Surnom : Eli, c'est assez court. Mais faut croire que ça plait pas toujours. Il a droit à du petit con, connard, voleur, merdeux. Ca lui correspond mieux sans doute.
Age : 24 ans. 27 septembre 2000. Il est jeune, Eli. A quelques mois près, il est un bug de l'an 2000 et quand on fait le décompte pour parvenir jusqu'à sa conception, on réalise qu'effectivement, il est peut-être véritablement un bug. Ou comme disait le regretté Pablo Rabane : il est la fin du monde, un cavalier de l'apocalypse pour entraîner la Terre à sa perte plus sûrement qu'un météore.
Adresse : le canapé de son grand frère qui n'a rien demandé et surtout pas de l'avoir dans ses basques.
Labeur : nid à emmerdes ambulante. voleur. prostitué. squatteur. fouille-merde. Il existe diverses manières de décrire la manière dont Eli a appris à vivre, ou plutôt subsister, autant qu'il existe de délits. Pendant un temps, il pompait dans les stations essences, sous les ordres et directives de son mac du moment et il a bien fallu admettre que c'était un moyen facile et rapide de se faire de l'argent. Afin de s'accorder des petits extras, il n'hésite pas à voler ses victimes, ces idiots qui les ramènent chez eux pour le sauter ou qui, pris de pitié, jouent les bons samaritains. D'autres fois, il leur fait du chantage notamment s'il remarque la trace mal dissimulée d'une alliance qu'on glisse dans la poche avant de venir le voir. Mais la plupart du temps, il se fait surtout des ennuis plus que de la monnaie.
Coeur : gay et célibataire. il a eu des histoires de quelques mois, quelques jours, quelques heures. souvent monnayées.
Berceau : Portland, Oregon. Il y est né. Il y a grandi. Il n'y mettra plus jamais un putain de pied. Parce qu'il a en horreur cet endroit qui ne lui a apporté que malheur sur malheur. Il n'y a rien de bon là-bas. Blake y est mort là-bas. Et c'est mieux ainsi.
Pseudo : nepenthès
Pronom : elle/elle
Fc : timothée chalamet
Multicompte : charlie c.
Préférences rp : rp à la 3e personne.
dialogue en couleur. pensées en italique.
s'adapte au partenaire en termes de mot.
a bien du mal à faire court.
Qu’est ce qu’on venait chercher dans des toilettes ? Il pouvait s’agir de deux choses. Les hommes qui attendaient dans les toilettes, notamment publiques, faisant mine de s’observer dans le miroir et attendant le chaland, attendaient qu’on les sodomise ou de faire une fellation. Il fallait être honnête : c’était souvent les dominants qui venaient et les dominés qui attendaient. Eli le savait parce qu’à un moment, les toilettes du Grotto avaient été sa seconde maison pendant que son abruti de petit ami le trompait avec une quelconque blondasse sans saveur. La deuxième chose était plus basique et courante : un dealer. Eli le savait parce qu’il avait plus de crack dans les veines que de rhésus positif. Or, depuis qu’il était arrivé en ville, son stock déjà peu élevé, avait fondu comme neige au soleil. Il avait bien tenté de le faire durer le plus possible, ayant conscience que dans une ville aussi paumée et désertique que Clifton, ça allait être compliqué. L’arrivée de zozos en mal de vie extra-terreste lui avait permis de se recharger en beuh mais ce n’était pas assez fort et un manque commençait sérieusement à s’installer. S’il ne mettait pas la main sur une dose de crack dans les 72 heures, il savait qu’il n’allait pas tardé à vriller. Et il n’avait franchement pas envie de ressentir cette sensation horrible et douloureuse. Ce trou noir qui s’ouvre sous ses pieds et l’engloutit entièrement pour le consumer jusqu’à la moëlle. Ca faisait bien trop mal.
Alors, il avait pensé à la seule chose sensée qu’il pouvait trouver. Après avoir tenté de piquer les clés de Boyd pour dévaliser les scellés du commissariat vers 4 heures du matin. De toute manière, il ronflait encore dans ses draps délavés au motif de Tortue Ninja à cette heure là. Il s’était donc rendu dans des toilettes. Et pas n’importe lesquelles mais celle du restaurant de tacos mexicain El Chivito parce que c’était bien connu que tous les mexicains faisaient dans le trafic de drogue. C’était comme les suédois qui avaient des meubles en kit chez eux. Ou les anglais qui avaient des dents pourris qui partaient dans tous les sens parce qu’ils ne connaissaient pas le métier d’orthodentiste. C’était dans leur sang. Et là, à cet instant précis, Eli en voulait dans le sien également. Il savait que les mexicains n’étaient pas à prendre à la légère mais s’il avait survécu aux Crisps de Portland, il pouvait bien survivre aux dealers mexicains de Clifton.
Installé contre un lavabo, il attendait sagement qu’un mec rentre, se rongeant l’ongle avant de recracher par terre la demi lune arrachée, lorsque la porte des toilettes s’ouvrit enfin. Un seul coup d’oeil et il sut qu’il avait trouvé son homme. Il était jeune. Il était typé mexicain. Il lui manquait les tatouages et la barbichette mais c’était peut être juste un bleu, ceux qu’on retrouve en bas de l’échelle. Il fallait bien commencer quelque part après tout. Le junkie lui adressa un sourire en coin avant de se servir de ses avants bras pour se hisser sur le lavabo et s’installer sur ce dernier. “Hola que tal ?” le salua-t-il. C’était tout ce qu’il connaissait d’espagnol. Ou de portugais. Il ne se rappelait jamais. C’était du pareil au même. Il ne le sentit pas tout de suite mais son arrière train glissa doucement dans la cuvette du lavabo, lui offrant une position aussi étrange que confortable par le plus grand des hasards. “Esté possiblé dé haber oune doso de cracko ? Muy cambien ?” Ca se sentait qu’il ne pipait pas un mort de portegnol ?
Hailey Alston, Nano Cortázar et Jared Cassidy aiment ce message
All the places I've been, all the blood that I've bled. I've been broken down and beat up, but I still get ahead all the faceless embraces and the tasteless two-faces. Killed and resurrected 'cause I'll never be dead.
Mer 16 Oct 2024 - 18:51
Nano Cortázar
p e a c eo fm i n d
le clair
Surnom : Mariano, écourté jusqu'à ce qu'il ne reste que Nano. Surnom qu'il traîne depuis qu'il est môme et qui a progressivement grignoté celui de son passeport.
Age : Majorité finalement atteinte, il a eu vingt-et-un ans le 10 janvier. Adulte aux yeux de la Loi, enfant dans la tête, meurtrier dans le coeur.
Adresse : Un petit appartement qu'il partage avec son frère à Midtown.
Labeur : Nano a toujours du mal avec la viande hachée. Il a des pensées intrusives qui le forcent à se souvenir des morceaux de cervelle étalés sur le sol. Et parfois, quand il rêvasse pendant les heures creuses en regardant les flammes danser dans le four de La Mamma, il se rappelle du brasier que c’était quand ils ont éliminé les preuves. Mais ça fait un bail qu'il n'a plus fait de mal à personne. Pas depuis qu'il est devenu commis de cuisine en tous cas.
Coeur : Amoureux d’une fille dont il ne peut plus s’approcher, Nano ne voit plus que la distance entre eux, aussi infranchissable qu’une faute impardonnable.
Berceau : Il a vu le jour à Buenos Aires en 2003. Espagnol longtemps mieux maîtrisé que l'anglais américain, il a fini par se faire à sa double nationalité. Héritage du troisième mariage de sa mère. Union dont ils n'ont gardé que peu de souvenirs parce que le mari s'est tiré comme tous les autres. Il leur a au moins laissé leur trou à rat dans Midtown.
Qu’est-ce qu’il fout là, Nano ? Il n’en sait rien. Il s’est contenté de détaler comme un lapin au premier coup de sirène. Ça lui a vrillé les tympans. Ça lui a remué les tripes. Alors il est rentré dans le premier établissement qu’il a trouvé et il a fallu que ça tombe sur El Chivito alors qu’il aurait pu parcourir quelques mètres de plus et se réfugier sous les jupons de Lottie à La Mamma. Mais il a paniqué en entendant le coup de feu; ça le terrorise toujours autant qu’on puisse enquêter sur lui. Car même s’il est innocent cette fois et qu’il ne sait pas qui a tiré ni même sur qui, sur quoi, il n’a jamais oublié le cadavre qui pourrit dans son placard à lui. Parti en fumée quelques années plus tôt mais toujours bien là, dans sa mémoire, logé dans son esprit avec la détermination d’un colon espagnol. Et depuis le temps, le conquistador a eu l’occasion de lui grignoter le cerveau et de le rendre un peu plus parano chaque jour. D'ailleurs, s'il file aux chiottes sans même calculer le menu — de toute façon, tout le monde sait qu’aucun taco ne rivalisera jamais avec ses empanadas —, c’est parce qu’il a besoin de s’assurer que rien ne cloche sur son visage. Avec sa tronche de coupable, il ne lui reste qu’à tendre les poignets pour qu’on lui passe les menottes. Il se dit qu’avec son nom et son accent, il aura toujours une bonne raison de finir au trou, à tort ou à raison. Les poulets ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de coffrer ces gens-là. Alors il part en quête d’un miroir pour se rassurer, se répète en boucle qu’un Latino au milieu d’autres Latinos, ce sera moins accablant que s’il était resté dans la rue. Il y a plus moustachu que lui ici et donc plus suspect. D’ailleurs y a autant de têtes à claques que de gueules à faire peur dans les commodités, toutes alignées derrière les urinoirs à regarder bien sagement le carrelage, à faire gaffe à ne croiser aucun regard ni à se risquer à loucher sous la ceinture de qui que ce soit. Et si les gens avaient autant de principes dans la rue que dans les chiottes, le monde se porterait sans doute mieux. Mais le respect n’est pas donné à tout le monde et ça, Nano le réalise après s’être rincé les mains et le visage, quand une sorte d’oiseau exotique tente d’entrer en contact avec lui. S’il s’était contenté des trois premiers mots, ça aurait pu mieux se passer mais la perruche s’aventure en terrain glissant et réveille l’alarme interne de l’Argentin.
Nano le plaque contre un mur sans réfléchir, l’avant-bras prenant la gorge du curieux en étau, le regard menaçant. C’est brutal. C’est soudain. Le Pobre en devenir a depuis longtemps appris à ne laisser personne le surprendre ni lui manquer de respect. « Qu’est-ce qui te fait croire que j’ai du matos ? T’es de la Police ? » Le gamin presse un peu plus fort et se met à tâtonner la veste de son interlocuteur de sa main libre, persuadé qu’il finira pas trouver un micro planqué sous les plis de son blouson mais tout ce qu’il déniche, c’est un briquet et des longues feuilles. La confusion le pousse finalement à reculer et c’est l'œil de plus en plus suspicieux qu’il le dévisage. « Si quieres un buen consejo, repasa tu español, ¡hijo de puta!* »
Et il croit pouvoir s’en tirer comme ça. Que laisser le briquet et les longues feuilles tomber dans la pisse qui ruisselle entre les joints du carrelage suffira à décourager un mec en manque. Pourtant, c’est pas faute d’avoir vu sa propre mère se rouler sur les mêmes carrelages, jusqu’à obtenir sa foutue dose.
*Si tu veux un bon conseil, révise ton espagnol, fils de pute !
Surnom : Eli, c'est assez court. Mais faut croire que ça plait pas toujours. Il a droit à du petit con, connard, voleur, merdeux. Ca lui correspond mieux sans doute.
Age : 24 ans. 27 septembre 2000. Il est jeune, Eli. A quelques mois près, il est un bug de l'an 2000 et quand on fait le décompte pour parvenir jusqu'à sa conception, on réalise qu'effectivement, il est peut-être véritablement un bug. Ou comme disait le regretté Pablo Rabane : il est la fin du monde, un cavalier de l'apocalypse pour entraîner la Terre à sa perte plus sûrement qu'un météore.
Adresse : le canapé de son grand frère qui n'a rien demandé et surtout pas de l'avoir dans ses basques.
Labeur : nid à emmerdes ambulante. voleur. prostitué. squatteur. fouille-merde. Il existe diverses manières de décrire la manière dont Eli a appris à vivre, ou plutôt subsister, autant qu'il existe de délits. Pendant un temps, il pompait dans les stations essences, sous les ordres et directives de son mac du moment et il a bien fallu admettre que c'était un moyen facile et rapide de se faire de l'argent. Afin de s'accorder des petits extras, il n'hésite pas à voler ses victimes, ces idiots qui les ramènent chez eux pour le sauter ou qui, pris de pitié, jouent les bons samaritains. D'autres fois, il leur fait du chantage notamment s'il remarque la trace mal dissimulée d'une alliance qu'on glisse dans la poche avant de venir le voir. Mais la plupart du temps, il se fait surtout des ennuis plus que de la monnaie.
Coeur : gay et célibataire. il a eu des histoires de quelques mois, quelques jours, quelques heures. souvent monnayées.
Berceau : Portland, Oregon. Il y est né. Il y a grandi. Il n'y mettra plus jamais un putain de pied. Parce qu'il a en horreur cet endroit qui ne lui a apporté que malheur sur malheur. Il n'y a rien de bon là-bas. Blake y est mort là-bas. Et c'est mieux ainsi.
Pseudo : nepenthès
Pronom : elle/elle
Fc : timothée chalamet
Multicompte : charlie c.
Préférences rp : rp à la 3e personne.
dialogue en couleur. pensées en italique.
s'adapte au partenaire en termes de mot.
a bien du mal à faire court.
Il avait bon. Forcément, il ne pouvait qu’avoir visé dans le mille. Son interlocuteur était suspect, tout dégoulinant de sueur, le teint olivâtre, le grain de beauté sur la joue qui lui donnait le look des méchants dans les westerns. Il n’était clairement pas rentrer dans les toilettes pour couler un bronze mais bien pour des raisons illégales. Eli en était persuadé et ne prenait pas trop de risque pour tirer le diable par la queue. Certes, son appréciation des rencontres de Clifton avait été jusqu’à présent hasardeuse mais s’il y avait une chose pour laquelle il ne se trompait jamais, c’était la qualité de mauvais garçon qu’il pouvait attribuer aux personnes autour. Il les attirait de manière systématique, comme les mouches sont attirées par la merde. Ce qui n’était peut-être pas le meilleur des compliments qu’il pouvait se faire à lui même.
Un hoquet de surprise se bloqua dans sa gorge alors que ses yeux s’arrondirent à la manière des cartoons quand l’inconnu avec une brusquerie surprenante pour son petit gabarit parvint à le plaquer contre le mur, décollant ses fesses encore endolories par la porcelaine du lavabo. Pendant quelques instants, il vit des étoiles tourner autour de sa tête et des formes floues et sombres se glisser dans sa vision périphérique. Peut-être était-ce là la violence du choc ou peut-être que la sensation de manque commençait déjà à se répercuter chez lui. Il gémit malgré lui en partie de douleur et en partie d’autre chose quand l’autre commença à glisser ses mains sous sa veste, parcourant son corps maigrelet. Il n’eut pas même le temps de s’offusquer de l’insulte policière prononcée à son encontre que l’inconnu, manifestement pressé, ne lui laissait pas le temps de nier l’évidence. Il n’avait pas vraiment la gueule d’un poulet.
Il n’avait pas eu totalement tort finalement : il avait juste mal évaluer ce que l’autre voulait en rentrant dans les toilettes. C’était chiant. A un autre moment, il se serait volontiers mis à genoux pour lui offrir la pipe de sa vie mais là maintenant tout de suite, c’était de la drogue qu’il voulait. Pas autre chose. “Si, si, puta. Si tu veux.” grommela-t-il ne comprenant que quelques bribes d’un espagnol qu’il n’avait jamais étudié à l’école. Une violente quinte de toux le prit une fois que l’autre l’eut relâché. Il se tordit en deux, crachant ses expectorations verdâtres par terre. “Mais d’abord, dineros. Du flouz. Si tu veux que je te suce, faut que t’allonge.” Il lui aurait bien proposé de le faire gratuitement - il n’était pas qu’en manque de crack - mais il avait d’autres besoins plus urgents. “Mais je preferisco de la drogo.” Il se redressa, plantant ses pupilles pâles et iris injectés de sang dans les siennes. “Si t'en as pas, t’aurais pas un bon plan ?”
All the places I've been, all the blood that I've bled. I've been broken down and beat up, but I still get ahead all the faceless embraces and the tasteless two-faces. Killed and resurrected 'cause I'll never be dead.
Contenu sponsorisé
le clair
l'obscur
Page 1 sur 1
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum