Surnom : Lil', souvent suivi de son nom de famille. Lily si vous êtes son bully de primaire. Ian s'il veut pas que vous sachiez qu'il a un nom de fille.
Age : Vingt-sept ans
Labeur : Solitaire-à-tout-faire au ranch familial. Toujours volontaire pour réparer les barrières et aller chercher un veau égaré, jamais motivé pour parler aux fournisseurs
Coeur : Ni fait ni à faire, il brise des coeurs pour pas mettre en jeu le sien
Berceau : Il est né et il mourra à Clifton
Pseudo : Vi
Fc : Alex Høgh Andersen
Crédits : Vi
Préférences rp : - aux alentours de 500 mots
- quelques expressions en anglais peuvent se glisser
l'obscur
Y’a un truc qui l’intrigue. Oh c’est pas grand-chose, et c’est carrément pas important dans le grand tout de sa vie, mais Lilian peut pas nier que ça l’intrigue. La première fois qu’il s’en est rendu compte, ça l’a à peine fait hausser un sourcil. C’était une journée trop chaude d’été, celles qui te frappent sur le haut de la tête comme un grand-frère bourré, celles où ton cerveau coule avec ta sueur et où il avait pas l’énergie de penser trop fort. Donc il a haussé un sourcil, et il a continué sa journée. La deuxième fois que ça l’a marqué, il est rentré chez lui avec ses nouveaux tuyaux en cuivre et des pensées qui arrêtaient pas de revenir à cette bizarrerie. Il a même failli se couper un doigt à la disqueuse à force d’être distrait par ses questionnements existentiels. Et la troisième fois ? Il a décidé qu’il devait faire quelque chose pour comprendre parce que sinon il allait devenir fou.
La source de tout ce charivari mental pour monsieur Parrish ? Son vendeur préféré du magasin de bricolage a toujours un gobelet d’un café différent. Jamais le même. Des qui sont pas trop loin, des qui sont vraiment trop loin, des grandes chaînes et des trucs artisanaux. Y’a ni rime ni raison et surtout, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? C’est trop bizarre. Qui ferait dix miles pour aller se chercher une boisson chaude et deux donuts ? Personne de normal. Et il a regardé sur son téléphone, hein, il a google les noms des cafés. Il y a en a vraiment qui sont dans le comté d’à côté. Son père lui a toujours dit de se mêler que de ce qui le regarde et de foutre la paix à ses voisins mais pour cette fois -okay pas que pour cette fois- il va refuser d’écouter son géniteur. Il ne peut pas ignorer le mystère de Richard et ses gobelets en carton. Il peut pas continuer à vivre sa vie en prétendant qu’il n’y a pas potentiellement une grosse baleine sous ce gravillon.
Alors ce matin Lilian monte dans le truck de son grand frère plutôt que dans sa voiture, il met un de ses stetsons sur sa tête plutôt qu’une des casquettes dont il a l’habitude, et il se met en route. Tel l’espion génial qu’il est, il ne se gare pas près du magasin de bricolage mais un peu plus loin, dans une rue calme. Il prend un air tout à fait innocent alors qu’il marche jusqu’au coin qu’il a repéré, celui où il peut s’appuyer contre un mur et fumer une clope en attendant que Richard sorte de son job sans être repéré, comme ça il pourra le suivre discrètement et enfin trouver son petit secret caféiné.
Qu’est-ce que ça pourrait bien être ? L’épaule contre de la brique, les mains occupées à se rouler une cigarette, il se laisse aller à la réflexion. Il a déjà pensé à la situation romantique, à la situation romantique interdite -elle est mariée ou il est un il-, à la situation criminelle, à la situation du chantage -au café ? Au café. Il a pensé à tout ce qui pourrait pousser un homme à aller dans un café différent chaque jour, et il n’a rien trouvé d’innocent pour l’expliquer. Mais aujourd’hui, il saura enfin. Le mystère sera élucidé. C’est une promesse de lui à lui.
Mar 30 Avr 2024 - 12:05
Richard Taylor
p e a c eo fm i n d
le clair
Surnom : A son grand damn, tout le monde semble vouloir l'appeler Dick, ou Dickie, même (surtout) quand il insiste que c'est Richard
Age : Né en le 23 novembre 76, il a 47 ans, bientôt 48
Adresse : Pour l'instant, en attendant de trouver quelque chose, c'est au Sunset Motel qu'il réside avec son "frère" Allan
Labeur : Employé du Holly Hills Ace Hardware, il n'est qu'un simple vendeur qui fait (mal) son boulot
Coeur : Autrefois pris, maintenant vide de tout, il n'y a aucun espoir de retrouver quelqu'un
Berceau : Celui qu'il était est né à Boston, celui qu'il est maintenant est officiellement du Maine, de Bangor
Pseudo : Underrated Boogeyman
Pronom : He/him
Fc : Cillian Murphy
Crédits : Ordinn (ava) usergal (gifs) ross (code sign)
Préférences rp : Je fais entre 400 et 600 mots de moyenne, préférence pour les dialogues en anglais sans obligation
l'obscur
With my little eye I spy...Lilian & Richard
Even bad coffee is better than no coffee at all
Une journée plutôt calme, ce qui ne faisait pas de mal, même si le vendeur avait autre chose en tête que les clients aujourd'hui. Déjà essayé de ne pas gratter le tatouage encore bien frais sur sa main, et à chaque fois qu'il le regardait et qu'il se rendait compte qu'il devait s'empêcher de toucher, la petite pensée pour l'homme qui le lui avait fait. Mais même si il aimerait bien rester dans la lune à penser uniquement à ça, il fallait quand même encaisser les quelques clients, les aider à trouver ce qu'ils voulaient dans les allées pas toujours très claires et faire son travail au fond. Sauf que là, avec plus personne pour venir et la démangeaison qui reprenait un peu, il avait peut-être l'air un peu ailleurs, un sourire niais sur le visage. A tel point qu'Allan était venu lui mettre un coup de coude pas vraiment doux pour le sortir de ses rêveries et lui indiquer l'heure. Il avait fini depuis quelque chose comme dix minutes et, même si son frère n'était pas vraiment le genre à lui faire remarquer des trucs pour l'arranger, il devait en avoir assez de sa tête d'ahuri dans les nuages.
Lever les yeux au ciel et retourner au vestiaire, laisser la veste du magasin, reprendre ses quelques affaires, glissées dans les poches de son jean, avant de quitter le magasin en saluant au passage le patron qui aidait un client à choisir de la peinture. C'était non seulement l'heure de la quille, mais aussi de repartir à l'aventure pour tenter de trouver enfin un vendeur de café convenable dans cette ville. Pas qu'ils soient tous mauvais, bien entendu. C'était simplement qu'il n'en retrouvait aucun qui lui rappelle chez lui, aucun qui arrive à la hauteur de ce qu'il avait toujours connu. Et qu'on se mette d'accord, les cafés Dunkin n'étaient quand même pas les meilleurs du monde. Mais les petites habitutes, c'était vraiment difficile à perdre, surtout quand il n'y avait plus rien autour de lui pour le raccrocher un peu à sa vie d'avant. C'était le but, lui dirait Allan, mais ça ne rendait pas ça plus agréable non plus.
Se mettre en route sous la chaleur du Texas, marchant sur le trottoir puisque de toute façon, ce n'était pas lui qui avait les clefs de la voiture. Et puis, il n'allait pas très loin, pour une fois. Pas à l'autre bout de la ville comme il avait pu le faire l'autre jour. Pour un café décevant en plus, aucune raison de retourner là-bas. Une main dans la poche, l'autre qui tenait son téléphone sur lequel il faisait vaguement défiler les news, la marche lente jusqu'au café. Pas une chaîne, le genre de trucs un peu bobo qu'on n'aurait pas pensé trouver dans une ville comme celle-là. Il avait hésité avant d'essayer, mais il ne lui restait plus beaucoup d'options. Et il était assez proche du travail pour que ça ne dérange pas vraiment sa routine quotidienne. Entrer en restant les yeux sur l'écran, voyant soudainement mieux le titre d'un article sur un épis de maïs géant pas très loin d'ici et avec un soupir il rangea le téléphone aller se mettre à la suite des quelques personnes qui faisaient déjà la queue.
Accueil 
