriver. L'été est la meilleure saison pour les locations du ranch, c'était donc la période la plus intense pour les femmes de ménage. En ouvrant la fenêtre pour aérer la pièce et nettoyer les vitres, la brune se mit à rêver. Il était là, au loin, dans l’enclos avec les animaux. Sa démarche décidée, son air grave. Iris ne cessait de l’observer, à défaut de n’avoir échangé que quelques mots. Il avait dans le regard une tristesse infinie, un vide que la brune n’aspirait qu’à remplir. Elle ne pouvait le comprendre, c’était viscéral, un instinct qui se réveillait au plus profond de sa chair. Elle ne l’avait pas choisi, c’était ainsi. Plus fort qu’elle. Elle n’entendit pas sa collègue entrer dans la chambre et s’approcher aussi de la fenêtre. Regardant ce qu’Iris regardait mais celle ci ne voyait pas, elle ne voyait pas ce que la mexicaine pouvait voir. "On a toutes flashé sur lui à un moment, t’es pas la seule." Réflexion qu’Iris décida de ne pas écouter. Elle n’avait pas flashé sur lui. C’était complètement autre chose, une chose que les autres ne pourraient pas comprendre. Parce qu’elle même ne comprenait pas. Un dernier regard sur lui sortant un cheval et elle retourna à ses tâches. Son cœur étant ailleurs.

La journée se terminait et enfin, Iris pouvait quitter son uniforme de femme de ménage, le remettre dans le vestiaire. Redevenir simplement Iris. L’air était encore chaud et doux malgré que le soleil avait entamé sa course descendante. Elle aurait pu rentrer chez elle, comme tous les autres jours. C’est très certainement ce qu’elle devrait faire mais ce lieu bucolique la happait. L’empêcher de partir. Besoin de voir ce qu’il voit, de connaître ces chemins qu’il arpente depuis des années. Elle contourne l’enclos et suit le chemin à travers champs. La brise siffle dans les brins d’herbe, dans les feuilles dansantes des arbres le long du chemin. Ca et là, à la place d’un buisson ou d’un tronc, elle défilait devant ses yeux les rues de son enfance. Les quartiers pauvres de Mexico. Contraste du bourdonnement incessant de la capitale au silence assourdissant de la nature. Les deux mondes qui s’entrechoquent. La beauté de la nature sauvage devant les yeux de la brune face aux souvenirs édulcorés de sa jeunesse. Volonté de faire partie de ces deux mondes à la fois, cohabitation paradoxale.

Ses pas continuaient de l’éloigner du ranch, sans vraiment savoir où aller, juste marcher à travers champs et grimper la colline qui lui faisait face. Jusqu’à cet arbre solitaire au sommet, pommier qui préparait sa future générosité. Et au pied du fruitier, une silhouette qu’elle aurait reconnu entre mille. Elle hésita avant de s’approcher doucement. Sensation d’entrer dans un sanctuaire où elle n’avait pas sa place et crever d’envie de pouvoir l’y rejoindre. "Qui t'as dit que je vous cherchais ?" répondit-elle avec un sourire mutin. "Il faut simplement croire que le monde autour du ranch est petit." Pourtant, c’était bien marcher sur ses pas qu’elle avait voulu faire. Découvrir son monde, ressentir ce qui pouvait le faire vibrer. Ses pas ne pouvaient que mener aux siens mais comment lui dire. Et pourquoi lui dire ? C’était plus simple de faire jouer le hasard - n’y en avait-il pas un peu d’ailleurs. Doucement elle s’assit à son tour, observant l’équidé aux yeux mi-clos, sieste perturbée par l’intrus. "Comment va t’elle ?" s’inquiéta Iris. Tout le monde parlait de cette jument malade, devenant la principale préoccupation des employés du ranch. La mexicaine ne connaissait rien en chevaux mais de savoir la bête au plus mal lui fissurait le cœur. Sentant la tristesse d'Aaron sans qu’il ait besoin de parler. Osmose des âmes, envie de le prendre dans ses bras et d’aspirer le venin de la peine.

avec @Aaron st. john


Aaron St. John aime ce message



    Wasted feelings, Broken meanings, Time is fleeting, See what it brings. Hellos, goodbyes, a thousand midnights Lost in sleepless lullabies
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Mer 8 Mai 2024 - 13:01


Aaron St. John
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Labeur : palefrenier prenant soin des bêtes comme il n'avait jamais su prendre soin des Hommes, rédemption offerte dans l'écrin qu'étaient le ranch St. John
Coeur : parce qu'il était séduit par les courbes féminines, par leurs yeux, leur voix, parce qu'il aimait les femmes, il ne tenta jamais d'en retenir une. célibataire de tous temps.
Berceau : vie rêvée à l'extérieur des frontières, il avait longuement lu et appris les coutumes et les mythes de l'Angleterre qu'il n'avait jamais connue.
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" That night we went
down to the river,
and into the river,
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il faisait bon là, il faisait doux et il n'avait pas envie de retourner au ranch, aux soucis, à sa famille aimante mais parfois bien trop étouffante. ça avait toujours été ses moments préférés des journées d'été, quand la chaleur n'était plus aussi étouffante, quand ils partaient faire leurs dernières balades en vélo ou à dos de cheval, qu'ils partaient dans les bois ou au bord d'une rivière pour faire les idiots, les enfants, à plonger tête la première dans l'eau, quand, le corps ruisselant d'eau fraîche, ils se racontaient des histoires pour se faire peur. relevant sa casquette, il embrassa d'un regard la silhouette gracile d'iris alors qu'elle se rapprochait de lui et qu'il détestait le tintamarre bruyant de son coeur dans sa poitrine. il n'était qu'un petit garçon, face à elle, cachant son intérêt pour éviter d'être rabroué. il avait pris des vies, il avait appris à tirer, il avait fait la guerre mais quand elle était là, il avait peur qu'elle s'en aille, qu'elle laisse son univers sombre et vide de cette lumière qui semblait l'habiter. il serra les lèvres face à la rebuffade, trouvant un réconfort et un équilibre certain à garder les yeux rivés sur Diva qui faisait la sieste, consciente certainement que ce n'était qu'un doux intermède avant que les choses ne s'arrêtent. « pas bien. » elle était trop proche de lui, et il en éprouvait un certain malaise. il ne connaissait pas le monde des femmes, ni celui des sentiments et la plupart de ses conquêtes avaient été des corps éthylés serrés contre le sien dans des bars, à l'issu de soirées où le whisky avait régné et alors, il n'avait plus grand souvenir de noms, de regards, de couleurs de cheveux. elle en revanche occupait toutes ses pensées, si bien qu'il s'était déjà demandé s'il n'était pas en train de devenir fou. il y avait quelque chose en elle, cette liberté chérie dont elle semblait éprise, ce regard qu'elle posait sur le monde, abîmé, comme le sien, cette âme qui semblait effritée mais qu'elle tenait cachée derrière un sourire désarmant et une étincelle de vie qu'il aurait été bien incapable de copier. alors il s'était éloigné, un peu, reléguant les instructions à un autre des cowboys, pour éviter d'avoir à la contempler, à se dire que jamais, il ne frôlerait sa peau. « ça sera terminé ce soir. » inflexibilité derrière laquelle il se réfugie sans trop y croire et pourtant, il n'a pas envie de parler de Diva, il n'a pas envie de confier combien il aime sa jument, au point que ce soir, il lui tirera une balle entre les deux yeux avant de l'enterrer à un endroit dédié. « tu te plais avec nous ? » la question lui avait échappé, naturelle, soucieuse et sincère; il avait envie - besoin - de savoir si elle comptait rester avec eux, s'ils allaient la garder au ranch. il devait savoir combien de temps encore il allait devoir se protéger d'elle, de ses sourires et de ses regards, de la lumière qu'il voulait qu'elle projette sur sa vie. « avec des journées comme ça, je t'imagine mal dire que non ! » il se tourna vers Diva qui avait relevé la tête comme si elle goûtait à la blague et il ajouta « tu vois, même elle approuve ce que je dis ! » il rit, doucement, un rire sincère et rauque, de ceux dont on n'a pas l'habitude et qui abime un peu la gorge. il rit et il lui adressa un sourire.  
 





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Mer 8 Mai 2024 - 17:00


Iris Brown
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Du haut de cette colline, il était possible d’observer les environs, de découvrir tous les aspects bucoliques du Texas. Iris trouvait cet endroit apaisant, éloigné du monde. Bulle en suspension hors du temps et de l’espace. Elle comprenait bien pourquoi Aaron venait ici pour être avec sa jument. Iris s’était permise de s’installer, de rejoindre ce havre de paix qui ne lui était pas destiné. Impression d’être peut-être de trop, de ne pas avoir sa place dans ce monde entre Diva et Aaron. Mais avec tout ce qu’elle avait entendu, tout ce que le ranch disait sur cette jument, Iris avait besoin de savoir comment le St John allait. Si ces instants avec l’équidé étaient précieux - il n’y a pas de secret aussi intimes que ceux d’un cavalier et de son cheval - elle espérait ne pas les gâcher par sa simple présence. La réponse d'Aaron quant à la santé de la jument était catégorique. Iris ne s’attendait pas à cette réponse et sentit une grande peine envahir son cœur. L’animal semblait serein, comme s’il savait qu’il s’agissait de ses derniers instants sur terre, avec Aaron. “Il n’y a vraiment rien à faire pour elle ?” demanda la brune. Fille de la ville qui s’attache trop facilement aux animaux, qui refuse d’accepter la mort. Bien loin de la vie de ranch, avec les aléas des troupeaux, des naissances mais aussi des blessures, des maladies et des départs inévitables. Mais Iris se doutait bien qu’il n’y avait plus rien à faire, cette solution n’était envisagée que parce qu’il n’y avait plus rien à faire pour elle. Elle semblait pourtant si paisible, apaisée. Doucement, la brune posa sa main sur le chanfrein de Diva, douce caresse timide, un adieu le jour même de la rencontre.

Un sourire s’étire sur son visage à sa question. Doux espoir qui lui parcourt les veines, sensation d’être à nouveau une ado quand elle est à côté de lui. Elle se met à espérer dans son coin la mexicaine, à espérer qu’il ait vraiment envie qu’elle reste, que cette question n’est pas seulement de la courtoisie. “Je crois que c’est impossible de ne pas se plaire au ranch.” Elle aurait voulu lui dire à quel point elle se sentait chez elle dans cet état qu’elle ne connaissait pas, dans ce pays qu’elle ne faisait que traverser sans jamais le voir vraiment. “Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas autant senti aussi bien.” souffla t’elle, un léger sourire dessiné sur ses lèvres. Cela lui avait échappé et pourtant, elle sentit son coeur plus léger d’avoir osé lui confier. Elle voulait lui dire à quel point elle était bien là, parce qu’elle était avec lui, parce qu’elle avait l’impression d’avoir enfin trouvé un endroit qu’elle pourrait maison. En fuite depuis tant d’années, c’était un privilège qu’elle ne pensait jamais retrouver. “Ça ne vaut pas le… Canada mais j’avoue que ce n’est pas mal.” La langue qui failli foucher, mensonge qu’elle n’avait pas envie de perpétrer, pas avec Aaron. La mexicaine aurait tellement voulu tout lui dire, tout lui raconter mais cette voix dans sa tête qui la martèle de se méfier, de lui, de tout le monde. Elle ne sera jamais vraiment en sécurité et si elle lui racontait, le mettrait-elle aussi en danger ? Pensée insupportable, envie de le préserver de tous les malheurs du monde, encore plus de ceux qu’elle portait en elle, qu’elle laissait sous son sillage. “Encore merci à toi et à ta famille de m’avoir accueilli.” Sans eux, elle n’aurait jamais eu ce travail mais pas seulement. Le travail n’a pas vraiment d’importance pour Iris. Elle avait trouvé au sein du ranch St John bien plus qu’un travail. Une âme qui faisait écho à la sienne, un besoin vital de s’ancrer dans cette terre, d’être à ses côtés dans toutes les épreuves de la vie. Car sans lui, il n’y aurait plus de vie.

avec @Aaron st. john




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Mer 8 Mai 2024 - 17:02


Aaron St. John
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Labeur : palefrenier prenant soin des bêtes comme il n'avait jamais su prendre soin des Hommes, rédemption offerte dans l'écrin qu'étaient le ranch St. John
Coeur : parce qu'il était séduit par les courbes féminines, par leurs yeux, leur voix, parce qu'il aimait les femmes, il ne tenta jamais d'en retenir une. célibataire de tous temps.
Berceau : vie rêvée à l'extérieur des frontières, il avait longuement lu et appris les coutumes et les mythes de l'Angleterre qu'il n'avait jamais connue.
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" That night we went
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son monde avait, semble-t-il, cessé de tourner depuis qu'elle était arrivé et il avait l'impression que même l'air était plus doux. elle s'était assise dans l'herbe brûlée près de lui et il était certain que la brise s'était calmée pour elle, pour être sûr de ne pas l'incommoder. elle était belle, iris, et il lui paraissait absolument normal que le monde s'arrête de tourner pour elle. et non, il n'y avait rien à faire pour elle; elle lui avait demandé ça avec quelque chose dans la voix, quelque chose de doux, d'ému, comme si elle partageait sa peine alors même qu'elle ignorait tout de lui, quelques semaines auparavant. c'était doux comme instant, c'était agréable et il se prit à espérer, quelque part, qu'il ne s'arrête pas. il avait eu envie de cet instant, près d'elle, depuis le début, quasiment et à présent qu'elle était là, il y avait ce quelque chose de naturel, comme si elle avait été faite pour être à ses côtés finalement, comme si tout avait mené à ces moments avec elle; chaque hésitation, chaque peine, chaque peur. c'était si fort ce qu'il ressentait qu'il s'en sentit vertigineux un moment et il ferma les yeux, pour souffler un peu. il secoua la tête pour répondre; non, il n'y avait plus rien à faire pour Diva. elle avait été sa compagne d'aventures pendant de belles années et malgré le pincement de son coeur, il savait qu'il était temps de lui rendre une plus grande liberté encore. à leur conversation empruntant un autre chemin il offrit tous ses sourires et rapidement, ils en vinrent à parler d'elle, ce qu'il avait voulu. il avait envie de la connaître, savoir ce qui l'agitait sous tout ce qu'ils pouvaient tous voir: il désirait fort la savoir, l'apprendre, plus encore que la côtoyer au ranch, l'air de rien. l'air de ne pas être totalement embrasé par elle. et ses mots le comblèrent, doux espoir alors qu'elle reste près de lui, qu'elle ne s'envole pas loin, là où il ne pourrait pas la suivre et un instant, un très court instant, son coeur s'emporta dans une chamade désordonnée avant de se calmer. il chuchota « je suis content de le savoir. » et il l'était tant qu'il ne capta pas le trébuchement de sa langue à propos du canada, quand tout soufflait qu'elle ne venait pas du grand nord. mais il répondit « je te montrerai des endroits qui surclassent le canada, et de loin. » des lacs tourmentés aux canyons opalescents dans la lumière du soir, il ne doutait pas de la beauté de son état, quand bien même il était sûr de ne pas en avoir découvert la moitié. « tu n'as pas à me remercier.. » il avait ancré ses yeux dans ceux d'iris et ce qu'il y lut le bouleversa: de la reconnaissance, un peu d'émotion également mais beaucoup d'une autre émotion qu'il ne parvint pas à nommer. il y avait tant de choses qu'il avait envie de lui dire, parce qu'elle était au delà des mots, et encore plus de la compréhension. qui était-elle pour venir chambouler son existence quand il n'aspirait plus qu'à la paix et la sérénité ? une brise agita l'herbe autour d'eux et il eut envie de la prendre dans ses bras; là, besoin prégnant de réduire la distance entre eux et de s'assurer qu'elle savait que maintenant, elle était en sécurité, que plus rien ne pourrait plus lui arriver. « iris, je... » elle générait de tels élans de vie chez lui qu'il ne comprenait pas; avait-il existé avant elle, ou avait-il attendu sagement qu'elle arrive? « tain, j'me sens con. » il soupira comme un enfant surpris en train de faire une bêtise et pourtant, il prit une grande inspiration et, se morigénant, il lui demanda « tu sais, avec mon frère, on a.. » il partait où, comme cela? « la vérité c'est que.. » même diva redressa la tête pour le regarder, d'un air courroucé, comme à lui demander s'il avait totalement perdu la raison. « viens avec moi. » se levant, il lui tendit la main pour l'aider à se redresser et il se dirigea vers le bas de la colline pour s'engager dans un chemin de terre meuble. diva derrière eux, marchant à un rythme tranquille sur ce chemin qu'elle avait déjà foulé de nombreuses fois, il ajouta à la mexicaine « j'ai un endroit à te montrer. » le chemin débouchait sur une rivière calme et paisible et s'enfonçait dans l'une des forets bordant la ville et il savait qu'il n'y aurait personne; il n'y avait jamais eu personne d'autre qu'eux ici. il s'assit sur un rocher, les pieds ballant frôlant l'eau au dessous et termina « j'avais envie de te montrer cet endroit. » c'était tout ce qu'il parvenait à lui dire; il avait eu envie de lui avouer que malgré la guerre à laquelle ils avaient survécu, les coups de leurs père pour les éduquer, les errements dans le noir, elle était probablement la personne la plus terrifiante qu'il avait rencontré. tout de pudeur vêtu, il tut ce qu'il ressentait au fond de lui, pour ne pas l'effrayer et rapidement, le son de l'eau coulant sur les rochers l'apaisa.
 


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Mer 8 Mai 2024 - 17:06


Iris Brown
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Coeur : célibataire qui n'a jamais pu se poser, fleur toujours prise au vent.
Berceau : elle prétend venir du froid canadien quand c'est le soleil mexicain qui lui manque le plus
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Until the end of my life.))


Une vie de ranch, jamais Iris n’aurait cru pouvoir la vivre. La fille de la ville, la fille qui bougeait sans cesse. La vie lui avait imposé une aventure nomade, ce changement perpétuelle telle une roue qui ne s’arrête jamais. Pour une fois, elle se sentait chez elle et elle le savait, Aaron y était pour beaucoup. Elle avait passé la porte du ranch après avoir vu une annonce pour être femme de ménage. Boulot alimentaire, fille au cv long comme le bras de petits boulots sans importance. Ce boutot, elle l’avait déjà fait, rien de bien compliqué, ni de bien épanouissant. Mais c’était une source indispensable pour qu’Iris et son frère puissent survivre dans cette nouvelle ville. Mais Aaron avait changé tout ça. Iris ne venait plus juste pour gagner sa croûte, son misérable pécule à la fin de la semaine. Elle voulait le voir, lui. Croiser le bleu infini de ses iris, sentir son cœur battre au rythme de ses pas. Sans qu’il le sache, sans qu’il ne fasse quoique ce soit, il l’avait happé. Le sol s’était effondré sous les pieds de la brune, particule en suspension, aimant qui n’attendait que d’être attiré par son opposition. Elle s’était assise à côté de lui, geste qui semblait naturel, cri inaudible de son cœur qui crève de cette proximité. Et avec ce qui lui avait dit pour Diva, elle voulait encore plus réduire cette distance, que ses doigts aillent à la rencontre des siens, qu’ils s’entremêlent pour ne jamais se délier. Besoin vital qu’il sache qu’elle est là, à ses côtés, pour lui. Dans les bons et surtout les mauvais moments. Jusqu’à ce que la mort les sépare. C’est aussi ça, qu’elle avait envie de lui dire quand elle parla du ranch. L’endroit était magnifique, le personnel gentil au possible et il était là. Et la mexicaine le savait. Cette demeure familiale pourrait être l’enfer qu’elle y resterait. Juste parce qu’il y était.

Et son cœur ne pouvait que s’emballer quand il lui répondit, qu’elle apprit qu’il était aussi content de la savoir bien. C’était idiot, Iris avait l’impression d’avoir quinze ans à nouveau. Et que ça faisait du bien. Mais un pincement resserra son myocarde quand il parla du Canada. Belle promesse qu’elle aspirait à réaliser au plus vite. Mais elle aurait voulu qu’il parle du Mexique. De son véritable pays, qu’elle lui raconte ses plus beaux souvenirs. Extrême opposé du lointain grand nord. “J’ai hâte de voir si c’est seulement possible.” dit-elle avec un léger sourire. Mal du pays qui lui faisait surement bien idéaliser son Mexique natal. Soif de découvrir son monde. Espérance un jour d’y avoir sa place. Le chant dans les arbres et les courbes voluptueuses des collines étaient bien différents de Mexico. Iris aspirait à ce que Aaron voit un jour ce qui lui faisait aimer son pays et pourquoi il lui manquait tant.

Lorsque son regard se planta dans celui du cowboy, elle se sentit aspiré par ce bleu infini. Elle plongea la tête la première, dans l’espoir de s’y noyer, de ne jamais en sortir. Evidemment qu’elle devait le remercier. Le remercier de le laisser entrer dans sa vie, même si ce n’était que fugacement. De le laisser contempler la beauté de ces endroits qui étaient cher à son cœur. Elle le sentait être son tout et celui que son âme avait appelé toute sa vie. La brune ne sut combien de temps ils restèrent là, à se regarder sans rien dire. Personnage immobile d’un tableau idyllique. Quand il interrompit ce silence, Iris était pendu à ses lèvres. Irresistible envie de fondre dans ses bras, espoir d’entendre ces mots qu’ils ne se disaient pas.

A défaut de réussir à exprimer ses pensées, il l’invita à se relever. Elle prit doucement sa main, sentant la rugosité de la sienne. Main de cowboy abîmée par le travail au ranch. Coeur qui saigne de devoir relâcher cette étreinte, elle qui ne voulait plus le lâcher. Mais elle le suit sans un mot, découvrant des chemins à travers la colline. Jusqu’au bord d’une rivière. Chant perpétuel de l’eau qui serpente entre les vallées. “C’est magnifique” souffla Iris. Mots qui lui avaient échappé, mots venus tout droit de son coeur. Elle aurait voulu ajouter une remarque ironique avec le Canada, comparatif avec un pays qu’elle ne connaissait pas. Mais au fond, elle n’en avait pas envie. Elle voulait juste profiter de ce magnifique spectacle de la nature. De cet endroit qu’elle sentait important pour Aaron. Alors ce lieu devenait important pour elle. “Vous veniez souvent ici avec Regan ?” Elle avait envie de savoir, de connaître à son passé, l’enfant qu’il avait été. Les imaginant parfaitement plonger dans le courant de cette rivière, se chamaillant comme deux frères peuvent le faire. “Merci de m’avoir montré cet endroit” était tout ce qu’elle pouvait ajouter. Sentant que ce lieu était comme un sanctuaire, un lieu important, un lieu que personne ne devrait connaître. Leur secret, à eux.

avec @Aaron st. john




    Wasted feelings, Broken meanings, Time is fleeting, See what it brings. Hellos, goodbyes, a thousand midnights Lost in sleepless lullabies
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