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The Devil's Angel

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Sam 27 Avr 2024 - 20:36


Diego Suarez
Diego Suarez

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Lobo
Age : 33 ans
Adresse : Un bel appartement dans une ancienne usine reconverti en bloc à appartements dans le City Center
Labeur : Membre des Pobre Diablo
Prof de Jiu Jitsu
Coeur : En couple
The Devil's Angel Fel3
Pseudo : Thom
Pronom : il/lui
Fc : Marlon Teixeira
Crédits : PyT

Multicompte : Aucun

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t290-diego-suarez-el-lobo-a
The Devil's Angel
— with @Adelina Foster

Il y a plusieurs semaines, à ce moment-ci, Diego s'imaginait à célébrer au club, à être féliciter. Au lieu de cela, le retard fut brutal. Regard fixé sur l'horizon, sur le balcon de son appartement, il prenait une bière, scrutant l'horizon, en quête de réponses. Où est-ce qu'il s'est trompé, comment a-t-il pu être si aveugle? Et puis Juan, putain, Juan... Pour une telle bourde, fallait qu'une tête roule, figurativement parlant bien sûr. Une bourde qui s'ajoutait déjà à ses propres problèmes. La sanction de Benicio ne s'est pas faite attendre. Il était recalé. Loin désormais de tous deals de drogue ou d'armes, loin des opérations d'extorsion. C'est tout juste s'il pouvait encore passer au club. Mais, Benicio, qui, et c'est une des nombreuses choses que Diego admire de son mentor, sait toujours saisir une occasion, présenta à "Lobo" une chance de reprendre sa place.

Une mission délicate, personnelle et franchement, inattendue: celle de veiller sur sa fille quelques temps. Sur le coup, le Latino est surpris. "Benicio a une fille?" est la première pensée qui le traverse. Ils ont beau se côtoyer pratiquement au quotidien et se connaître depuis des lunes, il ne se souvenait pas avoir entendu l'homme parler de sa fille. Diego garde son commentaire pour lui et écoute la suite. Il comprend, lisant entre les lignes, que la fille du VP est revenue en ville et qu'il aimerait que quelqu'un garde un œil sur elle, surtout avec ce qui est arrivé, par sa faute, ne manque pas de rajouter Benicio. Une tape sur le museau de plus... Et le plus discrètement possible. Là, Diego serre des dents un peu. On était loin du boulot de motard régulier. Si l'espace d'un moment il est tenté de répliquer, il se ravise, son regard soutenant celui de Benicio, il finit par baisser le sien. Inutile de s'obstiner. Cette offre sentait le "à prendre ou à laisser". Diego passait du membre bien en vu à babysitter personnel de Benicio. La chute...

Une mission est une mission, Diego se rabat là-dessus et il comptait bien faire les choses. Jouer à l'ange-gardien c'est une chose, le faire discrètement, s'en est une autre. Les premiers jours, il suit Adelina, question de s'habituer à sa routine, les lieux qu'elle fréquente. Elle bouge beaucoup la petite, ce ne sera pas évident. Quand Adelina était au boulot, c'était plus facile, il pouvait s'installer au bar, prendre un verre, manger, peu importe, et garder un œil sur elle. Au bout de quelques jours, il pouvait se lever avant elle, se garer non loin et surveiller ce qui se passait autour, désormais familier avec sa routine. Ça c'est quand il ne dormait pas carrément dans sa voiture à quelques pas de chez la demoiselle.

Jusqu'ici, tout cela était d'un ennui et franchement, en ce moment, Diego avait plutôt envie de se changer les idées. Cela lui donnait le temps de réfléchir au fait que tôt ou tard, il pourrait avoir à intervenir ou bien Adelina pourrait finir par le remarquer bref... si cela venait qu'à arriver, vaudrait mieux qu'il soit un visage connu, quelqu'un en qui elle puisse avoir un minimum confiance. Diego conçut un plan qui, franchement, tenait plus de la logique d'un homme en manque de sommeil qu'autre chose.

Énième jour de filature et Diego suivait Adelina en ville, elle devait faire des emplettes ou un truc banal du genre. Dans sa camionnette de type pick-up, Diego la suivait. À la radio, une balade "Angel" jouait et les paroles "Of your silent reverie.
You're in the arms of the angel,
May you find some comfort here.
" le firent rouler des yeux au point d'éteindre sa radio avec un quasi coup de poing. Clairement, la vie se fout de lui. Sa protégée hors de son champ de vision, il sort de la voiture, fait mine de se balader, avant de se rapprocher de la voiture de celle-ci et de rapidement sortir son couteau papillon de la veste, de le dégainer rapidement pour en planter la lame dans le pneu. Sa besogne faite, Diego retourne à sa camionnette et attend le retour d'Adelina.

Heureusement, elle ne tarde pas trop et Diego sort de sa voiture. Même s'il tentait de l'amoindrir, sa démarche reste celle d'un motard, pleine d'assurance,du genre qu'on devine qu'il ne se tassera pas pour laisser passer qui que ce soit. Son regard est un regard de loup, avec ces yeux marrons perçants. Pourtant, son sourire est d'une douceur... c'est ce sourire qu'il arbore quand il arrive à la hauteur de sa protégée.

-On dirait que tu as un ennui de pneu.

Bravo Sherlock... Diego laisse Adelina verrouiller son regard dans le sien, sûrement lui répondre, enfin, si elle daigne. Lui restait détendu, mais retirait une certaine satisfaction déjà de son plan. Enfin, il la voyait de près, la fille de Benicio...

-Ma camionnette est juste derrière, j'ai quelques outils. Je pourrais te donner un coup de main? Si tu veux bien sûr.

 


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Sam 27 Avr 2024 - 23:39


Adelina Foster
Adelina Foster

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le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
The Devil's Angel 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
langage fleuri.



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- atmosphere -

" Tu es sûre que ça ne te dérange pas que je reste un peu plus longtemps avec vous... ? " je demande à Sierra, sans doute pour la cinquantième fois si pas plus. Il s'est écoulé plusieurs semaines depuis notre rencontre, depuis qu'elle m'a généreusement invité à crécher chez sa mère et elle - le temps que je me trouve un endroit où vivre. Et le fait est qu'aujourd'hui, je n'ai toujours pas trouvé. Les propositions que j'ai reçu depuis qu'elle m'a fait le coup de l'annonce au microphone en plein service ne valent pas la peine d'être mentionnées. Et bien que je sois gênée de vivre chez les Moore depuis plusieurs semaines, je dois reconnaitre que c'est rassurant. C'est agréable. Je me sens de moins en moins seule, même s'il y a encore pleins de choses qu'on ne se dit pas avec Sierra. Elle ignore encore tout de ma soirée avec Clyde - et elle ne l'apprendra JAMAIS. Et j'ignore encore tout de ses histoires mystérieuses - autant de Mr Miami que de ses escapades en solitaires. Je raccroche quand elle m'assure, pour la cinquantième fois que NON, ça ne dérange pas, qu'au contraire c'est GENIAL. Je sais que ça la soulage, parce que je sais que ma présence apaise sa mère. Mais je sais aussi que, aujourd'hui, ça va au-delà de tout ça. Je ne suis plus seulement un pansement dans leur quotidien. Je ne suis plus seulement une intruse. Je suis Lina. Parce qu'on a beau être différentes, être totalement opposées, ça match. On est amies. " Hey beauté ! Elle arrive ma bière ou bien ? " que j'entend derrière moi une voix légèrement impatiente. Je range le téléphone, et lui adresse un sourire désolé en consolation. " Au fait, tu sais que j'ai toujours une place pour toi chez moi, " qu'il enchaîne alors que je lui tends sa fameuse bière. Ouais, je sais. Il me le répète quasiment chaque semain depuis que je bosse au Coyote. Au début, je souriais - encore l'air désolé. A présent, ça devient lassant. Voire même dérangeant. " Et tu sais que c'est toujours non, " je lui lance quand même avec un sourire. Parce que le CLIENT est ROI. My Ass*. Je ne lui accorde plus de mon attention, et continue mon service. Je l'ai remarqué, bien sûr. Qui ne le remarquerait pas ? Sombre. Seul. Silencieux. Mystérieux. Mélancolique. Le genre qui fascine. Mais le genre toxique. Je ne m'attarde pas là non plus. Non. Non. Non.

(*) mon c*l.

__________________________

Au volant de ma Camaro, je me décide enfin à aller faire des courses - entre les cours avec Alby, mes heures au Coyote et mes retrouvailles douloureuses avec Jay, je n'ai tout simplement pas eu le temps. Ni l'occasion. Or, c'est ma minime participation chez les Moore, donc je me bouge les fesses aujourd'hui. Le son du remix de Bloody Mary s'imprègne en moi, me faisant légèrement danser aux feux rouges. Je la chantonne en sortant de ma voiture, en me dirigeant vers le magasin, en faisant mes courses, et même encore lorsque - plusieurs minutes plus tard - je ressors les bras chargés. Honnêtement, c'est une journée comme une autre. Pas une minute, je ne me dis qu'elle va partir en vrille. Pas une seconde, je me dis qu'il va ENCORE m'arriver une merde. Mais je LA vois, la merde, qui va m'exploser à la gueule. PUTAIN DE BORDEL DE MERDE ! Mais non, je rêve ? C'est une illusion d'optique. Mais non, mon pneu est à plat ! Il n'y a rien que je ne remarquerais pas concernant ma voiture. RIEN. Une rayure. Un poc. Une tâche. Un pneu crevé. Pourtant, je suis sûre de ne pas avoir roulé sur quoique ce soit justifiant ce problème. Les courses dans les bras, les mains crispées sur mes clés, je suis incapable de détourner les yeux du drame. Jusqu'à ce que je l'entende. " On dirait que tu as un ennui de pneu. " Tu crois Sherlock ?! J'ai envie de rétorquer, tant je suis en colère contre l'Univers. Tout, mais pas ma voiture ! Moi, si tu veux, Mr l'Univers, mais pas MA voiture. Drama Queen, moi ? Encore et toujours quand il s'agit de mon bien le plus précieux. Je finis par relever la tête, et relever, relever encore la tête jusqu'à atteindre son regard. Je beugue un instant, avant de le reconnaître. Je l'ai croisé plusieurs fois déjà. Je l'ai servi au Coyote déjà. " Ma camionnette est juste derrière, j'ai quelques outils. " qu'il rompt le silence que je laissais persister. Une camionnette. Juste derrière. Et il croit que je vais le suivre ?! Alors que tout en lui me crie de FUIR. Me hurle de me méfier. Non. Non. Non. J'ai l'air crédule comme ça, mais Non. " Je pourrais te donner un coup de main ? " Quelle gentillesse. Quelle magnanimité. Quelle générosité. Non. Non. Non. " Si tu veux bien sûr. "

" Ok. " Ouais, t'es définitivement crédule ma pauvre Lina. " Je veux dire, merci. " C'est ça, rattrape toi comme tu le peux. T'as l'air fine. Mais je ne bouge pas. Lui non plus. Et le silence s'éternise encore plusieurs secondes - ou des minutes ? Je ne sais pas. Je le sens m'observer, et ça ne m'aide absolument pas à me détendre. Au contraire, ça me conforte dans l'idée qu'il est dangereux. Je finis par me racler la gorge, et me reprendre, me redonner une constance que je n'ai pas. " Je sais changer un pneu, " j'ai bossé dans un garage une grande partie de ma vie après tout. C'est juste que... je n'ai pas les outils. Diable que Rick serait outré de savoir ça. " Mais, si t'as les outils... Je suppose que je serais bête de refuser ton aide. " Et tu es bête, rappelle-toi Lina. Il ne bouge toujours pas. " Je n'ai pas l'intention de te suivre jusqu'à ta camionnette, située juste derrière, " je finis par mettre les pieds dans le plat. " Je ne parle pas aux inconnus, et je les suis encore moins comme une gentille fille, " mais je suis super honnête avec eux, t'as vu ! Je relève un sourcil, mon regard disant clairement que je l'attends là, s'il est si gentiment décidé à m'aider.



avec @diego suarez




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Dim 28 Avr 2024 - 19:13


Diego Suarez
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— with @Adelina Foster

Maintenant qu'il avait approché Adelina, Diego pouvait un peu plus mesurer la fille de Benicio. Forcément, la suivre dans son quotidien depuis des jours rendait un peu curieux. Pour que Benicio l'envoie la protéger, elle avait forcément une grande valeur à ses yeux. Un peu normal, c'est la famille et chez les Diablo, la famille, c'est du sérieux, elle relève même du sacré. Autant donc jauger le mieux possible la demoiselle qu'il doit protéger, savoir un peu plus à quel genre d'oiseau il a à faire. Déjà, pour l'avoir vu aller au bar, Diego a bien vu qu'elle ne s'en laissait pas imposer. Maintenant, en plus de la mesurer, il s'agissait de gagner petit à petit la confiance de cette jeune femme.

Vu comment elle est méfiante, c'est loin d'être gagnée. En même temps, la méfiance est souvent un signe d'intelligence... ou de paranoïaque maladive, c'est selon. Adelina gardait son regard fixé sur lui, l'air de l'analyser autant sinon plus que ce que le Latino pouvait faire derrière sa façade calme et posée. Son offre est accueilli avec tiédeur et Diego eut un sourire en coin quand elle précisa savoir changer un pneu. Du tac au tac, il rétorque:

-Je n'en doute pas.

Genre "hey, je suis venu en paix". Elle même reconnait qu'avec les outils, ce serait plus facile. Méfiante, mais pas stupide non plus alors. Vu son boulot, c'est plutôt bien qu'elle soit sur ses gardes. Si c'était une Candide, cela compliquerait les choses. C'est son tour de lâcher un "ok" quand Lina' ajoute ne pas vouloir le suivre et même, il a un léger rire à ce qu'elle ajoute.

-Noté. De toute façon, tu n'as pas l'air d'une gentille fille... Si tu peux sortir ta roue de secours en attendant.

Lance-t-il déjà dos à elle, ayant à peine remarqué la réaction de sa protégée à son petit commentaire de gentille fille, il ne pouvait que l'imaginer et voir son sourire s'agrandir. De son côté, il récupère dans la boîte de son pick-up un jack pour soulever la voiture et la fameuse barre et la barre en t pour déboulonner la roue de la voiture. Le beau brun revient avec un outil dans chaque main. Cette fois, son regard passe d'Adelina à la voiture, l'espace d'un instant. Une bagnole qui ne passe pas inaperçue, c'est certain. Il tend le t à la brunette, avant de poser le jack au sol. Après quoi, il enlève sa veste, il sera mieux pour travailler en t-shirt. Quand Diego s'agenouille pour placer le jack et l'ajuster, il s'arrête un instant et sa main se pose sur l'aile de la camaro, glisse dessus en une caresse.

-C'est toute une voiture que tu as là. Camaro? Je ne pense pas avoir déjà vu un modèle comme celui-ci. On voit que tu en prends soin.

Admiratif, il l'est sincèrement. Bien sûr, son truc, c'est plus les motos que les voitures sports, mais quand même. Le jack placé, il se redresse et lance un petit regard à Adelina, l'air de dire: à toi de jouer. Du reste, il fait un petit geste de la main. Ouais, il était curieux de voir comment la petite sait changer un pneu.

 


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Dim 28 Avr 2024 - 21:55


Adelina Foster
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Je ne parle pas aux inconnus. Mais je leur parle. Je les suis même, quand ils m'invitent quelque part. Je grimpe dans leur voiture aussi. Je me confie aussi, discrètement. Et ça m'arrive de les laisser poser leurs mains sur moi, apparemment. D'autres fois, ils se contentent de me sauver la vie et de me donner des cours de boxe. Mais ça, je le garde pour moi. Cet inconnu, qui me fait face, n'a pas besoin de savoir que - contrairement à ce que je prétends - je ne suis pas si méfiante, et bien si crédule. Et que j'ai beaucoup de chance de m'en sortir plutôt indemne jusque-là. Si ma mère savait la moitié des choses qui me sont tombées dessus depuis mon arrivée il y a un mois, elle hurlerait des heures au téléphone, avant de prendre sa propre bagnole pour venir me rcupérer, m'attraper par la peau des fesses et me ramener à New York sans me laisser le temps de dire ouf. C'est pour ça, je ne lui ai rien dit. Je crois même que, pour l'heure, elle ne sait pas où je me trouve. Je brouille les pistes. Elle ne sait pas que Rafael m'a retrouvé il y a cinq ans, ni qu'on discute depuis tout ce temps. Elle ne sait pas que JE SAIS. Je sais qui IL est. Je sais comment IL s'appelle. Je sais qu'ELLE m'a menti. Parce que, malgré ma colère et mon amertume envers ma mère, je suis incapable de la détester. Je suis incapable de la décevoir. Je suis incapable de la faire souffrir. Et je sais, je sais que si elle découvrait où je suis et pourquoi je suis là, elle aura mal. Mais retour à la réalité. Face à ma voiture mutilée. Face à l'inconnu ténébreux qui me propose son aide - sans contre partie ? Ca reste à voir. Je tique un instant quand il me répond, sans doute trop rapidement pour être sincère mais je n'en suis pas certaine, qu'il ne doute pas que je sache changer un pneu. Les hommes ont souvent du mal à croire qu'une femme puisse se débrouiller en mécanique. Combien de critiques et d'a-prioris ai-je dû subir quand je bossais au garage de Rick ? J'ai cessé de compter à 50. Mais un coup d'oeil au géant - même si je suis petite, d'accord, il n'empêche que c'est un géant ! - me signale qu'il n'est pas là pour m'agresser, ni pour se foutre de ma gueule. Heureusement pour toi, beau brun, parce que je sais cogner maintenant. Bon, d'accord, pas sûr que mes poings le mettent KO encore, mais que l'Univers m'en soit témoin, je ne le laisserais pas me démolir sans laisser de trace de mon côté. A côté de ça, je lui fais savoir que je n'ai pas confiance et que je ne le suivrais absolument pas jusqu'à sa camionnette douteuse. " Noté. " Tu fais bien de noter. J'ouvre la portière arrière pour y déposer mes courses qui commencent à peser lourd dans mes bras. " De toute façon, tu n'as pas l'air d'une gentille fille... " Et les laisse tomber tandis que je beugue de nouveau. Il a dit quoi ? Je fronce les sourcils, en me redressant, le regard planté dans son dos qui s'éloigne la démarche nonchalante. Un simple "Ah" outré m'échappe, et je me déteste de ne pas avoir la répartie parfaite. " Si tu peux sortir ta roue de secours en attendant. " Je suis la gentillesse incarnée ! Je suis un véritable bonbon, on me l'a dit ! Je suis adorable ! Je peste intérieurement en ouvrant le coffre, en sortant ma roue, et je peste encore au fond de mon crâne lorsqu'il revient armé de ses outils. Outils avec lesquels il n'aurait aucun mal à... me faire mal d'ailleurs. Et je reste plantée là, sans fuir.

" Pour ta gouverne, JE suis très gentille, " je ne peux m'empêcher de rétorquer, même si ça fait déjà quelques minutes et que je me rends plus ridicule qu'autre chose. " D'ailleurs, comment ça je n'ai pas l'air d'une gentille fille ? " je réclame une réponse car quand même, ça me questionne. Ca me froisse. Ca me fait poser question. Ca... Pourquoi ça a de l'importance, au fait ? Je lève les mains en l'air, et m'accroupie pour placer les cales que j'avais dans le coffre sous la roue non abîmée. Je récupère la barre en croix qu'il me tend, et vais pour me mettre au travail. Puis, je fulmine de nouveau. " Incroyable ! " Si ça, c'est pas personnel, c'est quoi ?! Je relève la tête et commence à regarder autour de moi, comme une furie. Peu importe que j'ai l'air d'une folle, je suis furieuse et j'ai qu'une envie : mettre la main sur le coupable ! " Dis-moi que tu as vu l'enfoiré qui a osé faire ça, " je me tourne vers mon "bon samaritain" - et je beugue encore une fois, décidément, en le voyant à l'œuvre lui aussi. En t-shirt, ses biceps mis en valeur, ses cheveux ébouriffés, la peau hâlée, la barbe de plusieurs jours, l'air négligé. Ok, easy girl, faut que t'arrête avec ça ! Je détourne les yeux un instant, avalant ma salive avant d'enchaîner. " Franchement, qui fait ça ? Crever les pneus des gens ? J'suis bien garée en plus. Je ne gêne personne, " je râle pour moi-même en desserrant les écrous avec des gestes sans doute un peu brusques. Je sens sa présence dans mon dos, tandis qu'il place le cric au bon endroit. " C'est une honte, " que je continue de ruminer pour moi-même. " C'est toute une voiture que tu as là. " Ouais, c'est toute ma vie que j'ai là. J'ai bossé dur pour l'avoir. " Camaro ? Je ne pense pas avoir déjà vu un modèle comme celui-ci. " Parce qu'il est rare, et que j'en suis fière. " On voit que tu en prends soin. " T'as pas idée ! Je tourne, je tourne, je tourne tandis que le pneu injustement troué et à plat se relève. En d'autres circonstances, j'aurais adoré ses compliments, et il aurait écouté mes louanges faites à ma voiture. MA voiture. J'enlève les écrous. Je les place dans une petite boite à bijou que j'ai sorti de mon sac. Puis j'enlève la roue. Je la fais rouler - comme je peux vu son état - avant de la déposer à plat. Puis je reviens sur les lieux du crime. Je perçois son regard observateur, peut-être un brin admiratif. Je frotte mes paumes sur mon short en jean avant de hausser les épaules. " Je suis née dans un garage, j'ai grandi dans un garage, et je suis pilote, " je confie comme si tout cela justifiait mes capacités mécaniques. Il attrape la roue de secours, et me l'apporte sans un mot. On échange un regard, et je murmure un "merci" un peu timide, ce qui doit sûrement être surprenant après m'avoir entendu râler pendant plusieurs minutes. On s'agenouille en même temps, et nos têtes se rencontrent.

BIM.

AIE.

Et ça a le don de me faire éclater de rire. Clifton me déteste ! " T'es sûr de vouloir rester et m'aider ? " je finis par lui lancer alors qu'on place la roue de secours ensemble. " C'est à tes risques et périls, " j'ajoute, l'air faussement mystérieux. " Parce que tu vois... ça fait quoi, un mois que je suis en ville... et la poisse me suit de partout depuis. " Et quelque chose me dit que je suis pas au bout de mes peines.



avec @diego suarez


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Lun 29 Avr 2024 - 0:31


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Si Diego a grandi dans un milieu masculiniste, pour ne pas dire carrément toxique, personnellement, il a appris dans sa vie à ne pas sous-estimer les femmes où à les réduire à des rôles traditionnels. Le monde évolue et il faut évoluer autrement, on risque de finir comme les dinosaures. Alors il voulait bien laisser la chance à Adelina de lui montrer qu'elle peut changer un pneu. Pourquoi ne saurait-elle pas? Il ne la connait pas et ne sait d'elle que ce qu'il a appris à l'observer au cours des derniers jours et c'est bien peu. Du reste, si elle pense l'impressionner avec cela, faut admettre qu'il en faut un peu plus pour impressionner Diego.

De toute façon, son but est de gagner la confiance d'Adelina, pas de la mettre à l'épreuve. C'est une bonne chose qu'elle ne lui dise pas de foutre le camp pour commencer. Par contre, la belle brune ne comptait pas laisser le motard en reste sur cette histoire de gentille fille. Il la toise quand elle insiste qu'elle est gentille. En réponse, il hausse des épaules avec nonchalance, avant de poser ses affaires et de se mettre à l'aise, tandis que Lina' revenait à la charge. Cette fois, Diego réplique.

-Déjà, je ne connais pas de gentille fille qui se balade dans un muscle car avec un moteur capable de faire du 335 chevaux si ce n'est plus. Puis dire "je suis très gentille" avec des balles à la place des yeux, ce n'est pas très gentil, non?

Puisqu'elle sait changer un pneu, autant la laisser faire. Lui surveillait la voiture. Ce serait bête qu'elle tombe sur Adelina et mette sa mission à risque. Il gardait un œil sur les alentours aussi. En plein jour, en pleine rue passante, c'est peu probable, mais sait-on jamais. Son attention se reporte sur la belle, qui apparemment, sait effectivement ce qu'elle fait. Ces gestes sont précis, assurés, fin', ça se voit qu'elle sait ce qu'elle fait. Et l'entendre râler contre celui qui a "osé" bousiller son pneu le fait sourire. Elle a du chien la petite et elle a de qui le retenir. Diego croise les bras, hausse à nouveau des épaules.

-Non, je me suis stationné et j'ai remarqué le pneu juste avant de te voir arriver.

Elle en rajoute et il fait pareil.

-Clifton est une petite ville pleine de petits cons. Crois-moi.

Adelina n'a pas idée... ou peut-être que si. Une honte oui, oui, on peut voir cela de cette façon. Le motard parle de la camaro, fait aller le levier du jack pour élever encore davantage la voiture et permettre à Adelina de mieux travailler. Elle avait la chose bien en main et ne bluffait pas un peu plus tôt. Né dans un garage, grandi dans un garage? De quoi méditer un peu, enfin, d'où est-ce qu'elle arrive au juste? Qui est sa mère? Pas de méditation très longue, vu qu'un mot l'accroche tout de suite.

-Pilote?

Pas du genre à simplement regarder quelqu'un besogner bras croisés, il aide Adelina avec la roue de secours et pour le coup, se mérite un merci qui semble venir droit du cœur. Comme c'est mignon... Son regard reste sur le sien un instant. Elle l'intrigue un brin et il ne peut pas s'empêcher de penser à Benicio quand il la regarde. Un peu dans la lune, il ne prête pas plus attention qu'elle et toc, leurs têtes se cognent un brin. Un rire, plus modeste, franchit ses lèvres et il se lève, se grattant brièvement la tête.

-Ah ouais, comment ça?

Il n'y a pas que la poisse qui te suit ma belle...


-Tu sais ce qu'on dit, les belles filles attirent les problèmes. T'arrivent de où?

L'écoutant, Diego sort son paquet de cigarettes de la poche arrière de son jeans, puis fouille dans sa veste sur le trottoir pour récupérer son briquet fétiche, avec un petit drapeau du Brésil et bientôt, allume sa clope, avant de tendre le paquet à Adelina, si ça l'intéresse.

 


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Lun 29 Avr 2024 - 8:36


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le clair
Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
Adresse : Généreusement logée chez Sierra, le temps de trouver sa petite colocation - Midtown.
Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
The Devil's Angel 7ad84404f51d5ef37e9fbd05de755d5b6bd95dc2

Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
Crédits : ultraviolences.

Multicompte : Andrea Bird - le pompier.

Préférences rp : - 15 lignes minimum, donner matière à répondre.
- dialogue en gras
- RP en "je" ou "il/elle"
- RP en français, avec expressions en espagnol et/ou en anglais

l'obscur

https://peace-of-mind.forumactif.com/t44-adelina-munoz-o-the-que https://peace-of-mind.forumactif.com/t58-adelina-munoz https://www.pinterest.fr/noemiednls/adelina-vibes/
langage fleuri.



the devil's angel
- atmosphere -

Je le sais, que je parle beaucoup, et souvent pour ne rien dire de bien intéressant. Je sais que je blablate pour combler les silences gênants. Je sais que je parle à tort, et surtou à travers. Je sais que, parfois, ça emmerde les gens. Et je sais que, parfois, ça les attendrit. Puis d'autres fois, ça les fait rire. Parler me soulage, m'empêche de penser à mes angoisses, me permet d'avoir la sensation de contrôler les choses - mes pensées, mon corps, mes réactions. Les seuls moments où le silence est de mise et où j'en use BEAUCOUP, c'est lors d'une course. Parce que j'ai bien compris que le silence était aussi une arme - et pas des moindres. Il met mal à l'aise. Il amène les doutes. Il fait cogiter. Il fait perdre ses moyens. Et c'est tout ce que je veux pour mes adversaires sur la route. Mais je déteste qu'on l'use sur MOI. Logique, me direz-vous. Alors quand le grand brun ne me répond pas de suite, ne soulage pas ma curiosité, et encore moins mon malaise face à son silence, j'ai envie de trépigner. Je me retiens - parce que je sais me tenir encore, quand même, et que j'ai passé l'âge de faire les capricieuses. Mais à l'intérieur de mon corps, ça bouillonne un peu j'avoue. Puis un sourire étire mes lèvres quand il daigne finalement m'offrir une réponse. Déjà parce qu'il sous-entend qu'il en faut dans le pantalon pour conduire une pareille voiture - oui, je l'entends comme ça dans sa bouche. " Puis, dire "je suis très gentille" avec des balles à la place des yeux, ce n'est pas très gentil, non? " Mon sourire s'estompe, accentuant sans doute ses dires. C'est vrai. Il n'y est pour rien au fond. Il n'est pas LA raison pour laquelle mon pneu est crevé. Il n'est pas LA raison de ma colère et de ma frustration. Je ferme les yeux un instant, et lui offre un léger sourire. " Désolée... Je suis énervée et je me sens lésée. Mais ce n'est pas de ta faute, " je lui reconnais. En plus, il m'apporte son aide, sans exiger quoi que ce soit en retour. DU MOINS, JE L'ESPERE ! Voilà que ma paranoïa revient au galop. Non, Lina, tous les hommes ne sont pas des prédateurs, des psychopathes et des connards. Regarde Rick. Regarde Jay. Regarde Rafiki. Regarde Alby. Et regarde... Non, regarde pas. Je finis par me concentrer sur la tâche du jour - j'avais pas prévu de me salir les mains et de m'occuper d'elle aujourd'hui, mais ce n'est pas comme si c'était une véritable corvée - quand on aime, c'est un plaisir. Et je suis contente de voir que je n'ai pas perdu la main.

Je continue de parler, et de râler bien sûr, parce que je suis comme je suis. Il me confirme malheureusement ne pas avoir vu QUI avait osé souiller ma voiture - ok, mon pneu - mais qu'il l'a vu, et naturellement est venu à mon encontre pour m'aider. J'ai envie de lui demander s'il serait venu proposer son aide si précieuse si le propriétaire de cette voiture avait été un homme, la cinquantaine, bedonnant et amateur de bières. Mais après tout, on s'en fout. Il est là. Je ne vais pas me plaindre, même s'il m'observe plus qu'il ne m'aide pour l'heure. Faut dire que, je sais ce que je fais. " Clifton est une petite ville pleine de petits cons. Crois-moi. " Oh ça, je l'ai remarqué. Et pourtant, je viens de New York, des cons j'en ai croisé dans ma vie. Mais j'ai l'impression d'être plus emmerdée ici, que je ne l'ai jamais été dans la Grande Pomme. C'est peut-être seulement ça, cela dit. Une impression. " On est tous le con d'un autre, je suppose... " je finis par me calmer tout en bossant, concentrée quelques instants. Le silence se rinstalle, mais étangement il ne me met pas mal à l'aise puisque je suis occupée. Et que j'ai des courses à remporter à la maison. Quand nos regards finissent par se recroiser de nouveau, je me surprends à en révéler davantage sur moi. Un livre ouvert, je vous dis. Je suis un putain de livre ouvert. " Pilote ? " Bien sûr que c'est la seule chose qu'il relève, car c'est la seule chose qui détonne, qui surprend. Je pince mes lèvres,comme gênée d'en avoir trop dit. Je suis pilote, mais pas une pilote ordinaire. Pas une pilote dont je peux me vanter ouvertement. " Disons que j'aime conduire... et la vitesse, " que j'admets quand même encore un peu. Avant de couper court et de me remettre au travail. Le coup de tête permet au moins de briser la glace, et de soulager mes nerfs. De dédramatiser un peu. De me détendre. De baisser un peu mes défenses, sans me préoccuper de son intérêt soudain pour ma petite personne. Après tout, c'est naturel de s'intéresser aux autres, non ? De nouveau, je hausse les épaules. " La liste est longue, " je réponds simplement tout en fixant la nouvelle roue. " Mais j'ai la sensation de n'avoir aucun répit depuis... comme si Clifton ne voulait pas de moi ici, " je dis en riant légèrement, mi-sérieuse, mi-blagueuse. Ou c'est moi qui n'ai pas envie d'être ici ? Je ne sais pas encore. " Tu sais ce qu'on dit, les belles filles attirent les problèmes. " Je remets les écrous, et relève la tête vers lui. Ainsi calé contre ma voiture, cigarettes en mains, il a l'air plus dangereux encore que ce soir-là au bar. La sonnette d'alarme dans ma tête ne m'empêche pas de me relever, de me caler à côté, et de refuser d'un signe de tête ce qu'il me propose. " T'arrive d'où ? "

Je soupire, et me perds un instant dans mes souvenirs, les souvenirs de ma vie d'avant. " De New York. Et oui, c'est très, très, très dépaysant, " je plaisante à peine. Et non, je ne sais pas ce que je fous ici. Je ne sais pas pourquoi je rentre pas chez moi. Je ne sais pas pourquoi je persiste à rester, alors que tout me pousse à m'enfuir. Je ne sais pas pourquoi je n'ai pas encore trouver le courage d'aller LE voir, d'aller me présenter. Je ne sais pas. Je ne sais rien, encore une fois. Mais j'attends. Mais ça, je le garde pour moi. " C'est drôle, parce que depuis quelques jours, j'ai l'impression de te voir PARTOUT. Ou souvent, " je lui lance l'air de rien. " Tu étais bien au Coyote l'autre soir ... ? " je demande sans vraiment demander. Faut dire que, non seulement on le remarque, mais il dégage quelque chose de sombre. Quelque chose qui a fait s'éloigner un peu le monde autour de lui quand il s'est installé. Forcément, ça interpelle et ça marque. Puis, un doute me prend. Et si c'était un des fils de Benicio ? Et si... bordel, et si c'était un frère dont je ne connais pas l'existence ?! Oui, bon, mon imagination me fait défaut, mais n'empêche... je ne sais rien de la vie de mon père biologique. RIEN de RIEN. " Tu t'appelles comment ? " je demande plus brutalement que je ne l'aurais voulu. " Je veux dire... moi, c'est Adelina. Tu peux m'appeler Lina. Foster, " j'ajoute d'une voix plus posée.




avec @diego suarez




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I was barely standing...
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Lun 29 Avr 2024 - 19:59


Diego Suarez
Diego Suarez

p e a c e o f m i n d

le clair
Surnom : Lobo
Age : 33 ans
Adresse : Un bel appartement dans une ancienne usine reconverti en bloc à appartements dans le City Center
Labeur : Membre des Pobre Diablo
Prof de Jiu Jitsu
Coeur : En couple
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Pseudo : Thom
Pronom : il/lui
Fc : Marlon Teixeira
Crédits : PyT

Multicompte : Aucun

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The Devil's Angel
— with @Adelina Foster

Diego reste toujours surpris quand il entend des mots comme "désolé" ou "je m'excuse". Dans le monde qu'il connait, ces mots sont rares, pour ne pas dire absent. De toute façon, en ce qui le concerne, les actions ont plus de valeur que les mots, mais de voir la petite Adelina se calmer un peu et admettre ces tords... C'est un signe d'intelligence quoi, ce n'est pas une teigne ou pas que.

-T'inquiètes.

Le changement de pneu avance lentement, mais sûrement et Diego laissait l'espace à Adelina pour qu'elle puisse bosser, tandis qu'il gardait un œil sur le boulot et les alentours, tout en donnant un coup de main ici et là. Quand on aide, la pire chose à faire est de trop en faire et d'empiéter sur l'autre. Bien sûr, la pauvre Adelina ne se doute pas une seconde que le coupable de son malheur est le même homme que celui qui l'aide en ce moment. Un mal nécessaire. Diego se contente d'un petit sourire quand elle conclut qu'on est tous le con de quelqu'un. Elle a bien raison.

À discuter comme cela, le motard ténébreux ne regrettait pas son plan. Il en apprenait plus sur elle et apprend d'ailleurs qu'elle est pilote. Jusqu'ici, il ne la vue que servir au bar, pas "piloter". Piloter quoi d'ailleurs, un avion? Une auto bien sûr et on devine qu'elle n'est pas pilote de lada. D'ailleurs, il la sent qui corrige le tir, comme si elle en avait déjà trop dit. Diego n'insiste pas plus. Un "euhm" un brin songeur quitte à peine ses lèvres.

Quand le motard l'aide à enlever la roue, puis poser l'autre, ils ont ce petit tête à tête, ou plutôt tête contre tête. Apparemment, ce pneu crevé était sur une longue liste de malheurs qui s'est abattu sur elle récemment. C'est certain qu'intérieurement, Diego se dit: tu veux qu'on en parle? Ma copine enceinte en désintox, sa fausse couche, la mort de mon ami par ma faute et recalé au boulot... Il ferme sa gueule et écoute les malheurs de la pauvre petite Adelina.

-Ouais, ce n'est pas une ville facile, faut jouer du coude. Au moins, ici, les hypocrites et les menteurs se font plus rares. On leur botte le cul assez vite alors...

Et mine de rien, Diego continue de s'informer et puisqu'elle est plutôt bavarde et ouverte, il ne sent pas qu'il a le pied dans la porte et qu'il la force quoi, le tout se fait naturellement et le rend presque curieux. C'est ainsi qu'il apprend qu'elle arrive de New-York. C'est donc là que la fille de Benicio se "cachait". Au mot "dépaysant", il rit et acquiesce, tout en tirant sur sa cigarette, avant de souffler la fumée en l'air.

-In that case... welcome to Texas. Tu connais notre devise? L'Amitié.

Son sourire devient un rictus qui finit par le faire rire. C'est que sa blague n'en est pas une, c'est vraiment la devise du Texas et faut avouer qu'elle est sacrément drôle. Cet état où règne un espèce d'anarchie et de chacun pour soi serait le royaume de l'amitié? Quelle connerie. Le sourire amusé de Diego s'estompe lorsqu'elle le reconnait. Faut croire qu'il n'est pas si discret. Vrai du reste que du haut de ses 1m88, avec son allure, il aurait beau tout faire... Est-ce qu'elle se doute d'un truc? Non, non, elle le reconnait juste comme client. En tout cas, Diego joue le jeu, son jeu.

-Ouais, j'y prends un verre de temps en temps... Et je t'avoue que j'ai beaucoup de temps ces jours-ci... Aaahhh je me disais aussi que ta tête me disait quelque chose. Tu y bosses comme serveuse pas vrai?

Son tour de se la jouer mine de rien, en la désignant de ses doigts qui tiennent sa cigarette, comme étonné de la reconnaître à son tour. Après, vu que c'est l'heure des présentations, il range sa cigarette au coin de sa bouche et tend sa main droite après avoir doucement répété le prénom de sa protégée.

-Lina Foster... Moi c'est Diego.

Les présentations faites, sa main droite justement vient attraper ou saisir la barre en croix. Première fois qu'il s'impose si on veut. Le voici qui vérifie un à un les boulons, voir s'ils sont assez serrés et bien sûr, il les fait en croiser, au cas.

-T'as fait du bon boulot Lina'. Tu vas pouvoir te rendre au garage sans problème.

 


Adelina Foster aime ce message



Rebel With A Cause

There is peaceful.
There is wild
I am both at the same time
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Mer 1 Mai 2024 - 1:10


Adelina Foster
Adelina Foster

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Surnom : Ad' • Lina • Queen of the Wind
Age : 25 ans, née un soir de novembre.
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Labeur : Bien qu'elle soit une touche-à-tout, elle vient de trouver un job au Wild Coyote Saloon en tant que... Coyote.
Coeur : Il hurle d'être aimé plus que tout, mais se barricade continuellement.
Berceau : Pour Lina, l'Amérique est son foyer, mais le mystère de ses origines mexicaines  a toujours plané comme une ombre sur son existence.
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Pseudo : shadows.
Pronom : elle.
Fc : Jenna Ortega.
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Tellement plongée dans mon désarroi de voir ma voiture en si piteux état, je ne prends pas pleinement conscience de l'homme qui me fait face et m'apporte son aide. Si gentiment. Je parle, sans vraiment faire attention à ce que je dis - comme d'habitude. Il répond, plutôt vaguement, préférant être à l'écoute de mon blablatage. Là encore, je ne prends toujours pas pleinement conscience de l'homme qui se tient à mes côtés. Oh, j'ai bien remarqué qu'il était brun. Qu'il se fichait pas mal d'avoir une coupe à la sauvage. Qu'il était grand. Qu'il était plutôt musclé. Qu'il était même plutôt beau. Et ténébreux - raison pour laquelle il était hors de question que je le suive où que ce soit. Mais je ne me suis pas plus attardée sur d'autres détails. Pas comme je le fais à présent. " In that case... welcome to Texas, " m'accueille-t-il les bras ouverts - façon de parler - tandis que je lui confie débarquer de New York. Quoi, c'est un détail insignifiant. Dit-elle en le parcourant du regard, ouvertement et sans gêne, comme s'il ne pouvait pas le remarquer. " Merci... je crois bien que tu es le premier à vraiment m'accueillir, " je commence à révéler tandis qu'il rit légèrement. Ce son me surprend un peu, sans que je ne comprenne exactement pourquoi. Il dégage quelque chose qui me fait penser que rire n'est pas vraiment une chose qu'il fait souvent. " Tu trouves que le Texas n'est pas très accueillant ? " je demande avec curiosité. Jusqu'ici, tous ceux que j'ai rencontré ne jurent que par le Texas et ses moeurs. Il est le premier à sembler se moquer "gentiment" de cet Etat. De mon côté, je suis quelque peu mitigée. Je découvre un Texas chaleureux, prévenant et plein de surprises - avec des rencontres amicales certaines, de l'entraide et la possibilité de poursuivre ma passion grâce aux courses organisées à la pleine désertique. Mais également un Texas rude, compliqué et pleins de rebondissements - avec les problèmes qui s'enchaînent, des émotions que je ne suis pas prête à affronter et des découvertes qui amènent plus de questions que de réponses. A ce stade, je ne sais pas si j'aime le Texas ou si je l'exècre.

Une chose est sûre, j'y rencontre énormément de personnes. Et si je ne lui ai pas vraiment accordé mon attentionau départ, dès lors que je la porte je le reconnais bien. " Ouais, j'y prends un verre de temps en temps... " Je ne t'y ai vu qu'une fois, mais te l'accorde je ne bosse pas 24h/24 et 7j/7. " Et je t'avoue que j'ai beaucoup de temps ces jours-ci... " Le célibat ? La mélancolie ? Le chômage ? Je pose pas la question, mais elle me brûle la langue alors que je décide de ne pas faire ma curieuse. Même si, je fais ma curieuse. " Aaahhh je me disais aussi que ta tête me disait quelque chose. Tu y bosses comme serveuse pas vrai ? " J'acquiesce, toujours en l'observant. Peut-être est-ce vrai, il ne m'a pas reconnu jusqu'à cet instant. Peut-être est-il sincère, et il s'est juste arrêté pour m'aider. Peut-être que j'ai vu trop de thrillers en compagnie de ma mère, à en devenir parano. Peut-être qu'il est juste un homme sympathique, qui aide une femme en détresse. " J'y bosse depuis quelques semaines, oui. Mais je ne t'ai aperçu que l'autre soir, " j'ajoute, plus suspicieuse que je ne voudrais le laisser paraître. Chassez le naturel, et il revient au galop. A côté de ça, je me présente quand même. Pas du tout contradictoire la fille : fermée comme une huître, mais incapable de fermer sa bouche. " Lina Foster... Moi c'est Diego. " Mon regard dans le sien, j'attends le NOM DE FAMILLE, qui ne vient évidemment pas. Il récupère ses affaires, l'air de rien, et s'assure que la roue de secours est bien sécurisée - si on peut dire. " Enchantée, Diego tout court. Dis-moi que tu ne t'appelles pas Munoz... " Parce que me retrouver face à un membre de ma famille paternelle me pétrifierait certainement. Et qu'en plus, faut bien l'avouer, ce serait un tel gâchis. Le sourire qu'il m'adresse me fait rater un battement de cœur, avant qu'il ne me confirme ne pas s'appeler Munoz. Quand il me félicite pour mon travail, j'oublie ce drôle d'échange et mes doutes. Je SAIS que j'ai fait du bon boulot puisque ce sont des gestes que je connais par cœur à force de les avoir reproduits encore et encore. Mais les compliments font toujours plaisir.

" Merci... Pour ton aide, " je précise tout en ouvrant ma portière. " Je dois reconnaître que sans tes outils, je n'aurais pas pu changer ma roue, et j'aurais été forcée d'appeler une dépanneuse... qui m'aurait coûté une blinde, " je justifie inutilement avant de me mordre la lèvre inférieure, gênée de mon blablatage qui ne résulte que d'un malaise grandissant. " A bientôt... " Un sourire, et je grimpe, persuadée que je ne le reverrai sans doute pas.




avec @diego suarez - THE END




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