Clifton l'isolée, voisine d'hectares de terres arides. Bien trop éloignée des yeux des grandes villes pour les intéresser. Elle reste prisonnière des mains meurtrières. Ici les ranchers côtoient les bikers, quelques rixes éclatent lorsque les mots ne suffisent plus, aiguisent les points, affûtent la fureur. Dans les rues errent civils désarmés et shérif désabusé. Quelques rares quidam le cœur gorgé d'espoir se battent pour maintenir la paix. D'autres estimerons que ces blousons noirs font régner l'ordre là où la police a échoué. Quoiqu'il en soit, le cœur de Clifton n'a pas encore fait retentir son dernier battement. Les vrombissements de la foule devant les matchs de football en témoigne chaque vendredi soir. Les santiags qui battent le rythme sur le parquet des bars de la ville aussi. Clifton vit, pleure, rit et avec elle l'histoire s'écrit.